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| Yuzu se retrouve démunie à la mort de sa mère... C'est alors que sa richissime grand-mère qu'elle n'avait jamais rencontrée, et le secrétaire particulier Hassaku, font leur apparition et lui annoncent qu'elle est en tête de liste pour l’héritage de la fortune familiale...
Que va donc devenir Yuzu dans cet univers doré mais totalement inconnu et hostile... |
  herbv
| C’est à peine après avoir refermé le dernier volume de Tout sauf un ange!! que l’on peut s’attaquer à la dernière série de Takako Shigematsu, toujours en cours au Japon. Utilisant un graphisme très similaire qui permet d’identifier immédiatement son auteur, Bigbang Venus nous propose de vivre l’arrivée dans le monde la haute bourgeoisie de Yuzu Yamashita dont la mère vient de mourir usée par des années de pauvreté alors qu’elle avait fuit une famille extrêmement riche. Désignée par sa grand-mère comme étant sa principale héritière, Yuzu doit alors apprendre à vivre au sein d’un monde de convenances où toutes les relations semblent corrompues par l’argent. Cette arrivée est insupportable pour certaines branches cadettes du clan qui espéraient rafler l’héritage à la mort de la dirigeante du groupe Shirayuki. C’est ainsi que se produit un véritable "big bang" dans la vie de notre jeune héroïne, créant ainsi une nouvelle existence faites de dangers mortels.
Si vous avez aimé Tout sauf un ange!!, vous adorerez Bigbang Venus. En effet, on retrouve tous les points forts de la première dans la seconde. Mais surtout, il y a une touche d’humour supplémentaire qui donne une dimension supérieure à cette nouvelle série : l’exagération. Sur un postulat de départ très classique, une jeune fille pauvre mais brave se retrouve projetée dans un monde de riches, la mangaka, tout en passant en revue les différents poncifs du shôjo, réussie à enchanter le lecteur par un comique de situation reposant sur la démesure. Il est indispensable d’adhérer à cette démarche sous peine de ne pas supporter le récit mais si on y arrive, quel plaisir ! Cependant, Takako Shigematsu sait aussi donner une certaine épaisseur à ses personnages et brouiller les pistes afin de surprendre, même si tout cela reste très classique en réalité. Cela est sans importance tant on s’amuse et on vibre avec l’héroïne, même une fois la dernière page tournée annonciatrice d’un danger mortel et imminent. Quelle réussite ! |
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