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Loïc Sécheresse, source jamais tarie.

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1

longg, 06.03.2011 à 19:54336951
wandrille :

Il y avait aussi Cactus Acide et Beurre fondu dans Okapi, deux personnages de strips, créés par Nicole Claveloux, très bavards mais assez rigolos dans mon souvenir.



♥♥♥

longg, 06.03.2011 à 19:52336950
wandrille :


Je vois mal l'aspect narratif d'une couverture...

Allons...




Allons, allons...




Et encore, de mémoire, j'ai pas cherché :)

Mael, 06.03.2011 à 12:41336946
wandrille :
-> Mael : on voit le vrai connoisseur, par rapport à tout ces béotiens qui jugent avec leurs a priori (bande de pédé ajouterais-je).

La supériorité d'Okapi sur Astrapi est évidente... et oui, toute ces choses sont véritablement d'avant-garde. Et que Okapi ne soit pas une revue axée bd est au contraire à mettre à son crédit (on réfléchit décidément bizarrement par ici).


Connaisseur je sais pas, j'ai pas étudié l'histoire des revues bayard mais j'étais abonné à j'aime lire, astrapi, okapi puis Je Bouiqine (ou j'ai découvert Dupuy&Berbérian, Trondheim, Gotting, Sfar et le génial "James Bonk" de Boisteau&Martin, mon premier livre de chez Cornélius !) donc oui, ils étaient assez curieux et ouvert chez Bayard, c'est en effet tout à leur honneur.

Okapi publiait aussi des BD de Corbeyran ou de Vidal avec Gibrat qui n'avaient rien d'avant gardistes mais étaient chouette. Sans compter la prépublication de tous les Jules de Bravo quand j'étais ado !

Mais par contre je préférai Astrapi, il y avait plus de BD. Haaa, l'inspecteur Bayard, Marion Duval et le génial Angelot du lac (Yvan Pommaux est un grand dessinateur), les dessins de Boisteau, les strips de Tarrin, un jeu de rôle bd de Trondheim que j'ai fait 200 fois, les aventures d'Adolphus Claar par Chaland (je me souviens aussi de strips, et d'illus dans Je Bouqine), etc.

chrisB, 06.03.2011 à 11:39336944
Au fait Monsieur Secheresse sera samedi prochain chez Millepages Vincennes, pour dédicacer son dernier livre.

Mr_Switch, 06.03.2011 à 11:31336942
Je n'ai jamais rien prétendu sur Okapi, hein. J'ai simplement dit que Tendre Banlieue me rebutait tant, quand j'étais le public visé, que je ne voulais pas entendre parler d'Okapi. Même maintenant, rien qu'à écrire "Okapi", j'ai un mouvement de recul.
Toutefois, comme j'ai dit, cela m'a plus desservi qu'autre chose. De plus, cela n'augure ni de ce qu'Okapi avait fait avant cette époque ni après. (L'Okapi de Wandrille et celui de Mael, il y a 10 ans entre les deux)

Ce sujet m'interesse bcp. J'ai le projet de lancer un sujet la dessus. Aussi vais-je arreter là pour ne pas inonder le sujet du Sieur Sécheresse.

wandrille, 06.03.2011 à 8:26336941
je vais pas reprendre point par point ta démonstration, mais grosso modo, tu n'as pas montré franchement de choix de couverture si surprenant que ça (le ciel rouge, c'est un petit peu impressionniste, mais, grosso modo, ça se voit). D'autant que, si on remet la couverture de "des barbelés sur la prairie"à l'époque, en 1967, justement, ce genre de colorisation vachement expressionniste qu'on a beaucoup vu depuis...ça n'est pas "classique" du tout. Pense aux couvertures d'Hergé, à celle d'Uderzo... tous les ciels sont bleus, l'herbe est verte.

Concernant "des barbelés...", je continue donc à trouver ça complètement fou. En revanche, oui, si j'étais descendu dans le fond du sujet (au départ c'était Sécheresse) J'aurais pu oui, détailler cette spécificité de la couv et de la couleur envahissante les personnage.

