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Frederik Peeters

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pierre, 27.01.2013 à 15:07349341




Je me trompe peut-être, mais en le feuilletant rapidement j'ai cru y voir graphiquement et esthétiquement l'inspiration du Gillon des Naufragés du temps.

Mael, 10.01.2013 à 15:16348738
Pierre Dragon a participé à al création de ce livre, plus comme conseiller technique que scénariste, ce qu'il était déjà en quelque sorte sur RG (Peeters semblant faire tout ce qui touce au découpage etc.).

Ce bouquin je l'ai pas lu mais ça a l'air très descriptif & réaliste, j'aime Quiévreux mais c'est vrai que ça ne me fait a priori pas vibrer le palpitant.

Thierry, 10.01.2013 à 14:11348730
NDZ :
Thierry :
rattrapage de cette série de Peeters et Dragon. Ben, c'est vachement bien, tout simplement. Et Peeters continue de s'amuser dans la bande dessinée 'de genre': SF, polar... un auteur populaire, en fait. Mais pour qui populaire n'est pas un terme péjoratif ou une excuse pour la facilité.


Iras-tu jusqu'à lire la "suite" des aventures du Dragon?

non, faut pas pousser non plus, parce que si la matière est de Dragon, c'est toute la maestria de Peeters qui fait le sel de cette série. D'ailleurs, le dessinateur qui devait reprendre la série s'est dernièrement désisté.

NDZ, 10.01.2013 à 13:56348729
Thierry :
rattrapage de cette série de Peeters et Dragon. Ben, c'est vachement bien, tout simplement. Et Peeters continue de s'amuser dans la bande dessinée 'de genre': SF, polar... un auteur populaire, en fait. Mais pour qui populaire n'est pas un terme péjoratif ou une excuse pour la facilité.


Iras-tu jusqu'à lire la "suite" des aventures du Dragon?

Thierry, 10.01.2013 à 10:19348723
rattrapage de cette série de Peeters et Dragon. Ben, c'est vachement bien, tout simplement. Et Peeters continue de s'amuser dans la bande dessinée 'de genre': SF, polar... un auteur populaire, en fait. Mais pour qui populaire n'est pas un terme péjoratif ou une excuse pour la facilité.

SydN, 08.12.2012 à 18:41348032
NDZ :
C'te classe M Long !!


Non mais quel mégalo :)

NDZ, 07.12.2012 à 23:51348026
C'te classe M Long !!

Thierry, 13.02.2012 à 13:13342948
oui, et non
je le trouve trop simple, trop abrupt
il est situé à un moment clé: c'est la séquence d'ouverture, et s'il ne s'agit que de Verloc, je le trouve raté. Il n'est pas inconscient. Il pleure, sans doute depuis un moment. On peut imaginer une temporalité que la mise en page ne traduit pas. Soit il est inconscient et on passerait du noir, a cette vue subjective avant d'écarter pour une vue objective. Soit il est conscient et perdu dans la contemplation de sa main, et il me semble manquer une information temporelle pour traduire cette état. Soit il y a autre chose dans cette séquence.

THYUIG, 11.02.2012 à 11:38342908
ben oui, un bête champ/ contre champ, c'est le terme que je cherchais. Sauf que ça illustre tout à fait le changement de point de vue, qui s'il n'est pas "perturbant" revêt tout de même d'un intérêt parce qu'au moment de cette scène, et comme on le découvrira par la suite, les circonstances de cette perte de connaissance nous restent inconnues. Le point de vue extérieur nous écarte volontairement de la solution.

Cobalt 60, 11.02.2012 à 11:11342904
Cette histoire de point de vue qui change n'est rien d'autre qu'un champ contre-champ tout ce qu'il y a de plus classique. Première case, caméra subjective, vision de Verloc, case suivante contre-champ, vision du spectateur. Qu'est-ce qu'il y a de perturbant là-dedans ? On voit ça tout le temps au cinéma.

Bon, sinon j'ai terminé la lecture de cet album en restant moi aussi sur ma faim. Le dessin ne m'a pas dérangé même si je préfère le trait plus enlevé de "Lupus" ou de "Château de sable". L'histoire, par contre, sent trop la longue mise en place. Peeters a astucieusement tenté de gommer cette impression en multipliant le procédé du récit dans le récit. Il le fait de façon très fluide et maîtrisée, mais à l'arrivée, on n'est guère touchés par les personnages ou leur situation, peut-être justement du fait de ce type de narration qui nous oblige à rester spectateur. Je pense, j'espère, que le récit prendra de la consistance avec la suite, un peu comme pour Lupus.

THYUIG, 10.02.2012 à 13:09342880
Ben, ma lecture date de la sortie de l'album donc c'est pas hyper frais, mais selon moi, c'est vraiment un retour au réel après une quelconque transe : laquelle, c'est la question que devrait résoudre le second tome. Parce qu'à la fin, que ce passe-t-il entre cette première nuit chez les réfugiés et ce moment-là ? Comment est-il déterminé ?

Aâma pourrait devenir une putain de bonne série, elle en pose les fondements mais comme tu l'écris, il manque un pied à l'édifice pour être totalement à même de juger ce premier tome. ca fourmille d'idées, le background est impressionnant, mais pour le moment on veut aussi une histoire.

