Bon ça c'est dans ta tête hein, de notre côté ça donne plutôt l'impression d'un gros beauf vulgaire incapable de formuler une idée et que l'on imagine volontiers surfer sur des forums complotistes entre deux bières et un vote pour Jacques Cheminade?.
Arrête, c'est pas sympa pour Cheminade, sa candidature était l'une des plus pertinentes et son programme économique tient davantage la route que celui du PS (s'il y en a un) ! Non, s'il faut filer la métaphore politique je choisirais plutôt Dupont-Aignan, qui sous couvert de jouer le rebelle anti-libéral nous dit que la justice est trop laxiste, qu'il faut rétablir le mérite, qu'on n'enseigne plus le français ma bonne dame, bref le faux révolté - vrai réac (le truc à la mode en ce moment).
Car chez InternalLobster il y a quand même une vision de la bande dessinée très fermée et engoncée, quand on lit entre les lignes. En gros, la plupart des auteurs un peu ambitieux (j'y inclue ceux qui ne me touchent pas, hein) font de l'esbrouffe, par contre il reste souvent indulgent avec les classiques, les raconteurs. C'est un penchant 'BD à papa' qui ne dit pas son nom.
Pour revenir à votre cas personnel, cher monsieur Colonnier, je persiste à penser, comme je vous l'avais dit après l'un de vos posts de teasing, que ce virage artistique semi-réaliste est une erreur et une impasse, ce n'est pas parce que votre super style absurdo-searlien est moins vendable qu'il est moins intéressant, les éditeurs sont très souvent des cons, il faut persévérer dans son coin en attendant que l'époque évolue !
mais j'ose une digression, j'ai vu sur le site de futuropolis un livre qui n'est pas dans la bullebase et qui n'existe donc pas potentiellement. Quelqu'un a vu ? Feuilleté ? Un avis sur les faiblesses graphiques ?
Mael tu la ramenais moins quand tu me quémandais des bd pour tes fanzines, mais c'est l'esprit de meute ça, les faibles rejoignent le troupeau
Quémander montre bien l'importance que tu te donnes, je t'ai demandé de participer à mon fanzine et tu as accepté. J'assume parfaitement d'avoir publié et défendus tes travaux (je le rappelais d'ailleurs dans un précédent message) et j’omettais volontairement que je ne t'avais pas demandé un dessin depuis 2006 et mes 17 ans, histoire de ne pas être bêtement blessant.
Si tu avais lu tout mes messages (mais bon la dernière fois tu as dit ''Ho ça me fait chier de lire tout ce que vous avez écris'') tu aurais une vue un peu plus subtile des choses.
Par exemple tu saurais que je suis un des seuls à avoir dit que tu avais parfois des arguments, et que tu avais des boulots intéressants (je reste grand amateur du trait utilisé sur Fierrot le pou, mister popo ou Arnie thorynque, j'avoue sans problème que InternalLobster me fait graphiquement chier - pas lu pour le reste).
Cela dit, ça ne m’empêche pas de dire que tu dis aussi des profondes idioties, et que tu semble aussi paranoïaque que mégalo. Tu as un problème, pas d'avoir des idées qui se tiennent (moi même le trait de Prudhomme je le trouve parfois bancal, comme je le disais encore, je peux comprendre qu'on trouve le dessin à la règle emmerdant, on a la même appréciation de Wolinsky, etc.), mais ton soucis je l'ai déjà souligné mille fois : c'est ton incapacité à tenir tes arguments, et l'obligation que tu as d'insulter tout le monde dès que tu te sens acculer par la bêtise de tes propos.
C'est dommage, on en oublie les quelques arguments esquissés. C'est bien pour ça que je formulais mon hypothèse de l'"aigri atteint du syndrome de Tourette" qui a tant plu à Chrisb. Au fond de toi on sent que tu es capable de formuler une idée, mais c'est plus fort que toi, il faut que tu te ridiculise, comme ça tu peux te forger ton attitude de héros seul contre tous.
Bon ça c'est dans ta tête hein, de notre côté ça donne plutôt l'impression d'un gros beauf vulgaire incapable de formuler une idée et que l'on imagine volontiers surfer sur des forums complotistes entre deux bières et un vote pour Jacques Cheminade?.
Moi, comme d'habitude ça me fait plutôt marrer, les troll c'est rigolo et j'aime les espaces comme bulledair où leur bêtise s'accumule au grand jour. Il apparait clair que ton objectif est de te faire exclure de tous les forums de BD, ce serait dommage de te faire ce plaisir. Continue à t'amuser, c'est bien d'avoir le temps...
