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| 1ère partie, Bloodshot Island (Bloodshot Reborn #14) [Récit à Suivre - Début], Lemire Jeff (S), Suayan Mico (DE), Baron David (C) | | 2ème partie, Escape From Bloodshot Island (Bloodshot Reborn #15) [Récit à suivre], Lemire Jeff (S), Suayan Mico (DE), Baron David (C) | | 3ème partie, Bloodshot Island (Bloodshot Reborn #16) [Récit à suivre], Lemire Jeff (S), Suayan Mico (DE), Baron David (C) | | 4ème partie, Bloodshot Island (Bloodshot Reborn #17) [Récit à suivre], Lemire Jeff (S), Suayan Mico (DE), Baron David (C) | | 5ème partie, Castaways From Bloodshot Island (Bloodshot Reborn #18) [Récit à Suivre - Fin], Lemire Jeff (S), Giorello Tomas (DE), Dalhouse Andrew (C), Rodriguez Diego (C) | | The Silver Lake Slasher, Bloodshot Reborn Annual (Bloodshot Reborn Annual #1) [Récit complet], Lemire Jeff (S), Kano (DEC) | | Secret Convergence War of Infinite Squirts, Bloodshot Reborn Annual (Bloodshot Reborn Annual #1) [Récit complet], Lemire Jeff (S), Bennett Joe (DE), Brabo Belardino (DE), Fabares Jay (DE), Pantazis Peter (C) | | Jacob, Bloodshot Reborn Annual (Bloodshot Reborn Annual #1) [Récit complet], Fawkes Ray (SDEC) | | Hellcloud Awaits, Bloodshot Reborn Annual (Bloodshot Reborn Annual #1) [Récit complet], Fiffe Michel (S), Marra Benjamin (DEC) | D : Dessin S : Scénario E : Encreur C : Couleurs |
  herbv
| C’est donc avec cette minisérie, Bloodshot USA, que l’histoire développée jusqu’ici par Jeff Lemire sur plus de 400 pages s’achève. Les quatre numéros ne proposent qu’une fin facile, prévisible, sans grand intérêt, assez téléphonée, qui survient après des combats peu passionnants, quoique grandiloquents (ceci explique peut-être cela). Tout y est poussif, y compris le dessin classique « comic books », donc banal, de Doug Braithwaite (pourtant un pilier de Marvel) et une colorisation de Brian Reber qui écrase les traits des personnages et abuse des effets, sans avoir le talent de David Baron vu dans les chapitres précédents. L’avantage est que tout ceci se lit vite.
Ne parlons pas des quatre récits indépendants publiés originellement dans un annual, c’est-à-dire un numéro spécial qui ne sort qu’une fois par an et qui contient des récits courts auto-conclusifs qui viennent enrichir (ou proposer un délire à) un univers à succès. Ils ne sont pas tous inintéressants, loin de là, notamment celui de Lemire qui est tout à fait réussi, mais ils n’apportent pas grand-chose à la série. Néanmoins, leur présence prouve que celle-ci avait eu suffisamment de succès à un moment donné pour bénéficier de ce petit « cadeau » destinés aux fans les plus motivés.
Bref, pour retrouver du Jeff Lemire inspiré, il vaudra mieux lire Bloodshot Salvation, une féroce (quoique facile) critique des États-Unis, la version rurale, celle qui supporte Trump. C’est du moins le cas dans la première partie, qui joue aussi beaucoup sur la notion de revanche, ainsi que sur les émotions telles que la haine et la colère. En effet, la seconde est fantastique, sombre, horrifique et basée sur la culture vaudou. Un mélange étonnant et fascinant où le scénariste retrouve toute sa verve et son imagination. C’est dans cette dernière mini-série et non avec le présent Bloodshot USA que le Canadien apporte une nouvelle fois la preuve de son talent et qu’il mérite réellement d’être un des auteurs à suivre du moment. |
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