Qui aujourd'hui fait ça ?



Alors bien sûr une couverture peut être narrative. Par narration, je pensais que tu entendais la succession des cases, où quelqu'un comme Walter se sert de grands à-plats coloré de façon innattendue pour casser le ryhtme de lecture.

Une couverture peut introduire l'action et raconter, il n'empêche qu'elle n'est pas, à mon sens du moins, dans la narration bande-dessinée qui suppose la succession de case.

Quant à Astrapi, c'est chez Bayard aussi. Astrapi est la revue qui précède Okapi au niveau tranche d'âge. (Groso modo on a J'aime lire 8-10 ans-> Astrapi 10-12 -> Okapi 12-16 (et après le gamin va lire Fluide, normalement, mais c'est plus dans le même groupe).

Astrapi proposait de la bd aussi, mais vachement moins forte (Touffu). J'aime lire proposait (et propose toujours je crois) les horribles Tom-tom et Nana, mais aussi depuis l'excellent ARIOL de Bouavan et Guibert (merveille) et, avant, Sardine de l'espace de Sfar et Guibert.

Enfin, si Okapi n'était pas un journal de bd, ce qui est vrai, il est essentiellement composé d'article (et autrefois des excellents dossiers détachables), halte au sketch : le regard des pairs existe toujours, ce n'est pas parce que tu publie dans une revue chrétienne pour ado que tout d'un coup, hop, les pairs ne voient plus que ça existe ; d'ailleurs Bayard a une édition bd, depuis longtemps en plus, où on retrouve les intégrales des choses prépubliées, comme les Tomtom et Nana ou Ariol, mais aussi avant le Nemo, ce qui fait que, même si tous les "colleg" sont pas abonnés à Okapi, ils finissent toujours par voir ce qui s'y publie. Ça c'est pour les pairs du dessinateurs.

Et puis les pairs de la rédaction d'Okapi, ce sont les publications jeunesse : Pif (nous on pouvait pas le lire, c'était communiste, on avait pas le droit), Picsou (ça on pouvait), le journal de Mickey... Et ces gens là s'y connaissent un peu en bd, je crois...

Les directeurs artistiques successifs d'Okapi ont toujours été des gens très à la pointe qui ont su pousser des choses vraiment en avance. Et la liberté des choix ne dépend pas fortement du regard des pairs, chez Okapi, mais plutôt du regard de la hiérarchie qui juge le contenu mais aussi les chiffres de ventes.
C'est autrement plus contraignant que le regard des pairs (dont on se cogne, hein, la plupart du temps... franchement). C'est tout à leur honneur d'avoir réussi à sortir des choses hors des sentiers battus.

Il y avait aussi Cactus Acide et Beurre fondu dans Okapi, deux personnages de strips, créés par Nicole Claveloux, très bavards mais assez rigolos dans mon souvenir.

lanjingling, 06.03.2011 à 4:38336939
wandrille :
lanjingling :
wandrille :
que ce que la couverture grise de "des barbelés sur la prairie".
oui, mais le faisait-il en esthete, ou juste pour etre efficace dans la narration ?


Je vois mal l'aspect narratif d'une couverture... (tiens dans ta face ! )
alors, je t'explique; tu fais une remarque juste, mais tres inaboutie :

wandrille :
Quel est l'intérêt pour Morris de faire cette couv grise, là où on s'attend à avoir du vert...
mettre des personnages sur un fond uni, de couleur non naturelle (un ciel rouge ou jaune vif, par exemple), pour mieux les faire ressortir, est classique


(haha, un lotus bleu rouge)


mais les couvertures de morris sont differentes de celles de franquin, peyo, herge dans le fait que ceux-ci jouent sur le suspens, et invitent donc a aller entrer dans l'album



alors que morris nous montre souvent une action complete, on peut facilement raconter ce qu'il se passe dans une couverture de lucky luke, un gag frequement, chez les autres on peut tout au plus decrire, ses couvertures sont donc bien narratives
(paf, dans ton chapeau!)



