bd insolites comme jaime : évolution d'une ville depuis sa destruction lors de la dernière guerre à nos jours dessinée avec un logiciel d'architecte Gérard Menvussat, enquêteur en vacance dans l'hôtel de luxe d'une autrice absconse, peintre abstraite, sculptrice sans succès - c'est plein de références à des artistes contemporains et quelques modernes
découvertes: intégration d'une famille chinoise vue par la 4ème génération 40 ans, une belle maison, une femme, un fils con, plus de rêves, puis... par 2 petites québécoises futur proche, écolos contre état policier harcèlement à l'école
Le deuxième semestre va de toute manière rebattre les cartes de mon côté car... arrivent entre autres De Crécy, Bézian, Andreas, Seth, Burns, David B., Blain&Sfar, Smolderen&Clérisse, etc
Oui. Je regarde avec intérêt vos bilans. Mais (comme d'hab), peu de nouveautés (Les travaux d'Hercule, c'est une nouveauté toute relative^^ et Robinson Crusoé d'Ajubel est à découvrir mais ça date de 2008...) pour moi.
Pour l'instant je n'ai vraiment pas lu grand chose (10 titres selon “Mes étoiles 2.0”), malgré pas mal d'achats.
Je ne peux donc recommander que Leumonde.fr d'Antoine Marchalot (qui reprend des planches parues sur le site du Monde de 2016 à 2018) et Nicole n° 8 (qui reprend notamment l'histoire la plus longue d'Anti reflux n° 2 de David Amram, mon seul autre 4 étoiles de l'année).
Peu de lectures 2019, peu de choses qui sortent vraiment du lot, que des auteurs/projets plus ou moins attendus... mais que de la littérature "de genre" :
- Saint Rose de Micol, une aventure existentialiste qui louche vers le récit de piraterie
- Saccage de Peeters, un récit post-apo muet qui dégouline de la déliquescence humaine, juste envie de devenir &colo-terroriste après cela
- La tournée de Watson, élémentaire, mais un polar kafkaïen qui dissèque le monde du livre comme Jack l'Eventreur; connivences des critiques truquées, entre-soi, paraître illusoire, éditeurs voraces, libraires perdus - splendide
- Cassandra Darke de Simonds, god save the Queen of comics qui nous livre un socio-polar avec quelques passages bien sentis
- Budapest ou presque de Nine, el nino de Carlos, encore un polar avec un tueur en série (comme La Tournée). Un récit oscillant entre réalisme magique et l'expressionisme de Fritz Lang... jusqu'à une des scènes finales où la Mortemont - karoucho - vient sauver le héros. Du sang avec de la glace pilée, rafraîchissant.
de mon coté pas de coup de coeur,peu de lectures aussi, mais quelques lectures plus qu'agréables :
-"Dans un rayon de soleil" de Tillie Walden
-"Buscavidas" de Breccia/ Trillo (oui réédition)
-"le retour à la terre" T6 de Larcenet/Ferri
-"le dieu vagabond " de Dori Fabrizio
bon! ce n'est pas parce qu'on existe pas qu'il faut se laisser aller!
- saint rose du grand Hugues Micol : jouissif
- le livre pour se faire des amis de Lukas Verstraete : intrigant
- agora de Matthias Lehmann
- saccage de futur président Frédérick Peeters
- la fatma au parapluie de Mahmoud Benamar
- les fleurs rouges (et pas pourpres) de Yoshiharu Tsuge
- brad pack de Rick Veitch
- le dieu vagabond de Fabrizio Dori
- le promeneur du morvan de Vanoli
j'ai apprécié aussi "poussière" de Monde et "no war" de Pastor
j'attends vos sélections car j'ai moins lu de bd en ce 1er semestre et j'ai dû en rater de bonnes
Le titre original est "my favourite thing is monsters. On retrouve la même incohérence entre de pluriel. Je trouve que la traduction est très bonne surtout sachant que la narratrice à 10 ans et que ce genre d'erreur est "crédible" pour un enfant.
Oui, je suis d'accord, mon exemple d'altération ne convient pas en titre de ce livre.
Ton exemple de clés de voiture va chercher du côté de l'euphonie. Que "ce sont ce dont..." soit correct ou non, on évitera de toute manière cette construction oralement, puisque difficile et désagréable à prononcer.
