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june, 03.11.2003 à 19:28120047
... Ever, Matthieu, et Keyan pour leur aimable participation a ce splendide moment partagé en leur compagnie ce samedi. 8)))

nan sérieux, encore merci les filles.
bon, je comprends toujours pas comment vous éliminez ce que vous pouvez ingurgiter niveau bouffe, a voir vos tailles de guepes (et je sais de quoi je cause...), mais c'est un detail.
merci tout plein.

don Lope, 23.06.2002 à 22:3236071
pfffffff franchement, je vous demandais pas un truc paril. Là c'est impossible à lire en 10 minutes ;o)) Et j'ai quasi la flemme...M'enfin merci tout de meme !!

Léon le Wacky, 23.06.2002 à 22:2636062
Dis merci aux Messieurs, Donette! :o))

MR_Claude, 23.06.2002 à 22:2536061
PAF!

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 22:2236060
Bon, promis, j'arrête, mais cet article d'actualité me parait aussi intéressant ;o)))

dimanche 16 juin 2002, 19h10

Ulster: Trimble prêt à démissionner pour le processus de paix


BELFAST (AFP) - Le Premier ministre d'Irlande du Nord, le protestant David Trimble, s'est déclaré dimanche prêt à quitter son poste si cela était "nécessaire" pour faire avancer le processus de paix.

"Si les circonstances s'y prêtaient et que cela était nécessaire, alors oui, je serais assez d'accord pour le faire", a déclaré M. Trimble à la BBC (télévision).

"Mais si je le faisais, ce serait pour permettre des nouveaux progrès, afin que l'accord (du vendredi saint) puisse être respecté et mis entièrement en oeuvre", a ajouté le leader du parti unioniste d'Ulster (UUP). Interrogé de nouveau pour savoir s'il était vraiment prêt à démissionner, M. Trimble a répondu : "absolument".

Le Premier ministre d'Irlande du Nord a souligné toutefois qu'il continuait de croire que l'accord de paix d'avril 1998 "représentait le meilleur espoir pour le peuple d'Irlande du nord" et qu'il ne ferait donc rien qui puisse y porter atteinte.

David Trimble a déjà démissionné le 1er juillet dernier de son poste pour protester contre l'absence de désarmement de l'IRA obligeant Londres à suspendre brièvement les institutions de la province. Un nouveau geste de désarmement de l'IRA lui avait ensuite permis de regagner son poste.

Mais M. Trimble fait désormais face à une nouvelle fronde des opposants au processus de paix, au sein de son parti, après des révélations dans les médias indiquant que l'Armée républicaine irlandaise aurait testé de nouvelles armes en Colombie, ce qui équivaut, pour les unionistes, à une rupture du cessez-le-feu de l'organisation clandestine.

M. Trimble avait provisoirement écarté samedi un nouveau défi lancé par la frange dure de son parti, qui exigeait le départ du gouvernement local des ministres du Sinn Féin, l'aile politique de l'IRA.

Le député unioniste Jeffrey Donaldson avait déposé devant les 110 dirigeants de l'UUP, réunis à leur QG de Belfast, une motion proposant un retrait progressif des ministres unionistes du gouvernement à partir du 1er juillet, si Londres n'exclut pas Sinn Féin de l'exécutif.

Le comité directeur de l'UUP a rejeté la motion à une majorité de trois contre un mais une assemblée pourrait être convoquée dans les prochaines semaines pour se prononcer sur l'avenir du partage du pouvoir entre catholiques et protestants au sein de l'exécutif nord-irlandais.

Tony Blair, le Premier ministre britannique, a quant à lui donné son feu vert à des pourparlers d'urgence la semaine prochaine, entre Londres, Dublin et les partis nord-irlandais signataires des accords de paix d'avril 1998, pour tenter de résoudre cette nouvelle crise.

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du nord, John Reid, a expliqué dimanche, toujours à la BBC télévision, que ces pourparlers d'urgence avaient été décidés en raison du "manque de confiance" existant entre les parties.

Les activités présumées de la milice catholique en Colombie, les émeutes quasi-quotidiennes entre les deux communautés à Belfast et les allégations de vol de documents secrets faites par la police contre l'IRA ont fini par irriter la communauté protestante unioniste.

