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CNBDI, Magelis, BD, Angouleme etc... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11
 | THYUIG, 14.12.2006 à 18:50 | 272406 |
|  |  | Bonne selection sur une année il est vrai limitée en titres exceptionnels. Perso je n'en vois pas. Peut-être World trade Angels qui manque quand même furieusement. Sinon, j'ai lu 22 titres parmi ceux selectionnés, je crois que c'est plus que l'an passé, ça tend à prouver soit que j'ai plus lu de livres de qualité ou alors justement que les livres de qualité ont été plus rares... |
 | effer, 14.12.2006 à 18:14 | 272400 |
|  |  | Little Nemo dans le patrimoine, il était temps! |
 | asacem, 14.12.2006 à 18:03 | 272398 |
|  |  | Moi je ne vois pas que ce que vient y faire le Gyo de Ito, et pourtant j'ai beaucoup aimé Spirale. |
 | |  |  | pour Palomar, c'est peut etre parce que comme Locas l'annee derniere il aurait ete dans la categorie Patrimoine... |
 | |  |  | Belle sélection mais je me demande pourquoi ont été écartés World Trade Angels, Les Petits Ruisseaux, Un Homme est mort ou Palomar City... |
 | Glotz, 14.12.2006 à 15:58 | 272381 |
|  |  | Belle sélection. Et bonne initiative de supprimer la pléthore de prix sans signification d'antan.
Je titrerais Panier de Singe ou La Volupté, sans enthousiasme, et sans avoir lu pas mal de livres de la sélection. Contrairement à 2003, 2004 ou 2006, aucun album n'écrase absolument tous les autres. Peut-être qu'on aura un prix « en retard », comme en 2005. Guibert aurait alors sa chance.
Pour le patrimoine, Sergent Laterreur, pour la qualité du travail effectué. |
 | chrisB, 14.12.2006 à 15:03 | 272347 |
|  |  | Très content pour 
Très décu par l'absence de     |
 | |  |  | Quelques nouvelles du futur festival d'Angou, ici. |
 | asacem, 05.09.2006 à 16:30 | 263155 |
|  |  | cubik : | ouais mais bon, nouvelle structure, navettes, et plus d'expos (si j'ai bien compris), ca veut dire que les prix des stands vont encore grimper
alors on sait jamais |
Je crois que le problème pour l'asso - contrairement à bien d'autres structures - n'a jamais été économique ;) |
 | cubik, 05.09.2006 à 16:28 | 263153 |
|  |  | ouais mais bon, nouvelle structure, navettes, et plus d'expos (si j'ai bien compris), ca veut dire que les prix des stands vont encore grimper
alors on sait jamais |
 | asacem, 05.09.2006 à 16:27 | 263152 |
|  |  | cubik : | faudrait deja que l'association prenne un stand >) |
Ils ont annoncé depuis belle lurette qu'ils auront un stand cette année (2007) du fait de la nomination de Trondheim.
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 | cubik, 05.09.2006 à 16:06 | 263150 |
|  |  | faudrait deja que l'association prenne un stand >) |
 | |  |  | Mr_Switch : | Déjà un article sur l'organisation du prochain festival : ici (In Sud-Ouest du 05/09/2006) |
12.000 metres carres de chasseurs de dedicaces... et plus de barriere naturelle entre L'Association et Soleil... Menu et Boudjellal sous le meme toit. Va y avoir du sport ;o) |
 | |  |  | Déjà un article sur l'organisation du prochain festival : ici (In Sud-Ouest du 05/09/2006) |
 | |  |  | La confusion étant d'autant plus possible que Algésiras est liée aux 2 structures :)
Membre fondateur de l’association MDABD, résidente actuelle de la MDA |
 | |  |  | la mdabd, qui s'est justement renommée adabd, pour éviter la confusion. |
 | |  |  | Bon j'ai rien mis finalement (la flemme :s)
Mais je relaie 2 angoumoiseries :
A l’occasion de l’opération « Lire en Fête » la Maison des Auteurs propose aux petits et grands, les 15 et 16 octobre, de découvrir l’exposition « Grandes images pour les petits », réalisée à partir des planches de BD et d’illustration jeunesse des auteurs en résidence. L’exposition aura lieu de 14h à 18h30 et sera complétée par des ateliers de bande dessinée et d’illustration, gratuits et accessibles à partir de 8 ans - samedi et dimanche à 14h30 et 16h30. Inscriptions à partir du 3 octobre : 05 45 22 86 10
Le CNBDI proposera du 24 au 28 octobre, en collaboration avec l’association Les Films du Hérisson, un stage Bande Dessinée / Dessin Animé réparti sur cinq demi-journées de 10h à 11h30 pour les 7-13 ans et de 14h à 16h pour les 14 ans et plus. Des ordinateurs et des tables lumineuses seront à la disposition des participants. Le stage qui aura lieu au CNBDI s’appuiera sur la nouvelle exposition « La Ménagerie ». Renseignements et réservations : 05 45 38 65 44
Tant que j'y suis une précision. On m'a souvent demandé si La maison des Auteurs", dont je parle, c'était la mdaBD (Maison des Auteurs de Bande Dessinée). Ben euh non. :)
La Maison des Auteurs à Angouleme, c'est ceci
Il y a des auteurs en résidences la-bas. Il y a eu Neaud (il me semble, en tout cas). En ce moment, il y a Algésiras et d'autres (voir là)
(alors que pour mémoire la mdaBD c'est ceci ) |
 | |  |  | Je t'en prie :p
Ce qui m'amuse, c'est que j'allais justement remonter le sujet :) |
 | june, 13.09.2005 à 15:47 | 218492 |
|  |  | Le pays "invité" à Angoulême 2006 sera la Finlande.
Et si c'est pas une bonne nouvelle, ca... 8)
(Mr_Switch, je squatte pas, hein, je fais que passer... 8) ) |
 | |  |  | Comme Gilles l'avait deja dit :
In Charente-Libre du 10/05/05
Les Editions de l’An 2 se marient avec Actes Sud. Pour se développer, Thierry Groensteen va désormais s’appuyer sur une maison d’édition dont le sérieux est reconnu chez les libraires. Les Editions de l’an 2, qu’anime T.Groensteen depuis août 2002, vont faire désormais cause commune avec la célèbre maison d’édition Actes Sud. Un mariage 50-50, puisque l’entreprise arlésienne prend la moitié du capital de la maison d’édition angoumoisine. « Dans l’édition, le retour sur investissement est très long, explique T.Groensteen, il faut du temps pour se faire connaître, du temps pour se faire un catalogue, du temps pour attirer des auteurs connus… En outre, quand j’ai lancé les Editions de l’an 2, j’ai sous-estimé le problème central dans l’édition. Mon réseau, qui touche d’une part des librairies spécialisées BD et d’autre part des librairies généralistes, est trop petit. Le nombre de clients touchés est trop faible ».
(…) Alors Thierry Groensteen a pris le taureau par les cornes et s’est mis en quête d’un partenaire. « Et j’ai concrétisé avec Actes Sud, ce dont je suis assez fier, car c’est une maison dont le sérieux est connu et reconnu par les professionnels ». Pour preuve, le premier Goncourt décroché l’an passé par Actes Sud.
