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Les citations qu'ont (quand même) de la classe!

Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ]


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Gantois, 01.02.2020 à 16:21372883
"It looks just like a Telefunken you-47"

Frank Zappa

Thierry, 22.07.2019 à 11:22372107
en relisant "Isabelle et le capitaine", je tombe sur cette perle signée Delporte: [...]Rue des déportées (ex rue du Maréchal)[...]

lanjingling, 03.05.2019 à 17:08371874
Au bas d'une gravure antisémite allemande du XIe siècle (étudiée par F. Raphaël, « La Représentation des juifs dans l'art médiéval en Alsace », Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, 1972, 1, Strasbourg), qui représente une truie et quatre juifs, on peut lire :
« Et comme nous ne mangeons pas de rôti de porc, nous sommes lubriques et notre haleine pue. »

lanjingling, 31.03.2019 à 0:47371735
Une petite citation d'un certain "http://bulledair.com/index.php?rubrique=profil&pseudo=lanjingling" (un pseudo fort original, ma foi) : "lanjingling n'existe pas sur bulledair."

lanjingling, 24.03.2019 à 5:10371655
Il y a de sacrés défis dans les jeux de maux pour les prochains grands prix Bulledair.

Pierre, 31.01.2019 à 20:07371495
"Tu vas les bouffer, tu es plus fort qu'eux, c'est pour ça que je t'avais auprès de moi." Emmanuel Macron, à Alexandre Benalla (la classe, je vous dis).

Pierre, 11.11.2018 à 12:42370386
Trouvé sur cette merveille qu'est le TLFI:

Le gaffeur, d'un mot proféré, dérange les pieux mensonges qui ménageaient une situation délicate ou scabreuse, arrondissaient les angles, mais créaient vaille que vaille un modus vivendi. Le gaffeur dit ce qu'il ne faut pas dire, quand il ne faut pas le dire, là où il ne faut pas le dire; avec une sorte de cynisme innocent et de divination infaillible dans le manque de tact, il choisit le lieu et le moment le plus déplacés... Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 179.

Pierre, 18.11.2017 à 13:27367023
"les tringles des sistres tintaient avec un éclat métallique"

Pierre, 02.10.2017 à 7:46366616
La bourgeoisie, en tant que mode d'être constant d'une partie de l'humanité, n'est rien d'autre qu'une tentative de trouver une stabilité, une aspiration à atteindre un point d'équilibre entre les attitudes extrêmes et les oppositions innombrables qui caractérisent le comportement des hommes. Choisissons n'importe laquelle de ces oppositions ; par exemple, l'opposition entre le saint et le débauché ; cela rendra immédiatement intelligible l'image que nous venons d'employer. L'homme a la possibilité de se consacrer entièrement au spirituel, à une tentative de rapprochement avec le divin, à l'idéal du saint. À l'inverse, il peut aussi s'abandonner pleinement à ses instincts, aux exigences de ses sens et tendre tout entier vers la satisfaction de plaisirs immédiats. La première voie mène à la sainteté, au martyre de l'esprit, au renoncement à soi qui permet d'accéder à Dieu. L'autre voie conduit à la débauche, au martyre des sens, au renoncement à soi qui débouche sur la mort et la décomposition. Le bourgeois tente, pour sa part, de trouver une voie moyenne, modérée, entre ces deux possibilités. Jamais il ne renoncera à lui-même, il ne s'abandonnera à l'ivresse ou à l'ascèse ; jamais il ne sera un martyr ; jamais il ne consentira à son anéantissement. Bien au contraire. Son idéal n'est en effet aucunement le sacrifice, mais la préservation de sa personne. Il n'aspire ni à la sainteté ni à son opposé, et ne supporte pas l'absolu. Certes, il désire être au service de Dieu, mais aussi de ce qui est source de plaisir. Il veut bien être vertueux, mais aussi passer un peu de bon temps sur cette terre. En résumé, il essaie de trouver sa place entre les extrêmes, dans une zone médiane, tempérée et saine où n'éclatent ni tempêtes ni orages violents. Et il y parvient, même s'il renonce pour cela à l'intensité existentielle et affective que procure une vie axée sur l'absolu et l'extrême. On ne peut vivre intensément qu'aux dépens de soi-même. Or, pour le bourgeois, rien n'est plus précieux que le moi (un moi dont le degré de développement est en vérité rudimentaire). Ainsi assure-t-il sa préservation et sa sécurité au détriment de la ferveur. Il rejette la passion du divin au profit d'une parfaite tranquillité morale ; rejette le désir au profit d'un sentiment de bien-être ; la liberté au profit du confort ; une ardeur fatale au profit d'une température agréable. Le bourgeois apparaît ainsi par sa nature même comme un être sans grande vitalité, angoissé, craignant toute forme de renoncement à soi et facile à gouverner. Voilà pourquoi il a substitué le principe de majorité à celui du pouvoir concentré, la loi à la force, le vote à la responsabilité individuelle.

