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« La petite bédéthèque des savoirs » (sic) [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1
| | | | Tout ça me rappelle que y'a ça encore en salles, ça m'était sorti de la tête !
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| | | | Thierry : | Docteur C s'étonne donc des réserves émises sur un livre qu'il n'a (bien évidemment) pas lu. |
«L'aurait-il fait que le résultat aurait sans doute été le même: il est plus facile de mal regarder que de bouleverser une théorie fortement ancrée.»
(Robert Joly (sans lien avec l'Oncle Paul ni le cheval de Lucky Luke), Le niveau de la science hippocratique) |
| | | | lanjingling : | Docteur C : | j'étais surpris de la déception de lecture sur un livre écrit par Thoret, dont, bien que je ne partage pas toutes les positions politiques et esthétiques, je considère que ses analyses des films, |
Et puisqu'on est dans le scolaire, sache que l'emploi du pronom relatif dont exclue techniquement celui de l'adjectif possessif du nom qu'il remplace.
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Certes, et ce n'est pas la seule maladresse dans mon précédent message tapé un peu vite.
Je viens sur Bulledair pour éclairer certains travaux en bande dessinée et voir comment les problèmes, les questions autour des bandes dessinées se posent, peuvent se poser. Cette collection ne m'intéresse pas particulièrement, ce n'est pas une forme éditoriale que j'ai envie de me donner bien longtemps à penser. Il y a peu de chance que je lise jamais aucun des titres de cette collection. A partir de là vous écrivez bien ce que vous voulez.
Ma considération pour Jean-Baptiste Thoret vient de la qualité de son travail de critique cinéma, pour des livres qui remontent déjà à un certain nombre d'années, il est un peu triste qu'il n'ait fourni qu'un digest sur le Nouvel Hollywood, dès lors qu'il a écrit quelques paires de textes, que je cite, dont les objets, la précision des intuitions et des analyses, l'usage de la culture, étaient exceptionnels. Ce n'est plus trop le cas ces dernières années et c'est sans doute qu'il s'est trop laissé absorber dans une activité de journaliste (pour Charlie Hebdo, France culture, etc.) Je sais que ChrisB est aussi cinéphile et que donc sa déception sur une bande dessinée pédagogique sur des films a un sens. Je ne saurais dire si Brüno serait un plus ou moins bon auteur que Jean Solé, dès lors l'alchimie d'une bande dessinée faite pour cette collection doit se situer à un autre niveau.
Je l'ai clairement écrit, ces petits jeux dialectiques sans enjeux politiques, ni théoriques, ni esthétiques vraiment, ne m'intéressent pas. |
| | | | Docteur C : | Ce livre-là est paru - je ne l'ai pas lu bien évidemment - [...] |
l'élément le plus intéressant de l'échange a été coupé au montage. je le replace.
Docteur C s'étonne donc des réserves émises sur un livre qu'il n'a (bien évidemment) pas lu. |
| | | | Docteur C : | j'étais surpris de la déception de lecture sur un livre écrit par Thoret, dont, bien que je ne partage pas toutes les positions politiques et esthétiques, je considère que ses analyses des films, |
Et puisqu'on est dans le scolaire, sache que l'emploi du pronom relatif dont exclue techniquement celui de l'adjectif possessif du nom qu'il remplace.
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| | | | Docteur C : | C'est une plaisanterie ? Ceci sous-entendrait qu'il faudrait départir entre les qualités d'auteurs de Jean Solé et Brüno, question qui m'indiffère complètement. | Aucun sous-entendu, je préfère des auteurs à d'autres, et en apprécie autant certains pour des qualités différentes; mais je suis peut-être bizarre...
Docteur C : | Non puisque cette collection se donne pour objectif de faire de la pédagogie sur un sujet de connaissance par la bande dessinée, |
Pour faire de la pédagogie, il faut être pédagogue, ce que tous les spécialistes ne sont pas.(Encore une divulgation choquante, désolé).
