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herbv
| Nous retrouvons Chiya Minakami, coupable du crime de ne pas avoir connu l’amour physique avec un homme. On apprend qu’elle a connu l’amour durant sa vie, mais celui-ci en est resté qu’à un stage purement platonique. On apprendra qu’elle a même aimé plusieurs fois mais sans jamais concrétiser ce sentiment charnellement. C’est donc un péché qui lui vaut de se retrouver au Chichon Manchi, l’enfer du plaisir. Mais si plaisir il y a, ce n’est pas celui du lecteur qui s’ennuie ferme avec les souvenirs de jeunesse de l’héroïne et de ses camarades puis avec leur découverte du véritable amour, celui que donne les hommes, celui qui permet d’atteindre le septième ciel.
Après un premier tome qui avait soulevé, sur certains forums, quelques controverses assez vives à propos de l’aspect légèrement zoophile de certaines situations, la sortie de Stairway to Heaven, tome 2, aurait pu donner raison aux défenseurs de la série. Las, loin de suivre la veine humoristique de la fin du premier volume, l’histoire retombe dans l’humour lourdingue et les 360 et quelques pages semblent bien longues à lire même si deux ou trois situations prêtent à sourire. La scène avec le guitariste, l’arrivée du Nonoguchi, la partie de jambes en l’air entre Ishiguro et Kane, cela fait peu à l’arrivée et l'ensemble se révèle donc très décevant. On espérait mieux de l’auteur de l’hilarant Michael - Le chat qui danse.
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