Juste un truc en passant.
Il y a pas moyen de créer un sujet style "Lui il dessine avec ses pieds, et en plus il y a des cons avec de la merde dans les yeux pour le défendre" (oui bon le titre est long, on peut trouver mieux).
Comme cela quand sur un sujet (exemple futuropolis), quelqu'un d'intelligent ou de con (on s'en fout un peu là) dit du bien d'un auteur par exemple Prudhomme.
Et bien celui qui pense le contraire et veut cracher son venin, sa haine, son dégout etc etc etc il pourra le faire sur le nouveau sujet "Lui il dessine avec ses pieds, et en plus il y a des cons avec de la merde dans les yeux pour le défendre" (en fait j'aime bien ce titre).
On peut à la rigueur accepter un petit post juste pour dire : voilà j'ai mis un message sur le sujet "Lui il dessine avec ses pieds et en plus il y a des cons avec de la merde dans les yeux pour le défendre" (mais en fait il est super mon titre) pour te répondre.
Vous voyez l'idée.
Cela évitera peut être de pourrir tous les sujets existants sur ce forum.
ChrisB il faudrait apprendre à lire avant de te ridiculiser d'avantage.
Mael tu la ramenais moins quand tu me quémandais des bd pour tes fanzines, mais c'est l'esprit de meute ça, les faibles rejoignent le troupeau.
Du coup, moi qui trouve en effet que "La Marie en plastique" n'est pas très emballant - mais qui avait beaucoup aimé le boulot de Prudhomme sur Villon ou La Tour des miracles -, vous m'avez donné envie de lire Rébétiko que je viens d'emprunter dans ma bibliothèque.
Merci à Homard interne pour ses conseils de lecture avisé. Quand il dézingue un truc sa mauvaise foi n'est tellement évidente qu'on ne peut qu'avoir envie de le découvrir.
Je vois surtout que sur ce site on croise pas mal de gros cons, toujours prompts à se la jouer spécialistes alors qu'ils ne comprennent rien ni au dessin, ni à la création en général.
Non écoute en fait tu ne peux pas sortir des trucs comme ça, ça ne va pas du tout.
Si je peux, la preuve, je le fais.
En fait, "tu ne peux pas dire ça" ne veut pas qu'il est impossible de dire ceci ou cela, ce qui serait absurde effectivement, mais signifie que toute société a des règles qu'on ne peut transgresser, à moins de les changer si l'on est plus puissant qu'elle, ou de s'en faire exclure si on l'est moins. J'ai vu que tu t'es déjà trouvé dans le second cas de figure (le plus commun, de loin), mais bulledair est un forum sans règles (enfin, il y en a, mais plus de modérateur pour les appliquer), il y a un fort niveau de tolérance dans ce microcosme anarchiste.
Autant j'avais trouvé Rebetiko assez extraordinaire -il faudrait que je le relise, mais j'en garde un souvenir d'une ambiance magistrale, une subtilité dans le dessin, dans les situations, un de mes coups de cœur de lecteur-, autant la Marie en plastique ne m'avait pas plus emballé que ça. Même si l'histoire est assez marrante, j'attendais un peu plus de la collaboration entre Rabaté et Prudhomme, notamment le dessin ne m'avait pas paru si juste que ça (bon faudrait que je le relise aussi pour le coup, voir si je suis pas passé à côté de quelque chose...).
@InternalLobster : je pense exactement pareil, mais ça ne s'applique pas aux mêmes intervenants ^^.
Je vois surtout que sur ce site on croise pas mal de gros cons, toujours prompts à se la jouer spécialistes alors qu'ils ne comprennent rien ni au dessin, ni à la création en général.
On peut ne pas comprendre le travail d'un auteur... mais on n'est pas obligé de dénigrer ce travail.
On peut ne pas apprécier le travail d'un auteur... mais on n'est pas obligé d'être insultant envers son travail, voir sa personne.
Il me semblait que lorsque l'on avait un rapport direct avec la création, on était en mesure d'apprécier au mieux l'impact d'une critique sur l'auteur. Ici, je mesure que les choses sont beaucoup plus complexes que cela. Preuve que la bande dessinée n’échappe pas à la règle... C'est un petit univers où l'on peut croiser des grands et des petits esprits.