Et pour faire de la pédagogie en bande dessinée, il faut un bon auteur de bande dessinée et un bon pédagogue. L'articulation d'un article critique ou scientifique n'est pas la même que celle d'une bande dessinée.
Docteur C : | j'étais surpris de la déception de lecture sur un livre écrit par Thoret, dont, bien que je ne partage pas toutes les positions politiques et esthétiques, je considère que ses analyses des films, en particulier du Nouvel Hollywood, sont passionnantes (voir en particulier son bouquin sur le film de Zapruder comme matrice dans ledit cinéma "26 secondes : l'amérique éclaboussée", ses articles sur Mann, son livre sur Massacre à la tronçonneuse, et même plus lointainement son bouquin sur Argento). |
Si tu confonds name-dropping et pédagogie, je comprends que tu aies des problèmes de lecture.
Docteur C : | Mais je vois bien la triste manoeuvre de cette intervention, tu te cherches des copains dialectichiens pour aller chercher tes baballes rhétoriques, dont le caractère révolutionnaire du dimanche à quand même l'apanage de sous-entendus conservateurs (politique des auteurs pour le remoulage de l'Oncle Paul au Lombard), et à cela je réponds comme il se doit : ouaf ouaf ! |
Et non, pas plus de stratégie et de complot que de sous-entendus. Mais il est vrai que la paranoia est un des fondements des staliniens, comme de traiter ses adversaires de chiens (même dissimulé sous un jeu de mots). |
| | | | lanjingling : |
Docteur C : | chrisB : | {...) et le nouvel Hollywood (qui ne répond que moyennement au cahier des charges, mais le plaisir de voir Brüno sur ce sujet est clairement là.
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Déclaration qui me surprend car Jean-Baptiste Thoret est pour le coup le spécialiste français du Nouvel Hollywood, je n'en vois pas d'autre qui aurait une telle connaissances des films, etc. |
Contrairement à ce que dit le Docteur, pour faire une bonne bande dessinée, quel que soit le sujet, il faut un bon auteur de bande dessinée, et pas un spécialiste du dit sujet.(Je m'excuse si c'est une révélation trop profonde et révolutionnaire pour un tranquille dimanche matin.)
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C'est une plaisanterie ? Ceci sous-entendrait qu'il faudrait départir entre les qualités d'auteurs de Jean Solé et Brüno, question qui m'indiffère complètement.
Non puisque cette collection se donne pour objectif de faire de la pédagogie sur un sujet de connaissance par la bande dessinée, j'étais surpris de la déception de lecture sur un livre écrit par Thoret, dont, bien que je ne partage pas toutes les positions politiques et esthétiques, je considère que ses analyses des films, en particulier du Nouvel Hollywood, sont passionnantes (voir en particulier son bouquin sur le film de Zapruder comme matrice dans ledit cinéma "26 secondes : l'amérique éclaboussée", ses articles sur Mann, son livre sur Massacre à la tronçonneuse, et même plus lointainement son bouquin sur Argento).
Mais je vois bien la triste manoeuvre de cette intervention, tu te cherches des copains dialectichiens pour aller chercher tes baballes rhétoriques, dont le caractère révolutionnaire du dimanche à quand même l'apanage de sous-entendus conservateurs (politique des auteurs pour le remoulage de l'Oncle Paul au Lombard), et à cela je réponds comme il se doit : ouaf ouaf ! |
| | | | Mr_Switch : | Le dessin organique de Solé fait merveille pour illustrer le monde de l'abeille. Solé s'autorise quelques blagounettes hors-sujet qui permet de donner de la vie à l'ouvrage. Ca permet aussi que le personnage-interface ne soit pas qu'un simple conférencier (cf l'ouvrage sur le tatouage).[...]
Enfin, bref. Un livre malgré tout plus copieux qu'il n'en parait. Je ne suis pas déçu. (rien que pour la couverture, j'étais content de mon achat) |
Docteur C : | chrisB : | {...) et le nouvel Hollywood (qui ne répond que moyennement au cahier des charges, mais le plaisir de voir Brüno sur ce sujet est clairement là.
