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  herbv
| Enfermée dans le placard où elle s’est cachée pour ne pas être vue de Masami, son patron, Akira commence à étouffer : la chaleur qui y règne devient de plus en plus insupportable. L’inévitable se produit alors : elle doit s’échapper du réduit et révéler sa présence. Heureusement, la maladresse de Yûto, le fils de Masami, réussit à transformer ce moment qui aurait pu être embarrassant en opportunité pour Akira de se rapprocher de celui qu’elle aime de plus en plus fort et qu’elle désire mieux connaître.
Avec le troisième tome d’Après la pluie, Jun Mayuzuki, l’auteure, semble avoir décidé de creuser le personnage de Masami Kondô. Alors, certes, il ne faut pas s’attendre à des révélations fracassantes mais au contraire à des informations distillées au fil des dernières pages du présent volume. D’ailleurs, la brièveté des huit nouveaux chapitres est de plus en plus problématique. La lecture est si prenante, l’histoire si plaisante et les personnages si attachants que la frustration de devoir attendre trois nouveaux mois est de plus en plus difficile à supporter.
Pourtant, il est difficile de comprendre ce qui rend cette série si réussie. Après tout, il s’agit d’une histoire d’amour toute à fait banale, entre des personnes sans réelle originalité, si ce n’est une différence d’âge importante. Il ne se passe pas grand-chose. On n’y retrouve ni l’humour, ni le dépaysement, ni le merveilleux qui sont les trois grands thèmes de toute bande dessinée à succès. Ne serait-ce pas, justement, le fait de prendre à contre-pied à ces trois piliers de la BD, qu’elle soit japonaise ou occidentale, qui expliquerait cet attrait ? |
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