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 | compte supprimé . 24.04.2005 à 18:20 | 201566 |
|  |  | Bonjour,
A propos du musée de la BD, j'avais lu un reportage photo plutôt intéressant, quoique peu critique et un peu mou, mais bon, cela à le mérite de donner un point de vue inédit.
http://www.le-terrier.net/albums/
angoulemeweb/index.htm
Cordialement,
Oncle Patalon. |
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Spirit productions, créée par des anciens de la société Teva, a signé une coproduction avec France 5 pour Grabouillon, une série d’animation jeunesse (4-6 ans). Grabouillon est le nom du chien de Petunia, une petite fille de 5 ans. D’un budget d’environ 2,2 M€, dont à peu près 30% sont financés par la chaîne, cette série de 52x6’30 est tirée d’une bande dessinée d’Alexis Nesme publiée par Delcourt – qui sera notamment l’agent pour le merchandising en France. Environ 85% du financement sera national (grâce à la mise en place du crédit d’impôt), les 15% restants étant assurés par des préventes.
(D'apres Ecran Total du 20-26 avril) |
 | |  |  | Le journal de Jimmy Beaulieu ou le quotidien d'un auteur quebecois a Angouleme.
Jimmy Beaulieu est musicien, et aussi auteur de BD.
Un journal sympa ! |
 | |  |  | Mais je ne suis pas Anti-CNBDI. Au contraire !
Le CNBDI est la marque du voeu de ne pas tout resumer au festival.
En 5 ans, il a changé. Et les expos sont parfois vraiment super.
(En periode festival, c'est de toute maniere different quand periode ordinaire :o))
Ma grogne etait ancienne. Du temps ou la bibliotheque est minable (du genre, ne pas avoir tous les tintin ou les spirou) mais ce temps est revolu je pense maintenant.
Et j'ai parfois l'air negatif quand quelqu'un me dit : Trop génial je vais a angougou, ca doit regorger de petites bibliotheques goutues etc :)
Car LA bibliotheque est celle du CNBDI et donc VIVE le CNBDI.
Si le budget arrive a se faire, il y a aussi un sacré centre de rsssource MARVEL qui peut se faire. Et ca peut etre tres tres glop :p
Un angoumoisin point ronchon ! :) |
 | bat, 27.12.2004 à 11:25 | 187866 |
|  |  | Etant retournée dans la famille, en charente, pour noel (rassurez vous, je ne suis pas une angoumoisine ronchonne comme switchy :op), j'en ai profité pour aller au CNBDI
et je vous le recommande très fortement!
honnêtement, j'y allais sans savoir vraiment à quoi m'attendre, et j'ai été agréablement surprise :
il y a une expo sur l'historique de la bd, très intéressante (elle remonte au XIXe siècle); une expo sur 5 styles majeurs en bd, pas mal aussi; une sur les différentes étapes dans la fabrication d'une bd (scénarion, dessin, encre, couleur,...), ce qui est plutôt instructif; et d'autres choses aussi (une salle avec des "ambiances" qui retranscrivent l'environnement de plusieurs héros de bd, des murs tapissés de planches originales, de dessins, etc)
à l'étage, il y avait une exposition de Ludovic Debeurme, avec des planches réalisées à l'encre de chine, des peintures à l'huile, etc..
j'avoue que je savais pas trop sur quoi j'allais tomber, et, finalement, j'ai adoré.. ^^
(mais cette expo finit le 31, après, ils passent à d'autres auteurs)
sinon, ils ont une bibliothèque de fous !! O_o
j'a jamais vu ça sur paris !! =o))
ya tout ^__^
enfin ptète pas tout, mais de quoi faire mon bonheur :op
et la librairie est dans le même style, très très glop.
voili voilou, si vous allez à angougou pour le festival, faites un détour par ces expos, ça vaut vraiment le coup, et ça prend pas tout un aprem à voir (pour ceusses et celles qui sont pressés..) |
 | |  |  | 1Du er janvier au 12 février tous les samedis à 20h15.
Il y aura entre autres Fred, Art Spiegelman, Chris Ware, Joann Sfar, Lorenzo Mattotti. |
 | |  |  | A l’occasion du 32ème Festival de la Bande Dessinée (27 au 30 janvier) Arte lancera en coproduction avec l’INA, du 1er au 12 Février, un documentaire de 7x26’ consacré à la BD, intitulé « Comix ». Cette collection dirigée par Benoît Peeters abordera l’univers du 9ème art à travers un auteur ou un album mythique.
(c'est Benoit, pas Frederik, hein. Enfin je tiens a le mettre en avant. Ca n'eleve rien, mais pour ceux qui seraient mal reveillés... ^^ ) |
 | |  |  | D'ailleurs, c'est un peu tard mais :
Une soirée « Ego comme X » aura lieu le 30 novembre à 18h30 à la salle Nemo du CNBDI, avec les projections de « L’emploi du temps » de Laurent Cantet (Lion d’or de l’année Venise 2001), présenté par Fabrice Neaud, et à 21h « Blue velvet » de David Lynch (grand prix Avoriaz 1987), présenté par Frédéric Poincelet. www.ego-comme-x.com
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 | |  |  | (in Sud Ouest du 24/11/04)
Dix ans et une vingtaine d’auteurs. L’aventure Ego comme X a débuté il y a bien plus de 10 ans avec la revue. Mais aujourd’hui c’est à la maison d’édition qu’il convient d’adresser ses vœux. Dix années durant lesquelles Loïc Néhou a patiemment marqué de son empreinte le monde éclectique de la bande dessinée. Cet univers intimiste est aujourd’hui présenté à la Maison des Auteurs d’Angoulême, dans une sorte d’exposition rétrospective. Pour remonter le fil du temps, il conviendra de pénétrer dans ces lieux par l’avenue de Cognac. Là, entrée frontale sur le catalogue d’Ego comme X. Dans un empilage de caisse en plexiglas, chaque auteur s’est vu attribuer un espace personnel. Ainsi l’esseulé « Nénéref » de Vincent Sardon côtoie-t-il « l’œuvre proustienne » de Fabrice Neaud à plein dans sa case, alors que des BD étrangères éditées par la maison sont, elles, regroupées.
Puis tout naturellement, a conception de cette exposition épurée happe le visiteur dans un sens de lecture. Cette ligne matérielle de planches originales nous entraîne dans la découverte de la ligne éditoriale de Loïc Néhou. Et par bribe, ce dernier essaime ses souvenirs, les moments-clés de l’entreprise, comme ses ressentis à la découverte de telle ou telle œuvre. Voilà comment il nous ouvre à sa manière son carnet intime, de la naissance de la revue à la découverte « d’un maître », Boilet, qu’il avait eu comme prof aux Beaux Arts, jusqu’à ce côté défricheur de talents. (…) S’il convient de dresser un bilan à l’heure de ces dix années, `Loïc Néhou n’en oublie pas pour autant de regarder vers l’avant. Ainsi annonce t-iol que « déjà une dizaine de titres sont actuellement en préparation, avce de nouveaux auteurs tels Lukas Methé, Pierre Druilhe ». Axelle Maquin-Roy
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 | |  |  | Jimmy Beaulieu, auteur québécois, fondateur de Mécanique Générale, etc, etc...
voir aussi, sujet "news, potins, bidules" pour son «happening» avec Matt Broersma |
 | |  |  | Du 25 au 29 octobre Jimmy Beaulieu, artiste en résidence à la Maison des Auteurs, animera un stage d’initiation à la bande dessinée ; en partant d’une contrainte scénaristique spécifique, les stagiaires aborderont la création autobiographique.www.cnbdi.fr |
 | |  |  | In Sud-Ouest du 08/10/04
Pour les bordelais ^^
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 | |  |  | Comme Cubik le disait, Magelis rectifie aujourd'hui :
Rectificatif : Concernant le rendez-vous du 11 au 13 septembre que nous venons d'annoncer dans Image du Pôle, PARIS-BD aura lieu à une date inconnue. |
 | |  |  | Possible. L'info vient directement de Magelis, aujourd'hui. J'ai pas verifié ( honte a moi ). |
 | cubik, 03.09.2004 à 19:04 | 171340 |
|  |  | euh, t'es sur?
