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Tribune et Defouloir [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum
| | | | Pierre, si tu veux être exaucé, émets des demandes raisonnables et cohérentes; les trois premières, ce serait déjà pas mal :) |
| Pierre, 29.06.2019 à 21:58 | 372047 |
| | | On veut des bullevignettes ! On veut pouvoir citer les interventions ! On veut voir les profils des bulledairiens ! On veut le retour de MR_Claude ! |
| | | | Certes, "Ces chiffres précis sont au contraire très parlants : jamais un gouvernement n'avait eu une assise électorale aussi faible", mais ceci concerne tous les candidats à ces élections, qui ont eu un énorme taux d'abstention, avec un faible taux de participation, tout gouvernement serait donc mal élu selon cette logique.
Par contre, ce qui est spécifique à ce gouvernement, c'est que lors du premier tour des législatives, que tu cites, il y a eu plus de 10 points d'avance sur le parti arrivé deuxième, je ne sais pas si un tel écart avait déjà eu lieu, il a littéralement écrasé les autres, et de ce point de vue, c'est un des gouvernements les mieux élus de la 5ème. Comme quoi, selon les chiffres que l'on choisit...
Bref, je maintiens que "gouvernement le plus mal élu blablabla" est complètement subjectif et mal étayé, et donc, d'une part, ce texte est au même niveau que Les vieux fourneaux, selon ce qu'en dit lldm, "une espèce de complicité larmoyeuse faite d'appels ineptes à un bon sens inquestionné", et ne m'engage pas à aller lire ces bouquins, d'autre part, plus grave, parce que je pense que face aux mensonges, hypocrisies et irresponsabilités de ce gouvernement, il faut opposer la plus grande rigueur de pensée, ce texte déssert plutôt sa cause (sauf si c'était pour son auteur une occasion de s'attirer une gloriole facile.)
L'incapacité de LREM à comprendre ceci explique ses difficultés.
Macron est par ailleurs de très loin le président le plus mal élu au second tour vu le contexte (45,5% des inscrits contre 62,0 pour Chirac en 2002). Et au premier tour le seul président à avoir fait pire c'est Chirac en 1995 (derrière Jospin) et 2002 — les deux fois il avait fini par renoncer à appliquer son programme.
Et le gouvernement socialiste de 1981, magnifiquement élu, a aussi abandonné la plupart de son programme au bout de deux ans. Comme quoi il n'y a peut-être pas de causalité si simple. |
| Le PBE, 08.01.2019 à 16:13 | 371180 |
| | | Tiens, un revenant ! Salut l'ancien ! |
| Keyan, 08.01.2019 à 15:03 | 371179 |
| | | Ca chatouille, de repasser ici. C'est comme de revenir dans son ancienne maison. Les réflexes reviennent vite. Presque rien n'a changé, mais c'est plus chez moi, j'ai plus (toutes) les clefs, mais je sais encore où sont cachés plein de trucs.
Désolé pour les vieux messages concernant un homard auxquels j'ai pas répondu. |
| | | | Pour du travail (pas en Chine, je précise), je suis dans l'obligation de me créer des comptes Skype, Messenger. C'est tout simple. Je lis:
"Microsoft prend la sécurité de nos clients très au sérieux[...]Conseils utiles:
Répondez au plus grand nombre de questions possibles.
Il vous sera demandé une liste d’adresses mail récemment utilisées ainsi que l’objet de certains e-mails récemment envoyés."
Pas en Chine, mais comme en Chine.
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| | | | Big Brother, le retour (il n'est jamais absent bien longtemps)
"Android phone users are being offered a new WhatsApp function that will prevent senders from checking whether their messages have been read.
A recent upgrade by the popular service included a feature that informs senders their messages had been read. But the two little blue ticks added to viewed messages upset many users, mostly in Hong Kong, who do not want senders to know when their messages are received, as this prevents excuses for late replies.
To make matters worse, pressing the ticks and info button allows a user to see exactly when the message was read.
Following complaints, the instant messaging service did some quick damage control and added a feature to hide this.
Once enabled, people will not see the blue ticks even if you have read the messages. Users can go to the Android website to download the "beta" files.
Afterwards, users can click on the privacy page in "settings" to find "Read receipts" and turn it off. The double blue ticks will then be hidden so that users will not be tracked.
The function is temporarily not available for iPhone users.
Some bloggers said they are relieved as their bosses cannot see if they have read their messages. Others said they are not worried.
Fortune teller Mak Ling-ling said she does not care about the blue ticks. Yet since the function is available, she will notice particularly those who hide the time they read the message so as to judge their sense of responsibility and personality.
Former weathergirl Icy Wong Yuen-man said she is a little concerned about the double ticks and will make use of the new function as she values her privacy.
A netizen named Tse said: "Why does one need to be afraid? It's just the matter of personal privacy."
Another, KK Chan, said: "It's worse to hide it. People may ask, `Why did you hide it? What are you worried about?"'
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| | | | pour se qui se feraient du souci, rassurez-vous, en ce week-end de paques, la connerie est toujours au mieux de sa forme
Malaysia's Anwar faces censure over Israel claim
By SEAN YOONG,Associated Press Writer - Saturday, April 3
KUALA LUMPUR, Malaysia – Malaysia's government on Friday pushed to censure opposition leader Anwar Ibrahim for suggesting that its policies to promote multiracial unity were modeled on an Israeli election campaign.
The development is the latest challenge for Anwar, who is currently on trial for allegedly sodomizing a male former aide.
Anwar could be suspended from Parliament if lawmakers decide he made misleading statements by linking the government's widely publicized "1Malaysia" racial unity slogan to the "One Israel" political alliance set up by former Israeli Prime Minister Ehud Barak for 1999 elections.
Nazri Abdul Aziz, Malaysia's Cabinet minister in charge of parliamentary affairs, said he will call for a vote in Parliament on whether Anwar should be investigated by the legislature's disciplinary board. With a simple majority at its disposal, the government is expected to easily win the vote that could be held sometime next week.
If the board investigation finds Anwar guilty, he could either receive an official warning or face suspension from Parliament for up to several months. The majority of the board is likely to comprise members from Prime Minister Najib Razak's National Front ruling coalition.
Anwar criticized the move to censure him, saying it was an attempt by the government to divert attention from his contention that the public relations company it engaged had important links to Israeli politicians.
A suspension would prevent Anwar, the opposition's top figure in Parliament and its most charismatic speaker, from attending legislative sessions at a time when the government is planning debates on key policy reforms, such as changing a law that allows detention without trial.
Muslim-majority Malaysia is a strong supporter of the Palestinians, and Anwar caused a stir in Parliament on March 17 when he accused the government of hiring a U.S.-based public relations firm that allegedly advised both Najib and Barak on those two campaigns.
The firm, APCO Worldwide, has since denied involvement in either effort, saying it was appointed by Malaysia's government last year after Najib took office to help publicize its public sector and economic reforms. Najib's "1Malaysia" campaign is meant to curb racial and religious disputes that have increased in this multiracial nation.
Information Minister Rais Yatim said late Thursday that Anwar's claim was "a political gimmick" to weaken public support for Najib's administration.
Anwar's opposition alliance prevented the National Front from retaining its longtime two-thirds majority in Parliament in 2008 elections. The opposition has lost some of its steam following the sodomy allegation against Anwar, which he has denounced as a government plot. If convicted of sodomy, he faces up to 20 years in prison.
