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Casterman, de mieux en mieux !

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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crepp, 04.02.2022 à 18:20376143




"Le jeune David Sala aura une forme de quête tout au long de sa vie, parler des héros que sont ses grands parents, l'un résistant, l'autre survivant du camp de Mauthausen. Mais au lieu de prendre cela de front, il va se raconter pour en parler. Ainsi tout commence dans les années 70, David Sala a 10 ans..."
David Sala réussit le tour de force de donner un autre sens à "l'autobiographie", une belle construction sur ce qu'il devient grâce aux traces laissées par ses grands parents. D'une beauté incroyable, son trait, sa peinture donne le ton à l'ensemble. Les différentes palettes utilisées au fil des époques sont subtiles et imaginatives. C'est un plaisir de s'attarder sur ses planches pour revoir des meubles, objets, sons, des différentes époques, il est possible que cela parlera plus a des gens qui les ont connues. Et puis, je me répète, mais que c'est beau !
Son adaptation du joueur d'échecs valait déjà le détour, ce "poids des héros" continue à montrer qu'il faudra compter avec cet auteur.
2022 commence bien. 4 étoiles.

lanjingling, 04.03.2021 à 2:01375041
Même histoire qu'Isaac le pirate, au XVIIIème siècle un jeune petit artiste,qui a des problèmes avec son père , s'en va chercher fortune et gloire, et abandonne pour cela son aimée; Isaac part de Paris, Mozart va à Paris; graphiquement il y a de mêmes mouvements(grandes et rapides enjambées), de mêmes technique (de la fumée entoure la tête de personnages quand ceux-ci ont des problèmes, ou sont excités). Narrativement, des scènes, des postures se répetent.
Mais j'ai trouvé le personnage de Mozart touchant, justement grâce à cette narration, et aux déformations physiques qui lui sont attribuées graphiquement, qui font ressortir tant son innocence que sa détresse et son enthousiasme.

Herbv, 22.11.2020 à 18:26374224
Après ma bullechronique, voici le billet WordPress !

J"y développe un peu plus mon avis et surtout, il y a de belles images à voir.


crepp, 04.02.2020 à 12:43372899


Dans le massif des écrins, un berger voit ses brebis se faire bouffer par une louve. Même si la zone est protégée, il ne se pose pas de question, et abat la bête. Au même moment un jeune louveteau assiste à la scène, et n'oublie rien.
Jean Marc Rochette tient une fable tout en symbole sur l'homme, la nature et la bête. Une confrontation grandiose dans une représentation de la montagne magnifique. Plus qu'un simple duel, cette BD est une ode à la nature sauvage. Une très agréable lecture.

4 crocs

crepp, 14.09.2019 à 18:55372224


C'est plus la lecture en gazette (avec les suppléments) qui m'a convaincu. ce troisième "journal" cloture donc le tome 1 de la série. Même si la lecture est agréable, cette histoire d'animaux qui cherchent la liberté reste tout de même trop prévisible. Pourtant il y a des personnages sympathiques.

2 morsures.

lanjingling, 05.09.2019 à 2:07372183
D'accord, c'est plus exigeant et plus coherent.

crepp, 03.09.2019 à 20:45372178
yep, les paroles sont en anglais.

lanjingling, 03.09.2019 à 16:36372177
Dans la B.D., pas la B.B...

lanjingling, 03.09.2019 à 16:34372176
crepp, les paroles des chansons sont en anglais dans la B.B. ? Parce que si elles sont traduites en francais, elles doivent avoir un peu de mal a s'accorder avec les melodies concues pour des textes en anglais.

crepp, 01.09.2019 à 20:41372173
"Nick Cave Mercy on me" de Reinhard Kleist

C'est toujours sympa d'être déstabilisé par une lecture. Les biographies sont rarement ma tasse de thé car trop linéaire, mais ici c'est loin d'être le cas. C'est vraiment intriguant la manière qu'à l'auteur de donner le point de vue de la vie de Nick cave par l'intermédiaire de certains personnages de ses chansons.
De plus, entre des doses de vérité accompagnées aussi de doses de mensonge, il y a de quoi se perdre. Mais c'est bien aussi de se faire balader comme ça de temps en temps.
Par contre si tu ne connais pas un minimum l'oeuvre de Nick Cave, tu élimines quand même une partie de la force du cette BD, car quand tu lis les paroles d'une chanson, et que la musique t'accompagne directement dans ta petite tête, ça donne une profondeur certaine.
Il m'a manqué quelques références pour être totalement dedans (le coté romancier de Cave), mais sacré boulot de la part de Reinhard Kleist.