me semblait que ca avait ete repousse sans date determinee pour l'instant
en plus, ca a change de nom, il me semble |
 | |  |  | Paris-BD se tiendra du 11 au 13 septembre au CNIT-Paris La Défense. L’axe fort de cette 3ème édition : l’image dessinée dans toutes ses dimensions, afin de mettre en valeur les corrélations entre bande dessinée et les différents média que sont l’animation, le cinéma, et les jeux vidéo. www.bdpictures.com |
 | |  |  | In Sud-ouest du 30/07
Voyage au coeur de la BD
Le CNBDI organise cette semaine son traditionnel stage de bande dessinée. Au programme, écriture de scénarios et cours de dessins
L'atmosphère est on ne peut plus studieuse dans la petite salle du premier étage, au Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDI) à Angoulême. Les têtes sont penchées sur le travail en cours et le bruit régulier des crayons sur le papier trouble à peine le silence ambiant. Professeurs, ingénieurs, bibliothécaires ou étudiants : une quinzaine d'élèves, de tout âge et venus de tous les coins de France, sont réunis pour sacrifier au sacro-saint rite d'une seule et même passion, la bande dessinée.
« L'idée d'organiser un stage BD est née il y a six ans suite à une demande massive de passionnés », raconte Sébastien Bollut, organisateur du stage. L'office du tourisme d'Angoulême, le CNBDI et l'atelier Sanzot organisent donc, depuis cette époque, deux semaines d'initiation chaque été, la première et la dernière semaine de juillet. Le programme est draconien -découpage de l'histoire, scénario, dessin, couleur-, le but ultime étant « de permettre à chaque élève de finaliser une planche ».
Au milieu de ses élèves assidus, Pierre Lavaud, dit Mazan, virevolte autour des tables en prodiguant ses conseils. « En BD il n 'y a pas de méthode, il y a des techniques », explique l'Angoumoisin, auteur de « L'Histoire du grand mal »et de« Dans l'cochon tout est bon ». Pour lui, les stages permettent un gain de temps considérable dans l'apprentissage de cet art subtil. « On gagne du temps par l'acquis des autres », martèle-t-il.
Un outil démographique.
Mohamed Bahadi, 58 ans, est professeur de français au Maroc. C'est la deuxième année consécutive qu'il fait le déplacement de son pays, uniquement pour assister au stage. « La bande dessinée est un outil démocratique à la portée de tout le monde, pour l'expression et la communication », confie-t-il. Cette année, il s'est inspiré des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca pour écrire son scénario; « Les Dattes magiques ». Le tout « dans une réflexion basée sur l'injustice ». « Je suis dans l'actualité à ma façon », conclut-il avec un sourIre.
Marvin, 17 ans, crayonne depuis sa plus tendre enfance. Cheveux rouges et tee-shirt anarchiste, il aime « les dessins perso, ceux qui ont une véritable identité ». Pour lui Astérix et Obélix, « ça ne veut plus rien dire » parce qu'Uderzo « a été trop pompé ». Ce qui lui plaît le plus dans ce stage, c'est « le fait d'être en contact avec les auteurs ».
Installé sur la table à côté, Joseph, 17 ans, se concentre sur sa planche. Sous sa plume efficace, les personnages prennent vie, presque sans effort. « Je suis classique dans les instruments », plaisante le jeune homme. Etudiant en arts plastiques à Montpellier il est venu faire ce stage « pour pousser dans le métier ». Il apprend aussi en lisant des BD, mais sans excès, « parce que ça corrompt le texte ».
Chacun des élèves présents vient d'un univers différent. Certains sont doués pour le dessin, d'autres un peu moins. Qu'importe, ils sont tous là par passion, pour découvrir le monde de la bande dessinée. Et puis, qui sait, les plus persévérants réussiront peut-être dans le métier. « Le secret pour réussir, c’est le TTC, Travail-Talent-Chance », confie Mazan. Et la volonté. « C'est comme pour les sportifs. Il faut cinq heures par Jours minimum pour avoir la gonflette du dessin. »
Alexandra Feytis
Stage BD au CNBDI, renseignements au 05.45.38.65.61.
Pour éclairer vos lanternes : Apres avoir obtenu son bac en arts plastiques, Mazan s’inscrit a l’école des beaux arts d’Angoulême, en 1985. Auteur complet, l a publié depuis de nombreux albums. En 1992, il est récompensé par le festival d’Angoulême qui le nomine a l’Alph’art coup de cœur et a l’Alph’art public. 3 ans plus tard, il cofonde l’atelier, un regroupement d’auteurs de BD, de coloristes, scénaristes et dessinateurs qui publient dans différentes maisons d’éditions et interviennent régulièrement en milieu scolaire, carcéral et rural.
(Sanzot ou on retrouve Mazan, Guilhem, Arnaud) |
 | |  |  | un peu de pub
L’Office de tourisme, le CNBDI, et l’Atelier Sanzot proposent deux stages BD du 19 au 30 juillet, « BD Scénario » et « BD Découverte ». Une visite de l’Atelier Sanzot, de la Maison des Auteurs ainsi que la découverte des Murs peints de la ville, complètent ces stages. (Public tous niveaux, à partir de 16 ans). Renseignement et inscription : Office de tourisme 05.45.95.16.84 |
 | |  |  | Les comics Marvel sont arrivés. Il y a un travail de tri, de restauration peut etre, maintenant.
Je dois rendre hommage a Jean Pierre Mercier, conseiller au CNBDI qui lors du reportage sur France 3 n'a pas parlé de fric, de finance, de locaux, etc.
Juste Marvel, les comics et l'hommage purement bédéphile.
Ca fait plaisir de temps en temps :o))))) |
 | |  |  | Le 17 juin à 19h : « Exposition d’un soir », pour fêter ses 10 ans, Ego Comme X présentera 150 planches originales de ses auteurs au Cabinet Arayo & Montini (68, rue Boissière-75006 Paris). Cette exposition viendra s’installer à la Maison des Auteurs dans le courant du mois d’octobre.www.ego-comme-x.com |
 | |  |  | On parle tjs des pb financiers de CNBDI parce qu'il ne vit pas tout seul. La région injecte de l'argent dedans. Normal, je suis d'accord. C'est du culturel. Mais apparement ce n'est pas l'avis de tout le monde.
Le CNBDI a dit lui-meme que cette collection Marvel pouvait etre une gouffre ou une chance. Mais reste l'avis des autres responsables locaux, departementaux et regionaux.
Le CNBDI est deficitaire depuis des annees
c'est vrai mais penses tu qu'une structure à mission culturelle doit obligatoirement rapporter de l'argent.
La mission n'est pas de generer des benefices.
Preservation du patrimoine, conservation et mise à disposition des chercheurs...il me semble dans le cinema c'est la même chose (CNC) et pourtant les sommes ne sont pas les mêmes....
je me trompe ?
Je suis d'accord. Mais la encore , va expliquer ca a la region.
Segolene Royal, qui a gagné les regionales, parle d'un Magelis Valley, ou le CNBDI serait integré.