et pour la couleur, l'originalite de morris n'est pas dans le fond uni abstrait, mais dans l'application de cette technique aux personnages




remarque interessante, que tu eu pu faire concernant "des barbeles sur la prairie" si tu avais ete observateur, au lieu de te cantonner dans de vagues impressions, c'est que les corps des personnages sont eux-memes fondus dans le gris du decor, seuls leurs vetements ressurgissent (splortch, dans tes fesses!)






wandrille :
La supériorité d'Okapi sur Astrapi est évidente...
c'est de droite, astrapi ?
wandrille :
et oui, toute ces choses sont véritablement d'avant-garde. Et que Okapi ne soit pas une revue axée bd est au contraire à mettre à son crédit (on réfléchit décidément bizarrement par ici).
je reexplique : quand on n'a pas la pression du regard de ses pairs, on est beaucoup plus libre de ses choix

wandrille :
En revanche... oui Tito, c'est pénible à lire. Je parlais plutôt de l'originalité des thèmes abordés qui, pour l'époque représentais quand même une ouverture certaine... quand on arrivait à lire la bd, ce que je n'ai pas bien réussi à faire non plus.
la aussi, je reexplique : c'est justement parce que la b.d. est utilisee comme support pour faire passer un message que celle-ci est originale dans son theme, et que les chances que celle-ci soit ratee en tant que b.d. augmentent

wandrille, 06.03.2011 à 1:05336936
lanjingling :
wandrille :
que ce que la couverture grise de "des barbelés sur la prairie".
oui, mais le faisait-il en esthete, ou juste pour etre efficace dans la narration ?


Je vois mal l'aspect narratif d'une couverture... (tiens dans ta face ! )

Quel est l'intérêt pour Morris de faire cette couv grise, là où on s'attend à avoir du vert... Si ce n'est justement à interpeler, à surprendre, pourtant dans une époque où il n'y a pas cette propfusion de sortie qui oblige à tomber de la couverture étonnante.

Non, non, je crois vraiment que Morris est un précurseur qui attend encore ses suiveurs.

-> Mael : on voit le vrai connoisseur, par rapport à tout ces béotiens qui jugent avec leurs a priori (bande de pédé ajouterais-je).

La supériorité d'Okapi sur Astrapi est évidente... et oui, toute ces choses sont véritablement d'avant-garde. Et que Okapi ne soit pas une revue axée bd est au contraire à mettre à son crédit (on réfléchit décidément bizarrement par ici).

En revanche... oui Tito, c'est pénible à lire. Je parlais plutôt de l'originalité des thèmes abordés qui, pour l'époque représentais quand même une ouverture certaine... quand on arrivait à lire la bd, ce que je n'ai pas bien réussi à faire non plus.

Mael, 06.03.2011 à 0:04336935
Mr_Switch :
En même temps, je trouvais "Tendre Banlieue" si mauvais que :
- je n'ai pas voulu être abonné à Okapi, alors que j'étais astrapiomaniaque à fond
- et que ça m'a bloqué des années l'accès à la bande dessinée adulte.


Je ne trouvais pas ça bon non plus tendre banlieue, mais à un moment Okapi a quand même confié leur secteur BD à Forest quoi ! Et c'était de la BD assez avant-gardiste qui y était publiée pour le coup : "Le Timbre maudit" de David Beauchard (futur David B.), "Les aventures de Gil et George" de Wasdterlain, une belle adaptation de 20.000 lieux sous les mers par Rochette, et une bd de SF assez classique très bien quoiqu'un peu moche scénarisée par Lob quoi !

Sans compter "la fille du professeur" de Sfar & Guibert, bien plus tard, pas sous la direction de Lob, paru dans Okapi là aussi.

Mr_Switch, 05.03.2011 à 17:33336929
En même temps, je trouvais "Tendre Banlieue" si mauvais que :
- je n'ai pas voulu être abonné à Okapi, alors que j'étais astrapiomaniaque à fond
- et que ça m'a bloqué des années l'accès à la bande dessinée adulte.

