A propos de Amertume d'Apache cette improbable reprise de Blueberry:
Il est blain ce bien, je veux dire: il est bien ce Blain, il m’épate et son scénariste itou ! Je n'en attendais pas grand chose à vrai dire. A présent que j'en ai lu une vingtaine de pages, j'ai tout à fait l'impression d'être dans un Blueberry (une sensation agréable, quand on est un adepte de la série), mais sans le verbiage habituel de Charlier et les phylactères envahissants de Gir. le degré de réalisme du dessin de Blain est remonté d'un cran, juste ce qu'il faut, sans se trahir ni tomber dans le pastiche. Une surprise agréable, j'espère que la suite sera de la même eau.
Christophe Blain et Gauvain Sers - Ce soir, avis de recherche : Christophe Blain ressuscite King Kong en bande-dessinée. A ses côtés, Gauvain Sers part en live dans la plus grande tradition de la chanson française.
Il y a notamment évoqué son inexplicable passion pour Barbara Carlotti. Comment un si grand dessinateur peut-il avoir si mauvais goût en matière de chanson française ?
Le King Kong était très bien, c'est curieux qu'il ait pas fait davantage de livres dits "pour enfants".
Gasp, un Blueberry ... Ils vont donc nous faire le coup du "Blueberry par..." ? Eh ben, ça ne fait pas rêver le fan de Blain qui somnole en moi (moins encore l'ex-fan de Blueberry qui quant à lui, dort du sommeil du juste) ...
Oui, hein. Pourtant, Blain a l'air d'aimer manger, mais en dehors de quelques saynètes, c'est un peu trop traité en opportunisme et en dilettantisme pour qu'on y prenne grand plaisir.
Quand on parle de cuisine, de bouffe, il faut qu'à la fin je me jette dans ma cuisine pour rechercher quelque chose à manger, ça veut dire que le pari est gagné. Là je me suis fait un thé.
Il vient de sortir une intégrale Gus ... Qu'est-ce à dire: que la série est finie ? J'avais pas compris ça moi en lisant Happy Clem !
Je ne vois pas d'intégrale chez Dargaud, j'imagine que tu parles de ceci ? C'est un tirage spécial, à mon sens un « recueil de l'existant » plus qu'une «intégrale ».
J'avais vu quelques notes sur le tome 4 de Gus pour les bulles d'or, et je n'avais jamais lu la série, j'ai donc profité de ma biblio municipale pour prendre les 4 tomes.
La où pour les trois premiers j'ai trouvé ça plutôt léger (et même chiant dans le tome 3). J'avoue avoir un sacré faible pour le quatrième opus que je trouve plus posé, et surtout prenant plus le temps de s'intéresser aux personnages, le rêve du bourgeois est bien amené aussi.
une série assez inégale, qui passe de 2 à 4 flingues.
Sinon j'ai eu un peu de mal dans les changements de couleurs à partir du 3.
Je ne le vois pas cynique, mais roublard , avec un zeste de naïveté et une louche d'enthousiasme (qui manque aux reportages de Mathieu Sapin). D'ailleurs son dessin se rapproche de celui de Pellos, et Blain est ici un avatar de Coquignol (comme Passard en est un de Taillard de Worms).
Par contre,pour les recettes, la plupart necessitent des ingrédients introuvables (betterave jaune, basilic pourpre;les queues d'ail germé se trouvent dans tous les marchés de Shenzhen (et c'est très bon), mais en France...)
Quant à sa pizza de patates, c'est ce qu'en Ardèche on appelle une crique, ailleurs un paillasson, ailleurs encore des latkès, qu'il agrémente comme une pizza; je ne suis pas convaincu.
Le terme de cynisme était mal choisi, j'aurais mieux écrit "opportunisme", car on imagine bien comment la perspective de se régaler à l'oeil a pu jouer dans l'acceptation de ce projet bateau au possible.
On n'a pas besoin de l'imaginer, il demande dès le début si il pourra bouffer gratoche :)
Sinon, cynisme marche bien
Pierre :
la manière dont Blain le revendique, confine au cynisme.