"Magelis Valley" revoie a la "Silicon Valley" bien sur. Au niveau de l'emulation d'une force culturelle , d'un foyer de developpement. Mais on voit aussi qu'elle vise la rentabilité.
Reste que moi aussi j'aimerais que le coté "Combien ca coute" disparaisse mais dans aucun article il n'est occulté. Quand le directeur du CNDBI passe a la telé, le propos glisse tjs la-dessus... |
 | compte supprimé . 31.05.2004 à 14:46 | 157259 |
|  |  | Le Cnbdi est déficitaire : ça c'est une formule de presse. Cela reste à démontrer ! C'est assez curieux d'ailleurs que lorsqu'il est question du Cnbdi, on commence toujours à évoquer des problèmes de finances. Ce que je comprendrai s'il s'agissait d'un organisme bancaire, d'une entreprise côtée en bourse. Moins quand il est question d'un établissement CULTUREL! Pourquoi ne jamais parler des missions remplies par le Cnbdi depuis 14 ans (constitution des plus grosses collections européeenes de BD, expositions nationales et internationales, ouvrages de références, travail pionnier dans le domaine des nouvelles images, enfin tout ce qui a largement contribué au développement d'une culture de l'image...). On comprendrait mieux sans doute pourquoi l'organisme américain chargé de donner la collection Marvel s'est adréssé en priorité au Cnbdi pour reprendre les 380 000 fascicules de ladite collection. Il y a un côté "Combien ça coûte ?" assez désagréable dans ce genre de remarques préliminaires.
Il est question dans ce forum des difficultés relatives à la récupération du fonds Marvel : il est exact que la proposition initiale était d'un million de fascicules. Si le Cnbdi a dû se résoudre à ne prendre qu'un tiers du fond c'est tout simplement pour des questions de capacités de stockage. On ne pousse pas comme cela les murs et il ne se trouve pas aussi simplemenrt des lieux à Angoulême avec de telles capacités de stockage. Le choix qui a été fait est des plus judicieux : retenir dans un premier temps les premières années des éditions Marvel (des quantités astronomiques de comics introuvables) et se donner le temps d'imaginer des solutions pour accueuillir plus tard des ouvrages plus récents. Que fallait-il faire ? Refuser et laisser partir ces archives uniques à Séoul ou Barcelonne ? Voilà qui aurait été effectivement confortable, qui n'aurait pas menacé les finances du CNBDI ! C'est l'audace qui a prévalu... |
 | loic, 28.05.2004 à 20:28 | 157050 |
|  |  | Le CNBDI est deficitaire depuis des annees
c'est vrai mais penses tu qu'une structure à mission culturelle doit obligatoirement rapporter de l'argent.
La mission n'est pas de generer des benefices.
Preservation du patrimoine, conservation et mise à disposition des chercheurs...il me semble dans le cinema c'est la même chose (CNC) et pourtant les sommes ne sont pas les mêmes....
je me trompe ? |
 | cubik, 28.05.2004 à 18:27 | 157025 |
|  |  | ben deja, ils ont po tout pris
y avait tous les numeros de 1954 a 2002
y ont pris que les 20 premieres annees, po assez de place |
 | |  |  | En realité, il y a tjs un probleme. Le CNBDI est deficitaire depuis des annees. (Depuis toujours meme, je crois).
Ce cadeau risque d'etre empoisonné : cout de mantenance de locaux, ou encore de renovation des comics....
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 | |  |  | In Sud-Ouest du 27/05/04
La collection qui valait un million
Les superhéros de l'âge d'argent des comics américains trouveront refuge en juin au Centre national de la bande dessinée et de l'image. Histoire du legs fabuleux de la collection Marvel
Vous gérez le Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDl), le temple charentais du neuvième art, et l'on vient vous proposer un trésor, Un million de fascicules représentant un pan entier de l'histoire des comics américains, Trésor estimé à plus d'un million de dollars, que votre interlocuteur d'outre-Atlantique vous offre. Vous y croyez, vous ? Au CNBDI d'Angoulême, on a dû se pincer. « On a même cru à un canular », avoue Jean-Pierre Mercier, l'expert scientifique de la maison. « En mars, on reçoit un coup de fil d'un organisme caritatif américain, Gifts in Kind, nous annonçant qu'un des deux plus importants éditeurs de BD américains, Marvel, se séparait d'une partie de ses stocks. Ils demandaient si nous étions intéressés. Je suis resté un peu éberlué. » Eberlué, mais décidé à ne pas laisser passer l'aubaine, le CNBDl alerte ses autorités de tutelle. La direction des Musées de France et la Bibliothèque nationale donnent leur aval, la seconde décide de financer le transport de la collection pour un coût de quelque 10 000 dollars.
1800 cartons.
C'est Margaret Mallon-Pujol, représentante en France de Gifts in Kind International, une association caritative, qui a pensé au CNBDl. La mission confiée par Marvel consistait à trouver un lieu en Europe capable d'accueillir dans de bonnes conditions la collection, dont il existe une autre version complète dans une bibliothèque américaine. Un navire traverse actuellement l'Atlantique, sa cale bourrée de superhéros. Spiderman, Hulk, les X-Men, tout ce qui a fait la gloire des éditions Marvel dort dans un conteneur de 12 mètres. A l'intérieur, les 300 000 fascicules sélectionnés sont sagement alignés dans 1 800 cartons, dont certains n'ont pas été ouverts depuis les années 50. La cargaison, partie d'Arizona, qui a embarqué à La Nouvelle-Orléans, accostera le 14juin au Verdon. On l'attend à Angoulême dans la seconde quinzaine de juin. Comme Jean-Pierre Mercier, Gaby Scaon, directrice du musée, a hâte d'ouvrir les cartons. « Marvel publiait sur du mauvais papier, mais on nous a garanti que la collection était en bon état, expliquent-ils. Donc, on va faire des sondages sur plusieurs cartons. Si c'est en bon état, on se donne les moyens de travailler dessus dans de bonnes conditions. »
Sélection.
Pour accueillir le fonds Marvel, le CNBDl a dû libérer deux salles. Il devra aussi prévoir un budget spécifique pour inventorier son trésor. L'atterrissage en Charente des superhéros américains aboutit quasiment à tripler le fonds de périodiques. Et encore, les experts angoumoisins ont opéré une sélection : « La collection complète représentait sept conteneurs », précise Jean-Pierre Mercier. « Soit dix fois la totalité de nos stocks, sur 5 kilomètres linéaires. Ni dans notre bâtiment actuel ni dans le futur musée où nous allons emménager, nous n'avions la capacité de stockage nécessaire. » Alors, la mort dans l'âme, il a fallu trier. Les Américains ont accepté : « Nous étions déjà ravis », commente Margaret Mallon-Pujol, « de voir en France une bonne partie de la collection. » Qui aurait dit que les superhéros US contribueraient un jour aux bonnes relations franco-américaines...
Avec cette précision :
La saga Marvel
Ce don est une aubaine à double titre. Sans parler de sa valeur marchande, il est rarissime de récupérer l'intégralité d'une collection. D'autant que la saga Marvel n'a pas d'équivalent en France : « L'aventure de super-héros, c'est un genre typiquement américain », explique Jean-Pierre Mercier. La collection couvre les Trente Glorieuses de Marvel : « On l'appelle le "silver age", l'époque où l'image monolithique du superhéros devient plus nuancée. »
Marvel se différencie de son concurrent DC en introduisant humour et second degré. Le dessin de Jack Kirby bouleverse le graphisme et le scénariste Stan Lee reprend la recette d'Hitchcock - « Plus réussi est le méchant, meilleure est l'histoire » - pour imaginer des « supervilains » d'anthologie.