Comment ça est-ce que j'essaye d'imiter Mr_Claude ? ;o)))

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 22:1236059
Et un petit brin d'actualité, ça peut pas faire de mal ;o)))

(samedi 22 juin 2002, 0h31)

Une marche protestante à Belfast ouvre la saison des parades orangistes

BELFAST (AP) - Plus d'un millier de protestants ont défilé vendredi soir dans le nord de Belfast, divisé entre les deux communautés, ouvrant dans une atmosphère tendue la saison des marches orangistes en Irlande du Nord.

Plusieurs centaines de policiers anti-émeute appuyés par des soldats britanniques et des hélicoptères de surveillance avaient été mobilisés pour surveiller le défilé de l'Ordre d'Orange, une confrérie protestante. Les forces de l'ordre ont également gardé l'oeil sur des manifestants catholiques qui s'étaient postés en deux points du défilé, brandissant des pancartes contre les orangistes et les policiers.

Les responsables catholiques avaient promis que la manifestation resterait pacifique mais quelques jeunes ont jeté des bouteilles et des pierres sur les cordons de police au passage du défilé.

Les Orangistes, dont les parades ont provoqué crainte et ressentiment chez les catholiques au cours des deux derniers siècles, organisent leur plus grande marche le 12 juillet pour commémorer l'anniversaire de la bataille de la Boyne qui marqua la principale victoire du protestant Guillaume d'Orange sur les forces catholiques irlandaises menées par Jacques II.

Au cours des deux prochains week-ends d'autres marches traversant ou frôlant les quartiers catholiques et susceptibles de provoquer des affrontements sont prévues à Belfast et Portadown

MR_Claude, 23.06.2002 à 22:1136058
elle va tenir trois heures pour son oral ;o)))

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 22:0836057
Tiens, j'en rajoute une petite couche :

Londres (AFP) - Voici une chronologie des principaux événements du conflit irlandais depuis le soulèvement des nationalistes catholiques contre la puissance britannique en 1916 jusqu'à l'accord de paix définitivement ratifié samedi (27 novembre 1999) par le principal parti protestant d'Ulster.



- 1916: Pâques sanglante à Dublin. Les indépendantistes irlandais se soulèvent l'arme au poing contre le pouvoir britannique.

- 1921: Partition de l'Irlande. Six comtés au nord (Ulster) majoritairement peuplés de protestants --sur les 32 qui constituent l'île-- demeurent rattachés à la couronne d'Angleterre.

- 1922: les 26 comtés du sud forment "l'Etat libre d'Irlande", qui deviendra République d'Eire en 1937.

- 1968-69: Naissance du "mouvement des droits civiques" animé par la forte minorité catholique d'Ulster contre les discriminations dont elle est victime. Emeutes et début de troubles à Londonderry, où l'armée intervient.

- 1970-71: l'Armée Républicaine Irlandaise (IRA), fondée avant la partition de l'île, reprend les armes contre "l'armée britannique d'occupation" au nom de la défense des catholiques. Début d'une longue campagne d'attentats. Le 6 février 1971, le premier soldat britannique est tué. Formation dans le camp protestant de milices rivales.

- 1972: la violence culmine avec 470 morts. Dissolution du parlement nord-irlandais de Stormont. Londres reprend le contrôle direct des affaires de la province.

- 1974: Une grève générale des protestants fait échouer l'accord de Sunningdale, première tentative de partage du pouvoir entre protestants et catholiques modérés.

- 1981: 10 détenus républicains se laissent mourrir de faim dans la prison du Maze à Belfast

- 1985: Accord anglo-irlandais entre les Premiers ministres britannique et irlandais Margaret Thatcher et Garret Fitzgerald qui promet pour la première fois à Dublin un droit de regard sur les affaires du nord de l'île.

- 1993: John Major signe avec Dublin la déclaration de "Downing Street" invitant tous les partis, y compris le Sinn Fein à la table des négociations à condition que sa branche armée commence préalablement à désarmer.

- 1994: premier cessez-le-feu de l'IRA, suivi par une trêve similaire des groupes paramilitaires protestants

- 1995: Londres et Dublin produisent un accord cadre, rejeté par les unionistes, mais qui préfigure le compromis de paix qui sera signé trois ans plus tard.