Justement, un auteur qui n'aime pas qu'on le cite sur des forumls, sous peine de gros blast, a publié dernièrement quelques lignes sur Prudhomme J’avais découvert Prudhomme à cette occasion et, déjà, il avait , dans son dessin, une sorte de virtuosité judicieusement muselée dans sa manière de rendre les lumières, les tronches, les paysages, et aussi des trucs plus fins, comme certaines émotions subtiles, le vent, la chaleur…
Là où on serait quasiment tous tentés d’étaler notre savoir faire graphique avec emphase, Prudhomme a l’intelligence, ou l’humilité, ou les deux, de ne dessiner que l’essentiel, comme au premier jour.
Mettre le titre de son livre plutôt que son patronyme, voir son prénom... ça en dit long sur la personne que nous avons en face de nous.
Vous voyez, Monsieur, je peux continuer ma psy à deux balles.
Je viens d'aller visiter votre site internet.
Si le travail y est présenté en quantité, je crains que vous ayez un soucis sur la question de la qualité. C'est drôlement irrégulier. Vous êtes sujet à la conjonctivite ?
On pourrait jouer au jeu du tacle pendant longtemps. Malheureusement, nous ne ferions que perdre notre temps... car ni vous, ni moi sommes aptes à accepter que nous nous trompons. Je vus laisse donc la place afin que vous puissiez vomir votre aigreur... Peut-être que dans votre vomi, nous allons découvrir la beauté de votre laideur graphique.
Comme le dit si bien Guillaume Longg : "Je te souhaite la même exigence sur ton travail que sur celui des tes contemporains."
Non, j'y habite, c'est organisé par la médiathèque que je fréquente, j'y passe tous les ans. Cette année-là il y avait Mézières, pourquoi rater l'occasion de discuter avec un grand professionnel, et ça m'a donné l'occasion de te remplacer puisque tu t'étais défilé.
Je me souviens "aux rencontres de la bd à Drancy" t'avoir vu tirer la langue pour sortir quelques pauvres dédicaces et je t'avais remplacé aux côtés de Monsieur B pour une démonstration au rétroprojecteur.
Ah si, mea culpa! En 2008.
Par contre bah je vérifie : t'étais pas au programme.
#fail
Que tu sois un mauvais dessinateur je te le concède facilement, et c'est courageux à toi de tenter cette profession sans en avoir aucune capacité. Je me souviens "aux rencontres de la bd à Drancy" t'avoir vu tirer la langue pour sortir quelques pauvres dédicaces et je t'avais remplacé aux côtés de Monsieur B pour une démonstration au rétroprojecteur.
Ouhlala je me rappelle plus du tout, ni même d'être allé à Drancy. Je crois que c'était un festival merdique c'est ça?
Bah, peu importe. Tu étais déjà un mec con à l'époque ou tu l'es devenu? Je n'ai aucun souvenir de toi, désolé.
Sinon, évidemment que ça me rassure énormément que tu me trouves mauvais! Si tu m'avais dit le contraire, putain je te raconte pas la remise en question!
Mon travail sinon? Il va très bien, merci!
Que tu sois un mauvais dessinateur je te le concède facilement, et c'est courageux à toi de tenter cette profession sans en avoir aucune capacité. Je me souviens "aux rencontres de la bd à Drancy" t'avoir vu tirer la langue pour sortir quelques pauvres dédicaces et je t'avais remplacé aux côtés de Monsieur B pour une démonstration au rétroprojecteur.
HAHA!!
Question baltringue, tu te poses là en effet.
L'attaque sur ton travail est normale et aussi facile que tes jugements lapidaires. Comme je t'avais gentiment dit dans un commentaire précédent, c'est chaud de tirer à boulets rouges sur la profession (et je rajoute : quand on est soi même un mauvais dessinateur.)
Je le répète, je te souhaite la même exigence sur ton travail que sur celui des tes contemporains.
Non écoute en fait tu ne peux pas sortir des trucs comme ça, ça ne va pas du tout.
Si je peux, la preuve, je le fais.
Je pense qu'il faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas voir la justesse du trait de Prudhomme.
Je pense qu'il faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas voir que Prudhomme est un baltringue. Entre celle que vous avez dans les yeux et celle qu'il vous présente ça fait ton sur ton, alors vous ne distinguez plus rien.
C'est un dessinateur qui vient de loin (Juillard) et qui réinvente son dessin au fil de sa bibliographie.
