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| Au palais royal, la bataille arrive enfin à son terme. Cependant, le mécanisme d’autodestruction du palais s’est enclenché. Sarasa et ses amis se retrouvent dans une situation très périlleuse ! Papillon de nuit, lui, se bat dans les sous-sols pour retarder l’effondrement du palais, mais les Yarogumi surgissent et l’attaquent! |
  herbv
| Et voilà, avec ce 25ème (mais pas dernier, il en reste 2 à paraître avec des petites histoires indépendantes) volume de Basara, la quête de Sarasa s’achève dans tous les sens du terme, aussi bien la vengeance de son peuple que sa recherche d’amour. Mais entre les deux, il va falloir faire un choix déchirant. Mais avant cela, il va falloir sortir vivant du palais royal alors que le système d’autodestruction est enclenché menaçant d’ensevelir nos héros.
Rassurez-vous (ou regrettez-le car cette fin est époustouflante d’efficacité et de tension narrative) le suspense ne va pas durer longtemps car l’histoire est bouclée en deux chapitres, soit une grosse moitié du volume. Ensuite, il ne nous reste plus qu’à lire deux histoires indépendantes se focalisant sur le passé de plusieurs personnages secondaires. Si celle concernant la reine blanche n’est pas très passionnante, celle concernant Papillon de nuit est passionnante et permet de voir la genèse de ce personnage hors du commun.
Notons une petite fausse note de la part de Kana avec la présence d’un certain nombre de pages pixellisées du fait d’une erreur technique "à la Nana 12", c'est-à-dire que des scans n’ont pas été repassés en noir et blanc mais sont restés en niveau de gris après adaptation graphique. Même si ça ne nuit pas à la lecture et que le résultat n’est pas trop atroce, c’est encore un problème de réalisation à porter au débit de Kana. Ce n’est vraiment plus (à supposer qu’il l’ait été un jour) un éditeur de référence en francophonie...
Mais intéressons-nous de nouveau au fond plus qu’à la forme. Il est donc temps de dresser un petit récapitulatif des nombreuses qualités de la série pour ceux et celles qui n’auraient pas encore essayé de la lire. Tout au long des différents chapitres, l’histoire sera restée prenante, forte, avec beaucoup de souffle. Il n’y aura jamais eu de réels ralentissements grâce aux nombreux personnages épiques, à des situations périlleuses, des moments dramatiques ou heureux, sans oublier les nombreuses intrigues venues enrichir la trame principale. A cela, on peut ajouter une narration nerveuse même si elle aura été parfois un peu brouillonne. Il ne faut pas oublier des personnages principaux et secondaires (que ce soit des amis ou des ennemis de Sarasa) intéressants, intelligents, à la psychologie développée et définis de façon assez subtile. Et, cerise sur le gâteau, le message de fond a été constamment le suivant : la vie est ce qu’il y a de plus précieux, même celle du plus humble combattant pendant la bataille.
C’est donc par un coup de cœur pour ce volume et pour toute la série que s’achève l’histoire de Sarasa et de Shuri et il ne nous reste plus qu’à souhaiter de pouvoir connaître d’autres œuvres de Yumi Tamura. Impossible de croire qu’il s’agit du seul chef-d’œuvre de la mangaka. En ces temps de sorties pléthoriques nous proposant nombre de shôjo manga assez moyens pour ne pas dire médiocres, il serait regrettable de ne pas avoir la joie de lire des séries comme Tomoe ga yuku! ou 7 seeds. |
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