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| Cambeyrac, 1944. La guerre.
Passer pour mort aux yeux de tous offre avantages comme inconvénients. Julien Sarlat en sait quelque chose, lui qui, depuis la chambre de l'instituteur emmené par la milice, a assisté à son propre enterrement.
Mort et voyeur malgré lui, jusqu'où cette bien bizarre situation va-t-elle le mener ? |
  jean loup
| On attendait beaucoup de ce second tome du "Sursis" lors de sa sortie fin 1999 (déjà !). Les débuts de Gibrat en tant qu'auteur complet (scénariste et dessinateur) avaient révélé aux yeux du monde bédéphile le talent immense d'un homme discret. Tellement talentueux que le bougre est parvenu à faire une suite (et fin) à la mesure de l'original, c'est-à-dire exceptionnelle. Il faut dire que "Le sursis" a d'emblée été conçu comme une histoire en deux tomes, et que vous ne trouverez pas d'artifice scénaristique grossier pour délayer une sauce appréciée par les convives (je ne vise personne !). Gibrat envoûte sans jamais ennuyer, les dialogues et commentaires sont extrêmement bien sentis, le dessin est toujours aussi somptueux. Chaque scène du Sursis est à sa place, aucun mot de trop n'est prononcé. En bon artisan, Gibrat a soigneusement placé chacune des pierres de son édifice. On ne voit pas laquelle il pourrait retirer tant l'ensemble se tient admirablement. Cécile et Julien vont enfin se retrouver, dès les premières planches de l'album. Le jeune homme, toujours officiellement mort, reçoit clandestinement la visite de celle qu'il a tant admirée derrière les persiennes de sa planque. Les Allemands lâchant chaque jour du terrain face aux Russes et aux Américains, la situation évolue peu à peu dans le village aveyronnais où vivent les tourtereaux. Et Serge, le milicien, a beau arrêter le résistant Paul, l'Histoire est en marche et Cécile et Julien rêvent à leur liberté retrouvée... Le dénouement est une merveille. Le titre de la série s'impose comme une évidence et l'on referme l'album la gorge serrée. Conscient d'avoir découvert une bande dessinée d'exception qu'on relira très vite avec un plaisir intact. |
Joky
| Une BD magique: un graphisme parmis les plus beaux qui soient, des couleurs magnifiques et un scénario digne des plus grand films. Le sursis evitte tous les eccueils des films de guerre habituels pour se focaliser sur la petite vie de déserteur du héro. Une histoire d'amour telle qu'elle nous faisait réver lorsque l'on était enfant ;-) Avec en prime, une Cécile plus belle que jamais et une chutte qui propulse immédiatement ces 2 tomes au rang de chef d'oeuvre de la BD. |
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