3 stylos

crepp, 14.07.2019 à 10:38372095
Rembrandt de Typex

Un album de commande est une chose bien particulière je trouve, c'est rarement une réussite, bien Typex me prouve le contraire avec ce "Rembrandt" d'une grande ingéniosité, et d'une grande qualité graphique. il peint un sacré personnage, s'attachant à sa peinture, mais surtout à sa vie et à ses relations avec ses femmes, familles, amis et avec les concitoyens d'une société bourgeoise et puritaine.
Un sacré travail de Typex.
4 rats

lanjingling, 23.12.2018 à 9:59370852
J’aime bien l’idée d’un recueil de légendes considérées comme de l’histoire réelle, et la somme des légendes de tous les peuples du Nord formant une encyclopédie. Toutes ces légendes sont connues par le héros qui voyage dans le Monde du Nord au Sud en kayak, par lui directement, ou lui sont contées. Dans ce périple, l’auteure passe quelques écueils, le premier étant le commentaire de sa propre oeuvre, lorsque des personnages émettent des avis sur les histoires (“Ce n’est pas son meilleur conte” ; “Très bon conte”), commentaire risqué, que l’on peut considérer comme de l’humour. Ce qui m’a plus géné du point de vue encyclopédique, est le dessin trop simplifié, faisant que les personnages se ressemblent trop et ne sont reconnaissables qu’ à des signes et traitement graphiques qui leur sont appliqués, et surtout, étonnement, tous les peuples de ce monde ont la même mythologie, celle du dieu créateur homme-aigle. Un album pas à la hauteur de son ambition, mais offrant un joli monde.

L’auteure a été comparée, dans une recension du Guardian, à Tove janson, ce qui m’amène à
L’auteure va en Finlande sur les traces de la créatrice des Moomins, qui y est plus importante que Tintin en Belgique ou Shakespeare en Angleterre (la vie exceptionnelle de la créatrice l’a rendue aussi célèbre que son oeuvre.) Cela ne me gène pas que ce livre ne se coule pas dans un genre précis, carnet de dessin, carnet de notes, carnet de voyage, journal intime, mais je l’ai ressenti comme signe d’une volonté un peu trop marquée de ne pas se laisser enfermer. Car ce livre est aussi – surtout?- un acte militant, un carnet de pensées et sentiments, exprimé de façon naïve, enfantine (dessin au crayons de couleur, et feutres,), ceci pour exprimer la difficulté à trouver sa place?
Les citations graphiques et de noms d'amis et d'artistes plus ou moins célèbres, expriment, par rapport a ces créations, créateurs et créatrices, une impuissance,une plainte, une faiblesse, mais qui sont revendiquées, pour répondre à ce qui est posé l’entrée du livre: quand quelque chose n'était pas bien fait, mon père disait pour rire "c'est du travail de bonne femme". Comme par défi, ce livre est vite fait,vite publié (voir les dates des dessins et celle de l’édition). Ces effets de collages et citations me font penser à Godard (qui est, à l’opposé de l’auteure, un “professional wise guy”- expression © Peter Bagge), ainsi que les questions étranges et provocantes posées: Quel homme va supporter une féministe? Quel homme vais-je pouvoir supporter? Un livre qui joue trop sur la fragilité pour vraiment me toucher, malgré ses qualités.
Je note enfin une belle citation de Chantal Akermann, artiste dont j’apprécie l’oeuvre: “Je veux que les gens sentent en eux le temps passer;ainsi, je ne leur ai pas volé deux heures, ils les ont vécues.”

lanjingling, 17.12.2018 à 3:13370800
Un joli cours de B.D. Détails dans la chronique.

Anoeta, 13.10.2018 à 18:03370188
Le livre commence à sa plus (pas) tendre enfance et se termine à son incarcération. Je pense en effet qu'on peut traiter son histoire de différente manière et j'ai trouvé dommage qu'on ne s'attarde pas plus à l'assassinat des innocents qu'elle commet à un moment donné (par exemple ses répercutions sur son vie future. Est-elle revenu sur ce drame ? S'en est-elle excusé ? A-t-elle avoué avoir du sang sur les mains ? Ou alors tout ceci est-il noyé dans les atrocités qu'elle a vécu toute sa vie ?). Rien (ou si peu) sur sa vie en prison, son travail politique ou son assassinat. Ceci est traité en quelques pages. Mais quelle vie quand même, c'est absolument atroce...

lanjingling, 12.10.2018 à 0:51370180
Le film est effetivement sordide et vraiment violent. C'est une histoire vraie, mais on peut la traiter de plusieurs manières.

