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  rohagus
| Un archipel ensoleillé, une vie douce de pêcheurs, des voisins sympathiques, et une vie heureuse. Mais depuis des années, le danger plane au loin, car sur le continent vivent encore les Dieux Dégénérés, une race de géants extraterrestres qui avaient autrefois asservi les Humains. L'archipel est donc protégé par un membre des Bras Armés, des guerriers qui, comme leur nom l'indique, sont armés de bracelets volés aux anciens Dieux et dont la puissance technologique octroie un pouvoir surpuissant à leur porteur. Mais cela ne vient pas tout seul car il faut savoir endurer une douleur insupportable pour pouvoir enfiler la puissante arme. Seuls des adolescents sont capables d'un tel exploit physique sans rejeter l'arme et perdre leur main. Et une fois enfilé, le souvenir de la douleur est tel qu'il est impossible d'enlever le bracelet. Aussi ne devient-on Bras Armé qu'à la mort du porteur précédent. Et voilà que le héros, Fidel, est désigné bien malgré lui avec quatre jeunes de son âge pour devenir disciple et possible successeur de Mako, la vieille femme Bras Armé qui sent venir sa dernière heure. Va débuter pour les cinq filles et garçons un entrainement à l'effort et à la douleur qui les mènera à la compétition finale qui décidera lequel d'entre eux pourra tenter d'enfiler le bracelet le moment venu.
Cette série reprend la majorité des codes des shonen nekketsu (Dragon Ball, One Piece et autres Dragon Quest...) : de jeunes héros au grand cœur prêts à partir à l'aventure et à se surpasser, des pouvoirs guerriers tenant du surnaturel, une progression et un entrainement indispensables, et même l'équivalent d'un tournoi par l'épreuve compétitive qui va décider du meilleur disciple.
Le graphisme tient davantage de l'animation que du manga. Ses couleurs lumineuses rappellent celles de l'univers Wakfu notamment. C'est un trait joyeux, efficace et agréable. Il facilite la lecture et donne envie de s'y plonger.
L'histoire dégage une ambiance saine et plaisante, même si dans le fond l'objectif de l'entrainement des héros consiste à savoir supporter la douleur. Les relations entre les personnages sont crédibles et intéressantes, à l'exception peut-être du bourgmestre un peu trop caricatural dans son rôle de lâche profiteur. La bonne entente qui règne entre la majorité des protagonistes est intelligente et fait plaisir à lire. Et quand l'action et le danger apparaissent pour de bon, le lecteur est déjà largement emporté par l'histoire et la menace se glisse parfaitement dans l'intrigue pour lancer les héros vers la vraie aventure.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai trouvée aussi fluide qu'agréable et prenante. J'ai très envie de lire la suite. |
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