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Rue de Sèvres, le Rue79 qui s'ignore [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1
 | |  |  | Une histoire de flics super héros, grâce à des implants. Une alternance de scènes entre eux et l'aide extérieure qu'ils reçoivent fournit des commentaires pratiques pour expliquer les choses, et un décalage censé faire monter la tension, parfois amener ce qui semble de l'humour. Devoir de bons élèves: architecture brutaliste dans le Seattle du futur, cadrage et colorisation efficaces, plein la vue. Début in media res suivi d'un flash back que les auteurs n'ont pas amené, ne sachant comment le faire autrement que par "deux semaines plus tôt", au moment où nos deux héros sont au seuil de la mort:on les voit arriver par voie aérienne sur une plate-forme marine, lent travelling, on prend son temps, on montre que c'est du sérieux, puis nos deux héros débarquent l'air crâne, c'est du costaud. Technique tellement peu imaginative que le cliffanger tombe à l'eau, et je me fiche de savoir qui reste dans le bateau. Les visages sont mal foutus,leurs expressions sont clichées, ce n'est pas du dessin d'observation, ou alors sur de mauvais acteurs, par contre les décors et les machines fonctionnent, le dessinateur pourrait se spécialiser là dedans, puisqu'il vise la b.d. produite en masse, on y a besoin de bons techniciens spécialisés.
Vers la fin, on se rend compte que le tout n'était qu'une mise en bouche, et que finalement l'arrière plan socio-politique à la Liberty - Un rêve américain
de Frank Miller et Dave Gibbons (qui a visiblement influencé le dessinateur) va dominer. Mais ça aura été long à mettre en place. 2 étoiles, mais un 3 potentiel selon la suite, qui fera revoir ce tome comme un prologue lourdingue ou une solide mise en place.
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 | |  |  | C'est si loin que ça, la révolution russe ? Des auteurs traitent fréquement avec une totale liberté quant à la réalité historique des personnages suffisament éloignés dans le temps, comme Jules César dans Astérix, mais c'est la première fois que je vois des personnages de la révolution de 1917 traités avec une telle désinvolture, cela pour servir une vision romanesque des évènements. La même désinvolture se retrouve graphiquement, lorsque le sang de cadavres sert uniquement à faire de belles taches rouges symbolique sur la neige blanche. L'auteur est plus à l'aise dans les grands mouvements amples, ses visages sont extrèmement maladroits et d'une expressivité figée, pour ne pas dire morte, terme qui conviendrait mieux à l'ambiance de l'album. Le dessin est beau, une sorte de crayonné directement coloré avec des effets d'aquarelles, rappelant La fille du professeur. On ne peut pas en dire autant du dessein. 1 étoile, parce que les auteurs ont fait des efforts pour des effets graphiques et scénaristiques totalement déplacés.
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 | crepp, 17.02.2018 à 10:44 | 368323 |
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A cause d'un héritage, un Chartreux doit sortir de son vœu de silence. 25 ans dans un monastère et là il part sur Paris.
Il y a une douceur qui m'a bien plu dans cet album de Zep, mais j'ai un énorme soucis, je ne crois pas dans le personnage principal, du moins je ne crois pas à sa manière assez facile et fluide de répondre à la ville et aux gens malgré 25 ans de solitude.
3 vœux (surtout pour l'ambiance dégagée de la BD) |
 | crepp, 17.01.2017 à 12:05 | 364447 |
|  |  | Au sujet d'infinity 8 je voulais quand même faire des économies en ne prenant pas les fascicules 5 et 6. Et puis je me suis dis si je dois revendre autant avoir l'ensemble (oui je cherche des excuses bidons).
C'est plus "vivant" que la première histoire, mais c'est très très léger. Bon faut quand même que je fasse le mot croisé.
2 moustaches. |
 | |  |  | [infinity8_c6 : album sans vignette] dans les bonus, un petit strip dans lequel Vatine demande à Trondheim un scénario avec des nazis dans l'espace. Dans un premier temps, Trondheim se dit que c'est complètement con. Puis il se dit que c'est trop con pour ne pas la faire.
