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| Que se passe t-il quand 3 petites pestes assassinent leur instituteur avant de prendre la fuite ?
Que se passe t-il quand ils rencontrent sur leur route un bandit recherché par toutes les polices du pays qui s'apprête à monter le coup du siècle ?
Que se passe t-il quand le Prince des Ténèbres décide de se mêler de tout çà ? |
  petitboulet
| Banana fight commence fort, très fort, par une pendaison... Banana Fight, c'est l'histoire de trois gosses qui ont décidé de devenir des criminels, comme ça, pour s'amuser... et qui vont avoir maille à partir avec le diable en personne rien de moins.
Ce tome un préfigure une série qui va partir dans tous les sens. On a affaire a un univers décalé, pas très lointain du nôtre mais pas non plus le monde d'à côté. On n'a pour l'instant qu'une petite idée de ce qui risque de se passer, mais il est manifeste que ca va bouger, tant l'action est ici déjà au rendez-vous.De l'action, des dialogues bien sentis, un décalage humoristique, un éventail de personnages foisonnant, telle est la recette réussie de Banana Fight, rehaussée par le dessin de Reynès, et surtout par ses couleurs, harmonieusement disposées, sans tape à l'oeil, efficaces et ésthétiques.
Si le reste est à la hauteur, on tient là une série du feu de dieu (ou du diable, qui sait?) |
CoeurDePat
| La première chose qui frappe dans " Banana Fight " c'est sans aucun doute le dessin. Tout en couleurs directes, assez caricatural, il est vraiment superbe ! On constatera également une évolution notable entre le début et la fin de l'album. Il est cependant parfois assez peu expressif ; je pense notamment à la scène des enfers, où les visages auraient pu, et même auraient dû, être plus représentatifs des émotions des personnages. Enfin pour un premier album, la barre est déjà placée assez haut. De plus, le portfolio en fin d'album est très beau.
Ce qui est plus discutable en revanche, c'est l'histoire. Non pas l'idée, qui est assez bonne, en tout cas autant que d'autres, et qui est développée sous forme de coupures de presse sur la 2ème de couverture (attention, à lire avant l'album !!!), mais plutôt la mise en forme, le découpage, qui pour ma part m'ont laissés un peu sur ma faim, avec une sensation de légèreté quant au contenu. Et puis pour l'instant on ne voit vraiment pas ce que le diable vient faire là-dedans... Alors bon, comme bien souvent dans ces cas-là, on va prononcer le terme " mise en place de l'histoire ", et réserver un avis plus précis lors de la sortie du tome 2.
Cet album est donc bien sympathique, et certainement très beau, mais pour l'instant pas assez développé côté scénario. |
oslonovitch
| Après la première lecture de Banana Fight et à chaud, ma première réaction est une vraie grosse déception. Je m’étais souvent tâté pour acheter cet album depuis sa sortie et au bout d’un an, de passage à Paname j’ai profité de l’ex-libris commercialisé par Fantasmagorie pour enfin acheter la BD.
Il faut dire que les couleurs et le dessin sont franchement attirants. Quand on ouvre la BD dans les allées de notre librairie préférée tout au moins. Car une fois chez soi bien tranquillement installé avec un bon café pendant qu’il pleut dehors*, la magie n’opère pas. Le dessin apparaît finalement certes très coloré mais pas vraiment beau. Pire même, les visages n’expriment rien, à l’image des personnages eux mêmes, au mieux fades, au pire inutiles.
Car le scénario est bien le très gros point faible de ce premier tome : l’histoire est totalement décousue, les auteurs ouvrent de nombreuses portes sans jamais aller plus loin. C’est donc une histoire très superficielle qui nous est proposée, avec des références qui n’ont aucune explication, aucun but bref, qui tombent complètement à plat. Les personnages n’ont pas d’âme, ils sortent de nulle part et franchement l’histoire ne donne pas envie de savoir où ils vont aller dans le futur tome 2. Le trio de gamins emmené par Banana n’a aucune dimension dramatique, aucune légitimité héroïque ou anti-héroïque, ils sont des personnages sans intérêt, plats, sans saveur, trop niais pour être adultes et trop peu innocents pour être des enfants. Bref, ils ont une personnalité bâtarde qui leur donne bien peu de relief. Le fou et Mariscal n’ont pas plus d’intérêt et sont eux aussi très transparents, et à part le Kanadian, monstre classique mais efficace dans son rôle de gros bourrin repenti, les personnages de ce récit m’ont énormément déçu. Enfin l’arrivée du nouveau personnage féminin à la fin du récit m’est apparue grandiloquente et ridicule.
Bref, un album à oublier.
*c’est la mode de la BD autobiographique alors pourquoi pas une chronique autobiographique hein ?
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Max
| Ah ! Comment parler de ce petit bijoux de la bande dessinée en restant passiblement objectif ...
C'est grâce à la BD "Robin Hood", de Simon Loche (non loin de l'univers de Mathieu Reynes graphiquement, notamment par l'application de la couleur directe)que j'ai pu découvrir le très controversé mais non moins talentueux Frederic Brrémaud ( avec deux rr s'il vous plait) scénariste de "Banana fight " qui nous plonge dans les aventures d'une bande de petites canailles, ayant décidé de faire l'école buissonière ( en pendant leur instituteur ) afin de devenir des voleurs de grands chemins à l'image du terrible "Kanadian" ... Je ne vous en dis pas plus mais si vous aimez l'humour noir servi à coup de grande épopée sur un fond d'Amérique du 18e siècle, vous allez être servis... Au niveau du dessin, rien à redire, Reynes nous livre ici un dessin de toute beauté: un encrage léger au crayon noir au dessus d'une colorisation directe dont lui seul à le secret, des vignettes qui se laissent comtempler comme de véritables oeuvres d'art, le cocktail aboutit à une oeuvre remarquable dont on attend le tome 2 avec une impatience non dissimulée !
A noter également l'effort de la maison d'edition qui nous livre une bande dessinée dans un packaging de très grande qualité avec également en bonus un porte folio et des fans art, ce qui ravira tout fan qui se respecte. |
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