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Déclaration qui me surprend car Jean-Baptiste Thoret est pour le coup le spécialiste français du Nouvel Hollywood, je n'en vois pas d'autre qui aurait une telle connaissances des films, etc. |
Contrairement à ce que dit le Docteur, pour faire une bonne bande dessinée, quel que soit le sujet, il faut un bon auteur de bande dessinée, et pas un spécialiste du dit sujet.(Je m'excuse si c'est une révélation trop profonde et révolutionnaire pour un tranquille dimanche matin.)
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| | | | Je désirais mettre ceci en chronique, mais cela ne marche pas (pourtant, il n'y a pas de guillemets)... |
| | | | Lu celui-ci, sans l'avoir choisi, c'était le seul qu'il y avait en bibliothèque (avec le rugby, mais je n'avais pas vu que c'était signé Bouzard), j'ai voulu essayer cette fameuse collection dont on parle tant, peut-être aurais-je eu mieux fait d'en acheter un d'un dessinateur que j'apprécie, et cette collection n'en manque pas, pas toujours sur des sujets qui m'attirent toutefois (Bouzard, oui, le rugby, non).
Si certains choix paraissent évidents (Jochen Gerner pour le minimalisme, Bourhis pour le hard rock, Lécroart pour le hasard), d'autres plus surprenants a priori m'attirent (Ferroumont pour l'artiste contemporain - et non pas l'art ; approche intéressante).
Ici, je ne connaissais pas ce dessinateur. Je ne sais pas si c'est le fait de faire une B.D. sur ce sujet qui en a influencé le traitement, ou si c'est un choix de départ; il ne s'agit pas d'une histoire des droits de l'homme,mais de celle de la rédaction de la Déclaration des Droits de l'homme après la guerre. C'est donc pas mal de discutions entre personnages plus ou moins célèbres, difficile à mettre en scène sans que ce soit trop statique, alors il y a une alternance de dialogues et de grandes scènes spectaculaires qui me semble un peu forcée.
Pas convaincu par la narration du fond, ni par le fond lui-même par ailleurs. C'est un sujet que je connais un peu, je n'ai pas vraiment appris quelque chose (mais ce n'était pas mon but), mais comme il y a beaucoup de discussions théoriques sur les droits de l'homme sans trop de mise en situation historique, cela me semble un peu complexe pour un néophyte, de grandes notions pas vraiment approfondies; il y a une bibliographie en fin de volume, mais la B.D. qui en vient ne m'a pas donné envie d'aller y voir.
Une déception, mais je vais retenter selon non le sujet, mais le dessinateur.
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| NDZ, 26.05.2017 à 12:53 | 365724 |
| | | J'ai bien vu... mais tu as toujours plus requin (de la finance) que moi :)) |
| chrisB, 26.05.2017 à 10:16 | 365723 |
| | | Hé bien moi je l'ai beaucoup aimé ce petit livre :) |
| | | | Nom scientifique, pas nom latin. S'il-te-plait. Merci :) |
| NDZ, 25.05.2017 à 15:11 | 365720 |
| | | Oups, directeur de collection. Je lis pas mes petits camarades, désolé. (également pour les fautes) |
| NDZ, 25.05.2017 à 15:05 | 365719 |
| | | C'est ma première fois. Cadeau à mon fils de 7 ans. Que dire de constructif ?
Très clairement, 7 ans c'est trop jeune, on n'est pas dans le coeur de cible :)
Pour ce qui est de ma lecture, voir la formule/représentation graphique de la modélisation de la croissance de requins ou des dendrogrammes phylogénétiques (question du respect des distances dans le dessin??) ça me botte... mais pourquoi en bande dessinée ? Si on compare à d'excellents documentaires (au hasard, à piocher dans la bibliographie de fin de livre), quel intérêt sur le plan de la BD ce récitatif d'un spécialiste ''face caméra'' qui allonge chiffres et nom latin des organismes ? En deux mots, la réalisation semble un peu paresseuse... la BD semble être uniquement là pour dire que c'est facile à lire et c'est simple à comprendre. Dommage.