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| J-C, 12.11.2009 à 17:59 | 326490 |
| | | Thierry, encore une fois, je ne vois pas pourquoi tu en fait tout un plat, je suis un peu comme Effer, et par là même comme Frédéric Miterrand, chacun a le droit de donner son avis personnel. je trouve les propos de Marie Ndiaye tout à fait déplacés et ceux d'Eric Raoult débiles mais chacun s'exprimant de façon personnelle, je respecte leur position.
si Ndiaye avait dit ce qu'elle a dit au nom des écrivains ou Raoult au nom de l'UMP, celà aurait^été totalement différent.
et puis aucun n'attaque de droits fondamentaux. |
| | | | a propos
cette histoire me rappelle qu'il y a quelques mois, le gouvernement chinois voulant ameliorer sa communication, des journalistes des etats-unis d'amerique ont ete invites a donner des cours dans une fac de journalisme - a shanghai ,si ma memoire est bonne; a la question ' diffuseriez- vous une information qui mettrait en cause de maniere negative votre gouvernement, plusieurs etudiants ont repondu 'non, nous sommes patriotes avant d'etre journalistes'
je ne comprends pas pourquoi le gouvernement chinois s'entend si mal avec le francais, ils ont pourtant tant d'idees en commun |
| | | | ce n'est pas tant au ministère de la culture à arbitrer. Il ne se mouille pas trop en disant que finalement, tout le monde est gentil et estimable et dit ce qu'il veut.
Le PS réagit, mais toute critique émanant d'un parti d'opposition sera toujours soupçonnée de parti-pris politique.
Du côté de l'UMP, en revanche, on entend rien. Peut-être pensent-ils que Raoult est un con, mais pourquoi ne le disent-ils pas ? Paraître uni est plus important que recadrer un mouton noir ? Leur silence fait penser à un soutien tacite. |
| effer, 12.11.2009 à 16:13 | 326485 |
| | | Pour Frédéric Mitterrand, c'est presque "on répond aux imbéciles par le silence" ou plutôt ne pas rentrer dans le jeu de Raoult:
-citation:
PARIS (Reuters) - Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, refuse d'"arbitrer" la polémique qui oppose la romancière Marie Ndiaye, lauréate du prix Goncourt, et le député UMP de Seine-Saint-Denis Eric Raoult.
Marie Ndiaye avait affirmé dans une interview publiée cet été avoir quitté la France en grande partie à cause de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007.
Dans une question écrite adressée au ministre, Eric Raoult a invoqué le "devoir de réserve" des écrivains récompensés par le prestigieux prix littéraire, estimant que les propos de Marie Ndiaye étaient "insultants" envers le gouvernement.
L'écrivain, qui a confirmé ses propos mercredi, en avait elle aussi appelé au ministre de la Culture pour qu'il mette un terme à cette affaire.
"Je n'ai pas à arbitrer entre une personne privée qui dit ce qu'elle veut dire et un parlementaire qui dit ce qu'il a sur le coeur", a déclaré Frédéric Mitterrand dans une interview à France Bleu Isère. "Ça me regarde en tant que citoyen, cela ne me concerne pas en tant que ministre."
"Je ne veux pas entrer dans cette polémique", a-t-il ajouté. "Le prix Goncourt est une entreprise privée, tout à fait remarquable. Donc, les écrivains qui reçoivent le prix Goncourt, et Marie Ndiaye est un grand écrivain, ont le droit de dire ce qu'ils veulent.
"Par ailleurs, Eric Raoult, qui est un ami et un homme très estimable, a le droit lui aussi en tant que citoyen, voire en tant que parlementaire, de dire ce qu'il pense", a dit le ministre de la Culture.
Interrogée sur RMC, Ségolène Royal a estimé que "la liberté d'expression des écrivains est un bien très précieux. (...) Et heureusement qu'ils ont cette liberté d'expression.
"On lui reproche d'avoir tenu des propos désobligeants à l'égard de Nicolas Sarkozy. C'est un comble. Je crois que dans une démocratie, il doit quand même être possible de critiquer le pouvoir en place".
De son côté, le Parti socialiste écrit dans un communiqué que les écrivains "ont et ont toujours eu un rôle éminent d'alerte et d'interpellation du pouvoir".
"En voulant imposer le silence à ceux dont le métier est l'écriture, Eric Raoult s'inscrit dans la filiation des censeurs politiques", ajoute le PS.
Pierre Sérisier, édité par Yves Clarisse |
| effer, 12.11.2009 à 15:58 | 326481 |
| | | Ce n'est pas la première fois que Eric Raoult fait ce genre de "sortie à la con", il doit gêner plus dans son parti qu'ailleurs.
Ou "on répond aux imbéciles par le silence", ou on s'en moque comme l'un des jurés du Goncourt qui a répondu: " il confond le prix Goncourt avec Miss France..."
Il faudrait le recadrer mais " les cons ça osent tout..." comme disait Audiart. |
| | | | Thierry : | Il s'agit d'un principe démocratique fondamental, et ça se fait des politesses, du genre "pas de polémique", "je ne veux pas trancher"... |
la democratie...tu parles bien de ce truc qui etait assez a la mode durant la seconde moitie du 20eme siecle, et qui est en train de disparaitre au nom des principes liberaux et dictatoriaux qui ne melangent pas les affaires et la politique et clament le principe de non-interference dans les affaires d'autrui |
| J-C, 12.11.2009 à 15:05 | 326474 |
| | | bah, ils ne veulent pas que ça se voit trop que c'est un con !! |
| | | | Libre à chacun, en effet. C'est le manque de réaction qui me choque. Qu'un élu dise une connerie, aussi grosse soit-elle, est une chose. Mais l'enormité de la connerie en question aurait demandé une réponse immédiate, au sein même de l'UMP. Il s'agit d'un principe démocratique fondamental, et ça se fait des politesses, du genre "pas de polémique", "je ne veux pas trancher"... Ce serait même le rôle de Sarko de faire un tour au JT pour rappeler ce principe (comme l'indépendance du pouvoir judiciaire). |
| | | | Tout prétendant au prix Goncourt devra désormais posséder sa carte de l'UMP. |
| J-C, 12.11.2009 à 14:10 | 326463 |
| | | Thierry, je ne vois pas pourquoi on en ferait tout un plat, ce n'est pas parce qu'un député fut-il de droite dit un truc que forcement celà va se faire. l'un comme l'autre ont le droit de s'exprimer, libre à chacun d'apprécier ou de réfuter les propos tenus. |
| | | | Thierry : | Je suis même étonné que cette affaire fasse relativement peu de bruit, et est presque traitée comme une anecdote, tout le monde allant de son petit message de soutien (Ségolène Royal preparerait un communiqué pour s'excuser) et de son refus de se mouiller. Fondamentalement, cette histoire est gravissime par ce qu'elle met en cause, amha. | c'est la grosse tendance du moment, tout le monde se met au diapason de la chine, se disant peut-etre que le soit-disant miracle economique est peut-etre lie au controle de l'information et de l'expression; le grand retour du cargo-culte |
| | | | tentative de censure soft, mais censure quand même
Invoquer un prétendu devoir de réserve pour les écrivains me semble être une atteinte assez insupportable à la liberté d'expression. Si, en plus, la question écrite portait en effet sur le devoir de résserver des "lauréat du prix Goncourt", c'est une manière encore plus insupportable de laisser entendre que quiconque reçoit un prix devrait faire allégeance au gouvernement. Je croyais que le Goncourt n'était que sous influence des grands éditeurs qui se le partageaient, mais pas sous influence politique.
Je suis même étonné que cette affaire fasse relativement peu de bruit, et est presque traitée comme une anecdote, tout le monde allant de son petit message de soutien (Ségolène Royal preparerait un communiqué pour s'excuser) et de son refus de se mouiller. Fondamentalement, cette histoire est gravissime par ce qu'elle met en cause, amha. |
| effer, 15.09.2009 à 17:45 | 324715 |
| | | C'est le triste constat de ces "réformes" menées à la hussarde: des textes bâclés que les commissions et les parlementaires n'ont même pas le temps de lire: le grand n'importe quoi!