Il est clair que des personnes aussi faibles et anxieuses ne peuvent se maintenir longtemps en vie, même si elles sont encore fortement représentées. Leurs particularités les rendent incapables de jouer un autre rôle que celui du troupeau de brebis égaré parmi des loups vagabondant en toute liberté. Cependant, dans les périodes où des natures très fortes détiennent le pouvoir, nous constatons que les bourgeois sont certes les premiers à être éliminés, mais qu'ils ne disparaissent jamais complètement ; ils semblent même parfois être les véritables maîtres du monde. Comment cela est-il possible ? Ni leur nombre, ni leur vertu, ni leur bon sens, ni leur instinct d'organisation ne sont assez grands pour les sauver de leur perte. Par ailleurs, aucune médecine au monde ne peut maintenir en vie des personnes dont la force vitale est aussi faible dès le départ. Or malgré cela, la bourgeoisie existe, se montre puissante et prospère. Pourquoi ?

La réponse est la suivante : c'est à cause des Loups des steppes.


Hermann Hesse, Le Loup des steppes, 1927

lanjingling, 01.10.2017 à 16:51366612
« C’est en écrivant qu’on devient écrevisse »
Héloïse Bailly (d'après Audiberti, et Queneau aussi)

« la justice voudrait aussi que reçussent le prix Nobel les chauve-souris qui usent du radar depuis pas mal d’années déjà » (Audiberti donc, dans L’Ouvre-boîte. Colloque abhumaniste.)

«Assimiler l’homme à un animal conduit nécessairement à le traiter comme on traite l’animal, c’est-à-dire au toréador et à la moutarde. Mais l’assimiler à l’homme ne revient pas forcément à le rendre humain. C’est en qualité d’hommes, non d’écrevisses ni de chacals, que les adolescents sont appelés au service, l’amalgame, à la grillade.» (Audiberti encore)

Pierre, 09.08.2017 à 22:14366265
" When a fresh-faced guy in a Chevy offered him a lift, Parker told him to go to hell."

Richard STARK, incipit de The Hunter, 1962.

Pierre, 25.03.2016 à 17:11361866
Quelques définitions ayant trait à la politique, tirées du Dictionnaire du Diable d'Ambrose Bierce.

Administration : ingénieuse abstraction conçue pour recevoir les attaques et les coups destinés au Premier Ministre ou au Président.

Candidat : personnage qui renonce à la distinction de sa vie privée, et qui se met en peine d’obtenir l’honorable obscurité d’une responsabilité politique.

Conservateur : politicien qui affectionne les maux existants. Ne pas confondre avec le Libéral qui souhaite les remplacer par d’autres.

Électeur : homme qui apprécie le privilège distingué de voter pour l’homme du choix d’un autre homme.

Insurrection : tentative infructueuse pour substituer le désordre à un mauvais gouvernement.

Liberté : la plus noble conquête de l’imagination.

Nihiliste : Russe qui refuse l’existence de toute chose en dehors de Tolstoï. Le fondateur du mouvement est Tolstoï.

Patriotisme : matériau combustible susceptible de servir de torche à quiconque ambitionne d’illuminer son nom.

Politicien : anguille habitant la fange dans laquelle sont enfoncés les pilotis de la société organisée. Quand elle avance en se tortillant, elle confond l’agitation de sa queue avec le tremblement de l’édifice. Si on le compare avec les grands hommes d’État, le politicien souffre du désavantage d’être encore vivant.

Politique : Lutte d’intérêts déguisée en débat de grands principes. Conduite d’affaires publiques pour un avantage privé.

Populace : en république, ceux qui exercent l’autorité suprême, tempérée par des élections frauduleuses.

Présidence : le cochon le plus gras du champ de la politique.

Révolution : en politique changement abrupt dans la forme de désorganisation gouvernementale.

