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| À la veille de son départ, Joann Sfar met la main sur Huit jours en Inde, un classique du récit de voyage signé d’un diplomate français du XIXe siècle, Émile Guimet. Il décide alors de confronter son parcours d’Occidental à celui de ce premier touriste autobiographe. Mais une fois sur place, le choc des cultures est tel que Sfar délaisse rapidement la vision passéiste du géographe pour s’imprégner, seul, d’un pays à nul autre pareil… |
  Coacho
| Le nouveau (gros) carnet de Joann Sfar, attendu par les afficionados comme à chaque nouvelle pépite du genre de l’auteur est enfin sorti.
Et bien mes amis, ça meuble !
C’est gros, 400 pages, dense, coloré, et comme toujours intéressant.
A l’exception que, entre sa générosité habituelle, et le fait de prendre de l’âge, Sfar ne livre plus ses féroces réquisitoires, ses avis tranchés, sa révolte, comme dans certains autres carnets plus anciens.
Là, il se remet en scène comme au début, attendrissant, contemplatif, gentil, et ne conte que des aventures personnelles simples, touchantes, rend de vibrants hommages, et nous décrit ce Villefranche que je connais bien et qui me parle…
On est loin des rhétoriques religieuses, des dénonciations diverses, des coups de gueule, on sent l’auteur plus apaisé.
Là, il part en voyage en Inde, mais ne nous en montre que quelques clichés, ne vient plus avec de profondes réflexions sur le monde qui l’entoure, mais ça reste instructif.
Un carnet qui reste intéressant, mais pas aussi passionnant que ses précédentes versions dans lesquelles il nous offrait plus de lui… Mais il faut admettre que ça coûte et qu’il a payé un cher tribut déjà à cette passion. Qu’il soit remercié de ce carnet, on attend le suivant !
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