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| Toujours en route pour la Ruskovie malgré les nombreuses péripéties, la troupe du Ring Circus affronte encore de nouveaux obstacles : attaque de loups, tempête de neige... Ce n'est qu'en arrivant au château de la comtesse Arlanov qu'elle semble trouver un peu de tranquillité. Mais le repos sera de courte durée, car l'ambiance fantasmatique du lieu réveille les souvenirs de Blanche l'écuyère, et délie la langue de Lunaire, qui révèle à Jérold le passé de la femme qu'il aime... |
Bullejury 2002
| Cet album a été sélectionné par le bullejury pour l’année 2002. Tous les membres du jury n’étaient pas forcément d’accord, mais ont jugé en majorité qu’il méritait sa place dans la liste.
"J'aime beaucoup l'ensemble de ring circus, le dessin très spécifique sans être trop space, le scénar tient bien, un vrai coup de coeur pour moi." (nyl)
"Ring Circus est un petit bijou comme série, mais je trouve le 3 un peu moins intéressant que les deux premiers." (Eugène le jip)
"Un ton en dessous des 2 premiers, mais le dessin de Pedrosa est splendide" (Thierry)
Album classé 4ème ex æquo dans la catégorie "bullechampion".
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flop
| Ce duo d'auteurs, que je decouvre l'un comme l'autre sur cette serie, me fait poser un tas de questions...
Dans un sens, je suis un peu irrité par cet univers si frais si coloré, par ce dessin si soigneux et irreprochable, presque pretentieux... Maniéré. D'un autre, je suis conquis par la legereté de l'ambiance, par la douceur tangible qui emane de ce petit monde.
Il semble que la-bas, le pire des drames reste assez anecdotique. Que le chagrin est un effet scenaristique. Que le meurtre est theatral.
Est-ce du a ce trait si particulier, clairement heritier d'un metier d'animateur traditionnel, si je ne m'abuse? Les poses sont tres tres tres soigneusement choisies sur chaque dessin, des poses clé tres lourdes de sens, parfois peut etre trop. Toute cette precision et ce signifiant sur chacun des dessins me semble rogner sur notre liberté de lecture. Ici pas d'a peu pres qui permet au lecteur d'interpreter, d'imaginer, de s'approprier, mais des affirmations systematiques, fermes et sans appel.
A y reflechir, la est peut etre le coté opaque de ces planches par ailleurs admirables si l'on s'interesse a la technique. Ca manque de "lachage", disons...
Et cette distance ainsi créée nous eloigne du monde que Chauvel et Pedrosa nous proposent.
Ce monde parlons en. C'est l'envie de Boheme et de liberté de deux jeunes, gens, branleurs invétérés et pochtrons occasionnels, dans une espece d'epoque intemporelle, colorée et plutot champetre. Le dessin, outre les defauts (a mes yeux) mentionnés plus haut, a le merite de nous depeindre avec force petits details, la vie quotidienne d'abord dans la ville natale de Jerold et Anthonin, puis dans le petit microcosme du cirque.
Cet univers du cirque qui peut paraitre bien desuet, démodé a force d'etre exploré, renait ici sous les plumes de Pedrosa et Chauvel et on se prend a accrocher a cette idee de routes, de liberté, de travail recompensé par des moments de farniente ou l'on ne doit plus rien a personne.
L'amour abordé dans cette serie est l'amour romantique a outrance, l'amour timide, et il faut dire que Blanche, l'ecuyere objet des desirs du heros, a tous les atouts pour le mener par le bout du nez...
Du point de vue du scenario, si les deux premiers tome sont le recit d'un voyage avec ses peripeties, le troisieme nous introduit a un debut de mystere et d'intrigue. Le passage dans le chateau d'un marquise mysterieuse, son amitié manifeste avec l'inquietant Lunaire, les revelations sur la jeunesse de Blanche nous conduisent a de nombreuses questions. Il aura fallu trois tomes, apparemment pour entrer dans le vif du sujet, et aborder le fond de cette histoire...
Arrivant au terme du 3e tome on realise que, merde, la serie semble loin d'etre finie, et que les auteurs nous font patienter depuis deux ans...
Alors, a quand la suite??
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