- 1996: l'IRA reprend ses attentats.

- 1997: Les travaillistes de Tony Blair arrivent au pouvoir. Nouveau cessez-le-feu de l'IRA. Des négociations de paix historiques s'ouvrent à Belfast incluant pour la première fois le Sinn Fein

- 1998: un accord de paix est signé en avril entre catholiques et protestants, qui prévoit un partage du pouvoir inédit entre les deux communautés. Il est approuvé par référendum par 71% des Nord-Irlandais. Une assemblée régionale est élue mais la mise en place des institutions est rapidement paralysée. Les protestants réclament un début de désarmement préalable de l'IRA avant de faire entrer le Sinn Fein au sein du gouvernement local.

- 1999: les protestants et le camp républicain relancent le processus de la paix. David Trimble et son parti se contentent d'une promesse du camp républicain à oeuvrer en vue de son désarmement après la création de l'exécutif interconfessionnel. Une nouvelle ère de partenariat entre les communautés rivales s'ouvre en Irlande du Nord.

MR_Claude, 23.06.2002 à 21:5936056
bon puisque vous y tenez, voila la première moitié du 20ème siècle (je peux remonter presque jusqu'a jésus si vous voulez ;o))) )


Le soulèvement de Pâques
Le crainte de la conscription et la ferveur envers la cause d'une rébellion qui purifierait la nation par le sang poussèrent Pearse, Connolly, Casement et d'autres extrémistes à préparer une insurrection pour le printemps de 1916. L'IRB s'était si bien infiltrée parmi les Volontaires Irlandais que MacNeill n'entendit parler du soulèvement qu'à la veille de la date fixée. En vain promulgua-t-il des ordres annulant les «manœuvres» de Volontaires décrétées par Pearse le dimanche de Pâques, 23 avril 1916. Les Britanniques eurent beau intercepter un navire allemand apportant des armes en Irlande et la police capturer Casement, qui venait de débarquer sur la côte du comté de Kerry, les rebelles proclamèrent la République d'Irlande le lundi de Pâques. Occupant diverses positions stratégiques dans la capitale, ils furent à deux doigts de prendre le château de Dublin. Pendant cinq jours, jusqu'au 29 avril, date à laquelle Pearse donna l'ordre de se rendre, les Volontaires et l'Armée des Citoyens résistèrent aux forces britanniques supérieures en nombre.





Le triomphe du Sinn Fein
Le soulèvement fut avant tout l'œuvre du prolétariat et de la petite-bourgeoisie, ayant à leur tête une élite intellectuelle, et il marqua la fin d'une époque de problèmes agraires et d'agitation constitutionnelle de la part de la bourgeoisie catholique, soutenue par la hiérarchie irlandaise. Sur place, l'opinion publique fut d'abord horrifiée par cette rébellion, mais en précipitant le procès et l'exécution de Pearse et de quatorze autres dirigeants, les autorités britanniques s'aliénèrent de nombreux nationalistes modérés. Des centaines d'insurgés furent déportés en Angleterre et au Pays de Galles; Casement, jugé pour trahison à Londres, fut pendu, et des milliers de recrues vinrent secrètement grossir les rangs du Sinn Fein.





En 1917, le nouveau Premier ministre britannique, David Lloyd George, tenta de régler la question irlandaise par le biais d'une conférence multilatérale à Dublin, que l'on appela la Convention irlandaise. Mais cette tentative était vouée à l'échec, du fait que le Sinn Fein et les Unionistes d'Ulster avaient refusé d'y prendre part. Aux élections de décembre 1918, le Sinn Fein remporta en Irlande une victoire éclatante. Soixante-treize de ses candidats furent élus; refusant d'aller siéger au Parlement de Londres, ils se déclarèrent le Dail Eireann de la République irlandaise. Eamon De Valera, président nouvellement élu du gouvernement provisoire, s'évada de prison en avril 1919 et parvint à gagner l'Amérique pour y réclamer le soutien des émigrés irlandais.




