Un pont trop petit pour laisser passer les bateaux dessous, dans une grande capitale ou tous les immeubles se ressemblent. Un architecte qui prend des bains sur le toit des immeubles, des hôtels luxueux au milieu de nulle part qu’on détruit pour les reconstruire à l’identique. Tout un univers surréaliste ou les silences prennent plus de place que le texte et ou le blanc raconte plus que le trait qui vient juste esquisser ce que l’imagination du lecteur complète seule.
J’aime être surpris, je n’ai pas été déçu.
Enfin… J’ai peut-être été trop surpris !
Un fil conducteur mince que l’on suit pour ne pas se perdre mais qui nous conduit à l’incompréhensible, des situations abracadabrantesques, des mises en abyme déroutantes, le tout pour un ensemble surréaliste et indéniablement conceptuel.
Le trait rappelle celui de Rupert et Mulot à bien des égards mais la comparaison s’arrête là.
L’humour n’est définitivement pas le même.
Mais alors ?
Eh bien si vous aimez vous perdre dans des labyrinthes intellectuello-graphiques, vous serez servis. Les autres, passez votre chemin.