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| - | P3. L'aiguille, [Récit complet] | | - | P23. Amour maternel, [Récit complet] | | - | P47. L'épaulard, [Récit complet] | | - | P69. Chacun sa vie, [Récit complet] | | - | P89. Dans l'abris sousterrain, [Récit complet] | | - | P109. Dirty Jack, [Récit complet] | | - | P131. Où es-tu mon ami ?, [Récit complet] | | - | P151. Kidnapping, [Récit complet] | | - | P171. Soins à la chaine, [Récit complet] | | - | P191. Entraide, [Récit complet] | | - | P213. Le stradivarius, [Récit complet] | | - | P237. Pinoko en veut, [Récit complet] | | - | P259. L'hôpital en otage, [Récit complet] | | - | P281. L'acupuncteur aveugle, [Récit complet] |
On retrouve Le médecin Black Jack, héros farfelu tout droit de l'univers des Disney revu et arrangé par M. Osamu Tezuka, grand papa du manga.
Le chirurgien s'apprête de nouveau à scalper des patients tous plus fous les uns que les autres, pour des sommes astronomiques et ce, pendant 12 chapitres exquis, rassemblés dans 300 pages d'humour et de savor-faire.
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pikipu
| Voici le second volume de la série Black Jack édité chez le jeune Asuka.
Nous voici, comme dans le premier tome, livrés à une succession de courtes histoires.
Tantôt axées sur l'activité professionnelle du personnage et tout l'apanage médicinal qu’elle génère, tantôt centrées sur la vie privée et le passé de cet homme, ces petites tranches nous dévoilent un personnage décidément fort complexe.
Car Black Jack n'est pas vraiment un modèle. Ni un héros. Certes son amour de la médecine a des causes nobles, mais son attrait pour l'argent, dont l'une des histoires explique l'origine mais ne justifie pas la systématisation, révèle un côté obscur chez ce prodigieux médecin. Obscur, parce que plein de mystères. Obscur, parce qu’à l’opposé des héros habituels de saga grand public ou le personnage central est souvent un exemple à suivre.
Les histoires ne sont pas de qualité égale. Je dois même reconnaître que certaines sont très faibles. Certaines sont le reflet d’une civilisation et d’une époque qui ne sont plus tout à fait la nôtre. D’autres sont d’une actualité décidément fort surprenante. Elles portent les stigmates d’une société japonaise en pleine modernisation, empreinte de course à la réussite. Elles sont le reflet d’une civilisation moderne qui ressemble en bien des points à la nôtre.
Asuka a fait un effort considérable pour l’orthographe de ce second tome. Qu’il en soit remercié.
S’il pouvait maintenant faire un effort pour modifier la transcription du langage enfantin de Pinoko, je lui en serait réellement reconnaissant. Car, si je suis d’emblée partant pour un troisième volume (que j’espère plus excitant que celui-ci) je ne crois pas repartir pour un quatrième.
Lire ses bulles est un véritable supplice…
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