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Emmanuel Proust [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]
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Bande dessinée ? Je sais pas. Des biographies assez hideusement mises en images (une vignette, une anecdote (ou presque), là encore, comme pour La marque Jacobs, dont j’avais causé il y a peu. Bref, le degré zéro de la narration). Le but ? Conter l’histoire de la Beat Generation, faire le portrait de ses principaux acteurs. Les faire aimer ? Si oui, le pari est perdu. Les faire détester ? Si oui, le pari est réussi.
Quand on ferme le livre (qu’on a refermé plusieurs fois avant d’arriver au bout), il reste un goût de dégoût, ou presque. Peu importe le talent des personnes traitées, peu importe ce qu’elles ont apportées ou non à l’histoire de la contre-culture et de la littérature américaine, y’en a pas une pour rattraper l’autre et on finit par tous les détester, eux, leur connerie et leurs vies de cons (on peut être talentueux, intelligent, et très con à la fois, vouloir échapper à une vie de con conformiste et se vautrer dans une vie de con anticonformiste. Sur ce point, au moins, la démonstration n’est plus à faire et Harvey Pekar sait la rendre palpable). Bref, si vous voulez détester Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William S. Burroughs (le pire de tous !), et regarder la Beat Generation en face, jetez-vous sur cette chose, c’est instructif. Si vous voulez lire de la bonne bande dessinée (ou de la bande dessinée tout court), passez votre chemin. |
| | | | Idem pour le tome 3. Linéarité, antagonisme nul ou de pacotille. Bien sûr, il y a le côté pseudo-prophétique sur l'avenir de la Russie... mais l'effet de surprise du tome 1 est bien loin.
Cela dit, je continue à dire que voilà une série méconnue. |
| | | | | Le tome 2 est moins convaincant... l'antagonisme y étant quasi-nul. |
| | | |  Mais c'est que ce n'est pas si mal, ce Tsar Fou. C'est étonnant qu'il y ait aussi peu de bullelecteurs de cette série.
Peut-être la couverture ne laisse pas présager du côté conte de ce livre. C'est vrai que le tsar fait sévère. Ce n'est pas un mal mais forcément on peut imaginer une énième fresque historique. Alors non, c'est trop rocambolesque pour ça...
Oui, c'est loin d'être linéaire et ça, c'est bien. Toutefois, il y a aussi parfois un petit goût de choses non exploitées entièrement. Notamment la seconde intervention du conteur, trop primaire, je trouve.
Mais c'est à découvrir ! |
| | NDZ, 02.11.2009 à 11:33 | 326062 |
| | |  Une très bonne idée initiale (faire dialoguer les artistes urbains au travers d'une bande dessinée), de bons moments, des niaiseries gentillettes à la pelle... J'aurais bien aimé un truc plus prenant, plus abouti, là, je reste sur ma faim. |
| | chrisB, 02.08.2007 à 10:36 | 290393 |
| | | | crepp : | "A quatre Mains" adaptation d'un roman de Paco Ignacio Taibo II par Amziane. Pour faire court : Cet album sera dans mon TOP 3 de l'année 2006. Je suis bluffé, par l'histoire, les idées, le découpage. Bref Excellentissime ! A mettre dans la bullebase.
"A quatre mains" est un polar (plutôt une BD d'espionnage)? Captivant du début à la fin, il s'agit d'un tome 1, je suis déjà malade d'attendre la suite (ce qui est assez rare chez moi).
Plusieurs personnages, pour plusieurs périodes, Ameziane prend le pari, pour aider à la compréhension, de prendre un style graphique (très différent) pour chaque histoire.
D'un coté, on commence à suivre les aventures de Stan Laurel partant se soûler la gueule au Mexique, il va assister à un meurtre.
De l'autre on va voir l’ascension d'Alex, homme du FBI qui par son intelligence, sa monstruosité et par sa folie va devenir un pion important. Ce personnage est incroyable. Ameziane sortant des planches avec un découpage délirant mais qui a toujours pour but de mieux amener l'histoire. Bluffant.
