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  Coacho
| On pouvait craindre la redite, l’enlisement, le déjà vu, mais il y a toujours un je ne sais quoi de positif et d’inventif qui rend les lectures de chaque album d’Aya intéressant.
D’une façon plutôt attendue mais néanmoins habile, un courant de l’histoire va se déplacer vers la capitale parisienne et parler de l’intégration, des difficultés rencontrées par les immigrants, et donc nous parler un peu plus clairement, passé l’exotisme des situations ivoiriennes que nous ne connaissons finalement que très peu.
Et il est une fois encore agréable de voir ce positivisme, cet allant, cet enthousiasme qui anime les personnages de Marguerite Abouet.
On ne s’appesantit jamais, il y a toujours de l’optimisme, des réactions contraires à celles de l’abattement, et un fond de joie qui permet d’avancer.
Il y a aussi des scènes terribles au pays d’origine, avec les abus dont sont victimes certaines étudiantes. Et on continue de suivre tout ce beau monde dans une saga qui ferait une bonne série télévisée, et qui reste un plaisir de lecture constant. 4 albums déjà. A recommander.
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