Il revient surement de loin, il a failli être dame pipi, et je te signale que Juillard est un très mauvais dessinateur, raide, figé, inexpressif, c'est pas pour rien qu'on l'a pris pour faire le tacheron sur Blake et mortimer.
Ouvre ses bouquins, c'est édifiant.
J'ai ouvert et même lu, c'est en effet édifiant.
peu importe qu'il soit anatomiquement juste ou que ses perspectives soient construites avec des points de fuites, n'est-ce pas?
S'il y a un truc dont je me tape en BD, c'est bien l'anatomiquement juste et les perspectives en points de fuites, ça donne des Andreas, non merci.
Quant à l'attaque, récurrente, systématique et facile sur mon travail, elle est toujours aussi minable et ne me fera pas taire.
Loic, ta psychologie à deux balles, tu peux te la carrer dans l'oignon.
On peut apprécier ou ne pas apprécier le travail de David Prudhomme mais de là à ne pas reconnaitre les qualités de son dessin, de ces cadrages, c'est avoir un sacré problème de vision oculaire.
Je n'ai pas réagi avant car je pense qu'il y a une part de provocation chez Laurent Colonnier. J'y vois presque une souffrance face à ses propres limites graphiques.
La Marie en plastique est particulièrement immonde, je me souviens d'une case avec un ballon Mickey dans un jardin c'était honteux, je n'en revenais pas qu'on puisse se laisser passer une telle médiocrité.
Non écoute en fait tu ne peux pas sortir des trucs comme ça, ça ne va pas du tout.
Je pense qu'il faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas voir la justesse du trait de Prudhomme. C'est un dessinateur qui vient de loin (Juillard) et qui réinvente son dessin au fil de sa bibliographie. Ouvre ses bouquins, c'est édifiant.
Il portraitise ses contemporains avec une grande finesse et beaucoup d'empathie (Blucth serait son pendant gestuel) et peu importe qu'il soit anatomiquement juste ou que ses perspectives soient construites avec des points de fuites, n'est-ce pas?
Tirons un minimum d'enseignement de l'histoire de l'art tout de même, nous autres scribouilleurs de mickeys.
Donc dessin immonde, non. Quand je passe sur ton site, je vois beaucoup de dessin moche, mal fait, bancal, franco belge (dans le sens horrible du terme) et je te souhaite un peu de recul sur ton travail et la même virulence critique à ton égard que celle que tu dispenses à tes collègues pour qui sait, évoluer?
Je vais peut-être jeter un pavé dans la marre, mais suis-je le seul à ne pas aimer le dessin de David Prudhomme ?
Comment expliquer...
Tentative: J'aime les dessins qui ont une fragilité, mais dont celle-ci pousse le dessinateur à trouver des solutions a ses limites... J'ai plutôt l'impression que Prudhomme saute les deux pieds dans ses problèmes graphiques, et ça me gène...
Ne serait-ce pas plus simple de dire : j'aime pas la façon dont il dessine les nez, ou bien la manière qu'il a de positionné ses personnages. ? Parce que là, franchement, le coup de la fragilité qui est une limite mais qui pousse le dessinateur à trouver des solutions à des soit-disant "problèmes graphiques", on est en plein dans l'enculage de mouches.
C'est quoi le problème graphique de Prudhomme auquel il doit trouver une solution pour enjamber la limite, éclaire-moi.
en fit ce qui m'a fait réagir c'est le post de Longg qui disait que pour lui La traversée du Louvre est parfait a tout niveau, dessin magnifique et tout. Cette remarque à généré une réminescence de bon nombre de collègues dessinateurs qui idôlatre carrément le dessin de cet auteur avec lequel j'ai beaucoup de mal... Du coup, me sentant un peu seul, je me posais la question...
InternalLobster> Je n'ai pas lu la marié en plastique, mais effectivement, de ce que j'en ai vu ça fait partie des trucs que j'aime le moins chez lui, avec le Louvre justement, que je trouve terriblement raide et figé... Rebetiko, encore, ça me semble mieux (déjà j'y préfère les cadrages, mais on est plus dans le dessin pur du coup), mais par moment il y a des choses qui me choque graphiquement... C'est plus le choix graphique souvent qui me gène chez lui que le manque de justesse...
Parce que, par exemple, Hugues Micol n'est pas vraiment d'une grande justesse non plus, mais ses choix graphiques me paraissent plus pertinents, du coup, j'aime beaucoup.
suis-je le seul à ne pas aimer le dessin de David Prudhomme ?
