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herbv
| Alva est orpheline, mais surtout c'est une jeune cambrioleuse, du genre monte-en-l'air. En effet, elle n'a pas son pareil pour grimper sur tout ce qui se dresse, même en l'absence de prises évidentes. Avec ses acolytes, elle s'infiltre dans l'appartement d'un vieil homme qui se vante de détenir de nombreuses pépites d'or. Bien mal leur en prend, car ils vont alors libérer une puissante entité prisonnière du sinistre individu. Celle-ci en profite pour se venger sur ce dernier et sur les libérateurs de son ignoble captivité. En fait, c'était elle qui produisait l'or... Cette fuite ayant été tout sauf discrète, cela réveille une ancienne organisation qui va se mettre à la traquer, ainsi que les survivants de la petite bande de voleurs à l'origine de tout ce remue-ménage. Une longue course poursuite s'engage alors dans une Scandinavie hivernale...
Aksel Studsgarth est danois, il travaille depuis plusieurs années dans l'industrie du cinéma et de l'animation, principalement comme manager ou superviseur. Cependant, depuis quelques temps, il se présente comme comic writer. En effet, il a écrit le scénario d'Alva dans la nuit, une création originale publiée chez Glénat. Cette bande dessinée est réalisée par Daniel Hansen, un Suédois qui vit en Chine où il a fondé une famille, ce qui ne l'empêche pas de voyager à travers le monde entier pour participer à tel ou tel projet en tant que directeur artistique ou illustrateur.
Il résulte de cette collaboration un roman graphique efficace (une première œuvre pour les deux auteurs, semble-t-il), mélangeant thriller et folklore scandinave. Cela donne un aspect fantastique et horrifique à une histoire qui aurait pu n'être que policière à lire les premières pages. En tout cas, le récit fonce à cent à l'heure vers sa conclusion, et on ne s'ennuie pas un instant à la lecture des (més)aventures d'Alva. Le dessin en niveau de gris et la narration de Daniel Hansen font ici merveille et il réussi à mettre en image une histoire où Alva cherche à découvrir ses origines. Elle retrouvera même une partie de sa famille, pour son plus grand malheur. D'ailleurs, la fin appelle une suite car, comme tout bon thriller qui se respecte, on referme l'ouvrage sur une scène qui laisse place à l'imagination. Il ne reste plus qu'à espérer que le titre trouve son public, qu'il soit publié en Allemagne et en Suède (les deux marchés sont proches) et, pourquoi pas, aux USA. Car on en redemande ! |
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