Thierry, 10.02.2012 à 11:27342871
THYUIG :
Thierry :

Un dernier détail, dès les deux première case, on assiste à un renversement de point de vue.
Sur la première case, la main de Verloc en gros plan posé sur le sol, les doigts de Verloc sont dirigés vers la gauche, mais sur la case suivante, qui montre Verloc en plan large, allongé sur le sol, les deux mains sont tournées vers la droite. Qu'est-ce qui explique ce changement d'orientation ? J'ai tendance à y voir un effet de reflet, comme si l'histoire commençait par une traversée symbolique de mliroir par Verloc. Il faudra sans doute attendre la fin de la série pour que ce détail prenne tout son sens. Il me paraît trop évident pour être anodin. Nous ne connaissons pasencore la vraie nature de Aama.




Je ne vois pas du tout ça pour ma part ! La case 1 : Verloc regarde sa main, et la case 2, la caméra tourne pour retrouver cette même main en premier plan et la tête de Verloc derrière.
Il y a surement une volonté de faire glisser le point de vue du personnage vers un regard plus extérieur mais de mon point de vue, c'est plutôt que Verloc sort de sa transe drogué et ce glissement en case 2 est un retour au réel, symbolisé par un regard extérieur. En gros, je suis réel parce qu'on me voit, s'il n'y avait que moi, comment croire à ce qui m'arrive ?

ou une hallucination, justement ? Je vois ma main et je sors de mon corps ?

Thierry, 10.02.2012 à 11:23342870
j'ai eu du mal avec le dessin lorsque j'ai feuilleté pour la première fois. Le passage qu réalisme ne me convainc qu'a moitié.
Conrad, le frère de Verloc, me semble avoir une physionomie changeante, et qui tranche avec celle de Myo, qui est au contraire un personnage complètement 'Peetersien', tout comme Churchill.
Les colons, dont le professeur Kaplan, ont presque l'air de ne pas être 'du Peeters'. Il y a un côté un peu bric-à-barc visuel, et aussi scénaristique, qui m'a désarçonné. En fait, je me dit que je n'aurais sans doute pas acheté Aama sans la signature de Peeters, qui a joué comme gage de qualité.
Il y a dans le livre de très beaux moments, qui évoquent les plus belles pages de Lupus, par exemple, et d'autres plus poussifs.
On a du Peeters sans Peeters, comme s'il essayait de s'éloigner de Peeters de Lupus ou de Koma, mais d'une certaine manière, le résultat se révèle bancal, pas complètement convaincant, malgré de belles promesses et la confiance du lecteur que je suis envers l'auteur Peeters, qui m'a toujours apporté beaucoup de plaisir.
Il y a des idées, des fulgurances, mais aussi des redites (difficile de ne pas penser aux interrogations de Lupus quand Verloc philosophe dans le vaisseau de son frère) qui, suprême sacrilège, n'apportent non seulement rien à l'original, mais paraissent même un peu raide. Je ne suis pas aussi catégorique que Maël sur le coup. J'ai aimé ce livre, mais pas autant que je ne l'aurais cru, ou voulu. L'attente était sans doute trop grande, et l'objet trop déviant par rapport à ce que Peeters nous a habitué (ce style plus réaliste encore trop raide) pour me convaincre.
Envie de lire la suite, évidemment, mais aussi légère appréhension. Et si Aama, cette chimère, cet être hybride né d'une expérience scientifique hors de contrôle, était raté ?
Encore une fois, le nom de Peeters me pousse à une certaine indulgence, poussé par l'affection que j'ai pour son travail et la confiance en son talent. Si le titre avait été signé d'un autre nom, je ne peux qu'avouer que je n'aurais pas passé l'écueil du dessin.

THYUIG, 10.02.2012 à 11:14342869
Thierry :

Un dernier détail, dès les deux première case, on assiste à un renversement de point de vue.
Sur la première case, la main de Verloc en gros plan posé sur le sol, les doigts de Verloc sont dirigés vers la gauche, mais sur la case suivante, qui montre Verloc en plan large, allongé sur le sol, les deux mains sont tournées vers la droite. Qu'est-ce qui explique ce changement d'orientation ? J'ai tendance à y voir un effet de reflet, comme si l'histoire commençait par une traversée symbolique de mliroir par Verloc. Il faudra sans doute attendre la fin de la série pour que ce détail prenne tout son sens. Il me paraît trop évident pour être anodin. Nous ne connaissons pasencore la vraie nature de Aama.




Je ne vois pas du tout ça pour ma part ! La case 1 : Verloc regarde sa main, et la case 2, la caméra tourne pour retrouver cette même main en premier plan et la tête de Verloc derrière.
Il y a surement une volonté de faire glisser le point de vue du personnage vers un regard plus extérieur mais de mon point de vue, c'est plutôt que Verloc sort de sa transe drogué et ce glissement en case 2 est un retour au réel, symbolisé par un regard extérieur. En gros, je suis réel parce qu'on me voit, s'il n'y avait que moi, comment croire à ce qui m'arrive ?

Mael, 10.02.2012 à 11:01342868
C'est marrant parce que j'aime bien Peeters mais là j'ai été incapable de le lire. Pas parce que ce serait mal fichu niveau scénario, je n'en sais rien, je n'ai pas pu dépasser 20 pages car je trouvais ça franchement trop laid. Quand je regarde la couverture ou la page postée par Thierry c'est exactement la même impression qui me revient, ça me paraît extrêmement maladroit et rigide, mal agencé. Bref, il y a un truc qui m’échappe et ça m'énerve parce qu’apparemment c'est bien.