Il n'est pas cynique, c'est "la manière dont [il] revendique" son opportunisme qui est cynique, mais cette mise en scène ne me dérange pas, elle est nécessaire pour comprendre comment il a accepté cette commande. Mais tout un livre à écouter les élucubrations répétives ("c'est beau, c'est beau, c'est beau...") de l'artiste-cuisinier est un peu long, allonger la sauce avec des visites de potagers et la pimenter avec les obsessions de l'auteur (le cinéma) ne suffit pas.
Je ne le vois pas cynique, mais roublard , avec un zeste de naïveté et une louche d'enthousiasme (qui manque aux reportages de Mathieu Sapin). D'ailleurs son dessin se rapproche de celui de Pellos, et Blain est ici un avatar de Coquignol (comme Passard en est un de Taillard de Worms).
Par contre,pour les recettes, la plupart necessitent des ingrédients introuvables (betterave jaune, basilic pourpre;les queues d'ail germé se trouvent dans tous les marchés de Shenzhen (et c'est très bon), mais en France...)
Quant à sa pizza de patates, c'est ce qu'en Ardèche on appelle une crique, ailleurs un paillasson, ailleurs encore des latkès, qu'il agrémente comme une pizza; je ne suis pas convaincu.
Le terme de cynisme était mal choisi, j'aurais mieux écrit "opportunisme", car on imagine bien comment la perspective de se régaler à l'oeil a pu jouer dans l'acceptation de ce projet bateau au possible.
C'est pas que c'est pénible à lire, hein, mais c'est pas passionnant non plus. Blain qui déroule du factuel ronronnant. Pas impérissable (souvenir), bien regarder la DLC. Je n'ai lu que le blog de M Long mais je trouvais cela plus varier et forcément intensément plus drôle, et plus long en bouche. D'ailleurs, je vais me faire les deux de Guillaume sous peu (je couvre l'OuPoPoPo : ne pas comprendre "je vais me faire les deux de Guillaume en soupe").
Lu il y a quelques semaines: cela m'a laissé un goût similaire. Ce qui est gênant, c'est qu'il s'agit d'un livre d'éditeur, pas d'un livre d'auteur, et que la manière dont Blain le revendique, confine au cynisme. L'artiste est à sa table de travail, un coup de fil: son éditeur lui propose un livre sur un grand chef (seul gag drôle de l'album: Blain, tout à ses histoires de western, a la vision tout à coup un chef indien). Allez, ça roule ma poule. On organise un gueuleton à l'Arpège pour lancer ça, et Blain va servir de faire-valoir cent pages durant, à une star de la cuisine contemporaine certainement géniale et charismatique mais complètement égocentrique. Blain prend des notes, met en image assez platement (mais sans médiocrité, car le voudrait-il, il en serait incapable, le bougre) le babillage rasoir du grand chef qui s'enivre de ses propres paroles, en contrepartie il s'en met plein la lampe. On voudrait bien goûter nous aussi ce qu'il a dans son assiette mais voilà, le menu déjeuner entrée de gamme à l'Arpège est à 140,00 EUR ...
Bref, de la bande dessinée alimentaire, dans son acception la plus complète !
Je ne le vois pas cynique, mais roublard , avec un zeste de naïveté et une louche d'enthousiasme (qui manque aux reportages de Mathieu Sapin). D'ailleurs son dessin se rapproche de celui de Pellos, et Blain est ici un avatar de Coquignol (comme Passard en est un de Taillard de Worms).
Par contre,pour les recettes, la plupart necessitent des ingrédients introuvables (betterave jaune, basilic pourpre;les queues d'ail germé se trouvent dans tous les marchés de Shenzhen (et c'est très bon), mais en France...)
Quant à sa pizza de patates, c'est ce qu'en Ardèche on appelle une crique, ailleurs un paillasson, ailleurs encore des latkès, qu'il agrémente comme une pizza; je ne suis pas convaincu.
Relecture de Quay d'Orsay qui est un grand moment de plaisir. Par contre, on se demande ce qui est véridique. Villepin s'est vraiment rendu dans un pays africain en temps de crise ? (La Côte d'Ivoire a priori. Ben après vérification oui) Ce déjeuner avec ce Prix Nobel de Litté a-t-il vraiment eu lieu ? (D'ailleurs de quelle autrice s'agit-il ? Un Nobel de litté femme et francophone perso je n'en vois pas...) Réelle animosité entre Villepin et Alliot Marie ? Mais pourquoi la surnomme-t-il le manchot ?
