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  Matt Murdock
| J’ai souvent du mal à comprendre pourquoi certains auteurs, et quelques soit le domaine (musique, romans, films, BD), cherchent de manière assez prétentieuse à « franciser » certaines bonnes idées américaines. Après La Guerre en est un bon exemple, avec la volonté de vouloir faire du comics à l’américaine, de faire son Vertigo, son Brian Michael Bendis, son Sleeper.
Seulement voilà n’est pas Ed Brubaker qui veut. Après La Guerre ne prend pas avec moi, mais j’ai un problème car j’ai tendance à plus me laisser aller aux idées farfelues de scénaristes anglo-saxons, mais quand les français s’y mettent je n’accroche pas une seconde. Luc Brunschwig n’échappe pas à la règle, et ce malgré quelques flashbacks bien amenés, j’ai trouvé la construction brouillonne, les dialogues assez minces, l’idée des extra-terrestres n’est absolument pas exploitée et semble un peu gratuite, et surtout n’apporte rien à l’histoire, que ce soit en termes d’intrigues ou d’ambiance.
En comparaison les dialogues de Bendis dans Daredevil rappellent parfois quelques bons films de mafias, et on se laisse plus facilement prendre par l’ambiance, tandis qu’avec Brunschwig je ne vois pas trop où il veut en venir (voir par exemple les dialogues assez affligeants de la première page).
Il en va de même pour la construction, et je pense que le contenu de ce premier numéro d’Après La Guerre aurait pu être écrit en 1 page dans un comics de Brubaker par exemple.
Les dessins de Freddy Martin vont eux aussi taquiner du côté des références anglo-saxonnes (Jack Kirby et Matthew Mudrock sont dans le remerciements !). Les dessins s’en sortent un peu mieux par rapport au scénario, et Freddy Martin a au moins le mérite d’assumer ces références. Tout de suite ça va beaucoup mieux quand on assume. Mais malgré de bons dessins je ne suis pas du tout convaincu, je ne pense pas lire la suite. |
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