Anoeta, 11.10.2018 à 16:44370173
Pas vu le film... J'ai trouvé ça sordide. J'ai dû m'y reprendre à 4 fois pour le finir.

lanjingling, 11.10.2018 à 10:13370172
C'est bien, cela? C'est sa vie, ou une adaptation du film sur sa vie?

crepp, 14.09.2018 à 22:25369923




"Le réseau maîtrise l'eau. La réseau maîtrise l'homme".
Vincent Perrot plonge dans de la SF. C'est une belle réussite dans sa description générale de son monde. Graphiquement, les planches extérieures sont aussi intéressantes que celles citadines. Il prend son temps pour enrichir cet ensemble, mais il ne l'a pas pris pour sa chute.
De plus (c'est le plus grand hic pour moi), je me suis attaché à aucun personnage (sauf un peu sur celui du père).
Bref: lecture mitigée

3 ptérodactyles.

Xavier, 04.05.2018 à 11:56368881
lanjingling :
(Je viens de me rendre compte que je dois écrire euros en toutes lettres, n'en ayant pas le sigle sur le clavier de mon ordinateur chinois. Normal a priori, , pourtant je n'ai pas le sigle Yuan non plus; seulement les $...:)

Normalement, le symbole € s'obtient en faisant AltGr + E (au moins sur mon clavier français).

lanjingling, 04.05.2018 à 11:53368880
Mael :
Il y a là un côté "hé c'est pas cher, je teste"

Ben alors, c'est pareil chez Dupuis, version luxe: au lieu de payer un gros tirage de luxe complet 50 euros, tu testes le premier tome pour 14 euros :)
(Je viens de me rendre compte que je dois écrire euros en toutes lettres, n'en ayant pas le sigle sur le clavier de mon ordinateur chinois. Normal a priori, , pourtant je n'ai pas le sigle Yuan non plus; seulement les $...:)

Mael, 04.05.2018 à 10:47368878
Ils copient certes Tardi mais déjà chez Casterman, et pas à l'asso où son seul album était très classique.

C'est "L’Étrangleur" qui avait relancé la mode, ce qui collait à l'histoire en mode roman-feuilleton. Cela avait ensuite été élargit à Adèle Blanc Sec, à des Nestor Burma fait par les successeurs de Tardi...

Delcourt l'a repris pour le prochain tome Passagers du vent, qui se passe à Paris sur fond de Montmarte, expo, etc, donc mais en jouant sur le côté Gazette/Feuilleton.

Casterman réexploite donc ce principe avec un projet qui semble un peu calibré pour, là aussi.

S'il y a bien un effet de mode, la cible des Cahiers Dupuis est très différente. Ainsi avoir l'album complet des Passagers du Vents en journal coûte 4*3€ soit 12€, on peut penser que l'album relié coutera un peu plus cher. L’Étrangleur coûtait 1,80€ le numéro, soit 9€ pour les 5 journaux de l'histoire complète (15€ pour l'album, avec certes une fin différente entre les deux, enfin je n'ai pas vérifié mais c'était un argument com à l'époque). Il y a là un côté "hé c'est pas cher, je teste", comme l'avait fait "Cité 14" à une époque (mais dans un format A5 agrafé plus proche du zine).

Les "Cahiers" Dupuis, eux, sont des albums brochés au format assez classique, faisant 32 pages et étant vendu cher. Le N&B et l'appareil critique encadrant vise un public prêt à débourser des grosses sommes. Chaque cahier Théodore coûte 13€, soit 52€ pour l'histoire complète, quand l'album simple coûte 14,50€. Pour Tif et Tondu il y a 3 tomes des Cahiers annoncés à 14€ chaque. On est donc bien dans une quête d’apparat et de pseudo-luxe qui joue certes sur un même public de collectionneur (car tirage comme journaux n'auront qu'un tirage "limité", cependant plus large que la plupart des BDs...) mais ce n'est vraiment pas la même démarche.

lanjingling, 04.05.2018 à 7:17368874
crepp :
Edité en format "journal"

C'est la nouvelle mode chez les éditeurs traditionnels (cf. Cahiers Théodore Poussin et Tif et Tondu chez Dupuis)?
Ils copient Tardi et l'Association ?

crepp, 03.05.2018 à 17:09368872




Les hommes ont fait d'un château une ferme, mais ils sont partis, on ne sait pas pourquoi d'ailleurs. Les animaux ont été heureux de se retrouver libre, ce château qu'ils nommaient "Prison" est devenu "La République", mais au fil du temps la question qui vient est "Ont ils gagné au change ?"
Edité en format "journal", cette gazette qui raconte l'histoire de ces animaux de ferme face à la dictature reste un fable plaisante même si très prévisible pour le moment. Je me suis plus amusé avec la une du journal et des petits suppléments de la dernière page "Horoscope, annonces etc etc". Ca reste tout de même efficace et sympathique.

3 lapins

lanjingling, 06.04.2018 à 17:31368693
NDZ :
ça fait quand-même presque une demi-douzaine d'auteurs qui ont fait des trucs sympa à moyen terme.