Thierry, 10.02.2012 à 10:48342867
Une nouvelle série de Peeters reste toujours un événement. Surtout quand Peeters a ausssi bien orchestré le buzz a traversle blog dédié à la création de Aama. Grand retour de Peeters à la science fiction après Lupus, Aama intrigue, surprend, enthousiasme et déçoit... un peu tout à la fois.
Il y a d'abord un virage graphique plus réaliste pris par Peeters, qui ne me séduit pas complètement.
Puis il y a une histoire qui intrigue mais qui peine à trouver son rythme de croisière, la faute à une intrigue qui semble hésiter entre plusieurs directions. Pourtant, Peeters prend son temps pour mettre en place ses éléments, et cette odeur de la poussière chaude se lit avec beaucoup de plaisir et de fluidité. Mais elle garde un étrange parfum d'auberge espagnole, entre l'intrigue liée au mystère de Aama et des colons perdus d'Ona(Ji) et les déboires de Velroc. Il règne un sentiment d'inachevé. On me répondra que ce n'est que le premier tome, mais je trouve qu'il manque encore un équilibre à cette histoire.
Etrangement, dès la couverture, et cette impression fut confortée en cours de lecture, l'ambiance générale, à l'instar de celle des 'derniers jours d'un immortel' évoque une science fiction d'inspiration d'Europe de l'Est. L'ombre de Solaris (celui de Stanislam Lem et Andreï Tarkovsky) plâne étrangement sur Aama.
Un dernier détail, dès les deux première case, on assiste à un renversement de point de vue.
Sur la première case, la main de Verloc en gros plan posé sur le sol, les doigts de Verloc sont dirigés vers la gauche, mais sur la case suivante, qui montre Verloc en plan large, allongé sur le sol, les deux mains sont tournées vers la droite. Qu'est-ce qui explique ce changement d'orientation ? J'ai tendance à y voir un effet de reflet, comme si l'histoire commençait par une traversée symbolique de mliroir par Verloc. Il faudra sans doute attendre la fin de la série pour que ce détail prenne tout son sens. Il me paraît trop évident pour être anodin. Nous ne connaissons pasencore la vraie nature de Aama.


effer, 01.12.2011 à 14:14341286
NDZ :
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste un gouffre de promesses et de plaisir qui s'ouvre. On croise les doigts pour que celui-ci ne se referme pas de si tôt (initialement 10 tomes, plus récemment, ramenés à 4 tomes, gloups). Simplement très bien mais pas coup de coeur.

Pareil.

NDZ, 30.11.2011 à 21:42341278
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste un gouffre de promesses et de plaisir qui s'ouvre. On croise les doigts pour que celui-ci ne se referme pas de si tôt (initialement 10 tomes, plus récemment, ramenés à 4 tomes, gloups). Simplement très bien mais pas coup de coeur.

Thierry, 25.10.2011 à 15:48340686
un petit exercice de style sympathique mais un peu vain

THYUIG, 30.09.2011 à 8:36340296
j'aimais beaucoup le projet de typo initial, pourquoi en effet ne pas avoir légérement retravaillé celui-ci pour le rendre un poil plus lisible, dommage dommage...

wandrille, 29.09.2011 à 23:39340294
hé bien, c'il fallait retravailler la typo pour la rendre plus lisible pourquoi pas, mais de la à mettre cette chose là...

e m, 29.09.2011 à 22:36340293
wandrille :
bouh quelles typos atroces...

Il y a une note à ce sujet sur le blog aâma.
cf au 27/08.

wandrille, 29.09.2011 à 22:22340292
bouh quelles typos atroces...

NDZ, 29.09.2011 à 20:35340289
Aâma en preview chez les collègues "faut pas que le dos y change".

NDZ, 17.09.2011 à 11:21340068


C'te classe Mr Peeters!

Thierry, 08.08.2011 à 12:40339249
Que la fuite de Lupus le ramène dans un lieu de villégiature qu'il associe à une certaine forme de bonheur familial en dit long sur son état d'esprit. Que l'image du père s'impose de plus en plus au fil de la grossesse de Saana également. Il en va de même de sa remation avec Saana, qui reste compliquée. Et ces souvenirs languissants de Tony... Lupus reste bloqué quelque part, sans qu'il s'en rende compte. Et l'évolution subtile de Saana, discrètement rendue par Peeters, contrebalance étrangement cette immobilité, voire cette régression de Lupus.
Il apparaît d'ailleurs seul en couverture du dernier tome. Que se passe-t-il poue que Lupus en arrive là, en bras de chemise comme un salaryman ? C'est ce que Peeters nous fait partager, allant vers une conclusion étonnante et presque pessimiste. Lupus n'a rien d'un héros, et son histoire n'a rien d'héroïque. Il e faut sans doute pas y voir autre chose qu'une histoire. Je ne pense pas que Peeters essaye de faire de cette trajactoire unee règle ou un archétype. Autrement, ce serait déprimant.
Lupus est une oeuvre étrange, plus profonde qu'il n'y paraît et au ton signlièrement mûr et affirmé. Un véritable auteur, que ce Frédérik Peeters !

