|
| |
|
|
|
|
  oslonovitch
| "Les contes de la désolation" portent mal leur titre. D'accord le style graphique est loin d'un "Gargouilles" ;) et les couleurs ne sont pas flashy comme celles d'un ordinateur Soleil. Mais bon, pas de quoi déprimer non plus…
Je ne reviendrai pas sur le dessin si particulier de Vanoli, on aime ou on n'aime pas, ça ne se commande pas. Je continue de découvrir ce trait et je suis de plus en plus emballé : tourmenté, expressionniste à outrance, j'adore.
Deux histoires composent ce premier tome, et autant la deuxième m'a laissé un peu sur ma faim au niveau du sujet et de l'ambiance, autant l'atmosphère et le thème de la première m'ont véritablement passionné.
Sur le thème des villes bâties à flanc de colline, Vanoli explore le cheminement des passages physiques et spirituels en mélangeant réalité et rêve. Comme sur la butte Montmartre ou sur la colline de la Croix Rousse à Lyon (où Vanoli a bossé un an) l'atmosphère "artistique" est présente au détour d'une ruelle pavée ou d'un porche plongé dans l'obscurité. Les cafés et autres bars de quartier sont plus vrais que nature, et encore une fois Vanoli parvient à doser parfaitement les ingrédients d'une BD qui nous renvoie notre propre image derrière le prisme de son imaginaire.
A acheter pour les fans (collection Mimolette à 6€ ce n'est pas la ruine), à lire pour les curieux, même si ce n'est peut-être pas le chef d'oeuvre de Vanoli. |
|
|
|
|
|
| |
| |