« L'univers Marvel a ceci de spécifique que ses personnages se répondent : une figure secondaire peut devenir héros d'une autre série. »
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 | |  |  | Le CNBDI hérite d’une partie de la collection des éditions américaines Marvel. Créées en 1939, peu de temps après la naissance de Superman et de Batman ; d’abord appelées Timely Comics, elles deviendront Atlas Comics, avant de prendre le titre de « Marvel » au début des années 50. La firme produit d’abord des titres western, policier et science-fiction ; son premier grand succès est Captain America, imaginé en 1941 par Jack Kirby et Joe Simon. De Spiderman (1962) en passant par le Silver Surfer, Hulk ou les X Men, ce sont des dizaines de héros qui connaissent le succès international. Depuis une décennie, et malgré le tassement du marché, Marvel reste l’une des plus importante firme spécialisée aux Etats unis. Preuve de sa pérennité de l’univers Marvel, plusieurs adaptations cinématographiques (Spiderman, X Men, Hulk) ont été produites ces dernières années, et d’autres sont en préparation.
Il y a deux ans, Gifts in Kind (organisme caritatif américain) a reçu de la société Marvel Comics, les archives de sa production à l’unité de 1951 à 2002. La collection est stockée dans les locaux de Marvel, à Yuma en Arizona. Gifts in Kind considère que le CNBDI est, hors des Etats-Unis, le seul organisme capable de recevoir ce don. Le CNBDI a donc choisi de conserver la période patrimoniale la plus riche de Marvel (de 1951 à 1970), ce qui représente près de 300 000 exemplaires. Le container est parti d’Arizona, et arrivera en Gironde le 14 juin prochain pour prendre la route d’Angoulême.
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 | |  |  | Une interview de Jacques Muller, 1° animateur français chez Disney, qui est aussi auteur de BD. C'est un gars assez jovial, tres agréable lors de ses conferences.
(désolé pour le retard)
Le 31e Festival de da BD d’Angoulême vu PAR JACQUES MULLER
Le 22 JANVIER 2004 Le 31e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême a ouvert ses portes, avec une inauguration menée grand train par l'équipe de Groland, à la Maison des Jumelages. Après une ouverture bon enfant, alors que la météo s'était tout l'après-midi montrée plutôt clémente malgré des prévisions maussades, c'est au théâtre que se sont concentrés les événements, avec la soirée officielle de remise des Prix du Festival. Pour ce moment traditionnellement très attendu par tous les professionnels, le directeur général du Festival, Jean-Marc Thévenet, avait réuni autour de lui un plateau très relevé. Pour remettre les différents prix en effet se sont succédés sur scène, outre Régis Loisel , président en exercice de cette 31e édition , des intervenants aussi prestigieux que l'américain Chris Ware (lauréat l'an dernier du Prix du meilleur album) , Joost Swarte, Ted Benoît , serge Le Tendre ou l'Argentin Carlos Nine. Des séquences tour à tour souriantes (les déclarations du jury d'enfants 7 - 8 ans) ou touchantes (l'émotion de l'américain Chris Claremont , légendaire scénariste des X-Men et lauréat surprise d'un Prix Hommage préparé dans le plus grand secret) ont ponctué un palmarès éclectique et
séduisant: deux Prix pour les espagnols Guarnido et Canales , un grand scénariste récompensé, Neil Gaiman , un manga à suivre de très près « 20°th Century Boys » , de Naoki Urasawa) , une redécouverte historique avec « L'anthologie » d'A.B. Frost , récompensée par le Prix du Patrimoine de la Bande
Dessinée, sans omettre un Prix du meilleur album très applaudi. On n'est pas près d'oublier la joie communicative de son lauréat, Manu Larcenet, à l'annonce de la décision du jury. Qui a dit que la jeune génération était blasée ?
Trois lettres pour un signal fort : Zep est le nouveau lauréat du Grand Prix de la Ville d’Angoulême, millésime 2 004. En décernant cette prestigieuse récompense à un artiste complet parfaitement emblématique des jeunes générations d'auteurs , l'Académie des Grands Prix choisit de mettre à l'honneur les nouveaux territoires de la bande dessinée, tout en saluant un phénomène d'édition d'une envergure exceptionnelle.
Bande dessinée et cinéma, le sujet est on ne peut plus dans l'air du temps, qu'il s'agisse de productions récentes (Astérix, Michel Vaillant) ou à venir (Blueberry, L'enquête corse), françaises ou étrangères (X-Men). Et c'est précisément avec cette actualité que s'est ouverte la seconde journée du 31e Festival international de la bande dessinée, avec les débats « Bande dessinée et cinéma » organisés au théâtre d'Angoulême.
Pour la circonstance, un plateau très attractif de personnalités du 7e comme du 9e art avait été composé et réuni vendredi matin par le Festival, en association avec Charente Développement. Une collection d'individualités fortes inscrites, à un moment ou à un autre de leur parcours professionnel, à la confluence de la bande dessinée et du cinéma: Marc Caro, cinéaste initialement issu du magazine
« Métal Hurlant » ; Jean-Jacques Beineix , qui prépare un ambitieux projet de bande dessinée, « L'affaire du siècle» , avec son vieux complice en story-board Bruno de Dieuleveult ; Jan Kounen , réalisateur d'un« Blueberry » de cinéma programmé très prochainement sur les écrans et, pour leur donner la réplique, Chris Claremont - mythique scénariste de X-Men et invité du Festival - , Joann Sfar (qui signe désormais des adaptations audiovisuelles de« Grand Vampire et Petit Vampire ») et Fabien Lacaf , que son parcours de dessinateur - story-boarder a souvent conduit à côtoyer le cinéma.
Sous la direction des deux modérateurs de la rencontre, et autour d'un intitulé fédérateur (« Une si soudaine passion ! »), les échanges ont été riches et intenses, chaque intervenant soulignant à quel point ces deux disciplines de l'image que sont la bande dessinée et le cinéma, si voisins et si dissemblables à la fois, avaient beaucoup à partager pour leur bénéfice mutuel.
Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui a assisté en nombre aux débats de la matinée dans une ambiance très attentive. La seconde session de débats organisée dans l'après midi (« Bande dessinée et cinéma : un mariage de raison ? ») avait une coloration plus économique, et abordait également les problématiques juridiques et technologiques de la convergence bande dessinée et cinéma.
J.M.