Au sujet de la règle d'accord avec le GN dont tu fais mention, je te crois quant à son existence. Je ne suis pas certain de son caractère absolu (des questions de sémantique entrant par exemple en compte)
Distinguons oral et écrit. En effet, à l'oral, "c'est" remplace régulièrement "ce sont" dans les cas complexes.
Il me semble bien que dans le cas de c'est ou de ce sont, le verbe être s'accorde avec le GN qui le suit (si GN il y a).
Prenons le cas qui nous intéresse : GN, ce + être + GN.
Le soucis, ce sont ses maîtresses ! (Même si à l'oral on accepte Le soucis, c'est ses maîtresses)
Ses livres, c'est toute sa vie ! (Mais on ne dirait jamais : Ses livres, ce sont toute sa vie).
De la même manière je dirais :
La chose que j'aime, ce sont les monstres.
Ma plus grande peur, ce sont les monstres !
Mais amusons nous à inverser les GN, cela devient :
Les monstres, c'est ma plus grande peur. (Là encore, on ne dirait pas : Les monstres, ce sont ma plus grande peur.)
On voit bien que :
GN singulier, ce +être + GN pluriel -> conflit oral / écrit
GN pluriel, ce + être + GN singulier -> Pas de conflit on met c'est
Poussons un peu :
Les clés de voiture, c'est ce dont on a besoin.
Ici, on retombe sur un cas hors GN. "Ce dont on a besoin", Switch dirait que c'est indéfini. Le "ce" se rapporte aussi bien à "ce dont on a besoin" qu'à "les clés de voiture". Or là encore, on ne dirait pas Les clés de voitures, ce sont ce dont on a besoin. Ton sujet réel Switch, il faut le chercher après le verbe être pas avant.
Concernant : Moi, c'que j'aime , c'est les monstres.
On est das du discours direct avec un langage familier donc pas de problèmes bien sûr. Mais pas comme titre pour le livre qui nous intéresse. Après pour avoir lu quelques pages de la preview sur Bdgest on est clairement dans du langage soutenu, pas dans du langage courant enfantin. J'ai bien peur que le titre soit mal traduit...
Ma référence en terme de grammaire c'est Roberte Tommassone, mais étant en vacances je n'ai pas son livre sous les yeux. Jamais lu Grevisse par contre (ni entendu parlé pour être honnête).
Le sens ne pose pas problème, on comprend, c'est juste que c'est grammaticalement faux.
Quelles sont tes sources? Pour Grevisse, c'est correct. Pas soutenu, mais pas relaché non plus.
Glotz :
Je trouve que My favorite thing is monsters ne sonne pas très anglais adulte correct.
Pourquoi "adulte"? C'est simplement aussi correct, et aussi peu puriste, que la v.f. Mais les anglicistes sont moins puristes que les francophones, cela choque donc sans doute moins.(Et tous les francophones savent que "sans doute' signifie "avec doute".)
Je trouve que My favorite thing is monsters ne sonne pas très anglais adulte correct. Mais là il faudrait que j'interroge un angliciste et je n'en ai pas sous la main.
Bref, je lirai bientôt ce livre, en attendant, rappel musical :
Bon, j'avais bien cru comprendre qu'Anoeta trouvait la phrase grammaticalement fausse. Je suis resté vague parce que c'est autre chose qui fait tache pour moi (que Thierry crie haut et fort qu'il préfère les montres, ah bin c'est sympa pour Madame ! ;p)
Pour revenir à la grammaire... Ce n'est tout de même pas aussi évidemment faux. La tournure fait clairement mal aux oreilles, quand on fait quotidiennement attention à sa syntaxe. Résumons : le c' du "c'est" renvoie à quoi ? à "ce que j'aime". C'est indéfini, ça n'aide pas. On n'aime pas ce cas de figure. On cherche un sujet réel : les monstres. Donc pluriel, donc "ce sont". N'empêche qu'ici le singulier me semble tolérable (surtout si l'on veut un registre de langage enfantin/courant.)
Il ne faut d'ailleurs pas grand chose pour rendre le pluriel moins bienvenu.
Par exemple : "Moi, la chose que j'aime, c'est les monstres" fonctionne mieux que "Moi, la chose que j'aime, ce sont les monstres" (On n'a pas de mal à considérer "la chose" comme sujet réel)
En anglais, le titre est une phrase correcte (?) où un singulier défini (thing) équivaut un pluriel défini (monsters).
La traduction propose un cas de figure proche. Mais elle injecte une dose d'indéfini (c'est plus naturel en français) qui met le bazar.
