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© L'Association

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Moins d'un quart de seconde pour vivre
ScénarioTrondheim Lewis
DessinTrondheim Lewis | Menu Jean-Christophe
CouleursNoir et Blanc
Année1991
EditeurL'Association
CollectionEperluette
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Autre publication:

Itération iconique - Moins d'un quart de seconde pour vivre dans OuPus 1 (Oubapo #1)

 

2 avis

CoeurDePat
Ouvrage effectivement intéressant de par sa conception (8 cases dessinées par Menu sont les seuls dessins auxquels à droit Trondheim pour inventer des strips de 4 cases), il s'agit là d'un pur exercice de style, mais assez réussi.
On retrouve des préoccupations récurrentes dans l'oeuvre de Trondheim, entre autres la métaphysique, l'absurde, la vie et la mort, présentés de façon décalée incitant donc à la réflexion.
De plus, ces 100 strips ne sont pas indépendants, sans toutefois former une histoire, comme c'est le cas pour l'excellent Pays des trois sourires. Les personnages restent les mêmes d'un bout à l'autre, et il est intéressant de voir la façon dont (à l'intérieur du cadre contraignant de cet exercice) ils sont mis en scène.
Par contre, je dois faire une petite overdose de Trondheim : on retrouve souvent les mêmes préoccupations, et ça commence à me lasser un peu. Ayant lu ce livre après pas mal d'autres du même auteur, il ne m'a ni trop surpris, ni beaucoup fait réfléchir. Intéressant à plus d'un titre cependant, je lui aurais mis 4, n'était cette petite indigestion.
Eugène le jip
La maquette, rien à dire. Un très beau papier, une impression soignée et une reliure cousue, bref, on a vraiment l'impression d'avoir un livre en main et non pas ces sales BD mal imprimées sur du papier bon marché. Deux bémols, le livre est pas très épais, à peine une trentaine de pages et ils ont oublié la couleur. sans doute que l'imprimeur n'en avait plus.
C'est au niveau du dessin que ça coince. Non seulement il est moche, mais en plus, si on regarde bien attentivement, on remerquera qu'il n'y a en fait que 8 dessins différents, et qu'après, c'est des photocopies et des collages. Mais quel con ce dessinateur, comme si on allait pas le remarquer. C'est quand même étonnant que l'éditeur ne l'a pas vu et qu'il ne l'a pas engueulé. A mon avis, le dessinateur doit être pistonné, genre fils ou petit ami du patron. Avec ça, difficile pour le scénariste de rattraper le truc. S'il s'en tire comme il peu au début, on sent bien qu'a la fin, il est fatigué. C'est sa faute, après tout, il aurait du bosser avec un vrai dessinateur, pas avec cette espèce de grosse feignasse. Ah oui, j'oubliais, c'est édité par un petit éditeur peu connu. A mon avis, c'est pas avec ce bouquin qu'ils vont faire des bénefs.
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