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herbv
| Masumi Okuyama est en troisième année de percussion et il est fou amoureux, en secret, de Shin’ichi Chiaki, le prodige de l’école si fascinant pour les filles et si antipathique pour les garçons. Ses sentiments pousse le premier à se venger de la proximité de Megimu Noda, connue sous le petit nom de Nodame, avec le second : il multiplie les attaques à coup de seau d’eau, de lettre anonyme, de peau de banane, etc. Du moins, jusqu’au moment où il se fait prendre sur le fait par Ryûtarô Miné. C’est alors que le groupe de joyeux fous qui entoure Chiaki compte un nouveau membre.
Le deuxième volume de Nodame Cantabile va encore plus vite, plus loin, plus fort que le premier. Grâce à l’arrivée de deux nouveaux personnages excentriques, mais aussi à un développement intéressant de la personnalité de Chiaki, ces six nouveaux chapitres proposent une lecture hilarante de bout en bout. Néanmoins, certaines exagérations à propos du nouvel enseignant, Franz Von Streseman, peuvent éventuellement rebuter quelques lecteurs. Ce serait oublier les formidables réactions de Nodame devant sa drague lourdingue et la progression dans le récit que ce comportement exagéré apporte.
Une fois de plus, Tomoko Ninomiya démontre son grand talent d’auteure de manga. Ses personnages, même antipathiques, ne peuvent que plaire grâce à un humour constant. Ainsi, Chiaki, véritable mufle égocentrique, à l’instar d’un Katsuyuki dans Tensai Family Company, qui ne peut que passionner pour ses réflexions, ses doutes. Il est rendu profondément humain malgré ses talents hors du commun et on ne peut que l’apprécier. Il en est de même pour Nodame, pour des raisons diamétralement opposées. Son insouciance, son manque de rigueur devrait énerver au lieu d’amuser. Et pourtant...
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