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herbv
| Après s’être fait remarquer lors du festival d’été de Nina Lutz, Chiaki doit se préparer pour la kermesse de l’école. Von Stresemann, devenu officiellement son maître, a décidé d’en faire l’acteur principal de l’orchestre A qui doit interpréter le concerto pour piano numéro 2 de Rachmaninov réputé particulièrement difficile à jouer pour le pianiste. Est-ce un nouveau piège de l’infernal chef d’orchestre ou une épreuve qui lui permettra de passer un nouveau palier et de mieux appréhender ce que doit être un musicien ? Pendant ce temps, Nodame, Miné et Masumi ont décidé de surprendre leur public avec un concert de l’orchestre S en costume. Malgré la défection de Chiaki, véritable traître aux yeux de certains, ils doivent faire l’ouverture de la fête. Mais sans l’aide et les instructions de notre génie de la musique, vont-ils réussir une performance mémorable et démontrer une fois de plus la supériorité de leur orchestre de soi-disant bras cassés ?
Après un tome 4 un peu en deçà de ce que l’on peut espérer de la série, ce nouvel opus est une réussite totale tant l’auteure, Tomoko Ninomiya, réussit à trouver un formidable équilibre entre l’émotion provoquée par la musique, l’humour et le développement de ses personnages. De plus, elle clôt un nouveau chapitre de son histoire avec le départ de Von Stresemann, ce qui provoque chez le lecteur un sentiment d’impatience de connaître les futurs développements du récit. Ainsi, on peut tout particulièrement apprécier les deux concerts superbement décrits, surtout celui de Rachmaninov. Il ne faut surtout pas oublier un recentrage de l’histoire sur la relation entre Chiaki et Nodame, qui continue à être développée tout en subtilité sous des abords humoristiques. Abordée par le biais de Saïko, l’ex-petite amie de Chiaki, le lecteur comprend ce qui compte le plus pour ce dernier : le talent. Il est fasciné par celui de Nodame, même s’il ne semble pas encore se l’avouer.
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