Il serait dans ce cas facile de glisser une modification de loi qui lie les mains à la lutte contre les sectes! |
| | | | Je n'ai toujours pas compris l'intérêt d'un tel amendement, et comment il avait bien pu passer inaperçu : ça paraît au journal officiel, des journalistes le lisent à toutes les parutions. Le procès n'a pas encore commencé, donc quelqu'un s'est bien posé la question de l'applicabilité de la meine dans le cadre de ce procès, avec cet article. Mais apparemment, personne ne s'est posé la question au moment où cette loi a été votée, ni député, ni journaliste, ni avocat de la défense.
Je me demande combien de lois sont votées, dont on ne mesure les conséquences que le jour où elles doivent être appliquées (ça me fait penser aux tests ADN, déclarés inapplicables en l'état par Besson, personne ne s'était posé la question avant ?). |
| | | | Elle est passé plutôt inaperçue, celle-là
Le vote qui a sauvé la Scientologie divise la majorité
La majorité se divise sur l'explication du vote à l'Assemblée ayant permis de sauver la Scientologie française de la dissolution judiciaire, qui scandalise les syndicats de magistrats. Lire la suite l'article
La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a expliqué par une "erreur matérielle" ce vote des députés UMP le 12 mai dernier, supprimant la possibilité de dissolution d'une personne morale pour escroquerie.
Le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a nié cette version des faits, expliquant qu'il s'agissait d'une décision délibérée destinée à "simplifier" le droit.
Tous deux se disent prêts à revenir sur le vote litigieux, passé d'abord inaperçu et dévoilé lundi par la mission interministérielle anti-sectes, la Miviludes.
Les syndicats de magistrats ont cependant souligné que, s'agissant de l'affaire qui doit être jugée le 27 octobre, la Scientologie était définitivement sauvée, quoi qu'il arrive.
Pour l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), et le Syndicat de la magistrature (gauche), le vote ne peut matériellement pas résulter d'une erreur et ne peut être considéré comme une "simplification", puisqu'il enlève un pouvoir déterminant aux tribunaux.
Dans un communiqué, l'USM demande donc au gouvernement "de faire toute la lumière sur ce qui pourrait bien être un scandale d'Etat". L'avocat des victimes présumées de la Scientologie, Me Olivier Morice, et le député apparenté communiste Jean-Pierre Brard ont déjà demandé une enquête sur le vote.
Rappelant que Tom Cruise, porte-flambeau de la Scientologie, avait été reçu officiellement par Nicolas Sarkozy en 2004, quand il était ministre de l'Economie, ils soupçonnent la Scientologie d'avoir obtenu cette réforme par des appuis politiques.
LE DERNIER DOSSIER
Le procès qui s'est tenu entre mai et juin derniers au tribunal correctionnel de Paris était la dernière affaire où était possible une dissolution de la Scientologie, groupement américain né en 1954, très puissant financièrement. Il se présente comme une nouvelle religion mais a été désigné en France comme une secte et une entreprise d'escroquerie par un rapport parlementaire publié dans les années 1990.
Au procès en juin, le parquet a demandé la dissolution de ses structures françaises, quatre millions d'euros d'amende, de la prison avec sursis et des privations de droits civiques contre quatre de ses dirigeants.
Ce dossier était jugé après onze ans d'instruction, au terme desquels demeuraient deux plaignantes, ex-adeptes disant avoir été dépouillées. Aucun autre dossier n'est ouvert, les actes de procédure d'une autre enquête ayant disparu de manière inexpliquée au palais de justice de Paris à la fin des années 1990.
C'est moins de deux semaines avant l'ouverture du procès que le vote est intervenu, sans débats, au détour d'un projet technique présenté par le député UMP Jean-Luc Warsmann, destiné à simplifier le droit sans le réformer.
La possibilité de dissolution d'une personne morale n'a été supprimée qu'en cas d'escroquerie, ce qui pour les syndicats de magistrats entretient le soupçon d'un vote "sur mesure". En effet, cette possibilité est par exemple maintenue pour les faits d'abus de confiance.
Même si un autre vote rétablit la disposition supprimée, elle ne pourra s'appliquer, ni pour le jugement du tribunal le 27 octobre prochain, ni lors d'un éventuel procès en appel, toute rétroactivité d'une loi plus sévère étant illégale.
La gauche, qui ne s'est pas aperçue du vote, reste discrète. Le député socialiste Bruno Le Roux a imputé le problème à la "précipitation".
Restera pour le tribunal de Paris la possibilité d'interdire l'activité de la Scientologie et de fermer certains de ses établissements, des sanctions qui ont une moindre portée que la dissolution.
Thierry Lévêque, avec Emile Picy, édité par Gilles Trequesser
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| | | | Tout n'est question d'interprétation, mais moi, je dis que c'est quand même chez les plus fous de dieux que les malheurs se multiplient. Jouissez, mes frères ! Dans le pire des cas, une lampée de bière aide à faire passer la pilule :o) Et baisez aussi, mais protégés et contraceptisés ! |
| | | | c'est quand meme marrant, les extremes differences d'interpretation que les humains peuvent avoir d'un meme fait; apres le tsunami de 2005 qui a fait plus de 100000 morts dans la province d'aceh, ou une guerre civile d'independantistes musulmans avait deja fait des milliers de morts depuis des annees, les habitants auraient pu se dire "dieu nous a punis parce qu'on a un peu trop delire en son nom"; et ben non, il y en a qui preferent penser " dieu nous a punis parce qu'on n'etait pas des musulmans assez rigoureux"...
Indonesia's Aceh to allow stoning for adulterers By FAKHRURRADZIE GADE,Associated Press Writer - Tuesday, September 15
BANDA ACEH, Indonesia – Lawmakers in a devoutly Muslim Indonesian province voted unanimously Monday that adulterers could be sentenced to death by stoning, just months after voters overwhelmingly chose to throw conservative Islamic parties out of power.
Only weeks before the new government, led by the moderate Aceh Party, is set to take over, the regional parliament still controlled by hard-liners pushed through steep punishments for adultery and homosexuality.
The chairman of the 69-seat house asked if the bill could be passed into law and members answered in unison: "Yes, it can." Some members of the moderate Democrat Party voiced reservations, but none of them voted against the bill.
Human rights groups said the law violates international treaties signed by Indonesia. The province's deputy governor also opposed the legislation, saying it needed more careful consideration because it imposes a new form of capital punishment.
The Aceh Party is also believed to have a less strict interpretation of Islamic law, or Shariah, and some activists expressed hope that once in power, they would amend or tone down the law. Others were considering contesting the bill in court in the capital, Jakarta.
Aceh, where Islam first arrived in Indonesia from Saudi Arabia centuries ago, enjoys semiautonomy from the central government. A long-running Islamic insurgency in the province ended in 2005 in the wake of the Indian Ocean tsunami that killed 130,000 there.
A version of Shariah that was introduced in Aceh in 2001 already bans gambling and drinking alcohol, and makes it compulsory for women to wear headscarves. Dozens of public canings have been carried out by the local Shariah police against violators of that law.
The majority of Indonesia's roughly 200 Muslims practice a moderate form of the faith, and surveys suggest they do not support such hardline interpretations of the Quran, the Muslim holy book.
Stoning is legally sanctioned in varying forms in Afghanistan, Iran, Pakistan, Sudan, Saudi Arabia, the United Arab Emirates and parts of Nigeria. Illegal stonings have also been reported in recent years in Iraq and Somalia. But its use is a point of contention among Islamic scholars.
The most notable example in modern Islam was that of Amina Lawal, a young woman who was sentenced to death in a Nigerian state in 2002 for having sex outside marriage, but was later released.