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 | |  |  | Nathalie Ferlut vient de sortir une bande dessinée aux Editions Carabas (maison d’édition bordelaise). « Le Bel Inconnu » est son premier album en tant qu'auteur (scénario/dessin). Il s'agit de l'adaptation d'un roman du XIII° siècle qui conte les aventures d'un jeune chevalier à la recherche de son nom et de celui de son père. S’il est de taille à combattre tous les dangers, il est cependant un domaine où il se trouve désarmé : les femmes ! Et dans cette histoire, elles sont redoutables. Nathalie a deux autres ouvrages à son actif en tant que scénariste : « Madame la lune » et « Ether Glister », aux Editions Delcourt, dont le tome 2 sortira cette année. Les couleurs du « Bel inconnu » sont de Thierry Leprévost (coloriste entre autres de la série « Garulfo », et des « Drag'z »). |
 | |  |  | In Charente Libre du 21/04/04
Gauthier Allibert : Dédicaces pour une triple naissance chez les auteurs de Sanzot. A croire que l ‘atelier Sanzot tiendrait presque de l’usine tant le mois d’avril lui est faste. Il fête aujourd’hui trois sorties d’albums, toutes chez le même éditeur, le très reconnu Delcourt, et au même moment. (…) « Vous savez, on est 15 à travailler dans l’atelier, et il sort d’ici environ 15 albums par an », tempère Mazan, son tout nouveau livre, « C’est aujourd’hui dimanche » en main. Déjà honoré par plusieurs prix, l’auteur angoumoisin signe là le dernier opus des « Aventures de Philibert ». Avec lui Isabelle Dethan –sa compagne- et Minh-Than sont cet après midi au magasin Médiastore pour une séance de dédicace. « Pour nous, c’est le seul moment où l’on peut voir vivre notre album. On a les réactions à chaud des lecteurs. C’est toujours intéressant » saluent les trois artistes, d’autant plus satisfaits de le faire à domicile. |
 | |  |  | Bédéka – avril 2004 Enfance de l’art. Et la tendresse ? Choco Creed. Les anciens de l’Ecole des Beaux Arts d’Angoulême ne veulent plus se quitter. Quand ils se retrouvent, ils éditent Choco Creed, une revue annuelle principalement destinée aux enfants. Paru récemment son troisième numéro consacré à la tendresse. Le lecteur adulte replonge vers des sensations douces et sucrées qu’il avait oubliées depuis un moment. Charmant jusqu’au trognon, on trouve Choco Creed chez tous les libraires spécialisés de bon goût.
Bédéka – avril 2004 : Ego comme X fête ses 10 ans. A l’occasion de ses 10 ans, l’éditeur Ego comme X propose un petit cadeau aux lecteurs qui feront l’acquisition de plusieurs albums de son catalogue. Ils recevront en effet un petit album inédit et hors commerce de Néaud, Squarzoni et Mussat, fruit d’une expérience originale. Fabrice Neaud et Xavier Mussat occupent tous deux la Maison des Auteurs d’Angoulême, lieu de résidence dédié à la bande dessinée. C’est en attendant Philippe Sqarzoni, qui devait les rejoindre pour réaliser un projet, qu’ils ont décidé de tenir un journal de bord. Cette expérience éditoriale collective, à la manière d’un compte à rebours, mêle anecdotes personnelles, histoires de cœur et réflexions politiques sur la place de l’artiste dans la société.
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 | |  |  | in sud ouest du 17/01
Angoumoisins mobilisés
« Notre handicap, c'est l'hôtellerie », déplore Jean-Luc Bittard. A défaut de multiplier ses chambres par un coup de baguette magique, Angoulême a mobilisé ses habitants. En cours d’année, le comité départemental du tourisme, en partenariat avec l'office de tourisme d'Angoulême, a procédé à un vaste recensement chez l'habitant.
Il a établi une liste (disponible sur www.lacharente.com) de près de 300 chambres à partir de critères de confort minimum. De son côté, la mairie a rassemblé à l’automne dernier les propriétaires concernés pour en faire de véritables ambassadeurs d’Angoulême et de son festival, le temps de cet accueil.
La mesure est surtout destinée aux quelque 200 000 festivaliers amateurs, mais elle peut servir aussi aux professionnels. Le festival doit en effet chaque année loger ses invités « jusqu'à Cognac ou La Rochefoucauld », précise Jean-Luc Bittard. D'où l'utilité des navettes mises en place depuis trois ou quatre ans, dont la logistique est confiée à des étudiants du lycée professionnel Grégoire. A eux la gestion du parc automobile fourni par Citroën, et des plannings de conduite. A partir de 22 heures, les services de la ville viennent renforcer l'équipe de lycéens.
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 | |  |  | In sud-ouest du 17/01
Chantiers contre la montre
La 31° édition, qui ouvre le 22, a lutté contre le temps. La voilà venue à bout de ses bulles, et anticipe sur sa billetterie.
A moins d'une semaine de l'ouverture de sa 31e édition, le festival achève ses chantiers. Les bulles gonflent de l'activité la plus visible et Jean-Luc Bittard, directeur des services techniques du festival, finit de compter les jours. Le principal problème technique, cette année, c'était le calendrier : le dernier week-end de janvier tombe tôt dans le mois, et le premier lundi de ce mois n'arrivait que le 5. Entre les deux, il a simplement fallu faire plus vite que d’habitude. Davantage de monde à accueillir signifie plus d'espaces à monter. Ainsi du chapiteau supplémentaire place St-Martial, pour les animations des Vingt ans de partenariat avec la Caisse d'Epargne. Ainsi de l'agencement différent aux Halles, pour permettre à un nouveau partenaire, Lipton, de prendre toute sa place au Magic Mirror. Ainsi, enfin, d'une deuxième structure « pour accueillir tous ceux qui étaient refusés à l'espace fanzine », explique Jean-Luc Bit tard. C'est bien simple, les demandes dans cet espace représentent le double de la place disponible.
La société vendéenne SEMAF, habituée des opérations depuis dix ans, finit de s'affairer sur les chapiteaux. Avec en moyenne une vingtaine de personnes sur le chantier, indique Thierry Davignon. La bulle Champ-de-Mars sud a été la première terminée, celle du nord a suivi mercredi soir, en même temps que la structure de l'hôtel de ville. Jeudi, on a vu le bout de la bulle à Saint-Martial et à New York, tandis que débutaient mercredi les opérations Place Louvel et aux Halles. Le chantier le plus périlleux dans cette course contre la montre est celui de la rue des Frères-Lumière. Le marché du 15, évacué du Champ-de-Mars, y a trouvé refuge. Ce qui repoussait à hier le début des travaux. Montage des chapiteaux, pose des parquets, habillage intérieur en tissu, éclairage, chauffage... Tout doit être fini mercredi.
Billetterie.
Les premiers exposants commencent à débarquer... « Les principaux éditeurs, Dargaud, Casterman, Delcourt, Fluide Glacial, les Humanos, Soleil, Glénat, l'Echo des Savanes, Milan, Marvel, font appel pour leurs stands à leurs propres installateurs », explique Jean-Luc Bittard.
Et la billetterie ? Gros point noir de la dernière édition, elle avait connu une affluence record et une panne d'ordinateurs le samedi. Personne ne peut immuniser le matériel contre les pannes, mais le festival a paré le problème, en pré-éditant des passeports d'entrée. Et en simplifiant sa grille de tarifs, pour gagner du temps sur la remise de monnaie.
Quant à l'afflux aux guichets, le festival espère l'éviter avec une campagne de pré-vente des passeports d'entrée, menée sur internet www.ticketnet.fr, par minitel: 3615 TICKETNET, ou par téléphone: au 08.92.39.01.02 (0,34 € la minute), ainsi que dans les Leclerc ou Auchan. L'un des quatre points de vente pendant le festival, place Bouillaud, verra un guichet affecté aux festivaliers venant retirer leur passeport.
Et pour plus de sûreté, « nous avons monté un chapiteau plus petit place Bouillaud, pour laisser de la place sur le parvis en cas de file d'attente, et réaménagé les guichets au Champ-de-Mars pour éviter que les gens n'attendent jusque sur la route », conclut Jean-Luc Bittard.
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 | |  |  | In Sud-Ouest du 17/01
Horaires. Du jeudi 22 janvier, à 10 heures, au dimanche 25 janvier, à 19 heures, le festival d'Angoulême accueille le public chaque jour, de 10 à 19 heures, avec une nocturne samedi 24 janvier, jusqu'à 21 heures.