Si certains d'entre vous ont des réponses...
Je crois que Pierre nous a dit l'autre jour que Blain va travailler sur un nouvel Isaac, ce pourrait être lui le vieux compère...
(je laisse le soin à Pierre d'étayer ses sources ;o)
Voilà:
Vos projets?
Outre ce que j’ai évoqué, je pense que mon prochain album sera pour Isaac.
Je crois que Pierre nous a dit l'autre jour que Blain va travailler sur un nouvel Isaac, ce pourrait être lui le vieux compère...
(je laisse le soin à Pierre d'étayer ses sources ;o)
Alors Monsieur Blain, dans une interviouve, nous dit qu'il prépare un truc avec un vieux compère... quand on reprend sa biblio, on ne voit que trois hypothèses (à moins que ça soit un vieux compère avec lequel il n'a jamais publié, et à moins que l'on ne considère Lanzac comme un vieux compère, ce que j'ai du mal à concevoir derrière cette tournure):
- Sfar, qui a scénarisé Héraklès (la suite de Héraklès ?) et Donjon (un -96 ou -85 en Potron-Minet ?? peu probable, il aurait dit "de vieux compères" pour TronSfar)... il y a aussi les mini-récits de SF parus dans Fusée.
- Trondheim, qui a scénarisé Donjon. Même remarque que précédemment. Et il y a le mini-récit paru dans Ferraille.
- David B., qui a scénarisé Hop-Frog. Hiram Lowatt 3 ?? La reprise de Terre de Feu après Micol ??
J'avoue que je pense plutôt à un nouveau truc avec l'un de ceux-là, mais on ne peut qu'être impatient (et patient vu les délais de Blain) à la pensée de ce projet... Des ragots, des fuites ?
Presque tout pareil. A une nuance près, c'est que, quand même, l'amitié est vraiment tout le temps virile.
Les filles, le plus souvent fantasmée, sont les rêves innaccessibles des petits garçons à pistolet. J'ai trouvé les personnages féminins assez interchangeables d'un album à l'autre, voire d'Isaac le Pirate à Gus.
Et sinon, vu que je snobbe Gus depuis le tome 2, où je trouvais l'auto-fiction de Blain et sa bande de copains hyper lourdingue, je vais me refaire les précédents, vu comme ce tome m'a enchanté.
Je recommande la version noir et blanc qui, outre une couverture complètement folle, fait vraiment la part belle au dessin.
Je suis fasciné par la capacité de Blain à mélanger un dessin quasiment réaliste à des figures hyper cartoonesque, sans que ça choque un instant.
Si j'ai pris le soin de cette précision, c'est que l'expression d'amitiés viriles renvoie généralement à l'homosexualité masculine inavouée, ce qui ne me semble pas le cas ici - je ne pense pas que Gus soit crypto gay (en même temps je me rappelle une histoire de Blain et Trondheim parue dans Ferraille il y a une quinzaine d'années, où il est question de cowboys ne parlant que de s'enculer).
Sur les personnages féminins, Blain répond dans l'interview:
Dans une interview lors de la sortie des premiers tomes, vous disiez ne pas encore arriver « à faire vivre les femmes au-delà du regard des hommes« . Dans ce nouveau tome, vous y arrivez de plus en plus, non ?
Les femmes gagnent en importance, je les fais exister dans ce monde d’homme, et pas que par le désir ou comme des objets de fascination. Isabella fait son grand retour et braque des banques. Mais il y a aussi Jamie, la fille de Clem, qui fait une sorte de crise d’adolescence. Puis, Ava, la femme de Clem, devenue romancière à succès. La femme de Clem, c’est moi, je la fais agir comme moi j’agirais. Je me mets dans sa peau, elle se met dans ma peau, ça me plaît. C’est très valorisant d’avoir une histoire mixte alors que le milieu du western est quand même très masculin. Écrire un western, c’est intéressant, mais le faire autant pour les femmes que pour les hommes, c’est encore mieux. Je voulais éviter que cette histoire n’existe que par le désir d’action et de virilité.
J'ai remarqué aussi ce caractère hybride du dessin qui flirte de plus en plus souvent avec le réalisme, il y a quelques cases où c'est très net (avec des visages en gros plans), en effet ça fonctionne très bien. N'est-ce qu'une tendance passagère ou une évolution plus durable ? Le prochain album de Blain nous le dira, qui sera si l'on en croit l'interview, un ... Isaac le pirate !