The new Indonesian law also imposes tough sentences and fines, to be paid in kilograms of gold, for rape and pedophilia, but the most hotly disputed article was on adultery and states that offenders can be punished by a minimum of 100 lashings and a maximum of stoning to death.
"The stoning to death is the toughest punishment included in the (new) Shariah law," Bahrom Rasjid, one of the drafters and a member of the United Development Party, said after its passage.
It also imposes severe prison terms for other behavior considered morally unacceptable, including homosexuality, which will be punishable by public lashings and more than eight years in prison.
The bill violates national and international treaties signed by Indonesia protecting the rights of minorities and women, said a gay rights activist in Aceh who requested anonymity because he feared for his safety.
"It's discriminatory, and it's saddening, but we are quite sure members of civil society who are concerned with human rights will not sit by silently," the activist said, adding that he hopes the new moderate leadership in the province will overturn the law after taking power next month.
Aceh Vice Governor Muhamad Nazar said that even though his office opposed the clause on stoning to death it has no legal power to block it. "Whatever law is passed we have to enforce it," he said.
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| man, 09.09.2009 à 16:04 | 324544 |
| | | ingweil : | Finalement Obama ou non, les Etats-Unis ne changent pas vraiment du tout au tout...) |
C'est fou. |
| | | | (Pioché ici. Finalement Obama ou non, les Etats-Unis ne changent pas vraiment du tout au tout...)
La seconde mort de Cameron Todd Willingham
Malgré l’exécution d’un innocent, la Cour Suprême américaine ne changera pas de position sur la peine de mort.
Exécuté en 2004 pour l’incendie volontaire de sa maison ayant entraîné la mort de ses trois enfants, Cameron Todd Willingham avait toujours protesté de son innocence. Cette innocence déjà démontrée — bien avant la publication cette semaine d'une formidable enquête du magazine américain The New Yorker qui a relancé le débat sur la peine capitale — ne changera pourtant rien à la position de la plus haute juridiction américaine. Les explications de Dahlia Lithwick.
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Depuis des années, les anti et les pro peine de mort étaient engagés dans une sorte de chasse qui s'apparente désormais à une quête de l'introuvable: chacun attendait le moment où tout changerait, l'exécution par erreur de quelqu'un de clairement innocent.
Une telle créature peut-elle exister? En 2005, lors de l'examen par la Cour Suprême d'un cas qui n'avait d'ailleurs rien à voir avec l'exécution d'innocents, les juges David Souter et Antonin Scalia ne partageaient pas le même avis sur la question.
David Souter s'inquiétait:
«Depuis 1989, de nombreux condamnés à mort ont été innocentés, dans des proportions que l'on n'aurait pas pu imaginer avant le développement des tests ADN.»
A cela, Antonin Scalia répondait:
«Les opposants font tout un plat des nouvelles possibilités offertes par les tests ADN pour innocenter les condamnés. Pourtant, à ma connaissance, pour tous les cas de détenus exécutés, cette technologie a confirmé la culpabilité».
Il s'en prenait ensuite à ces «moralisateurs» d'opposants à la peine de mort et à une étude de 1987 sur les acquittements d'innocents — «obsolète dès sa publication». Il concluait que «dans aucun cas, absolument aucun», on ne pouvait «assurer que quelqu'un avait été exécuté pour un crime qu'il n'avait pas commis».
Ce type de discours laissait entendre que si un tel cas était découvert, les Scalia et compagnie pourraient revenir sur leur position. Innocence project, une association nationale qui tente d'innocenter les détenus condamnés par erreur grâce aux tests ADN, affirme qu'il y a eu jusqu'à aujourd'hui 241 innocentés après condamnation, dont 17 condamnés à la peine capitale qui ont ainsi échappé à la mort. Chaque année, l'écart entre les chiffres de l'association et ceux du juge Scalia s'amplifie. Et nous avons maintenant un nom à donner à ceux qui martèlent qu'aucun de ces soi-disant innocents ne l'est vraiment: Cameron Todd Willingham, exécuté par l'Etat du Texas en 2004 pour avoir prétendument tué ses trois filles en mettant le feu à sa maison en 1991.
David Grann, qui a écrit un article remarquable sur cette affaire dans le New Yorker de la semaine dernière, a passé au crible les preuves retenues contre Willingham. Il montre que l'accusation n'était basée que sur des témoignages douteux qui ont en outre changé avec le temps: celui d'une balance mentalement diminuée et qui avait en plus intérêt à témoigner contre Willingham, ceux de soi-disant psys qui ont assuré que l'accusé était «sociopathe» sans jamais l'examiner, en se basant sur ses tatouages et ses posters, et ceux de la police locale dont les conclusions étaient davantage basées sur une sorte d'art performance que sur la science. A chaque étape de la procédure d'appels, Willingham n'a cessé de clamer son innocence; on lui a répondu qu'il avait obtenu déjà la peine adéquate pour un tueur de bébés.
Mais on savait tout cela avant l'article de Grann. En 2004, le docteur Gerald Hurst, un expert en incendies criminels renommé, a mené une enquête indépendante sur les preuves retenues dans l'affaire Willingham. Il était au final quasi certain qu'il s'agissait d'un incendie accidentel, probablement provoqué par un chauffage d'appoint ou une mauvaise installation électrique. Hurst n'a trouvé aucune preuve pour étayer la thèse de l'incendie criminel, il l'a expliqué dans un rapport pour tenter d'ajourner l'exécution. Selon les documents que s'est procurés l'association Innocence Project, personne à la Commission des grâces et des libertés conditionnelles ou au bureau du gouverneur du Texas n'a pris en considération les conclusions de Hurst. «Le plus navrant, c'est que l'Etat du Texas va tuer un innocent et qu'il se fiche de faire une erreur», a déclaré à l'Associated Press Willingham avant de mourir, exécuté par injection létale.
En 2004, le Chicago Tribune a demandé à trois experts en incendies d'évaluer l'enquête menée dans l'affaire Willingham. Ils ont confirmé ce que Hurst avait écrit dans son rapport. En 2006, Innocence Project a commandé un autre rapport indépendant sur les preuves retenues contre Willingham. Les experts ont conclu que toutes les preuves «sans exception» d'incendie criminel avaient été «scientifiquement invalidées».
Enfin, en 2007, l'Etat du Texas a mis sur pied une commission chargée d'enquêter sur les soupçons d'erreurs et de fautes professionnelles et a chargé Craig Beyler, un autre expert en incendies criminels renommé, de se pencher sur les preuves de l'affaire Willingham. Le rapport de Beyler, rendu public il y a deux semaines, a conclu que les enquêteurs ne disposaient d'aucun élément scientifique à même de prouver que le feu était d'origine criminelle et que les façons de faire de l'un des enquêteurs semblaient échapper à «tout raisonnement rationnel», qu'elles relevaient davantage «de l'occulte et de la voyance». L'Etat du Texas a désormais l'opportunité d'analyser les conclusions de Beyler et de conclure qu'il a «exécuté un innocent».
On a pu penser qu'un tel événement jouerait en faveur des opposants à la peine de mort, qui affirment depuis longtemps que s'il était définitivement prouvé qu'un innocent a été assassiné par l'Etat, le débat s'en trouverait fondamentalement modifié. Mais la donne a changé cet été. En juin, par 5 voix contre 4, la Cour Suprême a décidé qu'un prisonnier n'avait pas le droit constitutionnel de demander un test ADN pour contester les preuves de la police, même à ses propres frais. «Un accusé reconnu coupable après un procès juste n'a pas les mêmes droits qu'un homme libre», a écrit le président de la Cour Suprême John Roberts.