Non, moi je déteste, mais c'est même pire, ça me met carrément en colère. La Marie en plastique est particulièrement immonde, je me souviens d'une case avec un ballon Mickey dans un jardin c'était honteux, je n'en revenais pas qu'on puisse se laisser passer une telle médiocrité.
Je vais peut-être jeter un pavé dans la marre, mais suis-je le seul à ne pas aimer le dessin de David Prudhomme ?
Comment expliquer...
Tentative: J'aime les dessins qui ont une fragilité, mais dont celle-ci pousse le dessinateur à trouver des solutions a ses limites... J'ai plutôt l'impression que Prudhomme saute les deux pieds dans ses problèmes graphiques, et ça me gène...
Tu oublies que cette série pour les 5-6 ans gagne à être lu avec des yeux d'adulte.
Et tu as raison : Quand Dupuis ressort du Rob-Vel, ce n'est pas ''redessiné'' mais mis en couleurs par Léonardo. C'est certain que publier des planches originelles toutes dégueulasses juste pour faire authentique, ce n'est pas une bonne démarche. Pourtant, il doit bien y avoir un juste milieu...
Tu oublies que cette série pour les 5-6 ans gagne à être lu avec des yeux d'adulte.
Et tu as raison : Quand Dupuis ressort du Rob-Vel, ce n'est pas ''redessiné'' mais mis en couleurs par Léonardo. C'est certain que publier des planches originelles toutes dégueulasses juste pour faire authentique, ce n'est pas une bonne démarche. Pourtant, il doit bien y avoir un juste milieu...
Non, c'est simplement qu'un version originale est implicitement considérée comme moins bonne, amha. Enfin disons que la VO est une version brute, la VF la version raffinée.
dans ce cas, ils auraient dut refaire aussi les dessins... Ceux de Schulz sont un peu trop brut, je trouve...
Non, c'est simplement qu'un version originale est implicitement considérée comme moins bonne, amha. Enfin disons que la VO est une version brute, la VF la version raffinée.
Ce qui m'épate dans l'histoire, quand même, c'est le silence complice de l'ensemble des journalistes, qui ne mentionnent même pas l'existence de la version de Fantagraphics (ou de celle de Sunday Press dans le cas de Little Nemo).
oui c'est épatant!
je me demande si c'est pas trop lourd pour eux parfois de porter d'aussi énormes oeillères en béton armé...
Ce qui m'épate dans l'histoire, quand même, c'est le silence complice de l'ensemble des journalistes, qui ne mentionnent même pas l'existence de la version de Fantagraphics (ou de celle de Sunday Press dans le cas de Little Nemo).
peur de froisser Media Participation et perdre ses petits privilèges ?
A moins qu'il ne s'agisse plus simplement de banale incompétence doublée de manque de curiosité? Cela ne me surprendrait pas plus que ça...
... bordel, ils font quoi, les éditeurs ? Déjà que ce sont les petits qui se coltine le vrai travail patrimonial sur des auteurs comme Gébé ou Forest, ou sur Herriman, alors que d'autres se gargarisent en traduisant feignassement et s'appropriant le travail de bénédictin fait par les Fantagraphics sur Snoopy (je n'arrive pas à comprendre qu'on ait pu sélectionner Dargaud dans la catégorie patrimoine alors que tout le boulot est fait par un autre)
Amen, brother. Pour info, le seul choix éditorial de Dargaud sur l'intégrale de Schulz a été le choix du titre "Snoopy et les Peanuts" plutôt que le simple "Peanuts" -- soit la marque d'une préoccupation marketing avant tout.
Ce qui m'épate dans l'histoire, quand même, c'est le silence complice de l'ensemble des journalistes, qui ne mentionnent même pas l'existence de la version de Fantagraphics (ou de celle de Sunday Press dans le cas de Little Nemo).
peur de froisser Media Participation et perdre ses petits privilèges ?
... bordel, ils font quoi, les éditeurs ? Déjà que ce sont les petits qui se coltine le vrai travail patrimonial sur des auteurs comme Gébé ou Forest, ou sur Herriman, alors que d'autres se gargarisent en traduisant feignassement et s'appropriant le travail de bénédictin fait par les Fantagraphics sur Snoopy (je n'arrive pas à comprendre qu'on ait pu sélectionner Dargaud dans la catégorie patrimoine alors que tout le boulot est fait par un autre)
Amen, brother. Pour info, le seul choix éditorial de Dargaud sur l'intégrale de Schulz a été le choix du titre "Snoopy et les Peanuts" plutôt que le simple "Peanuts" -- soit la marque d'une préoccupation marketing avant tout.