La mise en place est discutable parce qu'elle joue du nazi comme d'un méchant d'opérette un peu ridicule, mais avec un brin trop de légèreté (there's a thin line between beauf eand second degré). La suite se résume à Des CLIP! CRAP! des BANG! des VLOP! et des ZIP! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! mais sans le moindre esprit pop ou pulp. Il ne reste qu'une agitation mollassonne et ennuyeuse.
Le serpent se mord la queue.
Je crois que je vais faire un reset sur cette série. |
 | chrisB, 29.11.2016 à 8:52 | 363662 |
|  |  | Hé bien, pas mécontent d'être passé à coté de ces daubes :) |
 | |  |  | au moins, c'est cohérent. C'est mauvias, aissi. Décidéménet, on se rend compte qu'on vieillit quand ceux qui ont ringardisé une certaine bande dessinée deviennent les nouveaux ringards. Beauf et lourdinqgue, même si légèrement moins pénible que le premier récit. Cela dit, en comparaison, les pseudo-nazis d'opérette de Moore et O'Neill sont autrement plus réussis. |
 | crepp, 26.11.2016 à 10:22 | 363651 |
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La première vignette représente donc la fin du "premier tome", et quand le plus intéressant se trouve être les pages de fausses pubs que l'on trouve à la fin du fascicule, ça montre le peu d'intérêt que j'y trouve.
La seconde vignette représente le début d'une nouvelle intrigue qui commence avec un des agents qui doit assurer la sécurité d'une conférence où le thème est "Nazisme un art de vivre" (ouais je suis vache je vous mets le truc le plus drôle). L'humour fonctionne plus ici mais c'est trop peu en fin de compte pour retenir mon attention.
A la base je voulais au moins lire tous les fascicules (donc encore 2), mais je vais plutôt faire quelques économies.
1 étoile pour la première lecture
2 étoiles pour la seconde. |
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tu es méchant :o)))
je ne vois pas d'autre justification.
Sans rire, je suis d'avvord av ec toi, et je trouve même symptômatique que derrière cette série se trouvent des auteurs qui ont participé à un certain renouveau de la bande dessinée franco-belge. A l'époque, ils se sont détachés d'une certaine beauferie de la BD.
Avec Infinity 8, ils sombrent dans la beauferie à leur tour.
Ouiiiii, je sais, c'est de l'umouuuur. Je n'y entends rien au second degré. Faut que je pète un coup, et je suis un abomninable bobo ixellois tendance dure Flegey qui si on nous laissait faire on ne pourrait plus rire de rien.
je continue aussi de pesner que cette prépublication en format "comics" est complètement idiote. Le rythme du récit ne s'y prette pasd. Il n'y a même aucun effort pour donner du sens à cette initiative.
Du bon gros papier glacé pour un truc qui lorgne ouvertement sur le pulp
des "fins de chapitre" qui tombent là où la pagination veut bien, et tant mieux si ça tombe comme un cheveux dans la soupe.
Par exemple, la fin du premier épisode du deuxième tome se termine par un truc qui pourrait faire office de cliffhanger intéressant, mais pas avec une petite case en bas de page. Il aurait fallu oser une pleine page, outrancière avec un texte bien berge, pour faire monter la sauce.
A suivre...
plouf
Il ne suffit pas de réduire les planche et découper un album en tranches pour que cela devienne comme par magie un pulp comics. Idée qui aurait pû ^petre intéressante (si le contenu suivait, mais ce n'est déjà pas la cas) à condition de jouer le jeu à fond.
La bande dessinée franco-belge reste bien assis sur son cul à se regarder le nombril et pense qu'un emballage glacé singeant une autre culture suffira. Et qui pense que la beauferie étant mal vue, c'est automatiquement politiquement incorrect, donc provocateur, donc formidable.