Je n'avais lu que le premier Gus moi aussi, et n'avait pas été emballé. En se concentrant sur Clem, Blain fait un choix judicieux. Les diverses réflexions que je lis dans ce fil me donnent envie retenter le début de la série.
Je n'ai rien compris à Gus quant le premier tome est sorti. Je disais (si je me souviens bien) que "Blain se branlait" - ce qui n'était pas faux non plus ... Il me faudrait le relire, mais j'y avais vu alors une exploitation stérile de son talent, entièrement centrée sur le plaisir de la forme. Le tome 2 m'a détrompé largement en ce que, par-delà la fascination pour l'univers du western, Blain s'est mis à développer une étude très fine des rapports humains spécialement centrée sur l'amour des hommes pour les femmes et, dans une moindre mesure, l'amitié (sans quelle soit à connotation "virile"), et les responsabilités engendrées par la vie de famille. Finalement, on est dans une forme d'autofiction, comme c'était déjà le cas avec Isaac, mais au cliché des aventures de pirates, s'est substitué celui des aventures de cow-boy. Ce qui amène aussi à une réflexion passionnante sur la persistance des fantasmes enfantins dans lesquels se projette à l'envi et pour notre plus grand plaisir, l'adulte Blain ... A croire qu'il doit en passer par la jouissance de vivre sur le papier les mythes de sa jeunesse pour mieux tordre le cou à ses préoccupations plus triviales.
Presque tout pareil. A une nuance près, c'est que, quand même, l'amitié est vraiment tout le temps virile.
Les filles, le plus souvent fantasmée, sont les rêves innaccessibles des petits garçons à pistolet. J'ai trouvé les personnages féminins assez interchangeables d'un album à l'autre, voire d'Isaac le Pirate à Gus.
Et sinon, vu que je snobbe Gus depuis le tome 2, où je trouvais l'auto-fiction de Blain et sa bande de copains hyper lourdingue, je vais me refaire les précédents, vu comme ce tome m'a enchanté.
Je recommande la version noir et blanc qui, outre une couverture complètement folle, fait vraiment la part belle au dessin.
Je suis fasciné par la capacité de Blain à mélanger un dessin quasiment réaliste à des figures hyper cartoonesque, sans que ça choque un instant.
Je n'ai rien compris à Gus quant le premier tome est sorti. Je disais (si je me souviens bien) que "Blain se branlait" - ce qui n'était pas faux non plus ... Il me faudrait le relire, mais j'y avais vu alors une exploitation stérile de son talent, entièrement centrée sur le plaisir de la forme. Le tome 2 m'a détrompé largement en ce que, par-delà la fascination pour l'univers du western, Blain s'est mis à développer une étude très fine des rapports humains spécialement centrée sur l'amour des hommes pour les femmes et, dans une moindre mesure, l'amitié (sans quelle soit à connotation "virile"), et les responsabilités engendrées par la vie de famille. Finalement, on est dans une forme d'autofiction, comme c'était déjà le cas avec Isaac, mais au cliché des aventures de pirates, s'est substitué celui des aventures de cow-boy. Ce qui amène aussi à une réflexion passionnante sur la persistance des fantasmes enfantins dans lesquels se projette à l'envi et pour notre plus grand plaisir, l'adulte Blain ... A croire qu'il doit en passer par la jouissance de vivre sur le papier les mythes de sa jeunesse pour mieux tordre le cou à ses préoccupations plus triviales. A cet égard, j'aimerai si j'en ai le temps revenir prochainement sur la manière dont il a merveilleusement utilisé pour la fiction le matériau de son voyage en Lettonie (et au passage, je relève la note du tome 3 que j'avais sous-estimé).