Et deux mois plus tard, les juges Antonin Scalia et Clarence Thomas sont allés encore plus loin que lui, suite à la décision de la Cour Suprême d'accorder une nouvelle audience dans l'affaire Troy Davis, après que 7 des 9 témoins sont revenus sur leur témoignage.
Voici ce que les juges Scalia et Thomas, qui ont tous deux voté contre cette décision, ont expliqué:
«La Cour suprême n'a jamais déclaré que la Constitution interdisait l'exécution d'un accusé reconnu coupable après un procès complet et juste mais parvenu ensuite à convaincre une cour de son innocence».
D'un point de vue constitutionnel, Scalia n'a pas tort. La Cour n'a jamais trouvé de droit constitutionnel qui empêche un innocent d'être exécuté. Le débat avait été effleurée en 1993 : la Cour avait alors voté en majorité contre l'accusé mais son président William Rehnquist avait laissé la possibilité de déclarer inconstitutionnel le fait d'exécuter quelqu'un en présence d'«éléments vraiment convaincants» montrant son innocence. Bizarrement, au moins pour certains membres de la Cour actuelle, cette remarque ne semble désormais plus pertinente.
Dans l'Amérique de Scalia, Cameron Todd Willingham, dont l'existence même a jadis était remise en cause, est aujourd'hui constitutionnellement immatériel. Après avoir attendu pendant plusieurs décennies un innocent victime de la peine capitale, on en a finalement trouvé un, mais ça ne comptera pas. Dans cette nouvelle Amérique, on peut exécuter un homme pour un incendie accidentel, et la Constitution acquiesce par son silence.
Dahlia Lithwick |
| | | | Maudits soient les diffuseurs qui proposent des images de couvertures non définitives.
Encore plus maudit soit le grand mouvement panurgiste qui inonde le net de ces images... |
| effer, 30.04.2009 à 16:36 | 320783 |
| | | Les chinois devraient rajouter beaucoup de parasismique dans leur Feng Shui, ça leur profiterait d'avantage! |
| | | | Clog show given boot in Hong Kong over feng shui
- Sunday, April 26
HONG KONG, China (AFP)
One of Hong Kong's tallest skyscrapers has declined to hold a Dutch charity exhibition of clogs because of worries the clunky footwear will bring bad luck, a report said.
The Cheung Kong Center refused to host the show, which was organised by the Dutch consulate, because of feng shui, a diplomat told the Sunday Morning Post.
The tower's management said the wooden footwear show would cause bad luck, because the Cantonese word for shoes -- hai -- sounds similar to a sigh of exasperation, the English-language paper said.
"Cheung Kong Center rejected the exhibition because of the Chinese meaning of wooden shoes. I don't understand. It is difficult to explain as I don't know how to say shoes in Chinese," an unnamed member of staff at the consulate told the paper.
The exhibition, part of an effort to promote Dutch culture, which will raise money for Chinese children, is now being held at another tower in Hong Kong, the paper said.
Feng Shui is an ancient Chinese system, used to enhance positive energy and good luck.
The system is still very influential in superstitious Hong Kong, and highly-paid feng shui consultants are often employed to advise on the location and design of new buildings, as well as give individuals advice on how to improve their luck
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| effer, 12.04.2009 à 18:10 | 320188 |
| | | C'est exact, mais, si cette rivière est pleine de crocodiles, comment ont-ils fait pour trouver celui qui a boulotté ce crétin.
C'est deux fois plus injuste! |
| | | | un type se fait bouffer par des crocodiles parce que , saoul comme parfois certains bulledairiens que je ne nommerai pas , il va barbotter dans une riviere qui en est pleine , & on decide d'y tuer les crocodiles
si un type se fait ecraser parce qu'il traverse une autoroute a pieds , on va interdire ladite autoroute aux voitures ?
Australia cops shoot killer croc as remains found
SYDNEY (AFP) - Australian authorities said they found the remains of a man taken by a crocodile in the country's tropical north and had shot the reptile believed responsible. Keith Parry, 20, disappeared while trying to swim across the Daly River, 150 kilometres (93 miles) south of Darwin city, in the early hours of Friday morning. Rangers found his savaged body on Saturday, almost one kilometre downstream from where he disappeared, and police said they had shot the crocodile believed to be responsible. "The evidence found did strongly suggest that he was attacked by a crocodile," a police spokeswoman told AFP. "A 4.3-metre (14 foot) crocodile has been destroyed which is believed to be the one that was involved in the attack." Police said Parry had been drinking before he went swimming, adding that he had been celebrating with family ahead of his 21st birthday on Sunday. "It's apparent that family members have seen the head of a crocodile making its way towards the man who's now missing, plus the other person he was crossing the river with," Duty Superintendent Jamie Chalker said earlier. "As we now know, one made it and one didn't," he told the Australian Broadcasting Corporation. Parks and wildlife officers were ordered to shoot any crocodile longer than three metres (10 feet) during a search of the river Friday, and spokesman Dean Lynch said one had been killed overnight. "The Daly is prolific with large crocodiles," he said. "I don't have the information about how many attacks there have been but there has been a few over the years. The Daly is well known for large crocodiles." The missing man's cousin Richard Parry said the family had been woken by Keith's screams. "We all heard screaming coming from across the river in the middle of the night," he told The Australian newspaper, adding: "He was a young skinny fellow and that's a big crocodile." It was the region's second fatal crocodile attack in a month, following the death of an 11-year-old girl in the Black Jungle Swamp, near Darwin, in March. Briony Goodsell was taken by a saltwater crocodile while swimming with her seven-year-old sister and two friends. Her death -- which came after Jeremy Doble, five, was killed in Queensland state's Daintree River in February after chasing his dog into the shallows -- renewed debate about culling the reptiles. The government of the Northern Territory, of which Darwin is the capital, is due to release a new draft management plan for crocodiles next week, with some calling for the introduction of a pay-per-kill hunting programme. Local authorities have pushed for limited trophy hunting of the creatures -- a proposal which was rejected in 2005, but has been revisited in the wake of the recent attacks. An average of two people a year are killed in Australia by saltwater crocodiles, which can grow up to seven metres (23 feet) long and weigh more than a tonne. Crocodiles are officially protected in the Northern Territory and are estimated to number 80,000 that thrive in the vast network of rivers and lakes criss-crossing the region |
| | | | Jean-Luc Mélenchon, en rupture de ban avec le Parti socialiste, a précisé mercredi les contours du "Parti de gauche" qu'il va fonder après son départ du PS.../..
Ah bin oui, "Parti de gauche", c'est bien trouvé.
Tu votes Lutte Ouvrière ? Non, non, moi je suis plutot PDG ! |
| | | | ou alors ils n'ont considéré que ces bidonvilles où, de fait, chacun ne doit pas avoir un écart de richesse notable par rapport à son voisin... |
| | | | alors, il y a des fois , je me pose vraiment des questions.
je viens de lire cette breve :
HK has highest income disparity in Asia: UN
(10-24 12:05)
Hong Kong has the highest income disparity among Asian cities, while wealth in Beijing is the most evenly distributed, according to a report by the United Nations Human Settlements Programme.
Hong Kong's Gini coefficient, a measure of inequality in the distribution of income, was 0.53, making it the highest in Asia, according to "State of the World's Cities Report 2008/9: Harmonious Cities.''