Et en parcourant la biblio de Mathilde Domecq, dont je n'ai lu que la participation à l'Atelier Mastodonte, je découvre ceci
et constate qu'elle a mis à profit sa visite à HK lors de son concert de dessin en 2013.

NDZ, 03.04.2018 à 9:57368665
Histoire simpliste (c'est un conte), quelques dialogues ratés... mais quelle aventure graphique ! Le découpage est malin comme tout, dynamique, le chapitrage avec les cartes à gratter, les cadrages et les détails qui font sens et fluidifient le récit: tout est réussi de ce côté là. Lu avec mes enfants et ils ont adoré... et moi je ne me suis pas ennuyé. Belle surprise. Décidément, je ne m'étais pas intéressé à la génération Tchô car Titeuf masquait presque le tout, mais, en explorant avec la marmaille, ça fait quand-même presque une demi-douzaine d'auteurs qui ont fait des trucs sympa à moyen terme.

Mael, 10.02.2018 à 21:46368296
Je ne m'attendais pas à ça, je dois dire que j'ai plutôt bien aimé, bon évidemment on reste sur notre faim mais ce n'est pas si mince que ça, le gros suspens final laisse attendre la suite mais la construction me semblait mieux rythmée que dans Trois fils. Graphiquement bon c'est très beau. Et j'aime bien cette histoire qui me fait assez penser aux X-Men, l'origine mystérieuse en plus. 4 petites cornes.

Mr_Switch, 20.01.2018 à 15:36368059
Encyclopédie des Débuts de la Terre. La preuve que Casterman sait aussi éditer de bons trucs. En tout cas, dans le registre du pastiche génésiaque, voilà un livre qui me convainc bien plus que La Terre des fils.
Merci à Thierry, et à Glotz qui l'avait exhumé, il y a quelques mois.

Mr_Switch, 11.12.2017 à 8:04367278
Mr_Switch :
Une chronique enfantine et rurale d'un temps révolu. Certaines planches frisent l'instant de grâce (ici dans l'humour, là dans l'émotion). Pourtant, une autre composante vient rompre l'enchantement : les influences graphiques.
Les mimiques de Momo font indubitablement penser à celles de Yotsuba. C'est certes une référence que j'approuve ; mais c'est tellement flagrant que l'on ne voit plus que ça.
Et Françoise, jeune fille que Momo admire, semble être de la main de Bastien Vivès. Là encore, une partie du message est bon (la jeune fille a une beauté simple mais rayonnante, elle attire l'attention positivement) mais le côté Vivès parasite un peu.

Bref, je conseille ! Mais c'est rare que le graphisme, pourtant bon, interfère ainsi dans ma lecture.

Avec le tome 2, le ton change. Le graphisme n'est plus vraiment le relatif problème que j'évoquais. A noter que les auteurs présentent une bibliographique de leurs influences, où figure bien Yotsuba&!

Glotz, 07.12.2017 à 10:52367226
La sélection à Angoulême poussera-t-elle d'autres Bulledairiens à tenter la lecture du nouvel opus de Greenberg ?

lanjingling, 01.12.2017 à 1:34367149
e m :
Thierry :
le roman de Zweig est excellent


Quoiqu'un peu court.

Ha, mais il l'a fait exprès, pour ne pas se retrouver dans la même situation que Charlie Schlingo.

e m, 27.11.2017 à 15:29367121
Thierry :
le roman de Zweig est excellent


Quoiqu'un peu court. J'aurais bien lu quelques descriptions supplémentaires de parties d'échec.
Même si ça ne doit pas intéresser grand monde.


Par le plus grand des hasard, j'ai lu le roman quelques semaines avant la bd.
L'adaptation m'a semblé très fidèle. Même si un peu condensée, mais c'est là le problème des adaptation de roman en bd.

Thierry, 27.11.2017 à 13:59367120
le roman de Zweig est excellent

crepp, 27.11.2017 à 11:15367119




Bon il faut que je lise un de ces jours ce court roman. Je ne peux répondre à la question "est ce une bonne adaptation?" mais je peux dire que c'est une bonne BD.
4 pions

Anoeta, 20.11.2017 à 20:58367052
Pierre :




Lu à reculons - à cause des a priori que je nourrissais quant au dessin (genre hachures psychorigides à la palette graphique). Et pourtant, c'est vraiment très bien: l'album est parcouru d'un souffle épique, romanesque, qui m'a emporté dès les premières pages. A travers le destin de deux femmes (une jeune, une vieille) et de deux hommes (un adolescent et un vétéran de la première guerre dans la force de l'âge), l'ouvrage évoque tout à la fois l'exode rural et le début de la vie moderne, la misère, les conséquences socio-psychologiques de la Grande guerre, la condition des femmes. C'est aussi un grand livre sur la montagne (j'ai pensé à Ramuz) à mettre en perspective avec Tintin au Tibet et à la recherche de Peter Pan (sinon le Génie des alpages). Une réussite, sobre et percutante où des personnages s'arrachent à l'ordinaire, au quotidien, pour se prendre en main, se réinventer, contredire le destin. Finalement, l'aspect rebutant du graphisme, contribue à renforcer la sensation de cette âpre saveur de la vie, chère à Huizinga.