Bon, Blain est juste super doué. Il captive même quand l'histoire s'embourbe. J'ai bien relu les trois premiers avant... on avait un truc morcelé, fait de pièces et de piécettes, parfois fameuses, parfois légères. Toujours du dynamisme, toujours de la frivolité. On peut même suggérer qu'il y a des belles réflexions autour de la "figure" du cowboy solitaire (qui, comme le pirate, rêve juste de l'absence de loi et de bon temps – liquide ou charnel) qui a fasciné hollywood (et depuis toujours, l'industrie du spectacle, via les show Buffalo Bill) et qui se retrouve là, à construire sa légende en phantasmant sur son petit nombril (outlow obsédés par leur image, leur légende... et ce qu'ils vont pouvoir en tirer, surtout au lit). Dans ce dernier tome, on étire en longueur certains cas de conscience (sur lesquels on s'appesantissait en fin de tome 3 avec le long épisode de Gus qui a perdu son mojo), notamment en centrant cette fois-ci le récit sur Clem et sa famille. On rit du rêve bourgeois qui sert d'objectif à un bandit... mais on s'en ennuie aussi. Reste que certaines séquences narratives sont très bonnes, que la plupart des planches sont magnifiques sur le plan graphique, que quelques personnages sortent du lot par leur finesses et leur complexité. Il est fort ce Blain, et il nous tient. Car on veut juste connaître la suite du feuilleton, comme ses personnages sont accrochés aux parutions des illustrés ou romans (de gare) qui les portent aux nues... et aux filles nues.
C'est pas que c'est pénible à lire, hein, mais c'est pas passionnant non plus. Blain qui déroule du factuel ronronnant. Pas impérissable (souvenir), bien regarder la DLC. Je n'ai lu que le blog de M Long mais je trouvais cela plus varier et forcément intensément plus drôle, et plus long en bouche. D'ailleurs, je vais me faire les deux de Guillaume sous peu (je couvre l'OuPoPoPo : ne pas comprendre "je vais me faire les deux de Guillaume en soupe").
Lu il y a quelques semaines: cela m'a laissé un goût similaire. Ce qui est gênant, c'est qu'il s'agit d'un livre d'éditeur, pas d'un livre d'auteur, et que la manière dont Blain le revendique, confine au cynisme. L'artiste est à sa table de travail, un coup de fil: son éditeur lui propose un livre sur un grand chef (seul gag drôle de l'album: Blain, tout à ses histoires de western, a la vision tout à coup un chef indien). Allez, ça roule ma poule. On organise un gueuleton à l'Arpège pour lancer ça, et Blain va servir de faire-valoir cent pages durant, à une star de la cuisine contemporaine certainement géniale et charismatique mais complètement égocentrique. Blain prend des notes, met en image assez platement (mais sans médiocrité, car le voudrait-il, il en serait incapable, le bougre) le babillage rasoir du grand chef qui s'enivre de ses propres paroles, en contrepartie il s'en met plein la lampe. On voudrait bien goûter nous aussi ce qu'il a dans son assiette mais voilà, le menu déjeuner entrée de gamme à l'Arpège est à 140,00 EUR ...
Bref, de la bande dessinée alimentaire, dans son acception la plus complète !
C'est pas que c'est pénible à lire, hein, mais c'est pas passionnant non plus. Blain qui déroule du factuel ronronnant. Pas impérissable (souvenir), bien regarder la DLC. Je n'ai lu que le blog de M Long mais je trouvais cela plus varier et forcément intensément plus drôle, et plus long en bouche. D'ailleurs, je vais me faire les deux de Guillaume sous peu (je couvre l'OuPoPoPo : ne pas comprendre "je vais me faire les deux de Guillaume en soupe").
Les planches sont super belles, mais le ritme imposé par le cd fout tout en l’air.
3 minutes de voix à écouter avant de pouvoir passer à la prochaine page c’est vachement long…
Lao Tseu a dit: "il faut trouver la voix". La question est: Comment trouves-tu cette voix ? Est-elle si mauvaise ?
Sinon, le lancement me rappelle les "Manufacturées" de Pichard et Faraldo, une bien curieuse histoire sexy de motardes miniatures en couleur pop qu'on a pu lire dans Charlie Mensuel en 1974.
Les voix (car il y en plusieurs, la scénariste, Blain, Blutch interprète pleins de personnages, Arthur H est du casting aussi) et les quelques chansons ne sont pas désagréables en soi, mais un ritme imposé en bande dessinée me pose un vrai problème.
Les planches sont super belles, mais le ritme imposé par le cd fout tout en l’air.
3 minutes de voix à écouter avant de pouvoir passer à la prochaine page c’est vachement long…
Lao Tseu a dit: "il faut trouver la voix". La question est: Comment trouves-tu cette voix ? Est-elle si mauvaise ?