The gauge for China's capital was 0.22, giving Beijing the lowest score in Asia and globally, the report dated Oct. 23 said. A Gini coefficient of zero indicates perfect income equality and 1 reflects perfect inequality.
alors, a pekin, il y a des centaines de milliers d'hommes & de femmes venus de la campagne travailler en ville pour un salaire de misere, vivre dans des blocs de beton sans eau courante ou dans des cabanes faites de tole dressees au bord des chantiers , travaillant dans des conditions d'insecurite complete, alors que defilent des flots de mercedes & bmw, & voila un rapport des nations unies qui nous sort que c'est la ville d'asie ou il y a le moins d'inegalites de richesses; ils se sont contentes de faire leur sondage dans un lotissement de luxe pour obtenir leurs infos , ou bien ils ont simplement demande au maire de pekin si tout se passait bien dans sa ville ?
en tous cas , j'ajoute le "programme des nations unies pour l'habitat humain" a la liste des types auxquels on ne peut pas faire confiance |
| man, 01.09.2008 à 13:24 | 311986 |
| | | Une synthèse plutôt bonne mais qui contient plusieurs erreurs et oublis de taille :
- la Russie n'a pas vraiment aidé l'Ossétie dans la guerre, contrairement à l'Abkhazie, mais plutôt par la suite ;
- un "apartheid" complètement fantasmé ; il y avait certes de l'animosité mais on est très loin de la Bosnie. Après la guerre de 91, les Ossètes et les Géorgiens qui étaient très proches avant le conflit, ont recommencé à vivre et commercer ensemble. Comme avant, ils se mariaient de nouveau entre eux (beaucoup de familles et de villages mixtes, jusqu'à début août). Les Ossètes se rendaient en Russie via l'enclave géorgienne sans problèmes, et la circulation entre Gori et Tskhinvali était intense (notamment en raison de la contrebande en provenance de Russie dont tout le monde vivait dans la région).
- pas de mention non plus de la brève reprise des combats en 2004, à mettre au compte du gouvernement géorgien qui comptait justement refaire le coup d'Adjarie en Ossétie, et qui a provoqué une brusque montée de tension dans la région.
Dans un article aussi long il y avait la place pour ce genre de détails, et c'est très dommage que ça n'ait pas été fait, une fois de plus on donne l'image d'un conflit balkanique alors que ça n'est pas le cas, et qu'on est bien devant un conflit post-colonial... Certes, si ça continue comme ça, et c'est bien parti pour, on risque d'avoir les mêmes résultats. |
| Pierre, 01.09.2008 à 12:20 | 311982 |
| | | Autopsie d'un conflit
LE MONDE | 30.08.08 | 14h25 • Mis à jour le 30.08.08 | 14h25
Sur les hauteurs de Tskhinvali, "capitale" de l'Ossétie du Sud, la base du bataillon des forces russes de "maintien de la paix" n'est plus que ruine. Les bâtiments où logeaient les soldats, l'unité médicale et les bureaux ont été les premières cibles de l'armée géorgienne lors de son offensive contre la province rebelle, dans la nuit du 7 au 8 août.
Qui a tiré le premier ? Le capitaine Vladimir Ivanov, commandant adjoint du contingent mixte (russe et géorgien) "de paix", est formel : "Les premiers tirs géorgiens ont été déclenchés le 7 au soir, à 23 h 30. Ils ont tiré à l'arme lourde, aux lance-roquettes et lance-grenades, aux obus de 122 mm et de 152 mm. Les tanks T72 situés sur les hauteurs visaient la ville et notre bataillon. A 6 heures, l'assaut a commencé. Les soldats venaient de trois directions différentes : des villages (géorgiens en Ossétie du Sud) de Tamaracheni, Ergneti et Nikosi. A 9 heures, l'aviation géorgienne est venue en soutien."
Pour comprendre, il faut avoir à l'esprit la topographie de l'Ossétie du Sud, l'enchevêtrement de villages ossètes et géorgiens, imbriqués les uns dans les autres. Les deux communautés vivent côte à côte mais dans la méfiance. Le discours est invariable : le fanatique, c'est toujours l'autre... Marqué par les fractures religieuses et ethniques, soumis aux jeux des alliances entre les grandes puissances, le Caucase, la "montagne des peuples", est une zone instable où les braises des conflits passés ne demandent qu'à être ravivées.
Dans cette région de hautes vallées encaissées dans la montagne, le contrôle des sources, des routes et des cols est depuis des siècles l'objet d'âpres luttes entre les différents groupes ethniques. En Ossétie du Sud, pas de cohabitation donc, mais un apartheid en place depuis l'effondrement de l'URSS ; la Géorgie, en proie aux démons du nationalisme, a voulu abolir le statut de région autonome accordé à la province depuis l'époque soviétique.
"Les Ossètes sont des déchets que nous allons expulser par le tunnel de Roki (qui sépare la Géorgie de la Russie)", avait dit à l'époque le président géorgien, Zviad Gamsakhourdia. Il fallait laver l'offense. Soutenue militairement par la Russie, l'Ossétie, après un conflit meurtrier, a fait sécession en 1992. Illustration de ce développement séparé : en Ossétie du Sud, chacune des deux communautés a sa propre conduite de gaz, sa propre arrivée d'eau, sa propre route de contournement ; depuis la sécession, les villageois de l'enclave géorgienne au nord de Tskhinvali peuvent se rendre à Gori (Géorgie) en évitant les villages ossètes. Et les Ossètes, pour aller de Tskhinvali à Djava, au nord de la province, empruntent une déviation afin de ne pas traverser les villages géorgiens. Un seul axe routier principal mène au tunnel de Roki, l'unique porte d'accès à la Russie. C'est par cette passe, un tunnel de 5 kilomètres sous la montagne qui relie l'Ossétie du Nord (Russie) à celle du Sud (Géorgie), que Moscou a envoyé sa 58e armée, le 9 août.
MIKHEÏL SAAKACHVILI, UN "MALADE MENTAL" POUR MOSCOU
Alan Djoussoev, 34 ans, confirme : "le 7 août, je suis allé jouer au basket. Après, on a décidé de se baigner dans la rivière. Puis je suis rentré chez moi. C'est alors que tout a commencé. Je suis descendu au sous-sol pour en sortir quand les bombardements ont cessé, vers 4-5 heures. Puis les tanks sont entrés. On ne s'attendait pas à une telle attaque, la riposte n'était pas très bien organisée. Nous avons réussi à les repousser deux fois, mais on n'aurait pas pu le faire une troisième si les Russes n'étaient pas arrivés, dans l'après-midi du 9 août, pour nous aider."
Le grand frère russe, protecteur de ce petit peuple indo-européen depuis le XVIIIe siècle, ne pouvait rester sans réagir. Aux yeux du Kremlin, l'affaire est entendue : les Géorgiens ont tout déclenché, tuant "2 000 civils" ossètes et 18 soldats russes des forces de "maintien de la paix".
Selon la version russe du conflit, le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, profitant de ce que le monde entier avait les yeux tournés vers la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, a lancé une opération de reconquête par la force de la province séparatiste dans la nuit du 7 au 8 août. Décrit comme "un malade mental", il est déclaré responsable du "génocide" des Ossètes du Sud. Un psychiatre russe a analysé son "syndrome" en direct à la télévision. Il "sera jugé", le parquet militaire russe l'a promis. L'opinion publique adhère. A la télévision, dans les conversations à bâtons rompus autour d'une tasse de thé dans la cuisine, les épithètes pleuvent : Saakachvili, "agent des Etats-Unis", est "un criminel de guerre", "pire qu'Hitler".
Entre Vladimir Poutine et Mikheïl Saakachvili, l'hostilité personnelle est abyssale. Parmi les ingrédients de cette guerre, il y a la vendetta personnelle. Tout oppose l'ancien agent du KGB au caractère froid, formé à Dresde, en ex-Allemagne de l'Est, et nostalgique de la puissance soviétique, et le jeune trublion géorgien, éduqué à la Columbia University, soutenu et applaudi par les Etats-Unis en tant que héraut de la démocratisation dans l'ex-URSS, qui se campe en héritier du roi David le Bâtisseur, artisan de l'unité du pays au XIIe siècle.
