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  herbv
| Le voilà enfin ! Après deux reports, le CD bonus de Beck est arrivé dans les bacs... heu, chez les libraires avec le volume 9. Une lecture du manga s’impose donc avec en écoute les 12 titres proposés sur la compilation. Très rapidement, on se rend compte que ce tome est de la qualité du précédent. Koyuki et les autres membres du groupe se préparent à jouer au festival Grateful Sound. Malheureusement pour eux, les pires ennuis s’accumulent et la situation devient rapidement désespérée alors que l’enjeu est ni plus ni moins la survie de Beck, pour ne pas dire la vie même de Ryûsuke. Le suspense est donc à son comble et c’est avec une impatience plus grande que jamais que l’on devra attendre la suite.
Mais si le manga s’apprécie à la première lecture, il n’en est pas de même du CD l’accompagnant. Il est indispensable de l’écouter, encore et encore, pour l’apprécier, comme souvent avec la bonne musique. N’oublions pas qu’il s’agit de rock indépendant et que les mélodies accrocheuses sont rarement présentes dans ce genre. Mais pour les curieux qui ont fait l’effort de passer outre une qualité de son assez déplorable sur les premiers titres, on s’aperçoit qu’il y a pas mal de bonnes choses et que la compilation se révèle être tout à fait réussie.
Le groupe The 5.6.7.8’s s’avère être le plus connu grâce au film Kill Bill mais le titre choisit est de loin le plus mauvais de la compilation. Entre un son pourri, une voix insupportable (c’est du chant, ça ?) et une mélodie à faire fuir les plus endurcis des rockeurs, on peut dire que c’est la totale. Heureusement, le reste fait plus que sauver les meubles. On pourra apprécier tout particulièrement les titres chantés en japonais des groupes comme Multi Colored Vox et H. qui nous proposent des mélodies accrocheuses, un rock bien rythmé, une composition de qualité et un son très correct avec un chant maîtrisé. Dans la même veine mais en beaucoup plus calme, on appréciera tout particulièrement la chanson de Bootleg Bad Boy. Voilà une brochette de groupes plutôt talentueux. Certes, il n’y a rien de révolutionnaire mais ça fait passer un moment très agréable et donne envie de mieux connaître leurs autres compositions.
Avec seulement deux titres déplaisants sur 14, un clin d’œil amusant fait (volontairement ou pas) avec la première piste "Thank you for my music", mettant de suite dans l’ambiance, et la dernière, "Naminda" se terminant par des arigato en pagaille, Akata et Delcourt ne se sont pas contentés de réaliser un bonus bidon comme on aurait pu le craindre. On a là une galette des plus intéressantes, il nous est proposé de découvrir du Japon autre chose que l’indigeste J-pop qui a pu parvenir à nos oreilles bercées depuis des années par les guitares saturées et les rythmiques bien lourdes. Le fait qu’il s’agisse de rock indépendant publié par un petit label, que le son soit très souvent de piètre qualité, permet de mieux apprécier la série Beck grâce à une belle adéquation avec l’histoire proposée, la sonorisant impeccablement et lui apportant ainsi une nouvelle dimension. Rock rules forever ! Et vive Beck ! Yeah ! |
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