Ce qui m'épate dans l'histoire, quand même, c'est le silence complice de l'ensemble des journalistes, qui ne mentionnent même pas l'existence de la version de Fantagraphics (ou de celle de Sunday Press dans le cas de Little Nemo).
je continue d'extirper des vieux trucs dans ma bibliothèque
Un petit aparté pour commencer, cet album est le dernier scénarisé par Jacques Lob. Ce scénariste présente la particularité d'être le seul scénariste honoré par les grand prix de la ville d'Angoulême. Ni Charlier, ni Goscinny, ni Greg, ni Christin ne l'ont eu. Et la manière dont le grand prix est remis laisse penser que cela ne changera pas avant longtemps. Jacques Lob fait donc figure d'exception... on peu dès lors se demander pourquoi lui et pas les autres ? Une bonne manière de répondre à cette question serait de seplonger dans ses livres et, bardaf, c'est l'embardée... mis à part Super Dupont et le Transperceneige, il est quasi introuvable. Il semblerait qu'une intégrale de Blanche Epiphanie est prevue chez le grand éditeur de bande dessinée qu'est la Musardine (un tome paru en janvier 2011 ?)... bordel, ils font quoi, les éditeurs ? Déjà que ce sont les petits qui se coltine le vrai travail patrimonial sur des auteurs comme Gébé ou Forest, ou sur Herriman, alors que d'autres se gargarisent en traduisant feignassement et s'appropriant le travail de bénédictin fait par les Fantagraphics sur Snoopy (je n'arrive pas à comprendre qu'on ait pu sélectionner Dargaud dans la catégorie patrimoine alors que tout le boulot est fait par un autre), et je ne peux m'empêcher de penser que la vague d'intégrale qui arrive ces dernières années est une manière détournée de réorganiser le catalogue, faisant progressivement disparaître les volumes uniques au profit de recueils plus intéressants économiquement (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, encore moins quand le travail est bien fait, mais je ne peux m'empêcher de voir une certaine hypocrise dans tout cela...).
Tout ça pour parler de Carla, dernier scénario de Lob, dessiné par Baudoin, disponible tant qu'il y aura des stocks chez Futuropolis...
Baudoin aimait les histoires de Lob.
Lob aimait les femmes de Baudoin.
Lob écrivit donc des histoires mettant en scène une femme comme Baudoin les aime.
Un méchant cancer rongeait Lob, qui l'ignorait. Mais, inconsciemment, la Mort prit une importance considérable dans les histoires de Carla.
Carla, chauffeur de taxi, toute de noire vétue, dans un taxi noir, qui roule dans la nuit noire d'une ville noire de toutes les maladies qu'une ville peut connaître.
Ses clients sont de pauvres épaves, qui embarquent avec leurs fantômes. Si la Mort n'intervient pas directement, son envie, son empreinte, son ombre est toujours présente.
Et Carla, souvent spectatrice, parfois actrice de ses destins, joue un rôle depasseur, comme Charon sur la berge du Styx. Un course, ça se paye, comme le passage sur la barque de Charon.
Puis le méchant cancer emporta Jacques Lob, laissant à Baudoin le soin de scénariser une dernière histoire. Cette fois, Carla en sera l'héroïne et elle il rencontrera la Mort, avec qui elle a un compte à régler.
La boucle est bouclée.
Il y a quelque chose d'infiniment pop chez Walter Minus. Ces dessins renvoyent directement à cette esthétique des années 40 et 50. Ses filles sont des pin ups qu'on croirait extraites de publicités glamour. Et comment ne pas songer à Roy Lichtenstein lorsqu'une planche se compose d'une image accompagnée de fragments de cette image, décomposant la scène, distordant le temps ?
Qulques historiettes qui semblent tirées des bandes dessinées romantiques des années 50... celle-là mêmes ou Jack Kirby fit ses premières armes. Mais avec ironie et sarcasmes. Des couples qui se disputent, des insultes déguisées dans des paroles mielleuses... derrièere une apparence lisse en sophistiquée, l'amour est un champ de bataille. Décadent et sulfureux, à siroter comme un cocktail...
Lanjingling : Je suis tombé dessus en occase chez Gibert, mais comme indique Thierry amazon c'est pratique. Par contre c'est pas le tome 1 mais bien celui ci qui est dispo à 12€ et des brouettes chez amazon.