LE 7 AOÛT, UNE JOURNÉE DE DUPES
Vu de Tbilissi, le conflit ne commence pas avec l'offensive géorgienne du 7 août, mais avant. En juillet et août, les villages géorgiens de l'enclave (Zemo-Nikozi, Kvemo-Nikozi, Nuli, Avnevi, Eredvi, Ergneti) sont à plusieurs reprises la cible de tirs des séparatistes ossètes. Les 28 et 29 juillet, ils font feu sur un groupe de soldats de la paix et d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en route vers les villages de Tchorbaouli et d'Andisi, sans faire de victimes.
Le 1er août, un pick-up transportant six policiers géorgiens explose sous l'effet d'une bombe à retardement, faisant cinq blessés graves. En représailles, Tskhinvali subit des tirs d'artillerie en provenance des villages géorgiens. Le 2 août, les séparatistes ossètes ripostent à l'arme lourde. Tbilissi accuse alors la Russie de fournir les rebelles en armes et en munitions, via le tunnel de Roki.
La guerre éclate le 7 août. Cette journée a comme un parfum de dupes. Alarmé par la situation sur le terrain, le négociateur géorgien, Timour Iakobachvili, décide de se rendre à Tskhinvali, déjà désertée par ses habitants. Là, il attend Iouri Popov, le diplomate russe. En vain. Le diplomate ne peut venir à cause d'une crevaison. Il n'a pas de pneu de rechange !
Le "président" ossète, Edouard Kokoïty, lui non plus ne se déplace pas. Seul Marat Koulakhmetov, le commandant de la "force de paix" mixte, reçoit le négociateur géorgien. Au cours de la conversation, il lui dit son ras-le-bol des séparatistes ossètes, devenus incontrôlables.
Le soir, à 19 heures, Mikheïl Saakachvili, rentré précipitamment d'une cure d'amaigrissement en Italie, déclare un cessez-le-feu côté géorgien. A 22 h 30, deux membres de la "force de paix" géorgienne sont tués et six blessés. Les villages géorgiens de Tamaracheni et de Kourta sont ensuite pilonnés par l'artillerie ossète. Mais il y a plus alarmant. A ce moment précis, les Géorgiens en sont sûrs, une colonne russe de 150 blindés entre dans le tunnel de Roki. L'information leur aurait été transmise par un satellite américain. Moscou niera.
A partir de là, il faut faire vite, sinon l'armée russe sera, dès l'aube, aux abords du pont du Kourta, qui marque l'entrée dans l'enclave. L'armée géorgienne reçoit l'ordre de marcher sur Tskhinvali, l'aviation est mobilisée, les lance-roquettes multiples entrent en action depuis les villages géorgiens. Mais la puissance de feu des séparatistes associée à la supériorité aérienne russe vont vite avoir raison des défenses géorgiennes.
PUNIR LA GÉORGIE
Les militaires géorgiens ont beau avoir été bien entraînés par les "boys" de l'armée américaine, leur matériel a beau être dernier cri (les chars sont dotés de systèmes de vision nocturne à infrarouge et de GPS), ils ne font pas le poids. Les professionnels (37 000 hommes) sont envoyés en première ligne, le reste de la troupe, 100 000 réservistes mal entraînés, est dépassé par les événements. La supériorité aérienne russe est absolue. Pourtant, pendant la guerre éclair, la défense aérienne géorgienne se targue d'avoir abattu 20 appareils russes. Faux, dit Moscou, qui reconnaît toutefois la perte de quatre appareils, dont un bombardier T22 à long rayon d'action.
Le 8 août, Vladimir Poutine est à la manoeuvre. Il rejette tous les arguments que lui soumet Nicolas Sarkozy à Pékin en marge des JO. Le président français tente de le dissuader de lancer son armée à l'assaut : "Donnez-moi quarante-huit heures de cessez-le-feu et j'obtiens le retrait des Géorgiens. - Niet. - Donnez-moi vingt-quatre heures et ils se retirent. - Niet. Ils seront punis !"
La prise de Tskhinvali par les Géorgiens, le 8 août à 14 h 30, sera de courte durée. Le surlendemain, l'armée, défaite, reçoit l'ordre de se retirer. Le 11 août en fin de journée, des colonnes de véhicules font route vers Gori, aux portes de l'enclave séparatiste, pourchassées par l'aviation russe. La guerre est finie, l'occupation russe commence. Il faut punir la Géorgie, l'affaiblir aussi afin de couper court à ses aspirations de rejoindre l'OTAN.
Grisés par leur victoire, les Russes sont prêts à tout. Le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, confie à son homologue américaine, Condoleezza Rice, que la Russie n'acceptera jamais de négocier avec Mikheïl Saakachvili : il doit partir. Aux yeux de Moscou, la "révolution des roses" de 2003, qui a porté "Micha" au pouvoir, n'était qu'un vaste complot orchestré par Washington.
CÔTÉ RUSSE, L'ÉTAU MILITAIRE ÉTAIT PRÊT
Depuis quand la guerre était-elle en préparation ? "L'armée russe savait que la Géorgie préparait une offensive. Mais l'état-major croyait que le premier coup serait porté contre l'Abkhazie (l'autre province séparatiste de Géorgie) par voie de terre et de mer. Cette hypothèse était envisagée depuis deux ou trois ans. Quelques jours avant l'offensive contre Tskhinvali, des troupes aéroportées ont donc été transférées vers l'Abkhazie", a expliqué au Monde l'expert militaire russe Viktor Baranets.
La présence de troupes russes du génie, déployées au printemps en Abkhazie pour réparer la voie ferrée abkhaze (le tronçon entre Otchamtchira, le port abkhaze où 5 000 soldats russes ont débarqué le 10 août, et Soukhoumi), découlait donc de cette hypothèse ? Réponse de l'expert : "Si notre armée répare des lignes de chemin de fer, n'importe quel imbécile peut comprendre qu'il s'agit de préparatifs en vue d'un transfert de troupes ! Les Géorgiens ne pouvaient pas ne pas comprendre ce dont il s'agissait. C'était un message à l'adresse des Géorgiens !"
Les Russes avaient préparé l'étau militaire dans lequel ils allaient enserrer la Géorgie. Vladimir Poutine attendait une occasion à saisir. Les bâtiments russes de la flotte de la mer Noire, affirme une source haut placée au ministère de la défense d'un pays européen, ne peuvent pas appareiller dans des délais aussi courts - quelques heures -, "il leur faut des jours pour être prêts, étant donné leur état de vétusté". La coordination des opérations navales, aériennes, et terrestres russes, dans la pénétration du territoire géorgien, témoigne de cette anticipation. Impossible, soulignent les experts, d'envoyer en quarante-huit heures 20 000 hommes et 2 000 chars en Géorgie sans avoir rien préparé.
En fait, la guerre était en gestation depuis longtemps. Le premier coup de semonce date de la déclaration d'indépendance du Kosovo, le 17 février. Vladimir Poutine, encore président pour quelques semaines, fait alors savoir qu'il y aura des conséquences sur les conflits non résolus de l'ex-URSS, donc sur les régions séparatistes de Géorgie.
Le 16 avril, au moment du sommet de l'OTAN à Bucarest, la Géorgie et l'Ukraine voient pas se confirmer leur espoir d'adhérer un jour à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord. L'élite politico-militaire russe, qui ne s'est jamais consolée de la perte de l'empire, tsariste ou soviétique, est prête à tout pour contrer une nouvelle expansion de l'Alliance atlantique à ses frontières. Dominer l'espace postsoviétique, reconquérir cette zone considérée par la Russie comme relevant de la sphère de ses intérêts traditionnels : tel est l'un des objectifs affichés par le Kremlin.