La plupart du temps, on lit plus que l'on ne regarde ou que l'on ne lit le dessin... pour illustrer les phrases, on est dans le plan-plan (un bémol, il est agréable de voir le cadre de travail du chercheur, le labo, les collections, etc). Du coup, on a un plan et des chapitres qui structurent et rythment le tout mais qui au final sont dynamités par l'ennui que provoque le propos toujours sur le même schéma : 1/ une assertion ou proposition 2/ quelques exemples (souvent chez les mêmes requins blanc/marteau) 3/ micro-recul et on passe à autre chose. Certaines informations bégaient (pour que l'on retienne mieux ? parce que l'on pense que le lecteur va fractionner sa lecture ? parce que l'on a peur que le lecteur se soit endormi la première fois ?). Ce ron-ron casse un peu la dynamique qui s'enclenche parfois.
Le niveau de détail n'est pas toujours bien géré. Des phrases de la conclusion sont frustrantes (je peine à croire que, comme pour tous les organismes marins, on n'est pas des recherches avancées avec des applications biomédicales, comme par exemple les molécules antimicrobiennes, futures alternatives aux antibiotiques) voire frôlent l'incompréhensible (syntaxe complexe, longueur, jargon). De plus en plus passionné par la vulgarisation scientifique (en tant que vecteur efficace de la transmission du savoir dans et en dehors de l'école ET en tant que vitrine du travail du scientifique et de sa perception dans nos sociétés), j'ai appris beaucoup de choses à ne pas faire de mon côté (jargon, phrases à rallonge, niveau de détail trop poussé vs superficiel) et là, je tombe de haut connaissant les personnes impliquées et l'objectif de la collection. Déception, donc, avec cette impression de tirer sur 80 pages ce qui pourrait tenir de dossier Requins dans 2 pages de Spirou (l'excellent Le labo) de manière (presque) tout aussi efficace.
Je viens de lire Chamisso et je voudrais donc conclure, Monsieur vdMeulen, que j'ai beaucoup plus de plaisir à vous lire scénariste qu'éditeur.
Après, si vous voulez faire un livre sur la représentation de l'invisible (moléculaire), je suis votre homme :)) |
| | | | Tout à fait. D'ailleurs elle l'expliquait un peu dans cet entretien. |
| | | | Mr_Switch : | Piste supplémentaire quant à cet oubli : à la subtile différence de ce que Docteur C explique, Nathalie Van Campenhoudt n'est pas présentée comme co-dirigeant la collection. Non, elle est créditée comme en en étant l'éditrice.
David Vendermeulen est le directeur de collection, Nathalie Van Campenhoudt est l'éditrice.
Un directeur de collection est forcément plus investi qu'un éditeur ! Autre dévoiement dont il y aurait sûrement aussi à dire.
Au delà de mon ton ironique, je serai moi-même bien incapable d'expliquer le rôle précis de l'un et l'autre dans le cas présent. |
Concevoir la collection, choisir les objets d'études de chaque volume, déterminer un spécialiste pour l'objet d'étude, et un auteur de bande dessinée, et le leur proposer l'un après l'autre, ça me paraît pas inimaginable comme activité, et ils affirmaient dans les entretiens qu'ils ont pu donner que c'était une activité qu'ils accomplissaient ensemble. On peut jouer sur la dénomination des fonctions éditoriales, mais cette collection se fait à deux.
Ceci dit, car je suis l'actualité de la bande dessinée plus que de raison, ladite Nathalie Van Campenhoudt a annoncé son départ vers Casterman, et est remplacée par une autre éditrice pour cette collection. |
| | | | Collection qui me semble néanmoins , contre vents et marées, avoir le Van Ten Poop (humour flamand). |
| Pierre, 31.03.2017 à 16:02 | 365363 |
| | | Cela étant, mon constat est que nombre de bulledairiens sont Van De Bout contre cette collection (humour belge). |
| | | | Piste supplémentaire quant à cet oubli : à la subtile différence de ce que Docteur C explique, Nathalie Van Campenhoudt n'est pas présentée comme co-dirigeant la collection. Non, elle est créditée comme en en étant l'éditrice.