Ben non, c'est beauf
mais, à moins que cela ne m'ait échappé (je ne sais pas rire, tout coincé du cul que je suis), ça manque de blagues sur les gays. |
 | |  |  |  Pas plus convaincu que mes petits camarades. Ça m'a fait penser à du Sillage à gros seins, mais sans Poukram. Héroïne peu attachante, action assez sympa. C'est quand même assez cher pour du Pulp et aussi peu d'enthousiasme. Pas sûr de faire les deux suivants... |
 | NDZ, 26.10.2016 à 10:15 | 363397 |
|  |  | La suite du pas-Donjon SF par le duo Trontine, ou Vadheim, est toujours aussi mou. Comme un cadavre en décomposition. Peu de petits asticots goutus ou moelleux à se mettre sous la dent. L'histoire d'amour au milieu d'un champ de bataille (ou d'une cour de récré pour l'effet Zep?) tombe à plat. On restera indulgents et on va mettre ça sur le compte de la chauffe des moteurs du gros vaisseau.
Alors là, on a tout ce que pulp fait de mieux, des seins, des robots et des nazis. Hé bien, ça décolle un poil. Le dessin cartoon y fait peut-être quelque chose, mais ce côté dédiabolisation/banalisation des nazis tout en les acceptant dans une sphère culturelle (et non plus idéologique), et même si c'est pas une subtile transposition, m'apparaît comme du travail bien fait. On espère juste que la conquête de notre vaisseau ne sera pas chose si aisée par les chemises brunes de 2017. On a même une inversion narquoise des "méchants" quand arrive le juif orthodoxe... si on a un côté sale gosse comme ça pour la suite, je vais continuer. |
 | |  |  | Thierry : | crepp : | 
Infinity 8 est un vaisseau où plus 880 000 passagers cohabitent . Il reste encore 4 semaines de voyage. L'agent Yoko Kersen fait son petit travail gentiment tout en cherchant le bon mâle pour sa future procréation, mais elle va être appelée par le capitaine, et c'est là que les gros problèmes vont commencer.
Infinity 8 est un travail avec de nombreuses mains, on y retrouvera de nombreux auteurs (Trondheim, Vatine, Bertail, Zep, Emmanuel Guibert, Kilofer, Vehlmann ...) Bon c'est sur que là je pense un peu à Donjon.
C'est un space opéra qui sortira en BD format classique dans peu de temps, mais qui est lancé en 6 fascicules en premier (cela correspondra aux deux premiers tomes).
J'aime bien l'idée de ce format périodique avec des jeux à la con, des pubs sympas, maintenant la lecture de ces deux premiers exemplaires je ne peux pas dire que cela entrera dans mon panthéon, le mieux étant les répliques entre Yoko et Sagor.
Je pense continuer jusqu'au 6 ième fascicule et si la tension ne monte pas un peu, la suite se fera sans moi.
2 Kornaliens. |
J'ai vraiment du mal à saisir le principe de cette série concept. Une équipe de scénaristes et de dessinateurs vont réaliser 8 bandes dessinées racontant des histoires se déroulant en parallèle dans les entrailles de l'Infinity 8, vaisseau-monde qui vogue dans le cosmos.
Ce premier tome introduit déjà une race capable d'explorer les 8 prochaînes heures d'une trame temporelle, ce qui laisse supposer qu'il y aura des chausses-trappes.
Pour ce premier tome, le maître d'oeuvre Tondheim s'associe à Zep et Bertail pour une histoire d'amour et de nécrophagie.
Humour crétin, rayons lasers et bestiaire colorés... pourquoi pas ? Mais cette déclinaison en comics me laisse dubitatif. Il semble qu'il y ait volonté de pasticher les comics des années 50-60. Mais il ne suffit pas d'une couverture racoleuse comme il faut. Il faut que tout l'objet tende vers son modèle. Le gros papier glacé fait déjà tache. Les planches de Bertail soufflent le chaud et le froid. Parfois, on retrouve un aspect de pastiche. A d'autres, c'est juste une bande dessinée franco-belge classique.
Ce genre de comics se doit aussi d'avoir une page de titre flashy, et une fin en forme de cliffhanger le plus excessif possible, accompagné de son petit texte plein d'emphase pour annoncer la suite. Ces 2 premiers fascicules semblent ne présenter que les planches en format réduit, sans aucun effort pour en faire autre chose qu'un matériel promotionnel. Il n'y a aucune réflexion sur le format ou la narration. Le premier fascicule se termine de manière presque normale pour ce genre d'histoire (une grande case). Le suivant se termine parce qu'on a atteint le nombre de page (petite case avec un minable "a suivre"), alors qu'une mise en page adéquate aurait pû donner plus d'impact.