La guerre anglo-irlandaise
L'armistice qui, en novembre 1918, mit un terme à la Première Guerre mondiale, n'apporta pas la paix à l'Irlande. Lorsque les Britanniques tentèrent d'abolir le gouvernement provisoire, la lutte armée éclata entre l'Armée républicaine irlandaise (l'IRA, bras militaire du Sinn Fein) et le Royal Irish Constabulary (les forces de police du gouvernement officiel, renforcées par l'armée régulière et quelques unités auxiliaires). De part et d'autre, de brutales représailles jalonnèrent une guérilla au cours de laquelle la distinction entre les tués dans le feu de l'action et les meurtres de sang-froid ne tarda pas à s'effacer. Les anciens combattants britanniques, opérant sous l'uniforme des Black and Tans, et la Division auxiliaire du Royal Irish Constabulary n'avaient aucun respect pour les Irlandais sans uniforme qui menaient une guerre d'embuscades, tandis que, de son côté, Michael Collins organisait une campagne de terreur contre les ennemis du Sinn Fein. Les atrocités perpétrées entre 1919 et 1921 émurent l'opinion publique tant en Grande-Bretagne qu'en Amérique, et l'on fit pression sur le ministère de Lloyd George, afin qu'il mît un terme aux hostilités. Les pourparlers officiels entre le Sinn Fein et les membres du gouvernement de Londres commencèrent en juillet 1921. Au bout de cinq mois de pénibles négociations, le 6 décembre 1921, Griffith et Collins, les deux principaux délégués du Sinn Fein, acceptèrent les termes du traité de Downing Street établissant un État libre d'Irlande, calqué sur le dominion du Canada et prêtant allégeance à la couronne britannique. Les six comtés d'Irlande du Nord furent provisoirement exclus de ce traité, ratifié par le Parlement irlandais le 6 janvier 1922.





De l'État libre à la république indépendante

Mais les Sinn-feiners se divisèrent: les modérés se contentèrent du statut de 1921 et acceptèrent de rester dans le Commonwealth britannique; les extrémistes du parti de Eamon De Valera demeurèrent intransigeants et continuèrent à lutter pour une république d'Irlande indépendante. Leur agitation terroriste ne prit fin qu'en mai 1923. Mais, neuf ans plus tard, en 1932, De Valera arriva au pouvoir, le parti qu'il avait récemment fondé, le Fianna Fáil, venant de conquérir la majorité parlementaire. Il déclara que l'Irlande, l'«Éire», était une république souveraine et indépendante, associée, pour ce qui concernait sa politique extérieure, avec les États de l'Empire britannique, déclaration unilatérale que la Grande-Bretagne n'accepta pas, ni ne repoussa formellement. La Constitution que De Valera fit voter le 1er juillet 1937 institua trois pouvoirs: le Parlement, composé d'une Chambre des députés, le Dail (147 membres élus au suffrage universel), et d'un Sénat de 60 membres, représentant les intérêts professionnels; le président de l'État, élu au suffrage universel; le Premier ministre, chef du gouvernement, nommé par le président sur proposition du Dail.


Chef du gouvernement sans interruption à partir de 1932, De Valera resta au pouvoir jusqu'en 1948. Durant le conflit mondial de 1939-1945, il s'abstint d'associer l'Irlande à l'effort de guerre de la Grande-Bretagne et de ses dominions, et s'appliqua à maintenir l'Éire dans une stricte neutralité. Le 2 décembre 1948, le Dail approuva le projet de loi supprimant les relations avec la couronnne britannique, et la république fut officiellement proclamée le 17 avril 1949. Contre l'Angleterre, le gouvernement de l'Éire présenta comme dernière revendication la réintégration des six comtés de l'Ulster rattachés à l'Irlande du Nord dans l'Irlande indépendante, et annonça son intention de ne pas adhérer au Pacte atlantique tant que la division de l'Irlande serait maintenue.

MR_Claude, 23.06.2002 à 21:5636055
bah moi ça remontait plus loin, mais dans le cadre de l'oral là je crois que c'est déjà pas mal ;o)))

crepp, 23.06.2002 à 21:5536054
Vive google :o))

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 21:5436053
roooooh, pardon cloclo, mais vas-y ! c'est super de mettre plusieurs points de vus ! ;o))

MR_Claude, 23.06.2002 à 21:5336052
t'es pas marrant jon... j'avais commencé à taper un truc fait amoureusement à la main et j'ai eu l'idée d'actualiser la page... pffffffffffffffft