Vote : acte et symbole du droit d’un homme libre de faire de lui-même un sot et de son pays un chaos.

Pierre, 24.03.2016 à 18:14361861
"Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve ! L'entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d'une exécution facile et même agréable. Le vrai Bourgeois, c'est-à-dire, l'homme qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou parait vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, par le besoin de comprendre quoi que ce soit, est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules. Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu. Ah ! Si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé !"

Léon Bloy, Exégèse des lieux communs.

Thierry, 15.04.2015 à 10:40358497
[...]Little girl (with blue eyes)
There's a hole in your heart and one between your legs
You've never had to wonder which one he's going to fill in spite of what he said[...]

Jarvis Cocker, charmant et romantique

lanjingling, 19.06.2014 à 16:38355473
Un chien aboie après une ombre, cents chiens aboient après l'aboiement de ce chien. (dans "À la recherche des esprits", de Gan Bao)

Pierre, 11.12.2013 à 22:05353184
(...)
Ma santé fut menacée. La terreur venait. Je tombais dans des sommeils de plusieurs jours, et, levé, je continuais les rêves les plus tristes. J'étais mûr pour le trépas, et par une route de dangers ma faiblesse me menait aux confins du monde et de la Cimmérie, patrie de l'ombre et des tourbillons.

Je dus voyager, distraire les enchantements assemblés sur mon cerveau. Sur la mer, que j'aimais comme si elle eût dû me laver d'une souillure, je voyais se lever la croix consolatrice. J'avais été damné par l'arc-en-ciel. Le Bonheur était ma fatalité, mon remords, mon ver ma vie serait toujours trop immense pour être dévouée à la force et à la beauté.
(...)

Pierre, 09.12.2013 à 20:53353163
"La beauté de Wanda excite le traitre".

Yves Chaland, Captivant.

Pierre, 27.09.2013 à 19:54352472
effer :
Pierre :
Homme n. Animal si éperdu dans la contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Sa préoccupation majeure réside dans l'extermination des autres animaux, et de sa propre espèce, laquelle néanmoins prolifère avec une si insolente rapidité qu'elle infeste tout le monde habitable et le Canada.
Ambrose Bierce, Dictionnaire du diable.

C'est bien vrai ça!!!


Ne te prives pas de cette excellente lecture qu'est ce dictionnaire du diable (un peu répétitive si on la lit d'une traite, mais un régal à picorer ici ou là).

effer, 25.09.2013 à 17:16352450
Pierre :
Homme n. Animal si éperdu dans la contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Sa préoccupation majeure réside dans l'extermination des autres animaux, et de sa propre espèce, laquelle néanmoins prolifère avec une si insolente rapidité qu'elle infeste tout le monde habitable et le Canada.
Ambrose Bierce, Dictionnaire du diable.

C'est bien vrai ça!!!

effer, 25.09.2013 à 17:16352449
Pierre :
Homme n. Animal si éperdu dans la contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Sa préoccupation majeure réside dans l'extermination des autres animaux, et de sa propre espèce, laquelle néanmoins prolifère avec une si insolente rapidité qu'elle infeste tout le monde habitable et le Canada.
Ambrose Bierce, Dictionnaire du diable.

C'est bien vrai ça!!!

Thierry, 25.09.2013 à 10:39352444
lu en grande diagonale une interview de Booba. C'est bo, c'est du caviar. La claaaaaaaasse:

C’est comme avant un combat de boxe, le trash talking, c’est galvanisant. La Fouine et Rohff m’ont mis la haine. J’étais en mode Dragon Ball, ils m’ont transformé en super guerrier. C’était irréel de voir débarquer La Fouine dans mon immeuble, et en plus il me parle mal. Je ne sais pas si tu connais la série X-Or, quand le ciel devient gris et qu’on passe dans la quatrième dimension. Eh ben, c’est comparable.

Pierre, 16.04.2013 à 18:48350852
Homme n. Animal si éperdu dans la contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Sa préoccupation majeure réside dans l'extermination des autres animaux, et de sa propre espèce, laquelle néanmoins prolifère avec une si insolente rapidité qu'elle infeste tout le monde habitable et le Canada.
Ambrose Bierce, Dictionnaire du diable.

