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  pikipu
| Ce tome marque un nouveau départ dans la série, celui d'une nouvelle intrigue. Jusque là la période 2014 n'avait été qu'un nouvel échappatoire pour Urasawa, on se contentait de retrouver des personnages de l'époque précédente, celle du grand bain de sang (Otcho, Yoshitsune, Yukiji), d'en mieux découvrir certains (Kanaa, ma petite Kanaa), d'en rencontrer de nouveaux (Kyoko, Shoei, Kakuta).
Kanna a décidé d'agir. Ne plus rester inactive. Marcher sur les pas de son oncle Kenji. Voilà désormais l'essentiel.
Kanna va-t'elle réussir à contrecarer les plans d'ami? Est-elle une sorte de nouveau messie (l'utilisation du vitrail dans l'église abonde dans ce sens)? Qui est donc son père?
Voilà en gros quelques questions que nous sommes amenés à nous poser dans ce 9ème volume. Evidemment, Urasawa nous mène à nouveau en bateau, et on se laisse aller.
Mais.
Il y a quelques maladresses qui ne peuvent être ignorées. Je ne parle pas des fautes d'orthographes de l'édition. C'est une honte, on le sait déjà. Non, je parle de maladresses scénaristiques. Pourquoi aucun des mafiosis thaïs ou chinois ne tente-t'il d'abattre un homme avec un fusil qui menace leur propre chef? Ont-ils déposé leurs armes au vestiaire? Pas très crédible tout ça. Quant à l'arrivée spectaculaire d'Otcho à travers le vitrail, on se croirait dans un mauvais feuilleton américain. Pas très classe non plus.
Et Monsieur Urasawa, l'idée du nouveau cahier de prédictions, ça fait un peu 3ème saison de 24 où on se demande à chaque nouvel épisode ce que les scénaristes vont essayer de nous pondre pour tenter de relancer l'action.
Je ne doute pas que vous saurez en faire quelque chose, mais la révélation d'e son existence, comme sortie d'un chapeau, juste après que l'on ait appris que Mon-Chan n'était pas mort le 31 décembre 2000, ça fait un peu oie qu'on essaie de gaver.
Allez, sans rancune. De toute façon je suis accro. |
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