|
| |
|
|
|
|
  herbv
| Après avoir surmonté le traumatisme de son amnésie (non, elle n’a pas retrouvé la mémoire ; mais son ancien moi ne lui plait vraiment pas), Shiori a commencé à s’affirmer. Après s’être bâti une nouvelle personnalité, elle a réussi à trouver une certaine indépendant, et même une certaine assurance en devenant une « idol » à succès - même si avoir posé pour des photos de charme lui a valu quelques soucis. Néanmoins, un certain nombre de non-dits sur son passé, sur son père, pèse de plus en plus sur ses relations, aussi bien avec son frère qu’avec son petit ami. Le temps de découvrir de lourds secrets familiaux est peut-être arrivé ! Le question est de savoir si tout le monde est prêt à découvrir certaines vérités ? Shiori est encore fragile, Akio n’est pas aussi fort qu’il n’en donne l’air et Maho reste butée.
Alors que le récit s’approche de sa conclusion (nous sommes au huitième des onze volumes que compte la série), Ricaco Iketani, l’auteure, a décidé de frapper un grand coup et développe avec maestria la révélation du tome précédent. Mieux, elle fait bouger de nombreuses lignes et ses personnages évoluent, pour le meilleur, mais peut-être aussi pour le pire. Cependant, elle continue à développer intelligemment ses personnages, leurs traumatismes étant amenés de façon plutôt subtile, à la différence de nombreux shôjo manga où le passé torturé des protagonistes est plus une façade que le moteur de l’histoire. Il en résulte une histoire de plus en plus prenante, surtout que le dessin et la narration de la mangaka, quoique de facture assez classique pour le genre, ne nuisent pas au plaisir de lecture, bien au contraire. |
|
|
|
|
|
| |
| |