Passeport. Pour éviter les embouteillages, les plus malins achèteront leur ticket avant mercredi. Rappelons que ce passeport est valable soit pour une journée, soit pour trois jours Il donne accès à tous les lieux ouverts au public, bulles ou expositions.
Où réserver. A l'avance, par Internet : www.ticketnet.fr, par Minitel. 3615 TICKETNET, ou par téléphone au 08.92.39.01.02 pour les particuliers (0,34 € la minute). Ainsi que dans les centres Leclerc, Auchan, Virgin et Cultura de la région. Sur place, points de vente devant la gare, au Champ de Mars, au CNBDI ou devant l'hôtel de ville.
Tarifs. Les enfants de mains de 7 ans ne paient pas mais doivent présenter à l'entrée leur passeport exonéré. Pour les jeunes de 7 à 18 ans, le passeport en prévente revient à 4,5 € (un jour) ou 10€ (3 jours), celui acheté sur place respectivement à 5 et 10 €. Les adultes le paieront 8 € (un jour) ou 19€ (trois jours) en prévente et, sur place, respectivement 9,5 € et 19€.
En train. La SNCF propose une réduction de 25% sur l'aller-retour pour Angoulême, sur des billets valables du 20 au 27 janvier. Renseignements concernant les conditions dans les gares SNCF, les agences de voyages, ou au 08.92.35.35.35 (0,34 € la minute)
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 | |  |  | In Sud-ouest du 17/01
Angouleme sur son 31
Cinquième festival français, Angouleme lèvera le rideau jeudi. apres les solennités du 30e anniversaire, l'édition 2004 joue sur l'humour.
Sur l'affiche du 31e Festival de la bande dessinée d'Angoulême (cinquième festival français, 200 000 personnes attendues en quatre jours, près de 700 dessinateurs et scénaristes), une jolie marraine. Son minois étonné se penche depuis quelques semaines sur les toits de la ville. Une marraine fée, évidemment, en même temps qu'un personnage de BD : Clochette. Régis Loisel, Grand Prix 2003, qui présidera le week-end prochain le rendez-vous mondial de la bande dessinée, a suspend u la dernière aventure de Peter Pan, pour dessiner cette héroïne sur l'affiche aux tons nocturnes qui annonce le festival. Entre le FIBD et son président 2004, l'idylle a parfois tourné au vinaigre. Ils sont réconciliés, il paraît. Clochette peut respirer. Et surveiller, du haut de son toit sur papier glacé, la progression des événements.
Elle a vu s'élever ces chapiteaux qu'on nomme ici des bulles, partout où se presseront, à partir de jeudi, les amateurs de dédicaces, les amoureux du collector, les fous de fanzine... Son public, le peuple de la BD, venu du monde entier.
Sous les toits angoumoisins survolés par la fée, ça bouge beaucoup ces jours-ci. On accroche des planches originales, on fignole des scénographies : Angoulême brille depuis des lustres par des expositions de prestige et, cette année, interactives.
Titeuf et Rahan.
Le tour de ville promet des coups de coeur. Coup de baguette magique au Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDI) pour remonter le temps jusqu'aux origines de l'oeuvre de Loisel. Magie aussi avec les images d'avant-garde du dessinateur Dave McKean à l'hôtel Saint-Simon. Plus ludique, on retrouve Titeuf et sa bande, vedettes de l'espace jeunesse, ou les créatures nocturnes et amies des enfants, Petit Vampire de Sfar et Sardine de l'espace, avec Guibert, réfugiées à Saint-Martial. Le mythique Rahan, fils des âges farouches, a investi les salons de l’hôtel de ville des Valois. Ludiques encore, l'itinéraire d'un album de BD décrit par l'atelier Sanzot à l 'hôtel des ventes, les coulisses de la création évoquées dans une Maison des auteurs transformée en paquebot, ou encore les cours pleins d 'humour des maîtres flamands de Sint Lukas au théâtre.
Rencontres internationales.
La fée pourra aussi s'instruire à l'espace Franquin, en écoutant les collègues auteurs de BD de son papa Loisel. On appelle ça les rencontres internationales et, à la direction du festival,Jean-Marc Thévenet et Benoît Mouchard veulent en faire, pour leur deuxième édition, l'autre pilier d'Angoulême, à l'égal des expos. On y entendra une quinzaine d'auteurs du monde entier, dont Mattoti, Satrapi, Loisel lui-même avec Guarnido, Nine, Monsieur Ferraille, Claremont, scénariste des X-Men... Dimanche, Clochette et le public pourront y faire mieux connaissance avec celui qui aura été proclamé la veille Grand Prix du festival 2004.
Tant d'événements, tant d'images, tant de sons, puisqu'il y aura aussi de belles fiestas : paroles de Bashung à la Nef, musiques du conservatoire au Mars Attack, bar rock d'Angoulême devenu état-major du festival off.
Dans les rues, ce ne sera pas moins animé. On y croisera notamment des créatures en chair et en os venues d'un pays imaginaire. Les joyeux larrons de l'émission de Canal viennent faire la promotion de Groland, pays invité, et bousculer à coup de cérémonies parodiques les idées reçues.
Tout ça, ça commence le 22... Pour le moment, Clochette bulle encore, quelque part sur un toit d'Angoulême. Elle a mis son réveil sur jeudi, 10 heures.
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 | |  |  | Angoulême, Pôle d’Edition : Un stand commun présentera, lors du prochain Festival International de la Bande Dessinée (22 au 25 janvier 2004), les ouvrages édités par cinq éditeurs localisés en Charente : les Editions de l'An 2, société constituée en 2002 par Thierry Groensteen ; l’association Ego comme X (éditeur de Blanchin, Boilet, Josso, Pauline Martin, Xavier Mussat, Fabrice Neaud, Frédéric Poincelet…), qui fêtera son 10ème anniversaire ; les Editions du CNBDI (le N°8 de 9e Art, la revue du Musée de la bande dessinée d’Angoulême co-éditée avec Les Editions de l'An 2, catalogues d’exposition, “Bibliothèque du 9e Art”, guides pratiques…) ; le collectif d’auteurs Café Creed et celui de La Maison qui pue. Par la mise en commun de moyens logistiques, par le rapprochement des outils de diffusion et de communication, les éditeurs d’Angoulême affichent leur solidarité et consolident leur ambition. |
 | |  |  | Le Festival de la BD et Charente Développement organisent le 23 janvier 2004 au Théâtre d’Angoulême une rencontre « Bande Dessinée & Cinéma ». Deux thèmes seront abordés : Les problématiques d’adaptation d’un univers de bande dessinée aux spécificités de l’audiovisuel notamment en termes artistiques… et les convergences entre l’animation 2D, 3D, l’image de synthèse et le cinéma – questions juridiques, économiques et technologiques…. Auteurs, producteurs, réalisateurs, distributeurs, éditeurs, juristes et diffuseurs nationaux seront présents pour débattre autour de ces thèmes. Plus d’infos : sbrandes@charente-developpement.com
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 | cubik, 05.01.2004 à 23:48 | 132126 |
|  |  | s'il y en a qui ont une combine pour avoir une accredit' a angouleme, je veux bien le tuyau par bullemessage, ca m'aiderait pour mes interviews :) |
 | june, 03.01.2004 à 10:06 | 131678 |
|  |  | alors vu que moi j'y vais pas cette année, je connais des gens qui louent, plein centre, super sympas et qui font une bouffe a tomber par terre pour le meme prix (demandez donc a Grimmy comment il était encore tout bourré en se levant le matin...), donc si ca peut servir, bullemessagez moi. |
 | |  |  | In Sud-Ouest du 27/12/03
Des chambres pour le Festival BD
C'est tous les ans pareil. Plus une chambre dans les hôtels. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Les personnes qui ont une ou plusieurs chambres à louer pour le Festival de la BO peuvent contacter Anne Savineau au Comité départemental du tourisme au 05.45.69.04.83.
