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© Casterman

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Petites éclipses
ScénarioJim | 'Fane
DessinJim | 'Fane
Encreur'Fane
CouleursNoir et Blanc
Année2007
EditeurCasterman
CollectionEcritures
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Quelques jours avant la grande éclipse de soleil, six personnages quittent Paris pour aller vivre ensemble l’événement dans un gîte rural du sud de la France. Trois femmes, trois hommes. Tous ou presque sont trentenaires et amis de longue date, déjà un peu cabossés par la vie, mais avec des rêves et des désirs plein la tête. Quel précipité humain inattendu – au sens presque chimique du terme – ce huis-clos improvisé va-t-il finalement générer ?

 

2 avis

Coacho
Sentiment étrange après la lecture de cet album. Un sentiment mitigé qui balance entre enthousiasme et déception.
Le contexte de l’histoire est celui d’un joli gîte du Roussillon dans lequel cinq amis vont se retrouver pendant quatre jours à regarder une éclipse.
Durant ce séjour, quelques règlements de comptes auront lieu, conséquence d’un cap des 35 ans difficile à négocier pour chacun d’entre eux.
Tromperies, trahisons, déceptions, peurs, solitude, alors qu’ils ont tout pour être heureux, le questionnement existentiel qui les ronge les pousse tous à la faute…
Tout d’abord, l’intérêt de cet album est principalement de trouver deux auteurs qu’on a l’habitude de lire dans un tout autre genre. Le Joe Bar Team pour Fane, et les 500 idées pour glander au bureau de Jim par exemple.
Là, dans un récit plus sérieux, intimiste, dans le genre en poupe qu’est le « roman graphique », on veut voir ce qu’ils ont dans le ventre.
Une introduction avec les deux auteurs nous apprend qu’ils ont travaillé à quatre mains, créant chacun trois personnages et leur donnant vie avec des pensées qui leurs sont intimes.
On sent ainsi une sacrée vitalité chez ces personnages animés des sentiments de leurs créateurs qui se servent de tout ça comme d’un immense défouloir.
300 pages très rythmées qui passent par un panel d’émotions fortes… L’amour, la culpabilité, la colère, la rage, le fou rire, tout ce qui fait le ciment d’un groupe d’amis qui se connaissent depuis longtemps…
On sent bien la dérive de certains comme l’hyperprotection des autres… Tout cela fait un chaos sentimental rugueux et explosif.
On comprend ce qui amène Jean-Pierre à ce qu’il fait ce week-end, sa lâcheté aussi, mais on comprend moins d’autres personnages.
Des scènes de flash-backs sont plus fluides que d’autres (Dominique aux alentours de la page 190) et d’autres sont vraiment confuses (pour ajouter au chaos mental du personnage ?).
La scène de la diseuse de bonne aventure est une bonne excuse pour une sorte de confrontation finale mais rompt avec le charme et le déroulement du reste du récit.
Je n’ai pas été trop friand de cette partie même si elle réserve des moments poignants et hilarants. La présence d’Hubert n’y est d’ailleurs pas étrangère !
Par principe, je râlerai un peu sur l'orthographe, ça me choque toujours autant.
Pour le reste, j’ai été plutôt fan.
Un dessin dynamique, des plans vraiment très jolis, de vraies gueules prenantes, les auteurs nous ont régalé. Comme quoi on peut jouer sur un dessin semi-réaliste et faire passer des émotions. Le découpage est fluide et on ne voit pas passer le week-end.
Ca va vite, c’est prenant, et on passe de spectateur à acteur de cette tranche de vie qui contient assurément des bouts de nous. Le lecteur se sent ainsi complice de situations qu’il aura déjà vécues mais la dédramatisation de l’ensemble, pourtant parfois tragique, permet ce recul nécessaire et confortable pour apprécier le bouquin de bout en bout.
Comme toute tranche de vie, elle commence sans vrai début, et finit sans vraie fin.
C’est ce qui fait le charme et la frustration du genre.
Alors quoi ? On s’emballe pour le côté road-movie statique ou on s’éteint pour le roman un peu inutile qui traite de sujets sans vraiment les approfondir ?
De nature optimiste et enthousiaste, je vote pour le bon moment passé avec JP, Dom, Hubert, Isa, Jan et Héléna pendant 300 pages que je n’ai pas vu passer. Un chouette album.
Cellophane
Alors. Soyons d’accord. Je reconnais beaucoup de qualités à cette BD.
Je n’ai pas bien saisi dans quelle mesure chacun des auteurs a participé à l’ensemble. Enfin si : co-écriture de chacun trois personnages, dessin commun... Mais de là à pouvoir dire qui à fait quoi ?!
Mais le résultat est là.
D’abord, j’aime beaucoup le dessin. Encore une fois, je ne sais pas qui a fait quoi mais ce côté réalisto-caricatural, vif, jouant des ombres et des noirs, plein de détails, de nerf, j’adore. C'est l'un des points qui m’a aidé à tenir jusqu’au bout, d’ailleurs… Un autre point va aux dialogues. Comme le trait, ils sont nets, précis, nerveux, piquants… Il y a souvent de bonnes réparties, une gouaille dynamique très agréable. Le dernier point est que, de temps en temps, une scène se révèle excellente : le repas des mecs avec les filles près de la piscine, la recherche des lunettes pour l’éclipse, le retour du resto pour la douche, le voyage en voiture… Il y a des scènes qui brillent d’inventivité.
Las, pas toutes. En tout cas, je n’ai pas accroché à toutes. Certaines m’ont parue interminables. Je me disais que ça n’allait jamais finir, que, vu le nombre de pages qui restait, j’en aurais pour toute ma vie à terminer ce livre… Il y a des scènes qui s’allongent, qui s’enlisent dans un blabla plein de théories, de circonvolutions sur la vie, l’amitié, l’amour, la fidélité, autour d’un verre. J’y ai trouvé, souvent, peu d’intérêt. Je préfère avoir ce verre et mes amis pour refaire le monde plutôt qu'en lire compte rendu dans une BD…
Et puis je ne me suis reconnu dans aucun des personnages. Aucun n’est proche de moi par son caractère. D’ailleurs, souvent, je ne les comprenais pas, ces gens. Leurs décisions m’échappaient. Leurs revirements me dépassaient - et vas-y que je dis oui, et vas-y que je dis non… Et croyez-moi, ne pas accrocher aux personnages, sur une BD de 280 pages, ce n’est pas évident. Bien sûr, certains m’amusaient… Mais la plupart m’énervaient…
Alors oui, le dessin, le côté naturel des dialogues, quelques bonnes blagues et situations m’ont fait tenir. L’ensemble est bourré de qualité mais je suis passé à côté principalement parce que je ne m’y suis pas reconnu.
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