Wandrille, c'est Tozoïd et Vula (c'est un jeu de mot, tout ça tout ça).

lanjingling, 05.03.2011 à 17:02336927
wandrille :
lanjingling :
.il est tout de meme publie par un magazine pour enfants, okapi, connu pour ne faire la promotion d'aucune avant-garde


Hé bien là, tu vois, je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Okapi (et Bayard en général) a promu des trucs assez chouette
jusqu'ici, pas de desaccord, on peut faire des trucs tres bons en dehors de l'avant-garde
wandrille :
et couillus
la, par contre, j'emets de grosses reserves sur le terme ,
wandrille :
bien avant la reconnaissance de la bd d'auteur.
c'est justement parce que ce n'est pas un journal de b.d. qu'ils n'ont pas ce probleme auteur/pas auteur, il y avait deja eu debat de ce genre ici-meme, sur le fait que des profanes en b.d. pouvaient etre beaucoup plus ouverts que des amateurs
wandrille :
Tendre banlieue de Tito, qui, au niveau des thèmes, était loin d'être conventionnel
dans la b.d., certes, mais pas pour la presse edifiante pour la jeunesse
wandrille :
bref, pas mal de trucs assez bons en fait, qu'on ne s'attendrait pas forcément à trouver chez des chrétiens de gauche.
ha? moi, ca ne me surprend pas trop que des chretiens de gauche soient un peu plus ouverts que des chretiens de droite (dupuis, casterman)
wandrille :
N'empêche, je rêve d'un coloriste qui arrive à faire des choses aussi couillues
(tu viens de decouvrir ce mot dans le dictionnaire ?)
wandrille :
que ce que Morris faisait en son temps sur les Lucky Luke. Ça c'était incroyable, c'est personnage en mauve sur fond rouge, ou la couverture grise de "des barbelés sur la prairie".
oui, mais le faisait-il en esthete, ou juste pour etre efficace dans la narration ? (ca faisait longtemps que je n'avais pas fait autant de provoc en un seul message)

wandrille, 05.03.2011 à 16:20336925
lanjingling :
.il est tout de meme publie par un magazine pour enfants, okapi, connu pour ne faire la promotion d'aucune avant-garde


Hé bien là, tu vois, je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Okapi (et Bayard en général) a promu des trucs assez chouette et couillus, bien avant la reconnaissance de la bd d'auteur.

Je pense par exemple à

Nemo le capitaine vengeur, de Hugo et Rochette

Tendre banlieue de Tito, qui, au niveau des thèmes, était loin d'être conventionnel

Une histoire de télétransportation que je retrouve pas, mais qui m'avait marqué en mon temps de jeune lecteur catho

Jules d'Emile Bravo, une série tout simplement excellente, bien antérieure à la consécration de Bravo par la suite

bref, pas mal de trucs assez bons en fait, qu'on ne s'attendrait pas forcément à trouver chez des chrétiens de gauche.

Dupuis et Berbérian illustraient beaucoup chez Bayard d'ailleurs, fut un temps.

longg :
à moins que ce soit de la provocation (pas très utile de provoquer dans ce métier dévalorisé et inconnu de la couleur)


C'en est, et tu as raison, ce n'est pas très utile.
Même si, tout de même, il y a une espèce de mode qui tend à s'installer. Mais tu as raison.