Plouf.
Côté bonus, rien de sérieux à se mettre sous la dent.
La bande dessinée en elle-même n'est pas fameuse. Pas vraiment drôle, pas vraiment dépaysante, pas vraiment effrayante. Tout est mou.
Format gadget pas exploité et contenu mollasson.
gros raté pour une pseudo dream team. |
oops |
 | |  |  | crepp : | 
Infinity 8 est un vaisseau où plus 880 000 passagers cohabitent . Il reste encore 4 semaines de voyage. L'agent Yoko Kersen fait son petit travail gentiment tout en cherchant le bon mâle pour sa future procréation, mais elle va être appelée par le capitaine, et c'est là que les gros problèmes vont commencer.
Infinity 8 est un travail avec de nombreuses mains, on y retrouvera de nombreux auteurs (Trondheim, Vatine, Bertail, Zep, Emmanuel Guibert, Kilofer, Vehlmann ...) Bon c'est sur que là je pense un peu à Donjon.
C'est un space opéra qui sortira en BD format classique dans peu de temps, mais qui est lancé en 6 fascicules en premier (cela correspondra aux deux premiers tomes).
J'aime bien l'idée de ce format périodique avec des jeux à la con, des pubs sympas, maintenant la lecture de ces deux premiers exemplaires je ne peux pas dire que cela entrera dans mon panthéon, le mieux étant les répliques entre Yoko et Sagor.
Je pense continuer jusqu'au 6 ième fascicule et si la tension ne monte pas un peu, la suite se fera sans moi.
2 Kornaliens. |
J'ai vraiment du mal à saisir le principe de cette série concept/ Une équipe de scénaristes et de dessinateurs vont réaliser 8 bandes dessinées racontant des histoires se déroulant en parallèle dnas les entrailles de l'Infinity 8, vaisseau-monde qui vigue dans le cosmos.
Ce premier tome introduit déjà une race capable d'explorer les 8 prochaînes heures d'une trame temporelle, ce qui laisse supposer qu'il y aura des chausses-trappes.
POur ce premier tome, le maître d'oeuvre Tondheim s'associe à Zep et Bertail pour une histoire d'amour et de nécrophagie.
Humour crétin, rayons lasers et bestiaire colorés... pourquoi pas ? Mais cette déclinaison en comics me laisse dubiratif. Il semble qu'il y ait volonté de pasticher les comics des années 50-60. Mais il ne suffit pas d'une couverture racoleuse comme il faut. Il faut que tout l'objet tende vers son modèle. Le gros papier glacé fait déjà tache. Les planches de Bertail soufflent le chaud et le froid. Parfois, on retrouve un aspect de pastiche. A d'autres, c'est juste une bande dessinée franco-belge classique.
Ce genre de comics se doit aussi d'avoir une page de titre flashy, et une fin en forme de cliffhanger le plus excessif possible, accompagné de son petit texte plein d'amphase pour annoncer la suite. Ces 2 premiers fascicules semblent ne présenter qiue les planches en format réduit, sans aucun effort pour en faire autre chose qu'un matériel promotionnel. Il n'y a aucune réflexion sur le format ou la narration. Le premier fascicule se termine de manière presque normale pourn ce genre d'histoire. Le suivant se termine parce qu'on a atteint le nombre de page.
Plouf.
Côté bonue, rien de sérieux à se mettre sous la dent.
La bande dessinée en elle-même n'est pas fameuse. Pas vraiment drôle, pas vraiment dépaysante, pas vraiment effrayante. Tout est mou.