David Vendermeulen est le directeur de collection, Nathalie Van Campenhoudt est l'éditrice.
Un directeur de collection est forcément plus investi qu'un éditeur ! Autre dévoiement dont il y aurait sûrement aussi à dire.
Au delà de mon ton ironique, je serai moi-même bien incapable d'expliquer le rôle précis de l'un et l'autre dans le cas présent. |
| lldm, 31.03.2017 à 13:32 | 365360 |
| | | Docteur C : | Pierre : | Docteur C : | Je trouve juste dommage que personne n'ait nommé Nathalie Van Campenhoudt, qui co-dirige cette collection au Lombard. |
Dommage a quel titre: parce que c'est une femme ou parce qu'elle a un nom rigolo ?
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Dommage parce que c'est une femme, ni plus ni moins. Je sais que je suis un peu rigoriste, voire crispé, sur cette question de la visibilité des femmes, mais bon. |
Dommage, a fortiori, parce que sans elle cette collection n'aurait jamais vu le jour. Je me souviens très bien que lorsque David m'a présenté le projet il y a quelque temps - en compagnie de Nathalie Van Campenhoudt -, c'est bien à elle qu'il attribuait le désir de créer au Lombard un creuset éditorial comme celui-ci. Bref, une fois de plus, quel que soit leur importance dans la création de quelque chose, ce sont étrangement les femmes qui sont l'objet de nos « étourderies » de casting. |
| | | | Mael : | une chronique sociologique très brétecherienne |
Bretécher. J'avais lu dans un entretien qu'elle tient à cette orthographe et prononciation, disant que c'est comme pour La Grande Bretèche de Balzac. |
| Mael, 27.03.2017 à 22:44 | 365330 |
| | | La Communication Politique sort opportunément en pleine campagne présidentielle. Le professeur d'histoire contemporaine Christian Delporte, spécialiste des médias, a décrypté les processus de la communication politique détaillés par l'exemple. Saisissant cette manne, Terreur Graphique - qu'on voit désormais partout, et notamment dans une chronique sociologique très brétecherienne dans Libé - a mis en forme ces données, les a agencé en nous promenant du pire au meilleur. J'ai toujours bien aimé son trait, qu'on retrouve ici fidèle à lui-même, et je trouve qu'il arrive bien à se saisir de tout ça. De Thomas O'Connor, candidat démocrate falot qui utilisa le premier - avec le succès - des services d'un communicant politiques aux experts des médias comme Silvio Berlusconi, l'ouvrage dresse un panorama très digeste de la question, en évitant l'écueil purement illustratif. 3 flashs. |
| | | | Concernant la parité au niveau des experts mobilisés dans la collection, si l'on excepte le livre sur le féminisme, pour l'instant il n'y a qu'une seule femme et pas d'bol c'est Nathalie Heinich, sociologue anti-"mariage pour tous" et anti-PACS (je vous laisse donc accoler l'adjectif qui convient, vous voyez c'que j'veux dire), devenue par ailleurs anti-bourdieusienne primaire (la violence symbolique n'existe pas car le besoin d'autorité tient la société selon le plus grand souhait de celle-ci, bref là encore vous voyez le topo). Donc vraiment pas glop. |
| | | | Pierre : | Docteur C : | Je trouve juste dommage que personne n'ait nommé Nathalie Van Campenhoudt, qui co-dirige cette collection au Lombard. |
Dommage a quel titre: parce que c'est une femme ou parce qu'elle a un nom rigolo ?
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Dommage parce que c'est une femme, ni plus ni moins. Je sais que je suis un peu rigoriste, voire crispé, sur cette question de la visibilité des femmes, mais bon. |
| Pierre, 27.01.2017 à 14:08 | 364784 |
| | | Docteur C : | Je trouve juste dommage que personne n'ait nommé Nathalie Van Campenhoudt, qui co-dirige cette collection au Lombard. |
Dommage a quel titre: parce que c'est une femme ou parce qu'elle a un nom rigolo ?