Il y a aussi les retrouvailles de deux journalistes, qui ont fait des coups (et surtout en Amérique latine), vont ils retravailler ensemble, sur quoi ? Mystère. Là aussi on passe d'un chapitre du point de vue de l'un des journalistes, puis, plus tard de l'autre (et ainsi de suite). Seul petit bémol, se trouve dans le dessin de cette période (le moins intéressant).
Autre point l'histoire du grand-père d'un des journalistes. On est en Espagne juste avant, pendant et après Franco. Là encore un style diffèrent avec utilisation d'affiche de l'époque. Un passage admirable, je n'ai pas d'autres mots.
Alors bien sur le puzzle est en place, à la fin de ce tome 1, on retrouve des regroupements, mais les questions sont aussi là.
Pour refaire court: Captivant, convainquant, habile et prenant. Evidemment un coup de coeur ! |
Merci à Crepp d'avoir attiré mon attention sur ce superbe album.
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| | poypoy, 18.06.2007 à 20:53 | 287767 |
| | | Plus de sorties ces dernier temps en un sit web qui ne bouge plus ... est-ce normal ?
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| | chrisB, 31.01.2007 à 15:38 | 276686 |
| | |  Pour l'histoire, j'ai vu le film avant (que j'ai bien aimé au passage). La bd raconte la, ou plutot les, meme histoire, bien que d'une facon un peu différente (montage, dialogue, etc), ceci dit je n'ai pas vu le coté "complémentaire" ou "autre vision" du projet (et pourquoi je l'attendais d'ailleurs ? encore un on dit ?). Je trouve que la poésie du film passe moins bien en image, on sent moins cette magie. L'exubérance graphique de Kent Williams est, à mon gout, un peu too much, le film est beau mais pas halluciné comme peuvent l'etre les planches de l'album.
Sinon si j'en crois les bullenotes de la série dessous, peu ont tenté la lecture de ce chouette diptyque (2 tomes pour Thyuig), c'est dommage il vaut le détour |
| | chrisB, 24.08.2006 à 15:31 | 262090 |
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En voila un diptyque etonnant. On a du me mettre le tome 1 dans les mains un paquet de fois, me dire "lis le tu vas voir c'est bien" au moins autant, mais rien à y faire...Et la bibliotheque fut.
A moi de vous donner envie de lire ces 2 albums injustement meconnus.
Premier bon point, on est loin d'un largo winch et de ses embrouilles opaesques, ici c'est plutot du polar teinté d'un soupcon d'anticipation.
L'histoire en simple, un banquier riche à crever (un banquier quoi..) va justement mourir bientot, il file son heritage à celui de ses protegés qui lui proposera son "meilleur" assassinat. Sur cette base loufoque se deploit un scénario parfaitement maitrisé, superbement illustré, à la fois intelligent dans le découpage et dans le propos. Le tome 1 m'a bien scotché, le tome 2 est un poil en dessous mais reste très bon. 4 tondeuses à chacun |
| | crepp, 06.05.2006 à 11:49 | 251928 |
| | | "A quatre Mains" adaptation d'un roman de Paco Ignacio Taibo II par Amziane. Pour faire court : Cet album sera dans mon TOP 3 de l'année 2006. Je suis bluffé, par l'histoire, les idées, le découpage. Bref Excellentissime ! A mettre dans la bullebase.
"A quatre mains" est un polar (plutôt une BD d'espionnage)? Captivant du début à la fin, il s'agit d'un tome 1, je suis déjà malade d'attendre la suite (ce qui est assez rare chez moi).
Plusieurs personnages, pour plusieurs périodes, Ameziane prend le pari, pour aider à la compréhension, de prendre un style graphique (très différent) pour chaque histoire.
D'un coté, on commence à suivre les aventures de Stan Laurel partant se soûler la gueule au Mexique, il va assister à un meurtre.
De l'autre on va voir l’ascension d'Alex, homme du FBI qui par son intelligence, sa monstruosité et par sa folie va devenir un pion important. Ce personnage est incroyable. Ameziane sortant des planches avec un découpage délirant mais qui a toujours pour but de mieux amener l'histoire. Bluffant.