Format gadget pas exploité et contenu mollasson.
gros raté pour une pseudo dream team. |
 | Anoeta, 15.10.2016 à 23:43 | 363342 |
|  |  | OK merci. |
 | crepp, 15.10.2016 à 14:49 | 363340 |
|  |  | Anoeta : | Ca s'achète en librairie ou en kiosque ? |
Librairie, et si tu as un libraire canal BD, il t'offre un coffret pour ranger les fascicules. |
 | Anoeta, 15.10.2016 à 14:22 | 363339 |
|  |  | Ca s'achète en librairie ou en kiosque ? |
 | crepp, 15.10.2016 à 14:19 | 363338 |
|  |  | 
Infinity 8 est un vaisseau où plus 880 000 passagers cohabitent . Il reste encore 4 semaines de voyage. L'agent Yoko Kersen fait son petit travail gentiment tout en cherchant le bon mâle pour sa future procréation, mais elle va être appelée par le capitaine, et c'est là que les gros problèmes vont commencer.
Infinity 8 est un travail avec de nombreuses mains, on y retrouvera de nombreux auteurs (Trondheim, Vatine, Bertail, Zep, Emmanuel Guibert, Kilofer, Vehlmann ...) Bon c'est sur que là je pense un peu à Donjon.
C'est un space opéra qui sortira en BD format classique dans peu de temps, mais qui est lancé en 6 fascicules en premier (cela correspondra aux deux premiers tomes).
J'aime bien l'idée de ce format périodique avec des jeux à la con, des pubs sympas, maintenant la lecture de ces deux premiers exemplaires je ne peux pas dire que cela entrera dans mon panthéon, le mieux étant les répliques entre Yoko et Sagor.
Je pense continuer jusqu'au 6 ième fascicule et si la tension ne monte pas un peu, la suite se fera sans moi.
2 Kornaliens. |
 | NDZ, 05.10.2016 à 10:22 | 363288 |
|  |  | [infinity8_c1 : album sans vignette][infinity8_c2 : album sans vignette] Bon, je ne vais pas crier. Mais c'est plus du Vatine que du Trondheim, à mon avis. Il y a un poil de cynisme ou de non-sense qui doit venir de ce dernier, certes, mais on est pour le moment très loin du Donjon SF dont je rêvait. Bon, et le placement de produt sur le logo il me pique les yeux, j'ai eu tout le temps en tête que c'était Suez qui devait nettoyer les déchets inconnus pleins de macchab. :-D
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 | |  |  | j'ai lu en VF, donc pas de réponse :o) |
 | |  |  | Tu as lu quelle version ? La VO est imprimée en niveau de bleu ; quel impact sur l'ambiance, à côté du NB de la VF ? |
 | |  |  | D'un côté, je me retrouve une fois de plus devant un livre joli mais ne reposant pas sur grand chose. Un été qui commence tant d'autres pour Rose. Comme chaque année, la même maison dans la même petite station balnéaire. Les retrouvailles avec son amie de vacances, Windy, un peu plus jeune qu'elle. Mais cet été-là sera différent. Parce que ses parents traversent une crise qu'elle ne comprend pas. Parce qu'elle se trouve étrangemment attirée par Dunc, le jeune homme qui s'occupe de la petite épicirie/video-club où elle va louer des films d'horreur à mater en cachette avec Windy. Parce que Dunc se retrouve au sein du petit feuilleton estival: est-il le père du bébé de Jenny, sa presque "officielle" ?
Du haut de ses 15 ans, Rose s'éloigne inconsciemment de Windy, mais reste une enfant aux yeux de Dunc, âgé de 18 ans.
Récit d'une fracture, celle ou l'enfance s'achève, cet été-là est un livre sensible et subtil, qui se lit avec un certain plaisir mais sans pour autant marquer durablement. C'est un joli livre, dans le bon sens du terme, qui évite beaucoup de pièges typiques de ce genre d'histoire. |
 | Glotz, 10.01.2016 à 0:57 | 360830 |
|  |  | Que c'est laid, convenu et plat. Je me demande encore pourquoi je me suis infligé la lecture des 200 premières pages. |
 | |  |  | Ah ben c'est clair que vu la manière dont McCloud prend par la main le lecteur, il lui est très difficile de lâcher le livre :). Mais bon moi ça ne m'intéresse pas d'avoir une nounou pour m'expliquer une œuvre. |
 | chrisB, 16.04.2015 à 15:32 | 358508 |
|  |  | C'est sur que le critique/théoricien qui passe à la réalisation c'est casse-gueule.
