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  herbv
| Le projet, clandestin, de retour sur Terre progresse bien, même s’il est de plus en plus difficile de rester discret et de garder le secret. Mitsu commence sa préparation physique afin de pouvoir assurer ses futures fonctions de pilote de la navette, même s’il a toujours des doutes sur sa motivation. Il se demande même s’il n’a pas plutôt envie de rester avec la grande famille des nettoyeurs de vitre. Cependant, il est difficile d’aller contre la volonté de M. Nishimura qui a pris la tête de l’entreprise et dont les motivations et la façon de faire ne sont peut-être pas aussi pures qu’il le semblerait au premier abord. Qu’est-ce qui pourrait faire apparaître au grand jour le véritable Nishimura ? Peut-être bien un accident pouvant mettre en danger une partie du niveau inférieur. C’est en période de catastrophe que les âmes sont mises à nues !
Avant dernier tome de la série, le volume 6 de La Cité Saturne voit les événements de précipiter. Si les premiers chapitres ont la nonchalance que l’on connaît, toute la partie concernant l’usine de biogaz est narrée sur un rythme élevé et le lecteur sent bien qu’il se précipite ainsi vers la conclusion de l’histoire. Le dernier chapitre se clôt même sur un suspense auquel Hisae Iwaoka, l’auteure, ne nous avait pas habitués. Pourtant, le récit reste maîtrisé et le changement de ton radical ainsi que les modifications apportées au comportement de certains personnages restent plutôt crédibles, même si nous ne les avions pas vus venir. Voilà qui achève de nous convaincre, s’il en était encore besoin, du talent de conteuse la mangaka, tout à fait à l’aise dans un registre moins contemplatif que celui auquel elle nous avait habitués. Magistral !
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