Très belle lecture en effet. Par contre c'est marrant, ma première réaction a été : Ca change de l'approche Hergé/ Cosey sur la neige qu'on se fade trop souvent :o)

Il existe une suite mais elle est moins réussi :


D'ailleurs faut le savoir que c'est une suite...

crepp, 15.11.2017 à 11:52367002
Thierry :
crepp :




J'ai lu que cela pouvait être un album intéressant pour commencer à lire du Ludovic Debeurme. on y retrouve les thèmes de la paternité, du racisme, de la tolérance, de l'écologie, et pour pas mal de gens de bubulle la lecture a fonctionné, mais pas pour moi. Je trouve ça très direct manquant pas mal de finesse. Je suis peut être un peu dur, mais pas de bol j'ai terminé il y a peu "Tokyo Kaido" T3 qui aborde le sujet de l'acceptation de la différence d'une manière beaucoup plus forte.
Bref déçu.
2 guitares


Le problème de cet Epiphania est sans doute son format. J'ai l'impression que c'est le genre de récit qui demande soit une sérialisation comme Black Hole, soit d'être délivrée en une fois. La coupure de ce premier tome tombe assez mal, d'autant que le quatrième de couverture semble spoiler complètement la suite. Il y a un matériau qui peut être intéressant, mais on ne sait pas trop vers où Debeurme veut aller. Personnellement, je trouve qu'il y a un parti-pris presque parodique dazns ce premier tome. Je ne serais pas surpris qu'il s'accentue par la suite.


J'ai plutôt pensé à la trilogie Toxic+la ruche+calavera de Burns. J'ai acheté l'ensemble donc j'ai tout lu, pourtant à la fin du premier tome, pas sur que j'aurai continué ma lecture (mais comme j'avais tout).
Et puis c'est vrai que je compare avec le tome 3 de Tokyo Kaido, c'est à dire la fin d'une trilogie face à un début.
Bref à voir au moment de la sortie du tome 2 et de certains avis sur le sujet.

Thierry, 15.11.2017 à 10:09366998
crepp :




J'ai lu que cela pouvait être un album intéressant pour commencer à lire du Ludovic Debeurme. on y retrouve les thèmes de la paternité, du racisme, de la tolérance, de l'écologie, et pour pas mal de gens de bubulle la lecture a fonctionné, mais pas pour moi. Je trouve ça très direct manquant pas mal de finesse. Je suis peut être un peu dur, mais pas de bol j'ai terminé il y a peu "Tokyo Kaido" T3 qui aborde le sujet de l'acceptation de la différence d'une manière beaucoup plus forte.
Bref déçu.
2 guitares


Le problème de cet Epiphania est sans doute son format. J'ai l'impression que c'est le genre de récit qui demande soit une sérialisation comme Black Hole, soit d'être délivrée en une fois. La coupure de ce premier tome tombe assez mal, d'autant que le quatrième de couverture semble spoiler complètement la suite. Il y a un matériau qui peut être intéressant, mais on ne sait pas trop vers où Debeurme veut aller. Personnellement, je trouve qu'il y a un parti-pris presque parodique dazns ce premier tome. Je ne serais pas surpris qu'il s'accentue par la suite.

Pierre, 13.11.2017 à 20:32366993




Lu à reculons - à cause des a priori que je nourrissais quant au dessin (genre hachures psychorigides à la palette graphique). Et pourtant, c'est vraiment très bien: l'album est parcouru d'un souffle épique, romanesque, qui m'a emporté dès les premières pages. A travers le destin de deux femmes (une jeune, une vieille) et de deux hommes (un adolescent et un vétéran de la première guerre dans la force de l'âge), l'ouvrage évoque tout à la fois l'exode rural et le début de la vie moderne, la misère, les conséquences socio-psychologiques de la Grande guerre, la condition des femmes. C'est aussi un grand livre sur la montagne (j'ai pensé à Ramuz) à mettre en perspective avec Tintin au Tibet et à la recherche de Peter Pan (sinon le Génie des alpages). Une réussite, sobre et percutante où des personnages s'arrachent à l'ordinaire, au quotidien, pour se prendre en main, se réinventer, contredire le destin. Finalement, l'aspect rebutant du graphisme, contribue à renforcer la sensation de cette âpre saveur de la vie, chère à Huizinga.