Thierry, 04.08.2011 à 9:27339220
Moins disert pour le coup, quoique...
Lupus et Saana ont repris la route, sous la menace des sbires du père de Saana. Lupus est en proie au doute et au deuil. Il tente de faire le point sur les derniers événements. Il se remet en question mais ne trouve pas vraiment d'issue. Il continue d'entretenir une relation étrange avec Saana. Toujours ce melande d'attarction et de répulsion. Il apprécie sa présence, elle lui apporte du réconfort mais il nourrit toujours de nombreux reproches envers elle.
Et puisqu'il faut bien aller quelque part, pourquoi pas Necros ? ce n'est pas la planète la plus exaltante du système, mais cette planète qui sert de vaste maison de retraite aux vieux de la galaxie présente l'avantage d'être un endroit sûr, reculé et où l'on trouve les plus grands arbres de la galaxie. Des arbres, Saana n'en a jamais vu.
Mais une fois arrivé, Lupus doit prendre les choses en main. Il laissait Tony tout prendre en charge Il doit désormais assumer ce rôle. Et il n'est guère à son aise. Il se retrouve même embringué par un 'faux vieux' qui les aurait bien détroussé sans l'intervention d'un vrai vieux. Un vieux de la vieille, à l'ancienne, réfractaire à l'atmosphère trop aseptisée et technologique de Nécros. Il emmène Lupus et Saana chez lui: un petit village reculé, sans technologie où se cotoyent personnes de tous horizons qui ont refusé de se plier au diktat de ce 'Sun City' planétaire.
Au contact de ce vieux révolutionnaire et de ses amis, Lupus reprend un certain goût à la vie. Il faut dire qu'en matière de joie de vivre, ces vieux n'ont de leçon à recevoir de personne. Ils ont assez vécu pour se laisser aller. La découverte de leur jardin va même réveiller en lui sa passion pour la botanique.
Lupus est en pleine reconstruction, tandis que Saana reste un personnage très troublant. A la fois naïve et cynique, femme-enfant et séductrice, elle se laisse d'autant plus difficilement saisir qu'elle n'est finalement racontée que par l'intermédiaire de Lupus, qui n'arrive pas vraiment à la cerner. Tout au plus reconnaît-il qu'il se sent bien avec elle, mais l'ombre de Tony reste trop présente et continue de séparer Lupus de... de quoi exactement ?
Je m'en voudrais de ne pas signaler que Frédérik Peeters dessine les femmes comme personne. Un site concurrent et néanmoins ami avait signalé le catastrophique Rob Liefeld, qui semble n'avoir qu'une idée très approximative de ce à quoi une femme normalement constiuée ressemble. Peeters, au contraire, réussit à traduire toute la complexité de Saana en quelques traits. Du talent, mon bon monsieur. Rien que du talent.

Thierry, 04.08.2011 à 8:56339219
oui, c'est étrange de constater la place particulière que Frédérik Peeters a prise pour un certain nombre de lecteurs.

Herbv, 03.08.2011 à 23:00339214
Je viens de voir que mes bullenotes ne sont pas cohérentes avec mes souvenirs. J'ai bien l'impression qu'il est temps de relire tout ça :)

SydN, 03.08.2011 à 21:12339209
Perso, Lupus est mon premier Peeters, tous Peeters confondu d'ailleurs :)
J'ai énormément d'affection pour cet album qui, à l'époque, m'a profondément bouleversé. Je commençais à redécouvrir la bande dessinée, que j'avais laissé tombé quelques années avant après avoir lu les premiers technopères et lanfeust, j'entrais également dans un fanzine et commençait à dévelloper mon style d'auteur et mes centres d'intérêt en la matière... Lupus est un des très rares bouquin que j'ai refermé lentement sans pouvoir revenir à la réalité pendant plusieurs minutes... Je sais, c'est totalement subjectif, mais au delà de ça, avec le recul j'ai trouvé tellement de qualité objective à ce livre, que depuis je n'ai jamais pu le relire. De peur d'être déçu.
La relecture de Thierry me donne envie de le redécouvrir, avec des années de lecture, d'expérience personnelle et d'auteur, de réflexion, bref avec des années de recul, voir comment je persoi aujourd'hui cet album, qui à été pour moi un tournant.

Je ne sais pas si Frédérik Peeters se rend compte de l'importance qu'il a acquis auprès de certains lecteur/jeunes auteurs. Ce que je sais c'est qu'autour de moi je connais pas mal de personne pour qui Lupus ou Pilules Bleues ont été de véritables révélations.

Normal après tout ça qu'on soit très (trop) exigeant envers son travail plus récent, surtout que lui aime explorer de nouvelle voie, du coup difficile pour nous de retrouver la même alchimie qui nous avait transporté jadis.

Herbv, 03.08.2011 à 16:24339207
Thierry :
Peeters, sans doute pas entièrement dupe du manège lui fit une dédicace qui me parut un peu baclée, avant de s'appliquer à me faire une putain de merveille sur mon livre.

J'ai eu la chance d'avoir deux belles dédicaces de Frederik Peeters (2 en 8 ans, je ne fais pas bien mon fanboy) dont une, superbe, entièrement faite au pinceau. J'ai aussi découvert l'auteur par Pilules bleues et, comme toi, Thierry, c'était à une époque où je commençais seulement à découvrir la bande dessinée "indé". Peeters est un auteur que j'aime vraiment beaucoup même si je dois avouer que j'ai du mal à totalement apprécier ses dernières œuvres.

Comme SydN, je pense que, pour Lupus, le décor choisi relève de la science-fiction, et donc le fait que cela se passe dans l'immensité du cosmos, est indispensable à la force de la série. En tout cas, je suis, moi aussi, curieux de voir ce que donnera aâma.

Thierry, 03.08.2011 à 14:57339206
SydN :
Thierry> je pense au contraire que l'immense isolement provoqué par l'omniprésence du cosmos est nécessaire au ressentit de Lupus.
Ca aurait bien moins marché avec un lieu terrestre...

cela fonctionne particulièrement bien dans le cosmos, mais les longues portions de route désertiques auraient sans doute aussi pû faire l'affaire. Le tout est affaire de mise en scène et de décors.
Disons que de raconter cette histoire dans le cosmos présente l'avantage d'encore plus facilement isoler les personnages en les transportant d'un monde à l'autre, ce qui renforce le déracinement et l'errance.
Je ne pense pas que la SF est pas un gadget que Peeters a utilisé gratuitement. Cela a du sens, mais ce genre d'histoire, autant basée sur les personnages, leurs interactions et leur évolution est transposable dans énormémént de contexte. Certains réussissent même à faire naître un sentiment d'isolement très fort dans un récit complètement urbain et contemporain.