Pierre, 19.03.2013 à 20:43350462
Je vous laisse apprécier à votre guise la classe -et peut-être la profondeur de cette citation, ainsi que l'image qui l'a inspirée:

Dans cette estampe japonaise,
Un homme encule une mousmé
Qui paraît très mal à son aise
La croupe ouverte et l'oeil fermé.

Le vit est jusqu'à la racine
Dans l'anus trop étroit pour lui,
Et plus bas le con se dessine
Vide, inutile et plein d'ennui.

Pierre Louÿs, "Poésies érotiques", XXXIX, in L'Oeuvre érotique, Paris, 1994

Pierre, 29.01.2013 à 20:55349428
Apporte-moi tes Nortons, tes Kramdens,
Tes braves ménagères et tes vieux égoutiers.
Leste mes membres affamés de ton épaisse carcasse,
Et pépions en coeur cet hymne mélancolique,
De ta piété de meccano, tire les larmes nécessaires
Et pleure abondamment sur mon écorce desséchée:
Il faut que, de ton hymne tendre, tu émousses
Le fil du tranchant de la cognée du bûcheron.

David Goldberg (citant Wilder ?)

Gantois, 29.06.2012 à 22:20345309
« Je ne vois pas pourquoi les gens attendent d’une œuvre d’art qu’elle veuille dire quelque chose alors qu’ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien. »

David Lynch

Thierry, 14.11.2011 à 15:37341048
J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s'inscrire dans leurs mairies et à colporter la nouvelle. Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche.

Thierry, 27.09.2011 à 9:57340257
« C’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui nageaient sans maillot. » Warren Buffet

lanjingling, 22.09.2011 à 17:09340197
"je suis très content de trouver une rubrique spéciale fonderie.Le genre mérite que l'on s'y attarde car il a largement dépassé le stade de l'age du bronze .La fonderie aujourd'hui est un vrai genre à part avec ses chef-d'oeuvre ."

Thierry, 18.08.2011 à 14:45339418
Qu'est-ce qu'une bonne taxe ?
Celle sur les carburants. Mais c'est une aberration totale que le gouvernement intervienne avec ses chèques-mazout (ndt, une aide fournie par l'état belge aux ménages ayanty des problèmes à faire face aux dépenses de chauffage) , des subsides pour aider les gens pauvres à payer leur consommation d'énergie. Il vaut mieux leur donner de l'argent pour qu'ils aillent au café et qu'ils prennent un verre ensemble. Ça coûtera moins en chauffage aussi !

pour situer, le mec qui dit cela est Roland Duchâtelet, homme d'affaire flamand, propriétaire récent de l'équipe de football du Standard (Champion !) de Liège et qui est actif dans la droite libérale, entre autres avec un parti défunt qui répondait au nom de Vivant!
Les pauvres au café, voilà un programme fédérateur :o)

pessoa, 17.03.2011 à 0:04337190
"Nos résultats, nous l'espérons, vont dépasser nos espérances."

Vertigineux. C'est un candidats aux prochaines élections.

Thierry, 01.10.2010 à 15:20333638


un des membres de sexion d'assaut se défendant d'homophobie... un grand moment de poésie et de pertinence

Thierry, 11.05.2010 à 16:01331249
"L’être humain est très primaire. Nous avons un cerveau archaïque, nous avons un cerveau reptilien. Il faut en tenir compte. A vouloir le nier, nous créons des générations d’impuissants, d’homosexuels et de divorcés."
Z, très archaïque lui-même...

Thierry, 05.11.2009 à 15:12326138
perles d'après matches :o)


1. « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir vendue », Abdeslam Ouaddou, penseur : et c’est pied du mur qu’on voit mieux le mur.

2. « Il n’y a qu’une seule possibilité : gagner, perdre ou faire match nul » Franz Beckenbauer, grand déconneur : c’est simple d’être champion du monde au fond.

3. « Rhoooo » Paul Gascoigne, rotant dans le micro qu’on lui tendait : il n’avait pas seulement du talent, mais aussi de la conversation.

4. « Dieu pardonne, moi pas » Gerd Muller, mal coiffé mais toujours là : un mec sympa.

5. « Ca m’est égal de perdre tous les matches si on est champions à la fin de la saisons » Mark Viduka, poète : et tout de suite à Grenoble, on respire.

6. « Nous avons dominé 99% du match. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire » Ruud Gullit, économiste : CFQD.