Oui, il faut lire Moustache et Trottinette. C'est môgnon, mais pas seulement !
Avec Calvo, le dessin sort des cases au besoin...
Dans le tome 2 de l'édition Futuro (Au Far West), il y a une planche réputée, où l'ont voit un train dévaler un village du Far West, hors de ses rails.
On est bien loin du gaufrier dans cette planche :)
En voilà une agréable lecture, trouvé au coin d'une librairie pour quelques euros j'ai pu me plonger plus avant dans Calvo (j'avais lu La Bête est morte, un tome de Coquin et l'horrible chevalier du feu). Pour le coup c'est franchement une bonne surprise, le dessin est vraiment agréable et fluide, pour un feuilleton délectable. Bien sûr c'est plein d'aberration du type des cases pleines de texte, des dessins coupé au visage pour laissé la place à la bulle (sur les femmes particulièrement, j'ai d'abord cru à un effet de style mais il s'avère que parfois on les voit alors non), on sent l'improvisation du feuilletoniste. Mais c'est vraiment une lecture qui atteint son but, faire passer un bon moment d'aventure, qui soit mignon sans être culcul. 4 étoiles.
C'est un fait assez connu que les livres édités par Futuropolis (l'éditeur originel) sont de nos jours peu onéreux à l'état neuf.
Prenons l'exemple "Des mouches pour Nemon"
Comparons un détail de page de titre et celui d'un code-barre en 4° de couv'
A gauche, nous avons ce qui ressemble fort au Prix de Vente de l'Editeur à Parution, à la date du 15 novembre 1986 : 28FF. A droite, un prix de vente réel au 13 janvier 2009 : 1,52€, soit 9,96FF.
Vous remarquerez que la SODIS, le distributeur, est mentionnée des deux côtés.
Tiens, ça me fait penser qu'il y a aussi ce petit livre fait par Canal+ "Canal+ de bande dessinée avec Etienne Robial" offert par la chaine à ses abonnés dans le format exact de la collectionX (meme papier aussi) avec des contributions diverses...
Hello, pour ceux qui ne l'ont jamais vue, voici la couverture du fameux numéro zéro de la collection X.
Il s'agit en fait d'un prototype, avec quelques previews à l'interieur(f'murr, Manini, Kent, Götting...), un texte de présentation de J.M.Thévenet, et en guise de pages de gardes, le gabarit conçu par Robial. Le volume porte le titre "PROTOTYPE COLLECTION X FUTURO 0" sur le dos, et du faux texte latin au verso.
Que c'est bon de plonger dans la création de Futuro, un éditeur à part pour moi.
Pour l'album de Cestac, c'est du tout bon, super plaisant à lire, bien ecrit...bref rien à redire c'est chouette de bout en bour
Une petite fournée de Futuropolis commandée vous-savez-où pour un prix modique et pour accompagner des imports pas cher.
Mouais... Pas grand-chose à se mettre sous la dent, Slocombe raconte une petite histoire parallèle à la guerre d'indochine. 2 Hô Chi Minh
Ici Slocombe atteint le sommet du mauvais goût dans un récit parodique qui nous propulse au coeur de la Corée, où la jeune infirmière Yeun Ok et ses camarades mettent leurs charmes et leur âmes au service du parti. Le ton est suffisamment juste, acerbe et obsessionnel pour faire mouche. 3 bandages communistes.
Un bon petit polar en bande dessinée, qui part d'une très bonne idée et reste bien mené de bout en bout. Le dessin tient bien la route. Malheureusement c'est un peu trop court pour bien rentrer dans l'univers. 3 balles dans le buffet.
L'album bobo parfait. Le dessin rehaussé de bichromie est tout simplement magique, et le livre est d'une rare beauté. Coup de coeur au square.
Masse est un sacré personnage, conteur né, il arrive à emmener le lecteur dans ses délires les plus fous sans jamais le lacher. Ce grand format (collec 30*40) est un régal, deux histoires absurdes et frappées comme je les aime. L'histoire d'un manchot pas comme les autres (pour cause en fait c'est un missile) et celle d'un sapin farceur à l'origine du bucheronnage.
Cet album est trouvable sur le net pour pas cher, c'est quasi criminel de ne pas l'ajouter à votre prochaine commande :o)
Un pti verdict. Chopé à la bibli après lecture de la savoureuse chronique de Charlie Brown.