SydN, 03.08.2011 à 14:35339205
Thierry> je pense au contraire que l'immense isolement provoqué par l'omniprésence du cosmos est nécessaire au ressentit de Lupus.
Ca aurait bien moins marché avec un lieu terrestre...

Thierry, 03.08.2011 à 14:17339204
jmmelo :
Mr_Switch :
Tu le sauras en cliquant sur le lien que tu cites, petit scarabée >:)

Quel couillon je fais! C'est pas comme si je n'avais pas lu le texte de présentation...

et annoncé pour la mi-octobre

jmmelo, 03.08.2011 à 14:10339203
Mr_Switch :
Tu le sauras en cliquant sur le lien que tu cites, petit scarabée >:)

Quel couillon je fais! C'est pas comme si je n'avais pas lu le texte de présentation...

Mr_Switch, 03.08.2011 à 13:59339202
Tu le sauras en cliquant sur le lien que tu cites, petit scarabée >:)

jmmelo, 03.08.2011 à 13:53339201
Thierry :

Frederik Peeters fait parties des auteurs que j'aime, et le retour de Peeters à la SF avec le mystérieux projet AÂMA est une des publications les plus excitantes de cette fin d'année.

On sait chez qui ça sera édité?

Thierry, 03.08.2011 à 12:15339200
je sais, je suis disert
presqu'Achilletolonesque sur le coup

Thierry, 03.08.2011 à 12:10339199
Je me rappelle, j'étais jeune et inexpérimenté. Pour la première fois, j'allais à Angoulême. Pas l'habitude, pas très à l'aise dans la foule de fansboys et fangirls qui collectionnent les sac en plastique Crisse ou multiplient les sacs des les files d'attente pour Tarquin, Marini ou Morvan. J'avais lu un petit bouquin dont on m'avait dit le plus grand bien: Pilules bleues, qui ne m'attairait pas plus que cela. Je restais encore un lecteur de mainstream qui commençait à me dévoyer dans la bande dessinée alternative. Mais un livre comme Pilules bleues n'était pas encore le genre de livre qui m'attirait naturellement. Un truc autobioraphique, avec un sujet plutôt sombre... mais, voilà, ce jeune Suisse du nom de Frederik Peeters (il doit être jeune, nous sommes né la même année, je dois même le battre de quelquesmois, étant du début de l'année) se révèla un auteur particulièrement attachant, qui avait réussi un putain de beau livre, touchant, sincère et plein de vie. Puis il y avait eu un petit mimolette, Constellation, pas transcendant mais assez plaisant, à qui échoyait la terrible tâche de succéder à un grand livre. Il apparaissait presque comme un amese-bouche avant le prochain livre, qui avait, lui, intérêt à assurer.
Ce sera donc Lupus, premier volume d'une série en 3 ou 4 tomes. Disponible à Angoulême, je l'acquiers et vois que Frederik Peeters, l'air hyper jeune (ben oui, il me rend quelques mois, autant dire que du lait devait encore lui couler du nez) dédicace et que, ce qui ne doit plus lui arriver souvent, il n'y a personne qui attend. Je m'approche et une fangirl se glisse un peu à l'influence devant moi en disant 'je peux passer devant toi, alleeeeeeeeeeez...' J'étais d'un naturel couillon gentil et la laisse passer, bredouillant un 'ben oui, allez-y' un peu géné. Peeters, sans doute pas entièrement dupe du manège lui fit une dédicace qui me parut un peu baclée, avant de s'appliquer à me faire une putain de merveille sur mon livre.
Voilà pour l'anecdote qui n'intéresse personne.
Lupus, une série de SF ? Un auteur qui a brillé dans l'autobio qui fait de la SF ? Ce doit être une erreur. Certains dirent que cela n'en était pas vraiment. Un auteur ne fait pas dans la BD de genre ! Surtout chez un éditeur comme Atrabile. Peeters est pourtant très clair. Il aime la SF et revendique l'aspect SF de Lupus. Mais ce qui désarçonna sans doute, c'est que la SF de Peeters reste une affaire de gens simples face à des problèmes simples. Pas de long exposé sur les luttes policitico commerciales entre la guilde de Xantofulguria et les techno-ascètes de Gloutarfixis. Pas de quête intergalactique entrecoupée de destructions massives de mondes par des sociopathes gothiques. Pas de civilisation compliquée aux codes sociétaux extravagants.
Dans Lupus, nous suivons juste deux amis qui se payent une virée de planète en planète, comme un ultime adieu à leur vie d'avant. Lupus vient de terminer ses études alors que Tony s'est fait virer de l'armée. Au programme: chasse, pêche et défonce en tous genres. En filigrane, une interrogation sur l'amitié qui se délite lentement entre deux êtres que la vie a commencé à éloigner. Leur relation semble être devenue une suite d'affrontements, d'évitements et de réconsiliations, avec la consommation de drogue et la pêche comme seuls liants. Ce questionnement apparaîtra en plein jour lorsqu'une fille un peu paumée s'incruste entre Tony et Lupus. Des personnages, avant tout. Et comme toujours chez Frederik Peeters, ces personnages sont attachants et bien campés.
Mais que savons-nous vraiment d'eux ? Tout le récit s'articule autour de Lupus, qui est aussi le narrateur. De Tony, nous n'avons que la vision qu'en a Lupus, qui explosera en 1000 morceaux quand Tony lui enverra ses 4 vérités en pleine figure. De Saana, nous n'avons que les impressions changeantes qu'éprouve Lupus à son égard, mélange d'attirance et de répulsion au fur et à mesure qu'elle s'insinue entre Tony et lui. Objet de désir, vecteur de jalousie entre les deux hommes et ver dans le fruit... le dernier acte en devient un brusque retour à une certaine réalité, comme une descente un peu brusque après un trip un peu pourri.
Lupus aurait sans doute pû être raconté en forme de road movie entre l'Alsace et le Jura, avec un détour par la Forêt Noire, les Asturies et la Toscane. Ou le long de la mythique route 66. Ou sur les chemins de Katmandou. Mais Frederik Peeters a voulu en faire un récit de SF. Cela lui donne un parfum particulier, différent de ce qu'il aurait été s'il avait choisi une autre option. Mais à quoi bon se perdre en conjectures ? Ce premier tome de Lupus constitue une mise en bouche très réussie, un livre dont on attend la suite, parce que les personnages sont attachants et qu'on veut savoir où l'auteur compte nous emmener. Et ce fut surtout la confirmation que Frederik Peeters était un auteur qui allait durer. Un de ceux qui allaient donner envie à pas mal de lecteur dans les années 2000. Et avec Château de Sable, je ne vois pas en quoi les choses seraient différentes pour les 10 années qui viennent.
Frederik Peeters fait parties des auteurs que j'aime, et le retour de Peeters à la SF avec le mystérieux projet AÂMA est une des publications les plus excitantes de cette fin d'année. En attendant, relecture programmée des tome 2, 3 et 4 de Lupus, ce qui me permettra de répondre à l'interragoation de SyDN :o)