7. « Je suis fermement convaincu que si vous marquez un but, l’autre équipe doit en marquer deux pour l’emporter » Howard Wilkinson: le football doit rester simple, là ça devient complexe.

8. « Je n’ai jamais pu m’acclimater à l’italie. J’avais l’impression de vivre dans un pays étranger » Ian Rush, énorme buteur Gallois à Moustache : c’est chiant ces pays ou on ne parle pas comme tout le monde.

9. « Alex Ferguson est le meilleur entraineur que j’ai jamais eu à ce niveau. Bon d’accord, c’est le seul entraineur que j’ai eu. Mais c’est quand même le meilleur entraineur que j’ai eu » David Beckham, homme de Victoria à l’époque des Red Devils : lèche botte le David.

10. « Si on veut rester le meme, il faut rester changé » Robert Pires, blacklisté : muscle tes expressions Robert.

11. « Ceci est pour ceux qui n'ont pas cru en cette équipe et qui m'ont traité comme un moins que rien. Aujourd'hui, nous sommes au Mondial, sans l'aide de personne et avec tous les honneurs. A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent (sic) et continuent à me sucer !" Maradona, main de Dieu: il a demandé pardon aux dames, c’est déjà bien non ?

12. « Mickey Rourke disait que le mec qui s’occupait des Oscars était un sac à merde. Je pense qu’Henry Michel n’en est pas loin » Eric Cantona, looking for himself: depuis Mickey Rourke a eu un oscar mais Eric Cantona n’a toujours pas joué la Coupe du Monde.

13. « David Ginola a commis un crime contre l'équipe, je répète, un crime contre l'équipe» Houllier, inspecteur : mais c’était pas pour le centre hein, c’était pour ses déclarations. Ah ben ça va alors.

14. « Estelle, épouse moi… » Raymond Domenech, blacklisteur : le plus dur, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.

15. « Mes détracteurs, je les encule à pieds, à cheval, et en voiture… » Louis Nicollin, dit « le sage » : a tout seigneur tout honneur.

cubik, 17.09.2009 à 11:20324756
"J'ai deux mots qui t'ouvriront beaucoup de portes dans la vie: pousser et tirer"

Thierry, 17.09.2009 à 10:58324754
"Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort."
Pierre Desproges

Thierry, 15.09.2009 à 11:32324697
"on ne laisse pas Bébé dans un coin"

lanjingling, 14.05.2009 à 14:15321124
"un homme a le droit de battre sa femme si elle est trop depensiere"
Racine (enfin, presque)

Pierre, 12.05.2009 à 8:05321048
Un parallèle avec ce qui s'est passé en France il y a deux ans ?

-Nous voulons la vérité !
-Vous voulez la vérité ? Vous ne pouvez pas la supporter. On ne peut pas vous dire la vérité. Ah ah ! Je ris de votre incapacité à supporter la vérité.
-Voulez-vous en venir au fait ?
-Moi seul pouvais réaliser un tel chef d’œuvre de fraude électorale et j'ai toutes les pièces pour le prouver. Tenez, jetez un coup d'œil à ça. Chaque pièce est une merveille de l'art machiavélique.
-Mais pourquoi ?
-Parce que vous avez besoin de moi, gens de Springfield. Votre mauvaise conscience vous force peut-être à voter Démocrate mais au fond, en secret, vous souhaitez la victoire d’un Républicain pour baisser les taxes, brutaliser les criminels et vous mener à la baguette. Voilà pourquoi j’ai fait ça : pour vous protéger contre vous-même. Maintenant si vous permettez j'ai une ville à administrer.

Tahiti Bob en 1994 lors de son audition pour fraude électorale aux élections municipales de Springfield.

Thierry, 07.05.2009 à 13:00320936
"il n'existe aucun enfant n'ayant pas été battu par ses parents et pour Jelena il en va de même"
Damir Dokic

Thierry, 04.05.2009 à 13:51320855
"• Vendéens, ventre à choux... Vous avez sans doute entendu mille fois ce «petit surnom» sans pourtant en connaître le sens. On le doit au fait que, durant la guerre de Vendée, les Vendéens s’allongeaient à plat ventre dans les champs de choux afin de se cacher des ennemis de la République. Maintenant, vous saurez !".

Philippe (Vicomte Le Joly de Saintignon) de Villiers

j'ai beau etre belge, il me semblait que les vendéens étaient royalistes, qui étaient plutôt ennemis de la république... Ségo va encore devoir s'excuser.

man, 23.04.2009 à 22:06320595
Pierre :
Man préfererait sans doute sa propre prose...



