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  Xaviar
| Astérix en Corse est un véritable petit bijou concocté par Goscinny et Uderzo. L’histoire est simple, pour célébrer l’anniversaire de Gergovie, Abraracourcix a décidé de convier tous les amis que compte l’irréductible village à un banquet et la mise à sac d’un camp Romain pour se mettre en appétit. C’est au cours de cette petite chauterie (parole d’Averne) qu’ils découvrent Ocatarinetabelatchitchix, chef Corse de son état et prisonnier des Romains, nos deux héros se chargent donc de le ramener chez lui.
L’intrigue est donc simple, mais les situations qui vont s’enchaîner vont être tout simplement géniales et délirantes. Attentat au fromage Corse, noms écorchés (Occatarinetabellatsointsoin), la voie Romaine partant d’Aléria, le devenu légendaire « Elle te plait pas ma sœur ? », chaque page nous réserve sa dose d’humour et de bonne humeur.
Bien sûr on échappe pas aux poncifs habituels a sujet des insulaires : leur paresse légendaire, leur coté digne et austère en (presque) toute circonstance, les attentats (déjà), les querelles de familles proverbiales aux origines incertaines et teintées de mauvaise foi ou encore les élections arrangées mais tout cela est présenté avec un humour et une finesse qui n’ont rien d’irrévérencieux pour les Corses, passant pour un hommage un peu caricatural plutôt que pour de la moquerie.
S’il ne fallait avoir qu’un seul Asterix, c’est très certainement celui là, cette BD se lit et se relit sans se faire prier tant son contenu est drôle et intelligent à la fois. Cet opus prouve aussi qu’une bande dessinée a priori destinée aux enfants n’est pas forcément une histoire sucrée agrémentée de considérations puériles, « Asterix en Corse » se dévore avec le même plaisir quand on est enfant autant qu’adulte et ce n’est pas la moindre de ces qualités…..
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