SydN, 01.07.2011 à 15:01338843
whouho punaise, j'avais pas vu que c'était clicouillable!

Bah j'ai déjà les 4 lupus, mais je me demande, si une lecture intégrale, non divisée en 4 partie (mais peut-etre que ca sera le cas?) donne une vision ou une atmosphère différente...
en tout cas, connaissant Atrabile, ca sera un beau bouquin :)

Thierry, 01.07.2011 à 14:54338841
l'image est cliquable
"Une intégrale de Lupus sortira en Octobre avec une couverture cartonnée : 400 pages de lecture en perspective.
Voila quelques essais de couvertures."

SydN, 01.07.2011 à 14:50338840
Thierry :


?!?
mais qu'est-ce?

Thierry, 01.07.2011 à 14:24338839

gringo, 09.12.2010 à 9:34335037
Wouah! Génial...j'avais adoré Lupus. Enfin une autre vision dans l'univers de la SF. Quelque chose qui n'est pas une nième version de Alien ou Blade Runner (même si j'adore ;)
Thumbs up pour le projet et aussi de pouvoir suivre le processus créatif sur le blog. Merci.

yancomix, 04.12.2010 à 22:22334995
Bonne idée, je note l'adresse.

phicil, 03.12.2010 à 20:24334988
Super ! j'vais le suivre.

frederik peeter, 03.12.2010 à 17:27334986
Juste pour signaler que j'ai ouvert un blog, une petite fenêtre sur les coulisses de fabrication de ma saga SF à venir.

http://projet-aama.blogspot.com

Pour ceux que ça intéresse. je tâcherai de le faire vivre régulièrement.
Salutations.

NDZ, 11.11.2010 à 20:30334473
frederik peeter :
Amusantes ces histoires de regard. Je m'en servirai pour impressionner des journalistes... Et je ferai comme si ça venait de moi.


Si vous ajoutez société de l'Image (mais qui ne sait pas la décoder) obsédée par le culte de sa jeunesse la boucle est bouclée et le journaliste aussi, la boucle.

Autre chose.
Mon très cher Thyuig, je ne parlais pas des stéréotypes malaxés par la situation mais des archétypes qui pouvaient aussi avoir un sens, dans le spectre global "du regard". Après, oui, il y a plus d'un glissement éthique, mais contrôlés. On peut crier à la facilité, à la vacuité, à la recette de mauvais téléfilm. On peut aussi dire que quitte à foutre dans le pétrin des personnages, autant prendre les opposés, et des opposés bien exacerbés qui vont se mettre sur la gueule en moins de deux.

J'ai dit plus bas ce que j'avais ressenti à ma lecture. Là, je suis dans le délire post-analytique des compte-rendus de lecture de mes petits camarades et je ne base plus que sur des impressions désormais bien lointaines. Maintenant que j'ai débité toutes ces conneries, il faudrait que je relise le livre pour me marrer.

Et OUI, Lupus est LE MUST. On est plus que d'accord là dessus. Et OUI, M Peeters a fait plus que m'émoustiller en annonçant une nouvelle saga de SF.

THYUIG, 11.11.2010 à 19:30334472
NDZ :
Pour finir, on a donc aussi, par extension, une réflexion sur le regard porté à l'étranger (la couleur de peau, d'autres spécificités morphologiques), à la jeunesse, aux convenances de la gestuelles et du comportement, une morale??

Un livre riche, complexe et brutal, loin du livre à "scénario à idée" évoqué précédemment.


Ouais, youpi, le regard porté à l'étranger... Pour moi on est là dans la limite même du livre, c'est l'arabe qui a fait le coup, pis don le médecin établi est le raciste de la bande, comme le père de famille d'ailleurs. Là se trouve la caricature et je ne vois absolument pas l'intérêt sur le plan du livre. Une crique propose un défilement du temps particulier, une jeune femme en meurt, et c'est l'arabe qui a fait le coup. Où est le mic-mac que je le comprenne, je me sens bien faillible sur ce coup. quelle est la réflexion sur le temps ici, sur la faillite physique du corps. On a bien une morilité défaillante mais placée davantage sur la libido que sur l'éthique il me semble.
mais j'arrête là, j'ai pas envie d'enterrer ce bouquin, surtout d'un type qui a pondu Lupus, the chef-d'oeuvre quoi. Allez zou.