Mr_Switch, 07.11.2017 à 17:49366933
Je me demandais qui parlerait enfin d'Epiphania. Logiquement ce fut Crepp (merci), le seul à en avoir déjà fait mention. Ce mutisme reste étonnant.

crepp, 07.11.2017 à 17:36366932
NDZ :
Ah bah oui, là, tu me refroidis. Grand fan de l'approche et du graphisme de Burns, j'hésitais. Des contre-avis pour défendre ce potentiel bulledor ou fauve d'or en puissance ?


Je comprends la comparaison avec Burns, même si je trouve que l'on doit préciser plutôt avec "Black Hole" de Burns.
Maintenant je suis plutôt l'exception sur bubulle quand tu regardes les notes, et j'ai peut être noté un peu sévère car j'aime bien quand le rapport entre le père et le fils.

NDZ, 07.11.2017 à 17:05366929
Ah bah oui, là, tu me refroidis. Grand fan de l'approche et du graphisme de Burns, j'hésitais. Des contre-avis pour défendre ce potentiel bulledor ou fauve d'or en puissance ?

crepp, 07.11.2017 à 14:22366927




J'ai lu que cela pouvait être un album intéressant pour commencer à lire du Ludovic Debeurme. on y retrouve les thèmes de la paternité, du racisme, de la tolérance, de l'écologie, et pour pas mal de gens de bubulle la lecture a fonctionné, mais pas pour moi. Je trouve ça très direct manquant pas mal de finesse. Je suis peut être un peu dur, mais pas de bol j'ai terminé il y a peu "Tokyo Kaido" T3 qui aborde le sujet de l'acceptation de la différence d'une manière beaucoup plus forte.
Bref déçu.
2 guitares

lanjingling, 05.11.2017 à 17:31366914
Allister Baudin va-t-il s'armer des Fondements de la métaphysique des mœurs pour justifier que la B.D. n'est pas un simple moyen, un instrument, mais une fin ?
Vous le saurez prochainement en exclusivité sur le forum de Bulledair.

Si avec un tel teasing Thierry ne revient pas d'urgence, c'est à douter de tout.

Mael, 05.11.2017 à 12:06366910
Mais dîtes moi quel est le jeu de mot dans ce titre de sujet je suis un peu perdu ?

Allister Baudin, 04.11.2017 à 22:03366905
Je suis avec Mael il me dit qu'il faut que je vous réponde et prend un air très menaçant :'(

lanjingling, 04.11.2017 à 0:38366899
Hè m'sieur, c'est pas moi qui critiquais la rhétorix, m'sieur, c'est Baudin !

Mr_Switch, 04.11.2017 à 0:31366898
Lanj > Casterman a deux pôles : jeunesse et bande dessinée. La collection dont on parle a été lancée par le pôle jeunesse. Cela explique en partie la rhétorique (et la maquette).
Et donc le pôle jeunesse n'a pas vocation à faire de la bande dessinée, mais plutôt des livres jeunesse illustrés, des romans jeunesse ou ado, etc. Mais ça ne l'empêche pas d'en faire un peu. Et quand elle en fait, la bande dessinée est essentiellement un mode, une façon de faire passer un savoir.

lanjingling, 04.11.2017 à 0:14366896
Pourquoi BS ? On peut très bien la réduire à ça.("On" le fait d'ailleurs la plupart du temps, sinon à n'être qu'un produit commercial). (Comme on peut réduire les animaux à n'être que de la bidoche industriellement produite, ou les enfants de futurs citoyens. On peut allonger la liste ).

Allister Baudin, 03.11.2017 à 22:37366895
"La collection Dinos BD propose aux jeunes lecteurs dès 6 ans de découvrir et comprendre l'univers des dinosaures autrement, grâce à un mode de narration rarement utilisé jusqu'à présent dans ce domaine : la bande dessinée."

Ah mais moi ce qui je trouvais fantastique dans cette annonce, ce n'était pas qu'elle minore les bandes dessinées sur les dinosaures, c'est qu'elle fasse de " la bande dessinée " (en général donc, un truc uniforme, homogène) "un mode de narration". Façon non seulement de faire passer "LA" bd comme un truc unique, et donc le rôle serait d'être "un mode" (= un moyen, un outil) de narration (= de raconter des histoires, de faire passer un récit, voire, étant entendu les ambitions vaguement pédagogiques du pitch, de faire apprendre des trucs). BULLSHIT !

lanjingling, 03.11.2017 à 14:59366892
Il y a un manga dans lequels deux gamins voyagent dans le temps chez les dinosaures, c'est vraiment documenté, la V.F. est grand format, cartonnée, par contre, aucune idée du titre.