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 21:5136051
Bon, allé, je te mets aussi la fin, tu la lit si tu veux ;o))

Le 1er juillet, les cent huit membres de l'Assemblée semi-autonome nouvellement constituée désignèrent David Trimble, chef de l'UUP, parti unioniste modéré, à la tête du gouvernement, tandis que Seamus Mallon, numéro deux du SDLP, parti catholique modéré, était nommé vice-Premier ministre. Cependant, le siège de Portadown (Ulster) par les orangistes en juillet, la mort quelques jours plus tard, de trois personnes dans le bourg protestant de Ballymoney, suivie de celle de vingt-huit autres lors d'un attentat commis à Omagh et revendiqué par le groupe extrémiste dissident IRA-véritable en août, entachèrent la paix nouvellement instaurée. Cette année prit fin sur un message d'espoir grâce à l'hommage rendu par le Comité Nobel du Parlement norvégien aux architectes de la paix. Ainsi, John Hume, représentant du Parti travailliste d'Irlande du Nord (SDLP, nationaliste et catholique) et David Trimble, responsable du Parti unioniste (UUP, protestant modéré), reçurent le prix Nobel de la paix pour les efforts qu'ils avaient déployés dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de paix. En 1999, l'assassinat d'un agent de renseignement de l'IRA et un attentat revendiqué par un groupuscule protestant hostile à l'accord de Stormont, dans le comté de Londonderry, ravivèrent une fois encore les tensions entre les deux communautés. Ainsi, leurs principaux dirigeants, le Premier ministre et dirigeant du parti protestant, David Trimble, et Gerry Adams, président du Sinn Féin, s'opposèrent sur la mise en œuvre du désarmement de l'IRA et sur l'attribution, comme le prévoyait l'accord, d'un nombre équitable de sièges gouvernementaux aux membres du mouvement nationaliste républicain. Seul signe notable d'une amélioration, les gouvernements britannique et irlandais signèrent à Dublin quatre traités de coopération, entérinant la création d'un conseil ministériel nord-sud, celle de six commissions mixtes chargées de faciliter une collaboration dans des domaines plus techniques (gestion des voies navigables, développement économique), celle d'un conseil mixte de parlementaires et celle d'une conférence intergouvernementale. Les parties en présence ratifièrent deux autres traités prévoyant notamment un renforcement des liens entre elles grâce à l'institution d'un conseil mixte de parlementaires, ainsi que celle d'une conférence intergouvernementale permettant aux dirigeants des deux parties de se rencontrer régulièrement lors de sommets. En juillet, l'ensemble du processus de paix fut une nouvelle fois remis en question. En effet, le Parti unioniste des protestants d'Ulster (UUP), dirigé par David Trimble, que les urnes avaient désigné, en juin 1998, comme Premier ministre du gouvernement régional, refusa de former un exécutif nord-irlandais avec les républicains du Sinn Féin, sans l'adoption d'un mécanisme garantissant leur exclusion, si l'Armée républicaine irlandaise (IRA) ne restituait pas ses armes selon un calendrier précis. Toutefois, le 29 novembre, le premier gouvernement autonome et multiconfessionnel d'Irlande du Nord vit le jour. Dirigé par David Trimble, chef du Parti unioniste de l'Ulster (UUP), il était composé d'un vice-Premier ministre catholique et nationaliste, Seamus Mallon, et de dix ministres (cinq protestants et cinq catholiques), dont deux membres du Sinn Féin, parmi lesquels Martin McGuiness, ancien commandant de l'Armée républicaine irlandaise (IRA). Parallèlement, les délégués de l'UUP approuvèrent le compromis proposé par le médiateur américain, George Mitchell, et accepté par David Trimble et Gerry Adams, dirigeant du Sinn Féin, selon lequel l'IRA acceptait d'accélérer son désarmement, qui devrait s'achever, comme celui des milices protestantes, au plus tard en mai 2000. À la fin de l'année, le gouvernement britannique transféra une grande partie de ses pouvoirs d'administration directe sur l'Irlande du Nord au nouveau gouvernement régional. La définition du budget, la politique monétaire, les affaires étrangères et la défense demeurèrent toutefois du ressort de Londres. De son côté, l'Armée républicaine irlandaise (IRA) donna un nouveau gage de sa bonne volonté en nommant un représentant auprès de la commission chargée du désarmement des milices. Toutefois, le 11 février 2000, de nouveaux désaccords entre les différentes parties conduisirent le gouvernement britannique à suspendre l'ensemble des institutions nord-irlandaises nouvellement établies. Cette décision fut immédiatement suivie du retrait de l'IRA de toute négociation avec la commission internationale des milices et de l'annulation de toutes les propositions faites ultérieurement. Le cessez-le-feu fut cependant maintenu. Après de nouvelles négociations, David Trimble, soutenu par la majorité des membres du gouvernement (53 % des voix), obtint, le 29 mai, du pouvoir britannique, le rétablissement des institutions nord-irlandaises. Néanmoins, leur avenir demeurait suspendu à la promesse faite par l'IRA (le 6 mai), de mettre elle-même ses arsenaux «hors d'usage» et d'ouvrir quelques-unes de ses caches d'armes à des personnalités mandatées par la commission internationale mise en place pour contrôler le désarmement des milices paramilitaires.

