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| Squaz, auteur prolifique en Italie, a créé un univers graphique mélant des ambiances sombres et decalées à une certaine poésie narrative contemporaine. Oscillant graphiquement entre les dessins de Max Andersson, Charles Burns et Blanquet, on y retrouve tout l’esprit angoissant de ces auteurs, parfois glauque, mais teinté de cette force subtile qui nous raconter des histories à la fois absurdes et oniriques. |
  rohagus
| Un petit album qui attire la curiosité. Quand on le feuillète, on pense immédiatement au style graphique de Blanquet, même si visiblement l'auteur, Squaz, semble davantage se réclamer de Charles Burns dans ses remerciements. Ce recueil est composé d'histoires courtes en quelques pages ou en une unique planche, et de quelques dessins d'illustration ou d'humour en une page. Nouvelles graphiques au ton décalé et surprenant, plutôt glauques et dotées relativement souvent d'un humour noir.
Tout cela est très légèrement dérangeant par l'aspect incongru de l'ensemble, des personnages étranges, par le sadisme et le gore-light de certaines scènes.
Si je ne connaissais pas l'oeuvre de Burns, Blanquet et autres auteurs amateurs de ce genre graphique et narratif (je pense au blog de J-Maïe ou à l'album La Peur du Mal), j'aurais peut-être été assez épaté par l'originalité et l'ambiance étrange et inquiétante de la chose. Malheureusement, j'étais là en territoire relativement conquis à mes yeux, et Squaz n'y apporte pas vraiment de nouveauté. En outre, une bonne partie de ses histoires m'ont laissé franchement circonspect. Quant à l'humour, ben... il ne m'a pas touché.
Bref, ce n'est pas un mauvais album et il ne manque pas d'une certaine originalité dans les idées de ses histoires, mais ce n'est pas mon genre. |
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