N'empêche, je rêve d'un coloriste qui arrive à faire des choses aussi couillues que ce que Morris faisait en son temps sur les Lucky Luke. Ça c'était incroyable, c'est personnage en mauve sur fond rouge, ou la couverture grise de "des barbelés sur la prairie".

lanjingling, 05.03.2011 à 13:34336920
wandrille :
Je l'ai découvert par son blog. J'avais vu ses Tozoïd et Lulla parus entretemps au cycliste
moi, je l'avais decouvert sur bulledair (un tres bon site pour decouvrir des auteurs, je le conseille a ceux qui ne le connaitraient pas encore)
wandrille :
D'ailleurs les réactions face à son travail sont révélatrice du côté avant-gardiste de la chose
avant-gardiste...il est tout de meme publie par un magazine pour enfants, okapi, connu pour ne faire la promotion d'aucune avant-garde, meme molle
et il y a un petit cote annes 60 dans son trait
mais c'est vrai qu'il a un ton, une approche
bien a lui

longg, 05.03.2011 à 12:30336919
wandrille :
la mode actuel du minimal-mi-teinte-contrasté ("je mets un beige clair pour le ciel, un bordeaux éteint pour le décor, une touche de rose vif dans un personnage et hop, attention, je suis un artiste")


Allons allons, ce n'est pas aussi simple que ça... Il y a tout un tas de coloriste dans cette veine initiée par Walter qui entreprennent une vraie réflexion en ce sens, comme Loïc d'ailleurs, pas besoin de dénigrer leur travail pour valoriser un autre à moins que ce soit de la provocation (pas très utile de provoquer dans ce métier dévalorisé et inconnu de la couleur)
:)

wandrille, 05.03.2011 à 10:14336913
Voilà, ça fait bien longtemps que je me dis que ce type mérite un sujet à lui, parce que, franchement, ce qu'il fait est vraiment à part.

Je ne suis pas bien objectif, Loïc est un ami, mais, au départ, j'ai une véritable admiration pour le dessinateur.

Je l'ai découvert par son blog. J'avais vu ses Tozoïd et Lulla parus entretemps au cycliste (qui a crevé depuis... jeu de mots quand tu nous tiens).

J'étais pas fan, et le sujet, des spermatozoïdes et des ovules, ne permettait guère de voir les possibilités graphiques du bonhomme.

Pour les profanes, le trait de Loïc peut sembler, brouillon torché, mais, pour avoir eu le privilège de dessiner avec lui dans des cafés je l'ai vu refaire quarante fois (et je n'exagère pas) le même dessin, avec cette apparente désinvolture, pour être sûr d'avoir le bon résultat.

Les "un peu initiés" y voient un dérivé de Sfar, il est vrais qu'ils ont les mêmes maîtres, mais, à mon goût, Loïc va plus loin et, surtout, soigne plus son dessin lâché, là où Sfar est dans la profusion narrative qui parfois néglige le dessin au profit de la narration.

Enfin, Loïc ajoute un travail de couleur pour le coup totalement inédit, qui en a choqué plus d'un (et continue de le faire d'ailleurs). Je me souviens de débats animés avec l'ami Obion et de duel au soleil sur le thème du dégradé Photoshop.

Loïc Sécheresse a effectivement cette colorisation qui semble être du tout numérique mais qu'il a réussi à transférer sur papier (voir les RAIJU et RAIDEN chez Gallimard) ce qui force le papier. Qu'un travail qui semble porter son RVB inscrit en lui puisse sortir en quadrichromie sans perdre de sa puissance, c'est un vrai tour de force, et là-dedans, Loïc est un véritable défricheur.

Enfin, sur son blog et dans ses nombreuses participations aux Autres Gens, Loïc teste de plus en plus de chose, développant un vrai style personnel par une colorisation fauviste et expressionniste qui s'éloigne de résolument de la mode actuel du minimal-mi-teinte-contrasté ("je mets un beige clair pour le ciel, un bordeaux éteint pour le décor, une touche de rose vif dans un personnage et hop, attention, je suis un artiste").



D'ailleurs les réactions face à son travail sont révélatrice du côté avant-gardiste de la chose : une masse réactionnaire qui déteste ("c'est moche, c'est baclé, mon petit frère fait pareil, tu sais pas dessiner, quelle horreur ces couleurs") pour une frange d'afficionados de plus en plus nombreuse, militante et convaincue.

C'est tout à l'honneur de Bayou et Gallimard d'avoir demandé un deuxième livre à Stephane Melchior Durand et à Loïc Secheresse.

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