Je pense que pour avoir une chambre c'est le meme numéro ...
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 | cubik, 24.12.2003 à 14:22 | 130601 |
|  |  | bon ben je viens d'aller jeter un coup d'oeil au programme
je crois que je vais passer po mal de temps aux rencontres internationales et autres debats :) |
 | |  |  | (In Sud-Ouest du 10/12/03)
Croisière sur un océan de bulles avec Paquebot
L'exposition Paquebot va transformer la Maison des Auteurs en transatlantique interactif ouvert au public
L'embarquement n'est pas immédiat, mais la croisière inventée par la Maison des Auteurs fin janvier s'annonce comme une des plus belles expositions du festival 2004. La Maison des Auteurs ressemble à un paquebot c'est un fait. Sa figure de proue du plateau d'Angoulême abrite, sous l'égide de Magelis, 22 auteurs en résidence dans les domaines de la bande dessinée, du multimédia, et du cinéma d'animation. Sélectionnés sur dossiers, pour quelques mois ou deux ans renouvelables.
Cette année, la structure dirigée par Pili Munoz s'ouvre à l'international, en accueillant l'illustrateur américain Richard Mac Guire.
Elle dispose depuis septembre de trois appartements pour ses résidents. C'est en quelque sorte une Villa Médicis des arts graphiques et narratifs. Un lieu unique en France mais mal connu à Angoulême.
« Pour beaucoup d'angoumoisins c'est un bunker, explique Sylvie Chabroux, commissaire de l'exposition de cette année.
Or il s'y passe des choses, et cette exposition va le montrer ».
Les ombres des auteurs. La scénographe Mathilde Meignan va habiller l'intérieur et l'extérieur, donnant au mystérieux bateau artistique l'ambiance cosy d'un transatlantique. Aux fenêtres, les ombres des auteurs, pour montrer que c'est une boîte à idées qui grouille d'inventions. A bord, les salles de travail vont se transformer en salles des machines pour découvrir les 24 tableaux de Popeye signés Mac Guire ou les planches originales de Laurent Bourlaud.
La nurserie évoquera la littérature jeunesse. Des malles venues de pays lointains raconteront l'univers des auteurs résidents, dont certains se succéderont à la barre pour expliquer leur travail. Ceux qui n'ouvriront pas leur atelier en dévoileront par un hublot, au moins un aperçu. « Le projet est vraiment tourné vers les angoumoisins insiste Sylvie Chabroux » et la Maison des Auteurs, en s'ouvrant sur la ville, a noué de nombreux partenariats. Avec l'école hôtelière, dont les élèves joueront les stewards au bar du paquebot. Avec Lacoste, qui exposera des timbres sur le thème du paquebot, réalisés par les auteurs avec des magasins locaux qui ont prêté du mobilier ou des jouets pour décorer les coursives de ce voyage immobile. On rêve déjà d’entendre la sirène qui retentira le 22 janvier.
Aude Giret
Du 22 au 25 janvier à la Maison des Auteurs, de 10 heures à 19 heures, nocturne le samedi jusqu'à 21 heures. Entrée libre au 2, boulevard Aristide Briand et 3, avenue de Cognac.
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 | |  |  | (in Sud-Ouest du 10/12/03)
Esprit Loisel, es-tu là ?
Le Festival d' Angoulême a dévoilé, hier à Paris, les grandes lignes de sa 31 e édition, du 22 au 25 janvier, en l’absence du président Loisel
Du balcon de l'hôtel de ville d'Angoulême, un Régis Loisel couronné Grand Prix avait lancé l'an passé un tonitruant « Ça va chier ! ».On pouvait donc s'attendre à tout pour les jours et les nuits du 22 au 25 janvier prochain. La truculence du père de Pélisse et de Peter Pan, à coup sûr, allait donner de sacrées couleurs au festival. Pourtant, hier soir, pour dévoiler officiellement la 31e édition, lors d'une grand-messe au palais de Chaillot, à Paris, il n 'y avait pas de président au balcon.
Vivant au Canada, où il se consacre tout entier au dernier tome de son Peter Pan, Régis Loisel n'a pas forcément été distingué l'année idéale pour imprimer sa marque au festival 2004. Il ne semble pas que l'on retrouvera cette année les rapports privilégiés qui ont lié le festival avec la présidence Schuiten. Jean-Marc Thévenet directeur du FIBD, qui a déjà vécu la présidence fantôme de Robert Crumb, se refuse à mesurer la qualité de l'événement à l'implication de son président. Il a donc présenté hier une édition 2004 résolument ambitieuse qui entend bien être une réussite.
La règle du jeu. Loisel sera au moins présent à Angoulême à travers l'exposition élaborée par son fils BIaise. Jean-Marc Thévenet en profite pour remettre les pendules à son heure. « La présidence Loisel nous ramène à ce qu'aurait toujours du être le Grand Prix, à savoir un hommage rendu par ses pairs à un auteur. » D'où l'annonce, à l'issue de l'édition 2004, d'une charte du Grand Prix chargée de fixer les règles du jeu.
Pour Jean-Marc Thévenet le 30e anniversaire d'Angoulême a marqué la fin d'un cycle. Le 31e ouvre une réflexion sur l'avenir. Fini le temps des grandes expos très démonstratives pour expliquer ce qu'est la bande dessinée.
Place aux expos interactives qui, de l'atelier angoumoisin Sanzot pour le in au paquebot de la Maison des auteurs pour le off, permettent de découvrir le travail des artistes. L'exposition Dave Mac Kean, où la vidéo, la photo et la peinture viennent en complément de la BD, illustre aussi cette tendance.
Titeuf et Groland. Angoulême n’est pas seulement le temple des dédicaces. Le grand public, invité à des manifestations plus ludiques, devrait aussi trouver son compte avec l'invitation d'un pays imaginaire qui promet quatre jours de délire bien réel. On peut compter sur l'équipe de Groland, les Moustic et Delépine de Canal , pour animer les rues d'Angoulême. Les plus petits devraient aussi trouver leur bonheur entre les espaces consacrés à la bande à Tchô, menés par leur héros Titeuf, et les personnages de « Petit Vampire » ou «Sardine de l'espace» inventés par l'incontournable Joann Sfar.
La soirée d 'hier permettait aussi de dévoiler les nommés pour les six prix officiels qui seront décernés en janvier. Si l'hommage au dialogue est supprimé, deux nouveautés font leur apparition pour distinguer un prix du patrimoine et de la série. Le palmarès s'élargit. Vingt et une maisons d'édition citées cette année, contre dix-sept pour le 30e festival. Delcourt, cinq fois nommé, tient toujours la tête. On notera l'absence de Dupuis, de Lombard ou de Fluide Glacial et la présence des Angoumoisins Ego comme X, avec « Palaces » de Simon Hureau (pour le prix du premier album) et la belle percée des Jeunes Editions de l'An 2, en concurrence avec « Leviathan », de Jens Harder (pour le prix du dessin) et l'ontologie de A. B. Frost (pour le prix du patrimoine).
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(in Sud-Ouest d'aujourd'hui) |
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