Et encore bon courage hein ! ;o))

jon_arbuckle, 23.06.2002 à 21:4936050
Donette, lis donc ça :

La question de l'Irlande du Nord fut l'une des plus délicates en Europe, des années 1960 jusqu'en 1998. En effet, l'Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, fut secouée par de violents affrontements entre les protestants et la minorité catholique; les causes de cette résurgence du problème irlandais, que l'on pouvait croire résolu depuis 1921, sont triples: religieuses, économiques et politiques. En effet, numériquement inférieurs aux protestants, les catholiques de l'Ulster acceptent mal que le chômage, engendré par le déclin des activités traditionnelles de leur pays, les frappe davantage que les protestants, principaux bénéficiaires des mesures de relance écnomique prises par le gouvernement de Belfast. Les inégalités de la représentation politique accentuent leur méfiance: si les douze députés d'Irlande du Nord au Parlement de Loondres sont élus au suffrange universel, il n'en est pas de même des députés à la Chambre des communes de Belfast, élus au suffrage censitaire, ce qui ne permet pas aux catholiques d'y occuper plus de neuf sièges.

Après les graves incidents de Londonderry, le 5 octobre 1968, le Premier ministre de l'Ulster, Terence O'Neill, s'efforça de faire accepter des réformes en faveur des catholiques. Le major Chichester-Clark, qui lui succéda, ne put empêcher les protestants, et singulièrement les orangistes, qui en constituent l'élément dur, de manifester leur intransigeance en organisant d'importants défilés à Belfast et Londonderry, les 12 juillet et 12 août 1969. Ls catholiques répliquèrent par des contre-manifestations, qui dégénérèrent en violentes émeutes, principalement à Londonderry, où de véritables scènes de guerre civile se déroulèrent dans le quartier catholique de Bogside. Ces événements mirent en évidence deux personnalités opposés: le pasteur Ian Paisley, du côté protestant, et Bernadette Devlin, animatrice du Mouvement pour les droits civiques et député au Parlement de Londres, du côté catholique. Après bien des hésitations, le Premier minsitre travailliste, Harold Wilson, qui avait rencontré le major Chichester-Clark, décida le 18 août 1969 de confier le maintien de l'ordre en Irlande du Nord à l'armée britannique. Les violences reprirent à Belfast et à Londonderry au cours du mois de juin 1970. Vainqueur aux élections générales britanniques, le 18 juin, le nouveau Premier ministre, le conservateur Edward Heath, ne put qu'envoyer des renforts; Chichester-Clark démissionna le 23 mars 1971 et fut remplacé par Brian Faulkner,qui obtint du gouvernement de Londres des pouvoirs spéciaux, qui lui permirent, le 10 août 1971, de faire interner, sans procès, les chefs de l'IRA. Londres mit fin à l'autonomie de l'Irlande du Nord en mars 1972, et décida d'administrer directement la région.