En fait, ce qui te gêne, Anoeta, c'est le doute qui persiste, non ?
Est-ce qu'une franche altération de la syntaxe t'aurait paradoxalement mieux convenu ? (Exemple : "Moi, c'que j'aime , c'est les monstres" ?) La marque d'oralité devient évidente et parait dès lors consciente.
Le sens ne pose pas problème, on comprend, c'est juste que c'est grammaticalement faux. J'entends l'argument de Glotz mais le titre original lui ne on contient pas d'erreurs donc je n'aurais pas opté pour cette solution. (D'autant que c'est une erreur fréquente, donc le doute entre traduction volontaire et boulette existe).
avec le Feiffer en accessit.
j'ai du mal à trouver des titres qui mérite vraiment d'être distingué.
Peut-être le Peteers.
Puis faudrait que j'achète quand même l'un ou l'autre truc de temps en temps
Ayant une très bonne bullaffinité avec vous, je vous remercie, cher ami, de confirmer ce que j'ai loupé, notamment le nouveau Gosselin (le reste, je l'avais repéré et gardé en mémoire). Sinon, les suites de séries en lectures plaisantes mais pas folles je suis d'accord, avec un gros plus pour le Bézian quand-même. J'ajoute le F. Peeters qui m'a pas mal emballé. ET, même s'il s'agit de rééditions, le mini-Trondheim, digne de Les aventures de la fin de l'épisode ou de Imbroglio, et du Cow-boy Henk et les offreurs de chevaux, le truc qui m'a fait le plus rire.
Depuis le début de l'année presque rien ne m'a vraiment emballé dans les sorties 2018 à part ce zine qui a définitivement tenu ses promesses et est épuisé mais mince. C'est un truc fou. A tel point que je n'ai plus mon exemplaire, pour l'avoir offert.
Oui mais tu as gardé le bout des doigts bleus en souvenir.
Depuis le début de l'année presque rien ne m'a vraiment emballé dans les sorties 2018 à part ce zine qui a définitivement tenu ses promesses et est épuisé mais mince. C'est un truc fou. A tel point que je n'ai plus mon exemplaire, pour l'avoir offert.
Peut-être est-ce parce que je peux trop bien suivre ses déambulations, connaissant assez bien HK, mais je ne retrouve pas dans cette histoire l’ équilibre entre recherche théorique, livresque et intellectuelle, et quête physique, qui font le meilleur David B. J’ignore si c’est moi ou lui qui a raté quelque chose. Peut-être est-ce aussi volontaire de sa part, de jouer sur une superficialité ludique, comme le fait de titrer Hong-Kong – Osaka un volume de voyage en Italie. Mais je ressens la séquence au Japon plus réussie. Je n'y vois pas la naiveté qui m'apparait un peu forcée à HK.
Visiblement, semble incontournable (d'autant plus que j'ai enfin vu Night of the living deads, le premier film de zombies, tourné à Pittsburgh; un signe.)
bon, les gars et les quelques nanas, le foot, c'est bien, mais le rugby et la BD c'est mieux
voilà les premières BD qui m'ont bien plu en ce début 2018 (mais il devrait y en avoir d'autres car j'ai du retard de lectures et j'ai dû en rater quelques unes; c'est pourquoi, j'attends avec impatience la sélection des gros lecteurs de nouveautés, comme Tom Tom, Grimmy et Modxtof, entre autres)
un bilan mitigé avec beaucoup de trucs pas mauvais, mais un seul très gros coup de coeur pour
il fait plus que surnager, c'est un grand livre selon moi
sinon des livres qui ose deschoix graphiques intéressants mais sans être complètement abouti
poésie visuelle qui appelle à la contemplation
reportage engagé aux frontières de l'Europe
un livre qui ose au contraire un procédé narratif original et bien mené sur le mécanismede la rumeur
et quelques confirmation pour des auteurs ou des séries, sans que ce soit pour autant de très grands livres, mais au moins des lectures très agréables qui donnent envie de continuer
sans l'effet de surprise mais toujours bien barré
même si jusqu'à présent on reste dans le beau bizarre mais WTF
comics mainstream classique mais très bien mené (bon Jeff Lemire, aussi)
un pharmacien, agent en sommeil depuis longtemps, est réactivé pour éliminer 4 personnages en lien avec l'obscurité qui s'abat sur la ville
ça ne l'emballe pas, mais quand faut y aller...
dessin original séduisant, bichromie différente à chaque chapitre
Lu il y a peu, ça m'a également vraiment plu. Les fans des deux livres de Smolderen+Clérisse seront conquis, les autres seront peut-être charmés par un récit Genre légèrement et subtilement détourné. Une des très bonnes surprises de ce premier semestre...