Mr_Switch, 11.11.2010 à 18:33334471
Mmm Charlot est un personnage théoriquement atemporel, théoriquement il ne vieillit pas. En pratique, bien sûr on voit bien quand Chaplin est jeune, quand il est moins jeune. Mais il y a un grimage qui atténue le vieillissement.

A partir du Kid, le personnage de Charlot n'est plus systématique.

C'est vrai qu'il est aussi intéressant de voir le vieillissement de Charlot tant sur l'acteur que sur les scenarii. Mais on est quand même bien hors sujet Peeters, là :)

chrisB, 11.11.2010 à 18:20334470
Mr_Switch :
Tu sais bien que Le Kid symbolise quelque chose. Pas forcément un début, mais surement un tournant.


Oui mais on parle du veillissement de l'acteur, donc le tournant scénarisqtique du Kid, n'apporte rien

frederik peeter, 11.11.2010 à 17:25334469
Amusantes ces histoires de regard. Je m'en servirai pour impressionner des journalistes... Et je ferai comme si ça venait de moi.

Mr_Switch, 11.11.2010 à 15:05334465
Pourquoi vous vous énervez les gars ?

ChrisB -> Grimmy parle des 10 derniers films de Chaplin à l'écran. On ne le voit pas dans "L'opinion publique" ni dans "la Comtesse" (juste une figuration)

Un Roi à New-York a été tourné en 1956 et n'est sorti que plus d'un an plus tard.

Grimmy parle donc grosso modo de Charlie Chaplin dans son époque "United Artist". Quant à 10, dizaine. Va pas chipoter :op

Le Kid
Charlot et le masque de fer
Le Pèlerin
La Ruée vers l'or
Le Cirque
Les Lumières de la ville
Les Temps modernes
Le Dictateur
Monsieur Verdoux
Les Feux de la rampe
Un roi à New York


Tu sais bien que Le Kid symbolise quelque chose. Pas forcément un début, mais surement un tournant.

Enfin je défends grimmy qui n'a pas besoin de moi pour cela en fait :)

NDZ, 11.11.2010 à 14:30334464
En plus, les persos ne peuvent pas quitter la plage à cause d'un mur qu'ils ne voient pas. Qu'ils ne comprennent donc pas.

NDZ, 11.11.2010 à 14:29334463
Je vois bien ce que tu veux dire...
Je vais tenter de mettre à plat mon ressenti qui n'est peut-être pas loin (ou complémentaire) du tien : il y a aussi un jeu sur la subjectivité d'un jugement visuel qui ne reste qu'à la surface des choses et qui est complètement largué quand les changements au niveau de ce mode de perception - omnipotent chez l'homme (par rapport à l'animal, on a beaucoup perdu en goût, en odorat, et en toucher, faiblesses rattrapées par des "réapprentissages" chez l'aveugle ou le sommelier) - sont aussi brutaux.

Pour reformuler, les personnages perdent leur repères, peut-être parce qu'ils perdent la solidité de leur jugement par ce qu'ils voient (ils voient tout vieillir à toute vitesse, sachant que c'est l'un de leur principal mode de perception qui est alors malmené). Le discours sur la bande dessinée évoqué par Peeters (les atouts du medium au niveau des rythme, découpage et représentation du temps pour raconter une telle histoire) est peut-être aussi à ce niveau là... la lecture d'une image, d'un visage est essentiel en BD.

Pour finir, on a donc aussi, par extension, une réflexion sur le regard porté à l'étranger (la couleur de peau, d'autres spécificités morphologiques), à la jeunesse, aux convenances de la gestuelles et du comportement, une morale??

Un livre riche, complexe et brutal, loin du livre à "scénario à idée" évoqué précédemment.

chrisB, 11.11.2010 à 13:56334462
NDZ :
chrisB :
Je me demande également si Chateau de sable, n'est pas, aussi, un livre sur le regard.


Dans les questions de temps qui passe et de vieillissement, le regard que l'on porte sur les autres (avec le soi référent, le seul avec avec lequel on vieillit vraiment, notre "témoin/étalon" de la flétrissure - parce qu'observé au jour le jour) et le regard des autres sur nous même est bien entendu central. On se voit vieillir parce que l'on voit ses enfants grandir.


Oui il y a de ça effectivement, mais au delà de cet aspect interne à la fiction, c'est l'étude du regard, ces mécanismes internes et externes etc.

Jumelé avec une approche des mécanismes du suspens, j'aimerais trouver le temps de mettre mes mots sur mes impressions...

chrisB, 11.11.2010 à 11:37334457
Pas énervé, hein, juste agaçé de voir des gens aussi pointilleux sur la bande dessinée, balancer des choses branlantes sur les autres arts.

chrisB, 11.11.2010 à 11:35334456
grimmy :
Ya pas que la vie du steak qu'on peut voir en quelques minutes grâce au cinéma. Un homme aussi.
Matez vous les 10 derniers films réalisés et interprétés par Charlie Chaplin : la première image datant de 1921, la dernière de 1956. Toute une vie en moins de 14h00. C'est impressionant.


Pkoi faire un focus 1921-1956 ?

1921-le kid ? ça faisait près de 10 ans qu'il tournait, et plus de 5 qu'il réalisait.