Après il y a de bons exemples tout de meme (la nouvelle vague pour ne citer qu'un).
Bref je le redis, moi, j'ai beaucoup aimé ce livre.
Il y a un tour de force, car ces 500pages on ne les sent pas passer (quand je vois le nombre d'albums qui me tombent des mains à la planche 10...), c'est très "efficace" dans la narration, on en attendait pas moins du père de "L'art invisible".
Perso j'ai été embarqué par l'histoire d'amour, par la crise du héros, pas les personnages secondaires, par cette description du monde de l'art, etc.
A la limite, corrollaire du point précédent ?, c'est peut etre trop parfait justement, un soupçon trop lisse (que le lecteur est chiant tout de même) |
 | |  |  | Thierry : | j'ai commencé ça, et je dois avouer être assez cisconspect.
Je sens une énorme inflmuence de Lynn Ward et la revisite du mythe de Faust, on nous l'a déjà fait 1000 fois. Mais il y a surtout un manque de subtilité assez criant et un dessin passe-partout sans véritable attrait.
Techniquement, McCloud met en pratique ce qu'il exposait, maos vu la pauvreté du propos, cela ne me semble pas suffisant pour faire un grand livre. |
voilà, j'ai terminé la lecture du Sculpteur hier soir.
De ce livre, on attend beaucoup. Scott McCloud reste un auteur à part, parce qu'il a signé le formidable "Understanding comics"qui théorisait de manière passinannte et limpide l'art séquentiel.
Je n'avais jamis lu de fiction de sa plume. A ma connaissance, ce livre est sont premier grand récit de fiction. Alors, on se prend à rêver que, vu tout ce qu'il a exposé dans son "Understanding Comics", McCloud a tout compris, et que son livre ne peut qu'être un chef d'oeuvre. Réflexe un peu stupide à propos duquelm McCloud nous avait pourtant mis en garde il y a 20 ans, insistant sur le fait que si le meilleur dessinateur du monde et le meilleur auteur du monde s'associaient, ils ne réaliseraitent certainement pas la meilleure bande dessinée du monde. Scott McCloud est sans doute un formidable technicien, mais la technique n'est pas suffisante pour réaliser un grand livre.
Soyons juste, son livre se lit facilement. Il ne comporte pas de temps morts, est inventif formellement lorsqu'il le faut, la mise en image est dynamique et efficace. Seulement, ce n'est que de la technique.
Côté dessin, McCloud n'a rien d'exceptionnel. Son dessin est bon mais n'a pas, par exemple, la vitalité d'un Craig Thompson. Et concernant le scénario, son histoire n'est finalement pas très intéressante.
David Smith est un jeune sculpteur. Il n'a pas 30 ans et sa carrière est déjà ruinée. Considéré comme un génie précoce, il devint le protégé d'un puissant mécène, avant de tout foutre en l'air et de se retrouver oublié de tous. Au début du livre, il est aigri et désabuisé en train de se saouler dans une café, lorsque son oncle Harry surgit de nulle part. Passé la surprise initiale, David se souvient que Harry est mort depuis 3 ans... en fait, c'est la Mort qui vient lui proposer un pacte. S'il accepte, il aura 200 jours durant lesquels il aura les moyens d'atteindre son but. Mais pas un jour de plus.
Une variation faustienne de plus. Pourquoi pas ?
Seulement, la fable manque sa cible. M%cCloud netrouve jamais le ton juste, jouant des symbôles faciles sans beaucoup de légèreté. Son récit paraît déséquilibré, ne réussissant pas à donner suffisamment de substanbce au don que reçoit David. Il y a un côté trop simpliste à son histoire pour la rendre crédible. Ce n'est jamais original, ni intrigant. McCloud enfonce des portes ouvertes et reste cantonné aux lieux communs.
je le répète, l'ensemble reste plaisant à lire, mais ne soulève aucune passion. C'est plat.
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 | chrisB, 13.04.2015 à 11:32 | 358456 |
|  |  | J'ai vu que les avis étaient partagés sur cet album.
