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| Sarasa et ses amis sont de retour à Suo. Mais ils reçoivent une demande d’aide de la ville de Dazaifu. Sarasa va s’y rendre tout en prenant garde aux tueurs du souverain. De son côté, Shuri qui s’est évadé du grand bouddha rejoint Yuuna et les autres, et commence à s’activer…
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  herbv
| Le nouveau Basara vient de sortir et il confirme le très grand talent de conteuse de Yumi Tamura en terminant de magistrale façon le deuxième tiers de la série. L’auteure réussit à donner une dimension encore plus grande à ses personnages. Si on y retrouve avec toujours le même plaisir Sarasa et ses compagnons, Shuri, le roi rouge, y prend une importance que l’on avait plus vue depuis de nombreux volumes. Il a terminé sa métamorphose et est redevenu le leader charismatique qu’il était. Mais cela se fait sur de nouvelles bases : fini le règne par la terreur qui est remplacée par la recherche de l’adhésion des foules. Il rejoint ainsi Tatara dans le mouvement qui verra la chute du souverain à partir d’un mouvement se faisant par la base et non pas uniquement par une lutte au sommet du pouvoir.
Ce volume 18 est dans la continuité des précédents avec une Sarasa / Tatara qui se repose de plus en plus sur ses alliés, ne pouvant pas être partout pour lutter contre le souverain. Et même ceux qui ne sont pas ses alliés comme le roi rouge ont rejoint sa lutte contre la royauté tyrannique en place. Cette fois-ci, c’est au roi noir d’en faire les frais. Va-t-il tomber comme les précédents ? Ce mouvement de libération des peuples est-il vraiment devenu inéluctable ? Pour le savoir, il suffit de lire cette série qui ne rencontre pas le succès qu’elle mérite (on ne le répètera jamais assez). Profitez-en pour découvrir de nouveaux personnages comme Mogami, la maîtresse du roi noir et qui veut se débarrasser de sa majesté violet, sa rivale et épouse de ce dernier. Et appréciez les nombreux messages qui parsèment l’histoire comme celui sur les épouses intelligentes et la nécessité de laisser les enfants vivre leur destin au lieu de leur imposer une vie de vengeance.
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