1956-Un roi à New-york ? c'est plutôt 57 alors, et même on peut le voir 10 ans plus tard dans son film "la comtesse de Hong-Kong"


Et même comment comptes-tu les 10 "derniers" films ? même si tu sous-entends que film="long métrage", encore que le Kid ne dépasse pas 1h (alors où est la limite)

grimmy, 10.11.2010 à 23:18334450
Ya pas que la vie du steak qu'on peut voir en quelques minutes grâce au cinéma. Un homme aussi.
Matez vous les 10 derniers films réalisés et interprétés par Charlie Chaplin : la première image datant de 1921, la dernière de 1956. Toute une vie en moins de 14h00. C'est impressionant.

frederik peeter, 10.11.2010 à 23:03334448
Non je ne crois pas. Je crois qu'il avait vaguement l'idée en tête depuis des années, depuis des vacances passées dans les Asturies, où se trouve la véritable plage, parce que oui, cette aberration existe pour de vrai dans le nord de l'espagne. Et puis il l'a écrit d'un coup sous cette forme pour moi. Voilà. Et mince, maintenant je suis allé revoir la planche dont vous parlez. Avec le temps, nous sommes passés de la case 1 à la case 7. Putain, bientôt la case 8.

NDZ, 10.11.2010 à 22:36334447
chrisB :
Je me demande également si Chateau de sable, n'est pas, aussi, un livre sur le regard.


Dans les questions de temps qui passe et de vieillissement, le regard que l'on porte sur les autres (avec le soi référent, le seul avec avec lequel on vieillit vraiment, notre "témoin/étalon" de la flétrissure - parce qu'observé au jour le jour) et le regard des autres sur nous même est bien entendu central. On se voit vieillir parce que l'on voit ses enfants grandir (d'ailleurs j'en profite pour reposer ma question à M Peeters, puisqu'il nous fait la gentillesse de passer ici : votre scénariste avait-il lu la planche (sublime - vide infra) qui clôt le recueil Ruminations avant de vous soumettre le sujet? merci)

Et pour finit, le cinéma "accéléré" pour voir un steak pourrir en "temps réel" (une image par jour) c'est quand-même super impressionnant ! :)

chrisB, 10.11.2010 à 20:14334442
Je me demande également si Chateau de sable, n'est pas, aussi, un livre sur le regard.

frederik peeter, 10.11.2010 à 20:00334441
...for Thyuig, ten points.

THYUIG, 10.11.2010 à 18:55334436
1 pt pour sydn, c'est pas mal, moi je n'en ai toujours aucun, mais je ne désespère pas. En toute bonne foi.

frederik peeter, 10.11.2010 à 18:33334435
Génial le coup de la mauvaise foi. Comme si j'avais rien de plus constructif à faire que de répandre de la mauvaise foi sur les forums internet. Non, le fait est que j'y ai réfléchi tout au long des six mois de la fabrication du livre, j'en ai parlé à plein de gens, dont plusieurs qui officient dans le cinéma. Je pensais apporter un point de vue sincère et clair et concret. Mais si on met ma bonne foi en cause... Je ne parle pas de faire un film vague sur le thème de gens qui vieillissent en une journée. Je parle de pouvoir reproduire précisément en langage cinéma les mêmes situations, les mêmes types de personnages, et surtout le même ton global, que j'espère se situer entre le burlesque et l'horreur métaphysique (ou quelque chose du genre...) que dans le livre. Tout cela est un manifeste pour le pouvoir singulier de la bande dessinée. Je suis étonné que cela soit remis en cause ici.
Et c'est vrai que avancer comme argument que les effets spéciaux d'aujourd'hui ne sont pas encore au point relève d'une vraie bonne foi... hum... Je vous concède par contre volontiers un point en ce qui concerne le film d'animation.

chrisB, 10.11.2010 à 16:51334417
Je suis daccord avec Sydn, les réalisateurs de talent, les vrais, auraient su/sauraint faire qqchose de n'importe quoi.

SydN, 10.11.2010 à 16:45334414
je précise:
En fait, les arguments proposé par M. Peeters semble plus d'ordre logistique que de réelle potentialité. Si les effets spéciaux se ressentent, c'est parce qu'on ne sait pas encore suffisamment bien les faire... Mais ça viendra surement... Si les acteurs cabotinent, c'est parce qu'ils sont trop mauvaus, ou mal dirigés, je suis persuadé qu'une bonne direction artistique pourrait arranger ça...
Pour moi ce sont des arguments qui ne tiennent pas vraiment...

SydN, 10.11.2010 à 16:42334413
Sans vouloir vexer personne, je trouve que c'est quand même de la mauvaise foi de dire que ça ne fonctionnerait pas au cinéma...
En film d'animation, ca peut très bien marcher, et on aurait pas les problèmes annoncés par F. Peeters concernant les "cabotinages d'acteurs" et les effets spéciaux et maquillages... Et ça resterais du dessin! Et quoiqu'on en pense, le film d'animation reste du cinéma, avec des procédés narratif plus proches du cinéma que de la bande dessinée.

Après, savoir si le travail de F. Peeters est "trop" cinématographique ou pas, c'est un autre débat...

NDZ, 10.11.2010 à 13:39334392
longg :
grimmy :
"Chateau de sable" au cinéma ça ne tiendrait pas cinq minutes.


Ouais mais le tournage est pas obligé de se faire à marée montante hein.


M Long est décidément aussi drôle que Bouzard, n'en déplaise à certains Môôssieurs de l'Académie Française. Merci Guillaume pour ce rire du midi.

longg, 10.11.2010 à 11:31334383
grimmy :
"Chateau de sable" au cinéma ça ne tiendrait pas cinq minutes.


Ouais mais le tournage est pas obligé de se faire à marée montante hein.

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