Ben non, même pas, tu vois. C'est juste que ce genre de prose me gonfle.

Quand au Zemmour, je ne relève même pas... Quoique, je pourrais porter plainte pour diffamation...

Thierry, 23.04.2009 à 21:44320594
man :
Mouif.

fais pas ton Zemmour, stp

Mr_Switch, 23.04.2009 à 17:24320590
Si j'en crois Google, c'est d'Alexandre Vinet. C'est bien ça ?

Pierre, 23.04.2009 à 17:21320589
effer :
J'aimerai lire ce type de prose plus souvent chez les critiques littéraires d'aujourd'hui...


Man préfererait sans doute sa propre prose...

man, 23.04.2009 à 17:04320588
Mouif.

effer, 23.04.2009 à 16:25320586
J'aimerai lire ce type de prose plus souvent chez les critiques littéraires d'aujourd'hui...

Pierre, 23.04.2009 à 13:40320581
DU STYLE DE SAINT-SIMON

« La langue française est un coursier moins fougueux que rétif que chaque écrivain à son tour a soumis au mors et à l’éperon ; mais le duc de Saint-Simon en a été peut-être le plus étonnant dompteur. Personne ne l’a lancé à travers champs comme lui ; personne ne lui a fait plus impérieusement rompre ses habitudes et varier ses allures. Aucun écrivain n’a mieux fait voir de combien d’articulations elle est pourvue qu’on ne lui soupçonnait pas, et de combien de mouvements elle est capable qui lui semblaient refusés. La proportion du conventionnel et de l’arrêté paraît faible, dans ce dialecte extraordinaire, au prix du libre et du flexible. Que l’incorrection et l’obscurité soient fréquentes dans un langage si aventureux, c’est ce que nous n’avons garde de nier ou d’excuser. Mais pour être bien éloigné du classique, ce style n’en est pas moins un style de génie. » (Vinet)

lanjingling, 11.04.2009 à 19:46320179
"C'est l'expression d'un sincere support & d'une confiance profonde du peuple coreen"
hu jintao , president chinois , felicitant kim jong-il , chef supreme de la coree du nord , apres sa reelection cette semaine

pessoa, 05.03.2009 à 19:46319261
"La culture, c'est de savoir que la tomate est un fruit. La sagesse, c'est de renoncer à en mettre dans la salade de fruits."

Kevin O'Driscoll
(qui gagne le titre de "Cantona du rugby")

lanjingling, 05.03.2009 à 13:58319240
"A quoi bon être riche si l’on ne peut pas faire agir les pauvres à sa guise ? "
Tarun J. Tejpal écrivain et fondateur de Tehelka, hebdomadaire indien d’investigation.

dampremy jack, 20.02.2009 à 17:12318813
"Je vous préviens Berthier: S'il y a le moindre problème avec la Cogip, il faut raser!"

Thierry, 20.02.2009 à 15:55318809
"Comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex ? Tout le monde a une Rolex. Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie !" Jacques Seguela

il a rate une occasion de fermer sa gueule, mais cela reste en rapport avec la citation de CS, ex de NS, qui se lamentait sur sa pauvre pension alimentaire... un autre monde, on vous dit.

yan, 04.09.2008 à 9:35312114
"La vie, c’est maintenant, déclara-t-elle avec fougue. Et j’en convins, tout en me disant que c’était bien la peine de s’être donné tant de mal autrefois."

Éric Chevillard

venom, 15.02.2008 à 0:52304044
"l'oxydant chrétien" - Perle du bac 2007

Tout est dit...

yan, 14.02.2008 à 19:01304029
« Je n'ai pas pu emmener tout le monde sans incident à l'enterrement de mon père. Nous avons eu des problèmes en chemin. Il nous a fallu deux voitures volées sur la route jusqu'à la maison. Ce n'est pas très facile de se rendre à un enterrement de l'autre côté du pays quand on est dans les dettes jusqu'au cou, quand on a absolument pas l'argent pour se payer un billet d'avion, et qu'on a une voiture avec un joint de culasse pété. »

Michael Collins - Les profanateurs

Pierre, 09.01.2008 à 7:55301714
"Oui monsieur, mon père était mulâtre, mon grand-père était nègre, mon arrière-grand-père était singe. Vous voyez que ma famille commence par où la vôtre finit."