Le conflit entra alors dans une phase de terrorisme, l'IRA frappant durement protestants, policiers et soldats britanniques. Ceux-ci ripostèrent par une vigoureuse répression. Le cadre initial du conflit religieux était dépassé: il s'agissait désormais d'un conflit social et politique. Durant les années 1970, l'Irlande du Nord s'enlisa dans une violence contre laquelle le mouvement des femmes pour la paix, créé par Mairead Corrigan et Betty Williams (prix Nobel de la paix en 1976) resta impuissant. Le lundi 28 août 1979, le lundi noir avec ses vingt et une victimes (dont lord Mountbatten), sembla montrer que l'IRA voulait couper court à toute initiative de paix sous l'égide britannique, alors que des extrémistes protestants organisaient un attentat contre Bernadette Devlin en janvier 1981.

Réclamant le statut de prisonniers politiques, plusieurs détenus de l'IRA internés à la prison de Long Kesh entreprirent en 1981 une grève de la faim qui, face à l'intransigeance de Margaret Thatcher, se termina tragiquement. Dix militants moururent, ce qui raviva le conflit (émeute du 18 juillet 1981). Après une période d'accalmie, l'IRA reprit ses actions violentes: en octobre 1984, au Grand Hôtel de Brighton, où se tenait un congrès du parti conservateur britannique, Margaret Thatcher échappa à un attentat. Parallèlement, le Sinn Féin (aile officielle de l'IRA), dont le projet politique s'affirmait de plus en plus nettement socialiste, adopta une stratégie électorale offensive: trois de leurs représentants siègèrent à la Chambre des Communes, à Londres. En 1993, le Royaume-Uni reconnut pour la première fois le mandat électoral du parti républicain, le Sinn Féin. Malgré le cessez-le-feu décrété par l'IRA en août 1994, puis en juillet 1997, la reprise des attentats empêcha toute tentative de négociation d'aboutir, repoussant un règlement pacifique du conflit.


Le début de l'année 1998 fut marqué par la reprise des négociations : Bertie Ahern et son homologue britannique, le Premier ministre Tony Blair, proposèrent un plan de paix pour l'Irlande, instituant notamment un Conseil intergouvernemental, incluant des représentants des deux gouvernements, des membres de l'administration de l'Irlande du Nord, du pays de Galles et de l'Écosse, ainsi qu'un Conseil interministériel Nord-Sud, regroupant les responsables exécutifs de Belfast et de Dublin. Émaillés de nombreuses interruptions, notamment l'exclusion provisoire du Sinn Féin, les pourparlers pour la paix en Irlande du Nord aboutirent, après trente ans de guerre civile et sous la médiation du président américain Bill Clinton, à la signature, le 10 avril, d'un accord de paix historique. Soumis à un référendum en Ulster et en république d'Irlande, l'accord de Stormont obtint l'assentiment massif de la population en mai (le 22).

(si tu veux, je peux aussi te mettre la toute fin de l'histoire, assez longue...)

Bon courage ;o))

MR_Claude, 23.06.2002 à 21:4736049
bin ça dépend l'étendue de ce que tu veux, on peut en faire des pages sur ce sujet (quand je dis on c'est général hein ;o))) )

don Lope, 23.06.2002 à 21:3536047
ach vous etes pas cool !!

don Lope, 23.06.2002 à 20:1636044
Je remercie d'avance...
...celui qui voudra bien m'expliquer en 2 mots 3 mouvements l'antagonisme protestant catholique en Irlande ;o)) Et soyez charitable me racontez pas n'importe quoi !! c'est pour une sombre histoire d'oral d'anglais...(et euh c pressant !!)

everland, 24.03.2002 à 18:0322723
Bin au départ je voulais le faire à Liège mais on m'a dit qu'il y avait des bouchons (uh uh uh)

Léon le Wacky, 24.03.2002 à 13:0122712
Eh bien, moi, Ever, je te remercie, mais je ne te félicite pas de fêter ton anniversaire à Besançon et pas à Liège, comme tous les gens normaux et équilibrés! :o)))

everland, 24.03.2002 à 11:3122708
C'était pour rire, oui, Léon, je comprends bien que tout le monde n'ait pu venir, je suis déjà épaté qu'autant de personne ait fait le déplacement ! Ravi !