Sinon, le lancement me rappelle les "Manufacturées" de Pichard et Faraldo, une bien curieuse histoire sexy de motardes miniatures en couleur pop qu'on a pu lire dans Charlie Mensuel en 1974.
Ai failli l'acheter le weekend dernier. Un nouveau Blain ! Je croyais à un remake de Pravda la survireuse. Fausse joie. Stoppé dans mon élan par ce nom de Barbara Carlotti (que je ne connais pas mais qui sonne tellement francintélérama) et par ce concept d'album de bande dessinée musicale. Des avis ?
Les planches sont super belles, mais le ritme imposé par le cd fout tout en l’air.
3 minutes de voix à écouter avant de pouvoir passer à la prochaine page c’est vachement long…
Ai failli l'acheter le weekend dernier. Un nouveau Blain ! Je croyais à un remake de Pravda la survireuse. Fausse joie. Stoppé dans mon élan par ce nom de Barbara Carlotti (que je ne connais pas mais qui sonne tellement francintélérama) et par ce concept d'album de bande dessinée musicale. Des avis ?
hop hop hop c'est toujours aussi captivant, la Politique est un mot qui dans cette bande dessinée prend tout son sens. Et puis il y a toujours ce trait de Blain qui donne une vitesse, un rythme au récit.
C'est vrai que le passage sur le club med parait décalé, hors propos.
Bref 4 étoiles
Lecture tardive, mais lecture de bonne qualité.
Assez rare de voir le microcosme d'un ministère,intéréssant de voir ce mécanisme décortiqué, prenant de voir la description de l'homme face à pouvoir (où à celui qu'il croit avoir). Alors oui il y a le grand chef, mais tous ceux qui gravitent autours du ministre sont aussi captivants.
Bref c'est un très bon début.
La suite est de la même eau, sauf l'épisode au club Med, superfétatoire (est-il possible d'écrire "superfétatoire" sans paraître cuistre ?).
Lecture tardive, mais lecture de bonne qualité.
Assez rare de voir le microcosme d'un ministère,intéréssant de voir ce mécanisme décortiqué, prenant de voir la description de l'homme face à pouvoir (où à celui qu'il croit avoir). Alors oui il y a le grand chef, mais tous ceux qui gravitent autours du ministre sont aussi captivants.
Bref c'est un très bon début.
une belle série laissée en jachère par son auteur, et c’est bien dommage. Blain est un dessinateur formidable dont les planches fourmillent de vie. Il attaché sa plume aux pas de Isaac, peintre plein de certitudes qui s’embarque pour les Amériques en quête de gloire et se retrouve embrigadé dans l’équipage d’un pirate rêvant de gloire. D’autres ont déjà assez disserté sur les qualités de cette série. Je me contenterai de confirmer que c’est vachement bien
voui, même si je trouve que le dernier tome s'enlise un peu. On sent que la motivation disparait.
une belle série laissée en jachère par son auteur, et c’est bien dommage. Blain est un dessinateur formidable dont les planches fourmillent de vie. Il attaché sa plume aux pas de Isaac, peintre plein de certitudes qui s’embarque pour les Amériques en quête de gloire et se retrouve embrigadé dans l’équipage d’un pirate rêvant de gloire. D’autres ont déjà assez disserté sur les qualités de cette série. Je me contenterai de confirmer que c’est vachement bien
c'est vrai que quand on s'interesse a un sujet, ca peut procurer plus de plaisir; ainsi, moi qui m'interesse a la zoophilie et aux drogues...
Tu es fan de Fritz the Cat ?
et j'aime particulierement les chats, mais les vrais, et je n'aime pas beaucoup les b.d. qui ont un chat pour personnage principal, et il y en a, hein (poussy,garfield, le chat -geluck-, le chat du rabbin, felix, fritz...)
et donc fritz est loin d'etre mon crumb prefere
mais j'aime bien le chat de gaston (personnage secondaire)
j'aime bien felix le chat
et les chats de nancy pena
en b.d., j'aime bien les chats qui ne font pas chats
NDZ :
lanjingling :
c'est vrai que quand on s'interesse a un sujet, ca peut procurer plus de plaisir; ainsi, moi qui m'interesse a la zoophilie et aux drogues
Bin moi a priori je m'intéresse plus à la politique qu'à la cuisine mais sachez quand même qu'après la lecture de cet ouvrage j'ai acheté une mandoline ("mon petit bambino")
il me va falloir lire ces ouvrages pour comprendre la reference...
longg :
lanjingling :
pour la partie cuisine, qu'en pensent les experts (au hasard, longg)?
