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| Algernon Woodcock a quitté les paysans qui le cachaient. On le retrouve en pleine lande, tandis qu'il raconte ses étranges aventures et le mystérieux mal qui frappe son oeil à une vieille femme. Cette ancienne accoucheuse a elle aussi été victime de la maladie de l'?il Fé, et désire aider Woodcock de ses conseils. Quand elle s'apprête à vouloir lui enlever l'oeil, celui-ci s'enfuit pour tomber sur le valet des Penduick qui lui apprend que ses maîtres ont quitté la ville... |
  oslonovitch
| La douche froide, voilà ce que je ressens après la lecture de ce deuxième tome! Sérieusement, je me suis presque ennuyé en lisant cette histoire...
En tous les cas le découpage est franchement bizarre, je l'ai trouvé très mal équilibré : le 1er tome est très lent, la première partie du 2° tome aussi puis tout s'accélère.
Alors oui le dessin est superbe, vraiment très très beau, peut être plus encore que dans le tome 1, mieux maîtrisé en tous cas! Alors oui l'ambiance est sympathique, originale, mais alors non, désolé, les personnages ne le sont guère, eux. Ils ne sont pas chaleureux, je ne me suis jamais attaché à ces deux médecins. Il faut les voir évoluer dans cette histoire : Algernon est le petit malin qui comprend tout, qui vit tout, et l'autre dégingandé un peu niais qui est le parfait faire-valoir! Il y a vraiment des comportements peu crédibles dans l'action, notamment sur la fin, lorsque Algernon est sur la falaise... C'est vraiment de l'archi classique.
Enfin les phrases toutes faites qui agrémentent cette bd ont un goût de lues et de relues, et c'est peut être le point majeur qui m'a fait bloquer sur cet album. C'est trop froid, trop impersonnel, à trop vouloir en faire, je trouve que le scénariste obtient finalement le résultat contraire, et on n'est même pas loin de la parodie sur certains textes... Dommage, avec de si beaux dessins...
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CoeurDePat
| Le tome 1 nous laissait avec la fuite assez mystérieuse d’Algernon Woodcock, que nous retrouvons au début de ce deuxième tome.
Autant le dire d’emblée : la rupture de ton et de rythme est ici très marquée. Le personnage d’Algernon n’a a priori pas grand-chose à voir avec celui que l’on connaissait : d’abord plus caractériel, puis plus mystérieux, introverti.
Le ton de l’album également est très différent. Là où on découvrait un mystère, une histoire quelque peu étrange, ici le mystère trouve une réponse, mais de manière très mystérieuse et étrange. On comprend à la fois beaucoup et peu, c’est assez étonnant. Étranges également, les interrogations sur le scénario par les personnages… On dirait qu’ils ont lu le début du scénario, et qu’à l’instar du lecteur ils se demandent « mais comment cela va-t-il donc pouvoir finir ? ». Mise en abyme fort déroutante, parfois peut-être un peu alambiquée, mais au final originale et efficace…
Les auto-références abondent dans ce tome 2 (« Mais comment ai-je pu faire pour ne pas voir tous ces indices » dit en somme Algernon à un moment, s’identifiant ainsi au lecteur), et si le fin mot de l’histoire paraît assez clair et son résumé facile à faire, en revanche la forme est très complexe et toutes les réponses ne sont pas données…
J’ai pour ma part beaucoup aimé ce côté mystérieux, et relirai « L’œil Fé » avec intérêt. Ceci dit, faites attention, ce côté bizarre vous rebutera peut-être…
A noter, le coffret est peut-être un peu cher, mais il est beau, et les quatre superbes illustrations vendues avec justifient largement son prix. |
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