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  hoody
| Allez on commence un série fleuve par le petit bout: résumé apocalyptique facon Blade runner avec en plus de l'acrylique photo-réaliste et puis on se lance tout de suite, dans l'action, déjà l'ambiance est forte, déjà c'est dynamique, déjà, c'est passionnant et mystérieux, bon dieu, c'est bon!
Tout y est: réalisme du futur évoqué, personnages charismatiques et nombreux, intrigue forte qui part dans tous les sens avec une fluidité exemplaire... C'est très dense et, en même temps, Otomo prend son temps et se fait plaisir: je sais pas comment, mais on sent qu'il aime ce qu'il dessine, avec des pages entières juste pour un effet. C'est que le début mais c'est déjà génial!
Un Must. Lisez-le, tout simplement. |
malo
| Bien qu'ayant, dans mon enfance, vu et aimé des dessins animés japonais tel qu'"Albator", "Goldorak" ou "candy" et même un Myazaki appellé "l'île au trésor des animaux" (que je n'ai jamais eu l'occasion de revoir). La page était depuis longtemps completement tournée à 18 ans. Aussi ce fut un véritable choc que de découvrir le premier fascicule d'"akira" dans les Kiosques. Avec un ami (qui devint mon scenariste plus tard) nous guettions déja depuis des semaines la parution de ce premier numéro. Un article était paru dans "libération" et un dossier dans les "cahiers de la bande dessinée" nous avait alerté. plutôt que de choc c'est de véritable raz de marée qu'il faudrait parlé tant ce premier fascicule remit tout ce que nous pensions connaitre de la BD en question. La decouverte des super Héros avait été un choc, certes, mais on restait sur des bases connues. Ici c'est une toute nouvelle façon de raconter qui était découverte. Quelques voyages en Angleterre, permirent la découvertes d'autres auteurs ( Shirow ou Koike et Kojima) mais aucuns n'atteignait la maestria de K.Otomo.
Le premier Volume est, en particulier, un modèle de maestria graphique, la nervositée du trait et l'extraordinaire richesse de chaque case sont les grands points forts de l'opus. Niveau scenario, on ne sait pas bien où l'on va encore et l'histoire est plutôt pretexte à un enchainement de sequences brillament menées. |
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