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| Voici la suite d'un combat épique entre deux pratiquants d'arts martiaux : Ryô et Naoto. Faiblesses et hésitations n'ont pas leur place ! Seuls comptent les coups qui les rapprocheront de la victoire ! Ryô Narushima a toujours vécu dans le confort d'un foyer aisé. Mais à 16 ans, il a sauvagement assassiné ses parents. Son séjour en maison de correction lui a fait connaître les affres d'une violence extrême tant physique que psychologique. Mais la découverte du karaté et de l'esprit du combat lui ouvre une nouvelle voie et donne un sens à sa vie. |
  herbv
| Après une très longue attente liée à un dysfonctionnement interne à Akata, voici enfin le volume 10 de Coq de Combat. Malheureusement, sa lecture ne récompensera pas les mois d’attente qu’a du subir le lecteur impatient de voir l’issue de la fameuse finale du Lethal Fight car elle se boucle en 15’ même sans essayer de battre des records de rapidité. La présente chronique sera donc du même tonneau : 2 minutes de lecture au maximum du fait qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur ce volume qui caricature superbement la manie du délayage à outrance si typique des mangas à succès. En effet, nous avons droit durant les deux cents pages environ qui composent ce volume à une partie du combat opposant Ryô Narushima à l’invincible champion Naoto Sugawara. Et ne croyez pas que l’issue est pour bientôt. Mais n’ayez pas peur non plus, les auteurs ont montré qu’ils savaient captiver le lecteur fan de combats. Comme on dit, suite au prochain numéro.
Mais s’il ne se passe pas grand-chose sur le ring, il faut reconnaître qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde ni qu’on ne ressent le délayage (en dehors du fait que le volume se lit très rapidement) grâce au talent narratif de Izo Hashimoto et à la qualité du dessin de Akio Tanaka. Car grâce à quelques digressions, entremêlées de belle façon avec le combat principal, portant sur des personnages secondaires les auteurs réussissent à maintenir une tension dramatique, un rythme haletant au combat. C’est dû, par exemple, au flash back sur la jeunesse de Sugawara, qui n’apporte rien à l’histoire mais ne ralentit en rien la lecture, ou aux réflexions du scénariste véreux qui apportent un peu de tension supplémentaire au récit même si c’est de façon plutôt téléphonée, sans oublier un chapitre consacré à Moemi Futano, la fiancée du champion en titre et à son cauchemar récurrent de, causé son viol perpétré par Ryô quelques volumes auparavant. Notons aussi une belle scène d’hallucination mettant en scène ses défunts parents vécue par notre si antipathique héros en plein combat, juste avant de reprendre le combat pour un nouveau round. |
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