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  herbv
| Dans le second et dernier volume de 12 mois, nous retrouvons Merimo, une jeune fille avec des ailes de papillon, mais aussi Tosachi, toujours aussi expansive, excessive même, dans ses sentiments et ses actions. Et n’oublions pas Dorimi, l’élève studieuse de moins en moins sûre d’elle-même. Si le premier chapitre est plutôt consacré à Tosachi et ses problèmes de cœur, la suite du volume se focalisera plus sur Merimo et sa propre découverte de l’amour. Il ne s’agira pas d’un coup de foudre mais d’un sentiment qui se développera à partir d’un besoin de briser sa solitude affective.
Si le fond est une réussite de légèreté et de vie, la forme n’est pas en reste. Le dessin est toujours aussi superbe, sensuel et dynamique, renforcé par une narration éclatée mais tout à fait lisible et qui nous entraîne dans un tourbillon de sentiments. Quel talent ! On peut ne pas y adhérer mais si on y est sensible, quel plaisir de lecture il en découle. Surtout que l’adaptation française reste d’excellente qualité, ce qui est extrêmement appréciable en ces temps de bâclage chez de nombreux éditeurs. Il s’agit d’une incontestable réussite que nous propose là Delcourt et qu’il s’agit de ne pas rater.
Sinon, là aussi, une nouvelle indépendante vient faire office de remplissage vu le faible nombre de pages qui a été nécessaire pour terminer l’histoire de 12 mois. Mais quel remplissage, il s’agit peut-être ni plus ni moins de la meilleure nouvelle de Mari Okazaki qui nous ait été proposée jusqu’ici en français. En une centaine de pages, 12 heures nous raconte une histoire d’amour entre rupture et coup de foudre. Mais cela est fait avec beaucoup de subtilité, tendresse et humour. Une fois de plus, la mangaka nous montre toute l’étendue de ses qualités.
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