Il est plus naturel qu'on réagisse ici au regard de ce que l'on connaissait jusqu'à présent de David Vandermeulen auteur, et donc désormais conquérant de nouvelles parts de marché. |
| | | | chrisB : | {...) et le nouvel Hollywood (qui ne répond que moyennement au cahier des charges, mais le plaisir de voir Brüno sur ce sujet est clairement là.
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Déclaration qui me surprend car Jean-Baptiste Thoret est pour le coup le spécialiste français du Nouvel Hollywood, je n'en vois pas d'autre qui aurait une telle connaissances des films, etc.
Ce livre-là est paru - je ne l'ai pas lu bien évidemment - mais pas son bouquin sur Michael Mann, que j'attendais autrement. La petite bédéthèque des savoirs n'y est pour rien, hein, mais plutôt un certain massacre à Charlie Hebdo, suivi de la mise en sommeil de son potentiel éditeur.
Quant à commenter cette collection en général, je m'abstiens, je m'évapore, je laisse ce fardeau à d'autres. Je trouve juste dommage que personne n'ait nommé Nathalie Van Campenhoudt, qui co-dirige cette collection au Lombard. |
| Pierre, 26.01.2017 à 15:01 | 364772 |
| | | Je ne sais plus qui disait: "être incohérent, c'est être à l'avant-garde de soi-même". |
| chrisB, 26.01.2017 à 14:02 | 364769 |
| | | Pierre : | Bon, cette conversation avait un air de déjà vu, je me disais bien qu'on en avait causé de ça ici. Quelque part, j'aurais préféré me persuader que ce Vandermeulen était un autre Vandermeulen ...
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Content de lire que je reste cohérent avec mon moi de l'été dernier :) |
| Pierre, 26.01.2017 à 13:54 | 364767 |
| | | Bon, cette conversation avait un air de déjà vu, je me disais bien qu'on en avait causé de ça ici. Quelque part, j'aurais préféré me persuader que ce Vandermeulen était un autre Vandermeulen ...
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| crepp, 26.01.2017 à 11:29 | 364758 |
| | | Si un jour il y a un comme sujet le jeu de rôle je craque de suite hein :o))
ah on me dit que JDR et savoir ça ne va pas ensemble ?!!
qui veut une claque de suite !
excusez moi pour ce petit hors sujet... |
| chrisB, 26.01.2017 à 11:26 | 364757 |
| | | Moi je l'aime bien cette collection.
La qualité des titres (selon mon jugement perso hein) est variable, oui certains titres n'échappent pas au syndrome du name dropping massif, mais je sais pas, j'y trouve le petit charme de piocher et plonger en quelques pages dans un sujet.
Le meilleur pour moi est Le Hasard de Ekeland et Lécroart, puis les requins et le nouvel Hollywood (qui ne répond que moyennement au cahier des charges, mais le plaisir de voir Brüno sur ce sujet est clairement là.
Ensuite : l'AI, le tatouage, le heavy metal, le droit d'auteur (sans doute le plus riche au niveau du fond) et le minimalisme.
Clairement le moins bon : l'univers.
Ils sont tous à la maison, donc je vous tiens au courant de la suite :) |
| Pierre, 26.01.2017 à 10:54 | 364752 |
| | | Tu as raison, il peut juste être soupçonné d'incohérence. |
| | | | le vandermeulen derrière cela ne peut être soupçonné de manque d'ambition en terme de bande dessinée
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| | | | Ah bin, ça c'est sympa ! Merci. |
| vdm, 25.01.2017 à 21:43 | 364742 |
| | | Ah mais il suffit de demander.
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| | | | Bon, quand est-ce que tu nous montres la couverture du premier numéro de L'aubaine chez Brain Produk ? ;) |
| NDZ, 25.01.2017 à 18:06 | 364731 |
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Lequel ?