Léon le Wacky, 24.03.2002 à 11:1022700
Comment dois-je le prendre? Dans le doute, je vais en rire. :o)

everland, 24.03.2002 à 11:0522699
... tout le monde, et même ceux qui sont pas venu (merci Léon), pour la rencontre-surprise bisontine. Ca m'a fait chaudement plaisir (oh oui, oh oui) et j'en redemande (encore, encore). Je vous revaudrais ça un jour ou l'autre (plutôt l'autre)(surtout à toi Léon). Et puis voilà quoi :o)

Léon le Wacky, 20.03.2002 à 12:4022301
J'ai pas trouvé ça mauvais, moi, "La débandade"! Ah, zutre, on n'est pas sur le sujet "Ciné, cinéma".

Mr_Switch, 20.03.2002 à 10:4522288
a propos de Tchao Pantin ( tres bon film )
un truc pas faux dit par je sais plus qui ( la fille qui a un cheveux sur la langue qui est chez Ruguier ).
en gros :
Si on trouve Coluche emouvant ( et qu'il a eut le cesar ), c'est parce qu'on a un prejugé sur lui : c'est un comique. Et un comique vraiment particulier : gueulant et tout et tout.
Si c'avait ete un acteur + dramatique , l'emotion degager n'aurait ete considérée comme normal. C'est son boulot au mec de nous emouvoir....

( bon j'ai ca a ma sauce mais en gros c'etait ca et je suis a priori plutot d'accord )

Manu

( quand a claude Berri , depuis "la debandade", mieux vaut verifier a 2 fois )

crepp, 20.03.2002 à 10:2522285
Faut pas taper sur le monsieur qui a fait Tchao Pantin!!!!
Sinon je remercie ma maman de m'avoir mis au monde, ça devait pas être facile :o)

Léon le Wacky, 19.03.2002 à 21:3022238
Pas d'accord! Je ne remercie pas un Monsieur qui massacre Astérix, NA!

Morti, 19.03.2002 à 21:2822236
Matthieu, t'as pas remercié Claude Berri...il faut TOUJOURS remercier Claude Berri... :o))

Léon le Wacky, 19.03.2002 à 21:1422231
Et moi, je remercie Matthieu, qui a la bonne idée de nous envoyer du Pierre Perret. :o)

Matthieu, 19.03.2002 à 21:0822229
Je viens ce soir pour ma récompense
J’avais dit-on des chances infimes
Modestement j’ai eu je le pense
Un coup de génie en tournant ce film
Je remercie l’équipe toute entière
Et le chauffeur de ma limousine
Les gars du son et ceux de la lumière
Et Marie-Jo qui a fait le casting
Je remercie l’auteur ma femme et mon agent
Et ma maman qui m’a fait si intelligent

Je n’oublie pas mon metteur en scène
Qui était cassé du matin au soir
Ni les baisers de la star italienne
Qui aimait mieux l’ail que les carambars
Les essayages de la costumière
Qui essayait tout jusqu’à mon divan
Je remercie ma doublure lumière
Qui se les gelait dans le mauvais temps
Je remercie la scripte le chef opérateur
La maquilleuse et bien sûr la main du masseur

Je remercie la femme de ménage
Qui me dégottait mes barbituriques
Le producteur qui trouvait dommage
Que les scènes de viol manquent de comique
Merci encore de l’aide si précieuse
De l’assistant qui gardait mon chien
Et du soutien dans les heures creuses
De la monteuse qui montait si bien
Je remercie Carmen la gardienne Andalouse
Et sa belle-sœur qui posait si bien les ventouses

Je remercie l’habileté certaine
Du stomato qui a fait mes fausses dents
Celle du cadreur qui a eu tant de peine
A faire entrer ma tête dedans
Je remercie mon attaché de presse
Et le public qui m’ont dit génial
Même le critique qui écrit sans tendresse
Que je serai mieux dans le rôle du cheval
Merci aux photographes aux membres du jury
Et au coiffeur qui m’appelait toujours mon chéri

Ce beau trophée enfin je le partage
Avec mon psy qui est mort d’épuisement
Ma partenaire fumace qu’au montage
On ai sucré la moitié de ses plans
Je serai ingrat d’en profiter seul
Et j’attribue leur part de gâteau
Aux nominés qui font tous la gueule
Aux cascadeurs qui sont à l’hosto
Je remercie encore ma femme et mon agent
Et ma maman qui m’a fait si intelligent

Le trophée
Par: Perret Pierre

man, 19.03.2002 à 21:0322228
En tout cas, c'est pas moi... ;o)))))

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