Il y a aussi les retrouvailles de deux journalistes, qui ont fait des coups (et surtout en Amérique latine), vont ils retravailler ensemble, sur quoi ? Mystère. Là aussi on passe d'un chapitre du point de vue de l'un des journalistes, puis, plus tard de l'autre (et ainsi de suite). Seul petit bémol, se trouve dans le dessin de cette période (le moins intéressant).
Autre point l'histoire du grand-père d'un des journalistes. On est en Espagne juste avant, pendant et après Franco. Là encore un style diffèrent avec utilisation d'affiche de l'époque. Un passage admirable, je n'ai pas d'autres mots.
Alors bien sur le puzzle est en place, à la fin de ce tome 1, on retrouve des regroupements, mais les questions sont aussi là.
Pour refaire court: Captivant, convainquant, habile et prenant. Evidemment un coup de coeur ! |
| | | |  je l'ai lu pour répondre à une demande d'infos, c'est vraiment pas mal pour un premier album, joli dessin/couleurs, le scénar est un peu brouillon/fouilli mais ça se laisse lire surtout si tu as aimé la nef des fous/horologiom, un peu dans cette veine là. Une série à surveiller de près. |
| | | |  je suis en train de lire la série, empruntée à ma bibli, heuresement parce que je m'ennuie vraiment... Le dessin en noir et blanc n'a rien d'exceptionnel, le scénar c'est du documentaire bref une bio non inspirée, sans souffle magique, malgré ce que l'auteur en dit... |
| | THYUIG, 07.10.2005 à 19:05 | 222743 |
| | | | merci merci!!! :o)) |
| | Gally, 07.10.2005 à 19:01 | 222742 |
| | | | THYUIG : | | personne na lu ça? ni même feuilleté? Bah alors!!!! |
Moi je l'ai lu a moitié. J'ai trouvé ça très beau, mais comme j'ai pas fini ma lecture je me garde de tout commentaire sur l'histoire :) |
| | THYUIG, 07.10.2005 à 18:52 | 222740 |
| | | | personne na lu ça? ni même feuilleté? Bah alors!!!! |
| | Gilles, 13.10.2002 à 17:24 | 54752 |
| | | | BDnews.net en a parle un peu ici. |
| | man, 13.10.2002 à 15:59 | 54733 |
| | | | Très bonne collection soit dit en passant. |
| | crepp, 13.10.2002 à 15:55 | 54732 |
| | | | Oui emmanuel Proust avait crée et dirigeait la collection "petits meurtres" aux éditions du masque. |
| | manu, 13.10.2002 à 15:28 | 54730 |
| | | | Y'a d'ailleurs le catalogue sur le site de La Martinière ici. |
| | | | | Arf Oui "tete de negre" est ... particulier nous allons dire ... ( Recherche d'une tete de negre durant la revolution ) |
| | manu, 13.10.2002 à 15:22 | 54728 |
| | | Oui, un nouvel éditeur qui était aux éditions du Masque je crois (à vérifier)... Trois adaptations de romans, dans une collection Trilogies, few-shot de 3 tomes donc...
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| | malo, 13.10.2002 à 15:21 | 54726 |
| | | | j'ai vu certaines de ses productions mais pas lu. Une chose est sûr les romanciers sont en géneral des tres mauvais scénaristes. Le roman est beaucoup moins technique dans sa construction que le scenario et pas mal de romancier-pourtant très bons dans leurs domaine- s'y sont cassé les dents (en BD Benaquista, Pennac, etc...). Au cinéma les exemple sont tellement nombreux qu'on passerait une vie à les énumérer. |
| | | | J'ai entendu parler d'un certain Emmanuel Proust.
Editeur de BD "differentes", entendez par la , meilleures que les BD actuelles. Il s'entoure de "vrais scenaristes", c'est a dire "d'auteurs qui font des romans aussi"
Alors Quid ?
Vous le connaissez ?
Manu |
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