Moi je l'ai lu en 3 séances, vraiment pris dans l'histoire, les personnages et tout le toutim.
Ce n'est pas révolutionnaire, mais niveau plaisir de lecture rien à redire ce fut du tout bon pour moi. |
 | |  |  | j'ai commencé ça, et je dois avouer être assez cisconspect.
Je sens une énorme inflmuence de Lynn Ward et la revisite du mythe de Faust, on nous l'a déjà fait 1000 fois. Mais il y a surtout un manque de subtilité assez criant et un dessin passe-partout sans véritable attrait.
Techniquement, McCloud met en pratique ce qu'il exposait, maos vu la pauvreté du propos, cela ne me semble pas suffisant pour faire un grand livre. |
 | Le PBE, 12.01.2015 à 9:06 | 357359 |
|  |  | NDZ : | à glisser sous le sapin des 9-11 ans... c'est bien fichu, certes, on a de très grosses ficelles pour un adulte, mais ça reste agréable à lire, côté sources d'inspirations, rien que du fréquentable. Ma fille adore, on va voir la suite ensemble :) |
Il était dans la fournée de Décembre de l'Ecole des Loisirs (et comme je réceptionne un exemplaire de chaque collection avant de les refiler à la bibliothèque d'entreprise...)
Je confirme : dessin agréable, de l'aventure et de l'humour, un bel album jeunesse. |
 | chrisB, 15.12.2014 à 16:47 | 357055 |
|  |  | NDZ : | à glisser sous le sapin des 9-11 ans... c'est bien fichu, certes, on a de très grosses ficelles pour un adulte, mais ça reste agréable à lire, côté sources d'inspirations, rien que du fréquentable. Ma fille adore, on va voir la suite ensemble :) |
Je m'en vais rajouté ça sous le sapin :) |
 | NDZ, 10.12.2014 à 12:22 | 356974 |
|  |  | à glisser sous le sapin des 9-11 ans... c'est bien fichu, certes, on a de très grosses ficelles pour un adulte, mais ça reste agréable à lire, côté sources d'inspirations, rien que du fréquentable. Ma fille adore, on va voir la suite ensemble :) |
 | |  |  | Thierry : |  ben voilà, je suis venu, j'ai lu et j'ai vu...
Ce Château des étoiles, c'est avant tout un hommage très appuyé à l'univers de Myazaki.
Tout y est, dans l'esthétique, les thématique ou les personnages.
Dès lors, je ne comprends pas certaines critiques concernant le personnage de Hans. Ce décalage apporté par des personnages à la physionomie humoristique au sein d'un environnement réaliste est récurrent chez lui, et dans le monde du manga en général. Ce genre de procédé, on le retrouve aussi dans le franco-belge. Au hasard, chez Uderzo qui a toujours joué de ce décalage. On le retrouve aussi chez Lambil, par exemple.
Et si, encore une fois, Alex Alice désire rendre hommage à Myazaki, je ne pense pas que son hommage aurait été complet s'il avait ignoré ce type de personnage. L'histoire aurait peut-être fonctionné, mais l'hommage aurait perdu de sa substance.
Reste l'histoire, justement.
D'un côté, on s'y croirait. Très travail visuel, mais une des forces de Myazaki, c'est la dynamique incroyable de sa mise en scène. il est difficile de le reproduire en bande dessinéee, et je trouve que, dans l'ensemble, les planches manquent de mouvement. De la belle illustration, mais manquant de vie. Le récit manque aussi singulièrement de densité. Tout va trop vite sans que rien ne se détache vraiment. Et l'intrigue, en général, semble trop "mécanique". Evidemment, nous ne sommes pas à l'abri d'un twist qui relancerait l'ensemble, mais même dans les rebondissements, j'ai eu l'impression de les avoir déjà vu 1000 fois avant. On passe de l'hommage au pastiche. Un beau pastiche, mais un peu vain. D'autant que Alice n'arrive ni à retrouver le dynamisme du manga, ni à conserver la densité d'un franco-belge. la note d'intention est belle. La réalisation décevante. |
même impression sur le troisième épisode de la première saison du chateau des étoiles. C'est bien réalisé mais sans beaucoup d'intérêt. Et le mode de publication me laisse songeur: 3 épisodes en fascicule, puis un livre classique reprenant les 3 épisodes (pour septembre, je crois), puis de nouveau 3 épisodes en fascicule au printemps avant un deuxième et dernier tome (et une intégrale pour Noël?)