Alexandre Dumas

Pierre, 09.01.2008 à 1:24301709
"Nous usons de mots pour parler des légumes mais non de légumes pour parler de mots".

Pierre, 03.06.2007 à 12:17286709
"Je crois qu'il y a plusieurs personnes atteintes d'imbécilité qui viennent lire au British Museum. On m'a fait savoir qu'il y en a plusieurs dans ce cas qui y sont envoyées par leurs amis pour passer le temps."

Thomas Carlyle

Thierry, 11.05.2007 à 9:44285218
"Elle est dans une belle ville. Elle ne parle pas la langue. Elle a déjà du mal à passer le code, alors ça va pas être facile !"

L'irrempacable entraineur de Laure Manaudou a propos du depart de sa nageuse pour Rome.

Thierry, 28.03.2007 à 11:41282014
la claaaaaasse !

THYUIG, 25.02.2007 à 12:16278922
entendu last week sur Arte lors de l'émission sur Warhol :

"Il faut vendre le prix de la viande sur le grill et non le steack".


Mouarrrff, j'ai enfin trouvé ma définition du cynisme. :o)

lanjingling, 25.02.2007 à 7:37278917

"Tell me what you regard as your greatest strength, so I will know how best to undermine you; tell me of your greatest fear, so I will know which I must force you to face; tell me what you cherish most, so I will know what to take from you; and tell me what you crave, so that I might deny you."
—Darth Plagueis

Thierry, 05.02.2007 à 11:19277177
chrisB :
Arno, à une journaliste qui s'etonnait de son duo avec un rappeur :

"Je suis curieux et ouvert comme une vieille pute"


pour la petite histoire, il a declare a un journal belge qu'il ne connaissait pas Faf Larage et qu'il a enregistre le morceau "I am not into hop" seul et le considerait termine comme tel. Ce sont les producteurs qui auraient, de leur propre initiative, envoye le morceau a Faf Larage qui a travaille dans son coin et renvoye le morceau avec sa contribution.
Autrement dit, une vraie belle rencontre artistique :o)

chrisB, 05.02.2007 à 9:24277161
Arno, à une journaliste qui s'etonnait de son duo avec un rappeur :

"Je suis curieux et ouvert comme une vieille pute"

Monsieur Patate, 23.01.2007 à 16:27275918
Le vrai est ce qu'il peut, le faux est ce qu'il veut
W. Benjamin (qui ne dit pas que des conneries)

Monsieur Patate, 18.01.2007 à 15:42275354
"[...] Le cagnat s'appelait Les cénobites tranquilles"

Apollinaire (dieu qu'il était drôle le bougre)

chrisB, 18.01.2007 à 15:35275353
"Le capitalisme est une association de malfaiteurs à but lucratif"

Frederic H.Fajardie

Pierre, 20.10.2006 à 23:29267135
What do you get when you fall in love? You only get lies and pain and sorrow. So, for at least until tomorrow, I'll never fall in love again.

bat, 05.07.2006 à 16:23258834
'Je ne suis pas venue pour les fraises à la crème'

Martina Navratilova

O_o

Thierry, 16.06.2006 à 12:15256621
un petit florilege de raymond devos

– Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir.
– Si ma femme doit être veuve un jour, j'aimerais mieux que ce soit de mon vivant.
– J'adore être pris en flagrant délire.
– Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.
– Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.
– Du moment qu'on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses.
– La raison du plus fou est toujours la meilleure.
– Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts.
– On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort.
– Etre raisonnable en toutes circonstances. Il faudrait être fou...
– Une fois rien, c'est rien ; deux fois rien, c'est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose, et pour pas cher.
– Je n'aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu'un et qu'il me dit : "Vous êtes ici chez vous, je rentre chez moi !"
– Mais pourquoi courent-ils si vite ? Pour gagner du temps ! Comme le temps, c'est de l'argent... plus ils courent vite, plus ils en gagnent.
– Dès que le silence se fait, les gens le meublent.
– Il paraît que quand on prête l'oreille, on entend mieux. C'est faux ! Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux.
– La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux.
– C'est pour satisfaire les sens qu'on fait l'amour ; et c'est pour l'essence qu'on fait la guerre.
– Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable.
– Un croyant, c'est un antiseptique.
– La grippe, ça dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.
– Se coucher tard nuit.

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