Je suis un brin decu par cette plongée dans les strips des années 30, le langage "prolo" est amusant, les scénes parfois cocasses, les personnages bien campés, mais le rythme est laborieux (le découpage en strips ne facilite pas la chose), la lecture est de ce fait, hachée par une succession de chutes moyennes qui grippe un peu le récit.
Je tenterai peut etre un autre tome (qui donc compile des histoires plus anciennes, cf la parution à rebours)
Mon cher ChrisB, je suis ravi que tu aies apprécié ma chronique...
Pour le reste, j'acquiesce sur le côté amusant du langage, cocasse des scènes et bien campé des personnages... mais je comprends parfaitement ta déception d'ensemble (même si j'ai personnellement beaucoup aimé l'ensemble par ailleurs) : j'avais d'ailleurs précisé que la lecture était rendue mal aisée par le côté répétitif des strips, censé remettre le lecteur dans le bain chaque jour...
M'enfin je suis bien content d'avoir piqué ta curiosité au point que tu ailles jeter un oeil sur ce morceau de patrimoine...
Un pti verdict. Chopé à la bibli après lecture de la savoureuse chronique de Charlie Brown.
Je suis un brin decu par cette plongée dans les strips des années 30, le langage "prolo" est amusant, les scénes parfois cocasses, les personnages bien campés, mais le rythme est laborieux (le découpage en strips ne facilite pas la chose), la lecture est de ce fait, hachée par une succession de chutes moyennes qui grippe un peu le récit.
Je tenterai peut etre un autre tome (qui donc compile des histoires plus anciennes, cf la parution à rebours)
j'avais oublie de parler de celui-la. Une serie de fragments tires de la mythologie de la serie noire illustre avec distance par Slocombe. Mais de cette distance nait une etrange proximite parce que les scenes decrites nous sont tellement familieres que nous pouvons en imaginer le contexte, conditionnes que nous sommes par la memoire collective liee aux polars, que ce soit au cinema, a la television ou en litterature. 3 parrains
je crois avoir oublie de parler de cette curiosite. Slocombe y verse dans le recit patriotique a la gloire d'une heroine nord-coreenne. Bien sur, il ne faut pas prendre ce recit au pied dela lettre mais y voir une vision satirique, ou il laisse une nouvelle fois libre-court a ses fantasmes. Imaginez, des infirmieres asiatiques... il ne pouvais pas passer a cote d'un sujet pareil. 3 sparadrap
Robin des boites : Sympathique mais sans plus. F'murrr est un auteur delirant, qui se nourrit a merveille des contes et histoires traditionnelles. Tres beau travail, mais j'ai le sentiment que le cote court de l'album (forcement, un Collection X) bride un peu ce qu'il aurait pu faire avec.
Un bon moment, mais ca ne vaut pas Au Loup (et ses variations infinies sur les contes de Perrault), ni Jehanne ou sa suite injustement oubliee, Tim Galere.
Personne n'avait encore bullenote cette friandise de Walter Minus ? A chaque saynette, nous assistons a l'affrontement amoureux d'un homme et une femme. Entre playboy de bas-etage et femme fatale, Walter Minus use et abuse de stereotypes dignes des romans photos les plus ecules pour mieux s'en amuser a travers des textes delicieusement ironiques. Faussement sexiste, mais vraiment drole. 4 daiquiri.
un peu de tout avec de la sauce, un bel eventail de toute l'etendue du talent de Rochette, mais sans coherence aucune. On passe du coq a l'ane. 2 poils
etrange hommage rendu qux victimes oubliees de la Commune. En illustrant un texte de pierre charras, Chantal Montellier compose une ambiance etrange, entetante. Charras rappelle la sauvagerie des troupes versaillaise et evoque un paris transforme en charnier, puis occulte a la hate. 4 etoiles
chronique de la derniere classe de conscrits en 1968. La conscription y etait vecue comme une initiation, mais derriere la tradition bon enfant pointait la vraie betise humaine. Tres anecdotique et 2 rubans
en gros, un de ces tentavies avortees de faire de la bande dessinee "intelligente", mais qui n'arrive qu'a etre chiante. On en trouve encore pas mal comme ca de nos jours. 1 plage
etrange album, pondu par un mec qui n'a visiblement pas toute sa raison. Au premier recit, plus directement fantastique, succedent des tranches de vie torturees, entre absurdite et desespoir. Assez extreme, mais interessant. 3 etoiles