Si c'est pour jouer le jeu du feuilleton, autant le jouer en une fois et publier les 6 épisodes à la suite au lieu de saucissonner de la sorte, quitte à ne publier qu'une intégrale et ne pas passer par les albums classiques. Perso, je me limiterai aux fascicules |
 | |  |  |  ben voilà, je suis venu, j'ai lu et j'ai vu...
Ce Château des étoiles, c'est avant tout un hommage très appuyé à l'univers de Myazaki.
Tout y est, dans l'esthétique, les thématique ou les personnages.
Dès lors, je ne comprends pas certaines critiques concernant le personnage de Hans. Ce décalage apporté par des personnages à la physionomie humoristique au sein d'un environnement réaliste est récurrent chez lui, et dans le monde du manga en général. Ce genre de procédé, on le retrouve aussi dans le franco-belge. Au hasard, chez Uderzo qui a toujours joué de ce décalage. On le retrouve aussi chez Lambil, par exemple.
Et si, encore une fois, Alex Alice désire rendre hommage à Myazaki, je ne pense pas que son hommage aurait été complet s'il avait ignoré ce type de personnage. L'histoire aurait peut-être fonctionné, mais l'hommage aurait perdu de sa substance.
Reste l'histoire, justement.
D'un côté, on s'y croirait. Très travail visuel, mais une des forces de Myazaki, c'est la dynamique incroyable de sa mise en scène. il est difficile de le reproduire en bande dessinéee, et je trouve que, dans l'ensemble, les planches manquent de mouvement. De la belle illustration, mais manquant de vie. Le récit manque aussi singulièrement de densité. Tout va trop vite sans que rien ne se détache vraiment. Et l'intrigue, en général, semble trop "mécanique". Evidemment, nous ne sommes pas à l'abri d'un twist qui relancerait l'ensemble, mais même dans les rebondissements, j'ai eu l'impression de les avoir déjà vu 1000 fois avant. On passe de l'hommage au pastiche. Un beau pastiche, mais un peu vain. D'autant que Alice n'arrive ni à retrouver le dynamisme du manga, ni à conserver la densité d'un franco-belge. la note d'intention est belle. La réalisation décevante. |
 | |  |  | Adapter de la littérature, jeunesse ou adulte, pose un problème. C'est connu mais finalement peu souligné. Je parle ici du rythme de lecture. On ne lit pas un roman et une bande dessinée à la même vitesse, de la même manière. Et l'on n'a pas le même temps à disposition pour digérer l'ensemble. D'où des sentiments de lourdeur, de longueurs. Et pour des romans que l'on devine fourmillants comme Quatre Soeurs, c'est évident.
J'ai lu le premier tome, alors chez Delcourt, et je n'avais détesté mais j'avais fini par trop ressentir la lourdeur.
Dans ce deuxième tome, j'ai bien ressenti ci et là quelques longueurs mais la mayonnaise à bien mieux pris. Si l'on ne se prend pas forcément de sympathie pour Bettina (l'une des soeurs), au moins elle s'humanise. Je n'en dis pas plus. De toutes manières, c'est une série difficilement racontable. Une chose est sûre, Malika Ferdjoukh a un don pour inventer des choses insensées... mais qui deviennent naturelles.
Alors j'ai préféré ce tome-ci, chez Rue de Sèvre. C'était pourtant mal parti. Il est d'un format plus grand. Pourquoi pas. Et le papier est un papier glacé assez épais.
Et là, j'ai crains le désastre. Sous les lumières de la biblio, le papier brillait dans de superbes éclats.
Mais, soulagement, avec un éclairement gentiment tamisé, il n'y a pas de problème. Et un format plus grand est finalement une bonne chose. |
 | |  |  | Ouverture de la voie dès maintenant. |
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