Mr_Switch, 03.11.2017 à 13:38366890
Oui, c'est bien le seul exemple auquel je pensais, Le PBE. Et encore, il s'agit là encore de faire du gag.

Même dans les Mimo, la partie documentaire n'est pas assurée par la bande dessinée.

Le PBE, 03.11.2017 à 8:51366888
« lu et approuvé par les paléontologues »




(hors-sujet: ricochet de cette bête recherche du mot-clef dinosaure, j'ai découvert qu'un album de Bob Marone était sorti en 2013, dessiné par Yoann avec Yann&Conrad au scénar)

lanjingling, 03.11.2017 à 1:31366885
Allister Baudin :
J'adore le pitch de la collection en plus): "La collection Dinos BD propose aux jeunes lecteurs dès 6 ans de découvrir et comprendre l'univers des dinosaures autrement, grâce à un mode de narration rarement utilisé jusqu'à présent dans ce domaine : la bande dessinée."

C'est vrai que c'est assez
, comme annonce (paru chez cet éditeur, en plus)

Glotz, 31.10.2017 à 23:06366869
Mr_Switch :
Eh ! Peux-tu démontrer le contraire ?

Facile :)

Mr_Switch, 31.10.2017 à 20:08366868
Eh ! Peux-tu démontrer le contraire ?

Allister Baudin, 31.10.2017 à 18:34366866
J'adore le pitch de la collection : "La collection Dinos BD propose aux jeunes lecteurs dès 6 ans de découvrir et comprendre l'univers des dinosaures autrement, grâce à un mode de narration rarement utilisé jusqu'à présent dans ce domaine : la bande dessinée."

Mael, 31.10.2017 à 10:51366861
J'ai acheté ça en ultra solde pour un gag, on est typiquement sur un produit acheté par l'éditeur à un éditeur étranger pour avoir un bon truc marketing : une collection de dino, les enfants adorent, quelques petites pages documentaires, de la couleur (c'est un argument marqué en 4 de couv). J'ai rarement vu un truc aussi laid, les couleurs avec reflets qui brillent dans l'eau mais vraiment le dessin aussi quoi, je comprenais parfois à peine les formes sous mes yeux. Bref je l'ai pris à moins d'un euro pour l'offrir à un copain, ça ne vaut guère plus et il pensera à moi lors de ses déménagements.

Mr_Switch, 12.06.2017 à 15:14365827
Une chronique enfantine et rurale d'un temps révolu. Certaines planches frisent l'instant de grâce (ici dans l'humour, là dans l'émotion). Pourtant, une autre composante vient rompre l'enchantement : les influences graphiques.
Les mimiques de Momo font indubitablement penser à celles de Yotsuba. C'est certes une référence que j'approuve ; mais c'est tellement flagrant que l'on ne voit plus que ça.
Et Françoise, jeune fille que Momo admire, semble être de la main de Bastien Vivès. Là encore, une partie du message est bon (la jeune fille a une beauté simple mais rayonnante, elle attire l'attention positivement) mais le côté Vivès parasite un peu.

Bref, je conseille ! Mais c'est rare que le graphisme, pourtant bon, interfère ainsi dans ma lecture.

Glotz, 11.05.2017 à 18:58365637
Deux ans après L'Encyclopédie des débuts de la Terre, Casterman publie un nouvel recueil de contes entrelacés dus à l'Américaine Isabel Greenberg. Malgré quelques tendances à la célébration de l'amour un peu niaises, généralement vite atténuées par quelque remarque du narrateur, j'ai été tout aussi convaincu qu'il y a deux ans, l'effet de surprise en moins.

Après quelques pages de mythologie consacrée à la création de l'Early Earth par Kiddo, la fille du Dieu Birdman (aucun rapport avec le film), l'histoire principale suit Cherry, une belle jeune femme marié à un homme riche indifférent à elle et qui la croit infiniment, et son amante et dame de compagnie Hero, qui grâce à son talent de conteuse parvient à empêcher cent nuits durant un homme qui avait parié avec le mari de Cherry qu'il parviendrait à la déflorer de parvenir à ses fins. Les récits qui se succèdent sont des histoires de femmes qui, confrontés à l'arbitraire des hommes tentent de s'en sortir, pour généralement connaître une fin tragique—sans que jamais Greenberg ne se complaise dans un féminisme moralisateur.