+ de 1000 pages, ça c'est de la carotte de patagonie; j'adore les dialogues entre le géant et le chat que le lecteur ne peut pas lire (les phylactères du chat sont noirs); je n'en est pas terminé la lecture, mais jusque là c'est tout bon
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
Je vois ce que vous voulez dire, mais je ne le vois pas comme ça Matthieu (ni en vrai, ni en posture fabriquée).
Ce Gérard est clairement au-dessus de ces autres, le personnage de Depardieu y est pour beaucoup c'est vrai, disons que par sa candeur et sa discrétion, Matthieu sapin a su être là pendant près de 5ans (pas évident vu le personnage traité :p)
[je_suis_shingo1 : album sans vignette] Je suis Shingo 1 : ce premier volume est vraiment excellent. J'ai lu le reste de la série en anglais et malheureusement il y a quelques intrigues un peu pénibles qui seront développées le temps d'un volume ou deux, mais globalement c'est très bien.
beuzno :
chef d'oeuvre de l'underground barcelonais des années 80; j'attends la traduction du 2ème tome depuis 35 ans; ça se passe dans le milieu transsexuel; c'est hard mais c'est bon
J'étais passé à côté, merci. J'avais lu des passages dans El Víbora, ça me tente pas mal.
chef d'oeuvre de l'underground barcelonais des années 80; j'attends la traduction du 2ème tome depuis 35 ans; ça se passe dans le milieu transsexuel; c'est hard mais c'est bon
du brésilien joao pinheiro dont c'est la 1ère bd traduite en français :là encore c'est du chaud; j'aime beaucoup le dessin qui cogne
un pharmacien, agent en sommeil depuis longtemps, est réactivé pour éliminer 4 personnages en lien avec l'obscurité qui s'abat sur la ville
ça ne l'emballe pas, mais quand faut y aller...
dessin original séduisant, bichromie différente à chaque chapitre
+ de 1000 pages, ça c'est de la carotte de patagonie; j'adore les dialogues entre le géant et le chat que le lecteur ne peut pas lire (les phylactères du chat sont noirs); je n'en est pas terminé la lecture, mais jusque là c'est tout bon
et 2 curieuses surprises chez mosquito : un superbe dessin à la breccia
dans un monde post apocalyptique bizarre, ut, un homme de main au masque bizarre, violent et sentimental, est chargé de veiller sur un homme d'autrefois à la recherche de ses origines - anthropophagie, fillette qui se nourrit de contes, confrérie moyenâgeuse, sculptures vivantes...
étonnant! du québecois bouchard
pour ceux qui aiment blake et mortimer : du texte, des plans de fusée, des cases fourmillantes de détails
des anciens héros sont entrainés pour contrer une attaque martienne - bon humour pince-sans-rire
Tu fais juste super envie avec les deux derniers trucs inconnus au bataillon :))
et 2 curieuses surprises chez mosquito : un superbe dessin à la breccia
dans un monde post apocalyptique bizarre, ut, un homme de main au masque bizarre, violent et sentimental, est chargé de veiller sur un homme d'autrefois à la recherche de ses origines - anthropophagie, fillette qui se nourrit de contes, confrérie moyenâgeuse, sculptures vivantes...
étonnant! du québecois bouchard
pour ceux qui aiment blake et mortimer : du texte, des plans de fusée, des cases fourmillantes de détails
des anciens héros sont entrainés pour contrer une attaque martienne - bon humour pince-sans-rire
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
Moi non plus je n'aime pas ce personnage qu'il se compose, insincère et fabriqué. Quant au choix du prochain sujet qu'il va traiter ? On peut prédire sans trop de danger, un livre sur la présidence Macron ...
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
ma meilleure lecture 2016 (voir verdict panoramique)
pas vraiment d'histoire mais la création d'une atmosphère lourde, plombée, avec des dessins qui rappellent les dessins de propagande soviétique
j'ai bien aimé
ça parle de la vulve (pas du vagin, bien trop restrictif!) : drôle mais surtout passionnant
j'ai ri à la lecture des premières pages puis plutôt souri car trop pris par le propos
ce n'est pas bdcul mais la critique féministe de la vision du sexe féminin