:)) |
| vdm, 25.01.2017 à 17:23 | 364730 |
| | | Je ris car je ne sais pas si l’humour d’ « Aba Sourdi » est volontaire lorsqu’il dit que je devrais être gêné de moi-même. Mais laissez-moi croire qu’il imagine qu’il existe deux Vandermeulen dans la bande dessinée, ça m’amuse.
J’interviens juste pour lui dire que l’interprétation qu’il fait de mes propos n’est pas la bonne et qu’il se fait une fausse idée de mes intentions.
Je ne voudrais pas non plus contredire les analyses sévères que l’on peut lire sur cette page, c’est le jeu des forums et je n’ai aucun souci avec ça. J’aimerais toutefois mettre une toute petite chose en perspective : ne prêtez pas à ceux qui sont derrière la petite Bédéthèque des Savoirs (nous ne sommes que deux) un pouvoir trop grand, nous n’avons ni l’argent ni le talent pour convaincre de si grands auteurs à venir se fourvoyer dans des projets marketing sans profondeur. Si des David B, Bouzard, Jean Solé, Johan De Moor, Brüno, Neaud, Gerner ou Richard Guérineau ont accepté de faire des albums dans cette collection, c’est avant tout parce qu’ils l’apprécient. Merci de votre compréhension.
Vandermeulen
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| Mael, 25.01.2017 à 14:47 | 364724 |
| | | Sur la collection je recommande celui-ci
Mael : | Perso j'ai bien aimé le Neaud, pas tant sur le fond (appris peu de choses mais Pierrat est un bon vulgaristeur et j'ai trouvé que ça développait les choses sans faire trop "anecdotes") que sur une forme d'adaptation que j'ai trouvé assez intelligente, avec un dessin n'illustrant pas stricto sensus les textes mais tentant de jouer avec. Pas toujours habilement, c'est vrai, mais avec certaines réussites. Parfois c'est juste illustratif mais je trouve que ce n'était pas la majorité (très loin de la façon Bourhis de faire, je n'ai jamais compris le moindre intérêt que l'on pouvait trouver à ses "petit livres de...", "Ingmar" par contre c'est bien). |
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| Glotz, 25.01.2017 à 13:12 | 364723 |
| | | Pour nuancer ce que je disais juste avant, il peut y avoir des bandes dessinées qui présentent un sujet de manière drôle et efficace (au sens de « on comprend bien les savoirs transmis ») en vulgarisant des ouvrages de référence :
Strömquist ne révolutionne pas la bande dessinée mais utilise certaines de ses particularités dans un livre qui est autre chose qu'un simple texte illustré. Je ne pense pas que ça « amène » quiconque à la bande dessinée, mais cet objectif est idiot, la bande dessinée n'étant pas une fin en elle-même, et vain, car je ne vois pas en quoi cela poussera des béotiens à aller lire Ware. |
| | | | Tout ce que vous dites me confirme dans mon impression qu'il y a quelque chose de bancal et de contradictoire dans le concept même : s'agit-il de vulgariser des sujets de savoir ou d'amener à la BD des gens intéressés par ces savoirs (ce que dit Vandermeulen dans l'article évoqué) ?
Ce sont deux démarches différentes ; si la première peut être louable en soi (encore que la BD soit ici considéré comme un simple "outil instrumental"), encore faut-il que l'utilisation de l'outil BD serve à quelque chose, ce qui ne me semble manifestement pas être le cas (et je pense que ça frise le ridicule d'établir un constat si naïf et vain que l'on pourrait résumer par "oh mais la BD est trop un bon moyen d'expliquer des trucs, y'en a plein les affiches, les notices et les pancartes, la BD est partout, la BD est utile, BD BD BD BD BD").