Le dessin, simple, évoque la gravure sur bois, et est bien mis en valeur par des aplats de bleu sombre et de jaune orangé sobrement dispensés. Il y a de l'humour, des personnages bien construits, de belles trouvailles dans les différentes histoires ; j'imagine que si Greenberg continue à ne faire que ce type d'ouvrages, je finirai par me lasser, mais c'est encore bien loin d'être le cas !

chrisB, 28.03.2017 à 14:56365338
L'effet de ma librairie (Millepages pour les intimes) et de de Twitter :)

crepp, 28.03.2017 à 9:59365334
Mael :
C'est bien la première fois que j'en entends parler ou que j’aperçois ce visuel (et je suis allé dans ma librairie il y a quelques jours !).


Tout comme Mael là, en même temps je ne suis pas vraiment les nouveautés.

Mael, 28.03.2017 à 0:48365332
C'est bien la première fois que j'en entends parler ou que j’aperçois ce visuel (et je suis allé dans ma librairie il y a quelques jours !).

chrisB, 27.03.2017 à 23:06365331
sympa mais un peu déçu par rapport à l'agitation autour de moi sur cet album.

Le PBE, 20.01.2017 à 11:52364670
Gantois :
Voila déjà un premier coup de coeur pour 2017!

Je le note dans ma liste.
Le sujet de ce livre n'a rien à voir mais en retournat au Groenland, il semblerait que Tanquerelle soit toujours marqué par l'univers des racontars

Gantois, 20.01.2017 à 10:15364667
Voila déjà un premier coup de coeur pour 2017!

lanjingling, 13.01.2017 à 14:08364354
Casterman, de mieux en mieux , je ne sais pas, mais d'évidence leurs employés amstelodamois ont refilé des substances pernicieuses aux éditeurs de la vieille maison catholique

wandrille, 03.11.2016 à 6:28363465
C'est pas mal, mais tout ça pour ça... Bon, si c'était la première fois qu'on critiquait la religion, je ne dis pas, mais tout de même, il y avait plus fort à proposer, surtout de la part d'un auteur qui est loin d'être un manche.

Graphiquement c'est très beau, l'objet est très réussi, big up pour le bandeau qui utilise astucieusement une typo dont la lettre O se confond graphiquement avec un E ce qui fait qu'on lit bien DIEU EXISTE T'IL alors qu'il y a écrit DIOU.

Malin.

Thierry, 26.10.2016 à 11:59363399
Deuxième livraison de la revue anthologique de Casterman. Il n'y a pas d'évolution notable par rapport au premier numéro. Le casting est impressionnant (Taniguchi, Otomo, Spiegelman...) avec, je dois le reconnaître, plus de jeunes auteurs (deux récits sont les premiers travaux publiés des auteurs) ce qui laisse supposer que Pandora pourrait bien devenir un laboratoire, voire un tremplin pour quelques uns.
Pour le reste, le concept même du court récit donne à l'ensemble un manque de consistance. Mis à part un récit amusant mais pas inoubliable de Grégory Panaccione, les récits sont très courts, parfois trop (comme "Le Portrait, sous forte influence de Battaglia) et tombent souvent dans le piège de la facilité (j'aime beaucoup Rochette mais son récit, qui ouvre ce numéro, est caricatural au possible). Il manque de corps à cette revue, même en acceptant le parti-pris de passer du coq à l'âne, mélangeant le classicisme coincé d'un Pleyers à l'élégance d'un Harambat. Un semblant d'âme est malgré tout insufflé par la continuité amenée par les récits de Menu, Pirrus et Aapo Rapi.
Par contre, il est amusant de remarquer que dans les petits textes introductifs il est toujours souligné les collaborations avecCasterman et sont annoncés les sorties récentes ou les parutions chez Casterman (et Delcourt), mais sont passés sous silence:
la réédition du Tribut de Rochette, chez Cornélius (série abandonnée dans tous les sens du terme par... Casterman)
Chronosquad de Panaccione
ou de passer sous silence la Favorite, dernier livre de Matthias Lehmann, un des très grands livres de l'année dernière.
Un léger manque d'élégance pour un magazine qui se veut au dessus de la mèlée et qui insiste lourdement sur le fait que "sa" version de la crème de la bande dessinée doit passer d'une manière ou d'une autre par Casterman (même si Casterman oublie commodément que le chef d'oeuvre de Blutch a bien été prépublié dans (A Suivre), mais dans une version tronquée et raccourcie)

NDZ, 05.10.2016 à 10:18363287
Thierry :
NDZ :
lanjingling :
Rien que la couverture, avec des singes et un monolithe, cela fait un peu déjà vu :)


Non, je ne vois pas...

Le roi Lion ?


:))

lanjingling, 05.10.2016 à 3:39363282
2001?(ok, pas (encore) adapté en B.D., je suis sorti du cadre)

Thierry, 04.10.2016 à 19:45363280
NDZ :
lanjingling :
Rien que la couverture, avec des singes et un monolithe, cela fait un peu déjà vu :)


Non, je ne vois pas...

Le roi Lion ?

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