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S : Scénario |
Xaviar
| "C'est encore loin grand Schtroumpf?", rien que pour cette réplique culte maintes fois répétée dans ma jeunesse à diverses occasions (balades en forêt, camps scouts, voyage en train) l'album "Le cosmoschtroumpf" occupe une place à part dans mon coeur de bédéphile.
L'histoire est toute simple, celle d'un schtroumpf qui rêvait d'être le premier à atteindre les étoiles, le premier à fouler des mondes inconnus. Il va tout faire pour atteindre ce rêve et finalement ses congénères, excédés par les tentatives répétées du cosmonaute en herbe décident de lui amener son rêve sur un plateau en créant un monde fictif dans le creux d'un volcan... (et il est encore loin ce volcan?)
Même devenu adulte, j'ai encore plaisir à relire cette BD, l'une des premières que j'ai parcourue une fois que j'avais appris à lire et qui pour moi symbolise un peu ce coté explorateur qui sommeille en chacun de nous, je ne sais comment mais Peyo arrive à éveiller un coté rêveur en moi avec ce livre.
Bien sûr ce n'est pas de la grande philosophie ou un chef d'oeuvre que les générations futures dissèqueront en cour de littérature comparé, c'est juste un bd toute simple, très réussie et qui éveillera l'intérêt des plus jeunes mais c'est déjà pas mal!
Et pis y'a cette réplique "C'est encore loin Grand Schtroumpf?"......
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pessoa
| Deux très bonnes histoires dans cette album.
D’abord, le Cosmoschtroumpf lui-même. L’histoire d’un petit Schtroumpf rêveur qui veut partir dans les étoiles. Les Schtroumpfs, dans leur générosité, vont alors monter une mise en scène hallucinante pour lui faire croire en son rêve… C’est une aventure tendre et drôle, propre à plaire au jeune public, qui me ravissait étant enfant. Et puis on ne peut qu’être attendri par ce peuple qui sait mobiliser tout le monde pour un seul. L’utopie schtroumpf en quelque sorte.
La réplique d’anthologie : « C’est encore loin, grand Schtroumpf ? »
L’autre histoire, le schtroumpfeur de pluie est aussi une belle réussite. Le schtroumpf bricoleur crée une machine à faire la pluie et le beau temps (magnifique scène où il réunit les ingrédients nécessaire, une brillante collection de jeux de mots). Mais encore faut-il se mettre d’accord sur le temps qu’on veut. Moi j’y vois une fable sur la nécessaire solidarité et sur le progrès moral qui doit accompagner le progrès technique, mais vous allez me dire que je vois des messages partout !
Le réplique d’anthologie : « C’est schtroumpfant à la fin ! Chaque fois que je lave ma brouette, il pleut ! »
Une valeur sûre, disons à partir de 8 ans.
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