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| Cool, mec. La vie est un lit de roses. Regarde devant toi, ça grouille de vie, ça bouge. Ouvre les yeux, regarde la ville, elle est pas belle ? Visite, bon dieu ! Et rencontre du monde, remue-toi garçon ! Autre publication: |
  thierry
| Après avoir achevé de nous conter le destin de Simeon Nevrozov, un des plus beau fils de pute que la BD ait compte, Rabaté était attendu au tournant. Comment réussir un album qui puisse soutenir la comparaison avec le formidable IBICUS. La seule solution est de se démarquer complètement. C'est chose faite avec ce petit bouquin sur les déboires d'un jeune français débarquant a Johannesbourg. "Bienvenue a Jobourg" est presque un carnet de voyage riche en anecdotes sur la ville sud-africaine. Rabaté insiste sur la chaleur des gens sans pour autant occulter la violence qui sévit sur place.
Il faut sans doute voir dans cet album une transition pour Rabaté. Un album mineur qui en annonce d'autres beaucoup plus riches. Pour la première fois également, Rabaté travaille en couleur... et le résultat ne m'a pas particulièrement plu. Pour des raisons obscures, il a donné un aspect oxydé à l'ensemble. C'est un choix que je trouve personnellement discutable. |
oslonovitch
| Premier album de Rabaté en couleurs, ce récit de voyage à la manière d’un Delisle est plutôt honnête. Je ne suis pas vraiment fan des teintes choisies mais surprenantes au départ, elles se font vite oublier et finalement passent bien. Mieux elles permettent des effets de lumières et d’impressions plutôt réussis sur quelques planches bien fichues.
Le narrateur débarque donc à Johannesburg et se retrouve confronté aux réalités économiques, sociales et politiques de cette ville marquée par les évènements historiques. Loin de chercher à prendre parti ou à verser dans le pompeux et le cérémonieux de l’occidental qui est confronté à la misère, à la violence et aux bidonvilles, sans jamais teinter son récit d’une dimension moralisatrice, Rabaté signe là une histoire qui sonne juste.
On suit donc le parcours du narrateur parti pour travailler deux mois dans la ville sud-africaine. On découvre en même temps que lui les réalités de cette vie à la fois proche et lointaine de celle qu’il connaît. Hélas, même si la fin du récit est réussie dans le sens où elle fait la lumière sur son choix, j’ai regretté que le narrateur ne se découvre pas plus lui-même dans cette histoire. Ce personnage évolue c’est certain mais peut-être trop en douceur, certainement que cette impression vient du ton qu’a choisi Rabaté, avec très peu d’apartés tranchés ou de réflexions personnelles que le narrateur ne se pose pas (en ne prenant pas le lecteur à témoin par exemple). |
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