Quant à la deuxième (qui est donc "amenons des gens à la BD, tout le monde doit lire de la BD, TOUT LE MONDE BÉDÉ VOUS AVEZ COMPRIS"), elle n'a pour moi aucune autre raison d'être que marketing (il s'agit de gagner des parts de lectorat donc des parts de marché, comme l'avoue Vandermeulen, qui mériterait un bouquin satirique écrit par Vandermeulen). |
| Glotz, 25.01.2017 à 11:13 | 364720 |
| | | Les albums que tu évoques sont les deux pires. Sur le tatouage ça allait à peu près. Mais l'intérêt d'un Que sais-je ? (tu parles d'une référence, celui sur la bande dessinée est nul) en bande dessinée me laisse dubitatif. Les reportages ou les enquêtes plus circonscrites (comme la collection Sociorama) peuvent être plus intéressants. |
| crepp, 25.01.2017 à 11:02 | 364719 |
| | | Pour le moment de mes deux lectures "le nouvel Hollywood" et "le Heavy Metal", le plus grand défaut est le même : un format pas du tout adapté qui ne permet pas un développement profond du sujet.
En plus sur les deux exemples, les dessins ne racontent rien, ils sont juste là pour faire doublon à la description écrite. On se retrouve donc avec un listing et quelques anecdotes (intéressantes quelque fois mais trop rarement).
Conclusion je ne regarde même pas les nouvelles sorties de cette collection. |
| | | | J'ai également été déçu par "l'univers" et "le minimalisme" qui manquaient effectivement de profondeur, contrairement a "le droit d'auteur" qui pour le coup était tellement dense, que je n'ai pas réussi a aller jusqu'au bout.
Bref, la bd pédagogique, même avec des bons auteurs, ça ne marche pas. |
| | | | la volonté affichée de cette collection est de proposer un équivalent en bande dessinée des livres de la collection 'que sais-je'. L'idée d'utiliser les caractéristiques de la bande dessinée comme outil pédagogique n'est pas inintéressante. Cela dit, je n'ai lu que celui consacré au heavy metal dans lequel bourhis recycle le même principe que dans ces petits livres..., qui se contente d'une énumération qui apparaît souvent superficielle.
La bande dessinée est un langage que l'on cantonne encore à quelques champs d'application. reste que la revue dessinée pêche pour moi parce une certaine pauvreté de forme dans le sens que, souvent, l'utilisation de la bande dessinée reste 'scolaire' et que le fonds n'est souvent pas particulièrement développé. |
| | | | J'ai vraiment du mal avec le nom et le concept de "La petite bédéthèque des savoirs" (sic).
Son directeur de collection (qui porte le même nom que David Vandermeulen, ce dernier devant sûrement être gêné de la coïncidence, de par la dimension « marketing littéraire » du propos qui réclamerait une satire) a par exemple dit (ça vient d’ici) : « Avec la Revue Dessinée, on a pu prouver qu’il y a un nouveau public qui n’est pas nécessairement intéressé par le divertissement. […] Le gros pari de la collection est donc d’ouvrir le champ de la bande dessinée. En effet, depuis ces dernières années, l’offre en bande dessinée s’est multipliée par cinq, mais ce n’est malheureusement pas le cas du lectorat. Il faut donc conquérir de nouveaux publics, et la dernière Terra incognita est la bande dessinée de savoir et de sciences humaines. »
Cela me rappelle Scott McCloud dans « Réinventer la bande dessinée » qui disait qu’il fallait faire des BD sur le tennis pour que les tennismen lisent de la BD ; c’était un exemple mais on voit la logique qui est à l’œuvre, indépendamment de la nature légitime ou non de son objet culturel. Pourquoi faudrait-il « conquérir de nouveaux publics » ? Est-ce vraiment un but en soi digne d’intérêt et d’énergie de « faire lire de la BD » pour « faire lire de la BD » ?
Je pense que nous sommes là devant un nouvel avatar de l’idéologie du « roman graphique », tout aussi ruineuse artistiquement et paresseuse intellectuellement.
Indépendamment de ce débat, ce topic de forum peut bien entendu servir à mettre en avant les titres de la collection que l’on juge « à lire ». Je vous remercie.
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