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© Glénat

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Caïn
ScénarioJodorowsky Alejandro
DessinLadronn José
CouleursLadronn José | Facio Hugo Sebastian
Année2016
EditeurGlénat
SérieLes Fils d'El Topo, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

 

1 avis

thierry
Au début des années 1970, Alejandro Jodorowsky surprenait le monde entier avec un western surréaliste : El Topo. Ce film, dont personne ne voulait, au départ, finit par être l’un des pionniers d’un mode d’exploitation original : les séances de minuit. Diffusé après minuit dans des cinémas de quartier, parfois voués au genre pornographique, il attire un public de plus en plus nombreux jusqu’à atteindre le statut de film-culte. Ainsi, les films de minuit connurent un certain succès dans les années 1970, à travers le cinéma de John Waters ou du plus emblématique de tous les films de minuit : le cultissime Rocky Horror Picture Show. Un excellent documentaire sur ce cinéma off (Midnight Movie) est d’ailleurs proposé en bonus sur l’édition « 2 DVD » du film El Topo.
Devant ce succès, Alejandro Jodorowsky imagina rapidement une suite. Mais il n’arriva jamais à réunir les fonds nécessaires pour lancer le projet (comme ce fut le cas pour son mythique Dune, le plus grand film jamais tourné). Quarante ans plus tard, c’est donc en bande dessinée qu’il décide de concrétiser Les fils d’El Topo.
Tout d’abord, je dois avouer n’avoir que des souvenirs flous du film. Je revois des scènes, des images… mais de l’histoire, il ne me reste plus grand chose. Je me souviens d’un pistolero qui erre dans le désert, semant la violence dans son sillage, jusqu’à ce qu’il ne soit touché par la grâce et ne devienne objet d’un culte pour une communauté vivant dans des grottes. Je me souviens d’un enfant nu qui le suivait. Mais c’est à peu près tout.
Pour cette suite, Jodorowsky prévient directement qu’il a voulu conserver un aspect cinématographique à son histoire. Quasiment du cinémascope. Grandes pages divisées en 3 bandes, dessin large et aéré de José Ladronn… Il ne manque que le son.
Par contre, l’histoire souffre de n’être qu’une mise en bouche. J’ai lu un peu partout qu’il s’agissait d’un diptyque, mais il est annoncé trois tomes à l’intérieur. Ce premier tome n’est bien qu’une mise en place. Nous y découvrons Caïn et Abel, les deux fils d’El Topo. Aussi dissemblables que possible, mais qu’une quête commune va réunir.
Si je ne me rappelle pas beaucoup du film en tant que tel, l’ambiance de cette bande dessinée est conforme à mon souvenir. Pour être honnête, il y a chez Jodo une matrice d’inspirations qu’il réutilise inlassablement que ce soit au cinéma, en littérature ou en bande dessinée. Ses obsessions habituelles sont bien présentes. Jodo fait du Jodo, mais il évite une certaine outrance, sans doute parce que le découpage favorise un rythme lent et contemplative. Ce n'est pas plus mal.
Fils d’El Topo représente une plutôt bonne surprise. Je dois avouer avoir décroché des délires de l’auteur chilien depuis plusieurs années. Mais j’y ai retrouvé ce qui me séduisait chez lui. J'attends donc la suite, et vais fouiller pour retrouver mon DVD de El Topo pour me rafraîchir la mémoire.
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