Haha!
Écoute, j'ai adoré le boulot de Blain sur Quai d'Orsay, et je le trouve un peu moins bon sur celui là (mais moins bon, ça reste largement au dessus de la plupart des bd que je lis). Pourquoi? Parce qu'avec Quai d'Orsay, il a réussi le tour de force de m'intéresser au genre alors que je ne lis jamais de bd sur les hommes politiques et qu'à priori, De Villepin m'intéresse plutôt moyen en tant que personnage. Pour Passard, j'ai trouvé qu'il fallait vachement s'intéresser à la cuisine pour suivre le bouquin, donc bon c'est différent de ma manière d'aborder la cuisine, mais pourquoi pas?
Après c'est délicat parce que mon bouquin sort chez le même éditeur
dans la collection "de cases et de casseroles"?
mrci pour le point de vue de specialiste; c'est vrai que quand on s'interesse a un sujet, ca peut procurer plus de plaisir; ainsi, moi qui m'interesse a la zoologie et aux drogues, l'acide tritonique de "lupus" me fait encore rever...
pour la partie cuisine, qu'en pensent les experts (au hasard, longg)?
Haha!
Écoute, j'ai adoré le boulot de Blain sur Quai d'Orsay, et je le trouve un peu moins bon sur celui là (mais moins bon, ça reste largement au dessus de la plupart des bd que je lis). Pourquoi? Parce qu'avec Quai d'Orsay, il a réussi le tour de force de m'intéresser au genre alors que je ne lis jamais de bd sur les hommes politiques et qu'à priori, De Villepin m'intéresse plutôt moyen en tant que personnage. Pour Passard, j'ai trouvé qu'il fallait vachement s'intéresser à la cuisine pour suivre le bouquin, donc bon c'est différent de ma manière d'aborder la cuisine, mais pourquoi pas?
Après c'est délicat parce que mon bouquin sort chez le même éditeur alors Nancy se fout un peu de moi quand je dis ça^^
Mais si on aime la cuisine et les trucs techniques, c'est chouette!
Bin moi a priori je m'intéresse plus à la politique qu'à la cuisine mais sachez quand même qu'après la lecture de cet ouvrage j'ai acheté une mandoline ("mon petit bambino").
Et je pense qu'avec un peu d'entraînement je saurai faire le chaud-froid d'oeuf.
pour la partie cuisine, qu'en pensent les experts (au hasard, longg)?
Haha!
Écoute, j'ai adoré le boulot de Blain sur Quai d'Orsay, et je le trouve un peu moins bon sur celui là (mais moins bon, ça reste largement au dessus de la plupart des bd que je lis). Pourquoi? Parce qu'avec Quai d'Orsay, il a réussi le tour de force de m'intéresser au genre alors que je ne lis jamais de bd sur les hommes politiques et qu'à priori, De Villepin m'intéresse plutôt moyen en tant que personnage. Pour Passard, j'ai trouvé qu'il fallait vachement s'intéresser à la cuisine pour suivre le bouquin, donc bon c'est différent de ma manière d'aborder la cuisine, mais pourquoi pas?
Après c'est délicat parce que mon bouquin sort chez le même éditeur alors Nancy se fout un peu de moi quand je dis ça^^
Mais si on aime la cuisine et les trucs techniques, c'est chouette!
Ayé, je l'ai lu.
Bon, ça se lit bien et j'ai parfois souri. Mais ça m'a pas emballé non plus. Peut-être que c'est juste le sujet qui m'a fait un peu chier...
C est clair qu'il y aurait de quoi faire avec la diplomatie française actuellement... Le prochain tome devrait traiter normalement du fameux discours de l'onu sur la guerre en Irak. Voir les coulisses de ce moment sera très intéressant je pense
Tant que j y suis, Christophe Blain travaille depuis 3 ans sur un bouquin "reportage" sur le cuisinier Alain Passard. Ce livre sera publié en mai chez Gallimard bd et s'intitulera "Le chef des légumes". Miammmmmmm miammmmm