Parce qu'il comprend qu'il ne pourra pas entraver les aspirations atlantistes de la Géorgie et de l'Ukraine, Vladimir Poutine signe un décret autorisant l'établissement de relations officielles entre la Russie et les entités sécessionnistes géorgiennes. Le 21 avril, Mikheïl Saakachvili lui téléphone, le prie de revenir sur sa décision. Le dirigeant géorgien évoque les soutiens que lui apporte l'Ouest. Le président russe lui répond : "Tes déclarations occidentales, tu peux te les mettre au c..."
GÉORGIE - ETATS-UNIS, SIX ANS DE COOPÉRATION
Brusquement, la situation se dégrade en Abkhazie. Un drone géorgien, de fabrication israélienne, y est abattu, un incident rapporté dans un document de l'ONU. Le risque de déflagration semble alors plus grand en Abkhazie, sur le littoral de la mer Noire, qu'en Ossétie du Sud, région agricole sans grand intérêt stratégique. Mais l'Ossétie du Sud, avec ses "hommes aux épaulettes" inféodés au Kremlin, s'est avérée plus facile à déstabiliser.
Entre le mois d'avril et le déclenchement de la guerre en août, Washington n'a eu de cesse de mettre en garde la direction géorgienne : surtout ne pas céder aux provocations russes, ne pas lancer d'opération armée vers l'une ou l'autre des enclaves séparatistes. Les renseignements américains, qui surveillent les concentrations de troupes russes dans le nord du Caucase, préviennent Mikheïl Saakachvili que s'il agit, les représailles russes seront importantes, avec une campagne de bombardements aériens.
Les Américains sont renseignés en direct sur les envies géorgiennes d'en découdre : depuis des années, ils ont des conseillers dans les structures de sécurité et au ministère de la défense à Tbilissi. Les premiers "bérets verts" (forces spéciales) américains ont atterri en Géorgie en 2002 dans le cadre de la lutte contre Al-Qaida. A l'époque, Vladimir Poutine avait déclaré qu'il n'y voyait "aucune tragédie". Aujourd'hui, il accuse les Etats-Unis d'avoir "créé ce conflit spécialement" à des fins de politique intérieure.
Soucieux d'échapper au tête-à-tête avec le grand voisin du Nord, Mikheïl Saakachvili a toujours cherché le soutien des pays occidentaux. Mais à l'Ouest, on ne comprend rien à ces "conflits gelés", dont les braises ne cessent de rougeoyer. A son arrivée au pouvoir en 2004, le président géorgien a promis de ramener les territoires irrédentistes dans le giron du pouvoir central. Trois mois après son élection, il avait réussi, sans un seul coup de feu, à se débarrasser d'Aslan Abachidzé, le roitelet d'Adjarie (région du sud de la Géorgie, à la frontière avec la Turquie). Sans doute est-il persuadé, quatre ans plus tard, qu'il peut tenter le coup de force en Ossétie en Sud. Au pire, il réussira à internationaliser le problème des "conflits gelés".
Pour Moscou, l'urgence est tout aussi grande. En décembre, l'Alliance atlantique réexaminera la candidature de la Géorgie et de l'Ukraine. Et puis la communauté internationale commence à s'intéresser de plus près à la résolution des conflits. En juillet, le ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, s'est rendu à Soukhoumi, la "capitale" abkhaze, avec un plan de paix dont il pensait qu'il avait l'agrément des Abkhazes et des Russes. La tentative échoue devant ce qui apparaît comme une volte-face de Moscou. "Steinmeier a été piégé par les Russes", estime une source au sein de l'OSCE. Le Kremlin lui aurait fait miroiter une ouverture avant de sceller l'échec de son voyage, preuve de l'impuissance européenne.
La Russie ne veut à aucun prix que la communauté internationale mette son nez dans ces confettis de l'empire soviétique. Les "conflits gelés" - l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud en Géorgie, la Transnistrie en Moldavie - sont autant de leviers possibles de déstabilisation de la périphérie. Dirigés en toute opacité par des satrapes corrompus à la botte du Kremlin, ces "trous noirs" aux contours flous ont le don de plaire à l'élite politico-militaire russe, obsédée par la restauration de l'empire. "La douleur fantomatique de la perte de l'empire soviétique reste vive, comme un membre amputé que l'on sent encore...", avait coutume de dire le sociologue défunt Iouri Levada (1930-2006).
En quatorze ans, chacun des trois présidents russes a eu sa guerre. En 1994, Boris Eltsine lance les chars à l'assaut de la Tchétchénie ; cinq ans plus tard, Vladimir Poutine met le second conflit tchétchène au centre de sa campagne électorale. Avec l'intervention en Géorgie, l'obsession militaire refait surface. Il fallait bien que Dmitri Medvedev, lui aussi, ait sa guerre.
Marie Jégo, avec Alexandre Billette, Natalie Nougayrède, Sophie Shihab et Piotr Smolar
Article paru dans l'édition du 31.08.08
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| J-C, 01.09.2008 à 12:12 | 311981 |
| | | il y a aussi que certaines pratiques chez nos amis des nouveaux mondes sont interdite en France, ensuite que les consommateurs "étrangers" n'ont pas la même culture du vin que les français et qu'il faut donc se mettre à leur niveau. et je comprend que ce ne soit pas facile, d'autant moins qu'il y a des contraintes législatives fortes en France comparé aux autres pays. |
| | | | en écho Mondovino diffusé la semaine dernière sur France3 |
| | | | la coca-colaïsation du vin
Cette semaine, l'industrie viticole française lance ce qui pourrait être la plus grande campagne de labellisation de son histoire. Fini les distinctions régionales absconses qui égarent les non-connaisseurs ; fini le snobisme affiché, les vins français ont enfin décidé de devenir plus accessibles au simple consommateur", se réjouit The Observer. Cette année, les Français vont communiquer au Wine Show, qui se déroule du 26 au 29 octobre à Londres, en réquisitionnant un quart de l'exposition pour faire connaître "l'expérience française", où les consommateurs trouveront forcément leur bonheur.
L'année dernière, à la première édition de l'événement, "les Français n'avaient qu'un stand et étaient pratiquement invisibles". Or le Wine Show permet de réunir tous les grands critiques œnologues des magazines, les représentants des restaurants à la mode, un panel de 15 000 consommateurs qui goûteront les vins et donneront leur avis.
Le magazine américain Time se félicite également de la réaction des viticulteurs français, même si elle est tardive. Les producteurs de vin français n'ont pas su attraper à temps le train de la mondialisation et leurs ventes en ont été dramatiquement affectées, rappelle le journal. "Les producteurs australiens, néo-zélandais, californiens, sud-africains, chiliens ont lancé des campagnes publicitaires de masse pour promouvoir leurs vins sur toute la planète. En quelques années, ils ont augmenté la production, fait naître une nouvelle génération de consommateurs intéressée par des vins peu chers, fruités, avec des étiquettes faciles à décoder, et en conséquence ils ont gagné une large part du marché mondial du vin", explique le magazine. "Il y a dix ans, la France exportait trois fois plus de vin que tous les nouveaux producteurs réunis ; aujourd'hui, la France a vu ses ventes chuter de 15 %."
Changer sans perdre leur âme, c'est le défi des producteurs de vin français, notamment pour les vins de Bordeaux, auxquels le magazine américain a consacré une grande enquête. "La transformation du marché du vin est un cas d'école de l'impact de la mondialisation. Le meilleur endroit pour s'en rendre compte se trouve dans la plus grande région viticole française, et la plus prestigieuse, Bordeaux", assure le journal. Les producteurs de vins locaux cherchent maintenant à s'adapter le plus rapidement possible aux défis posés par la concurrence, et ce sans perdre le caractère exceptionnel des vins de Bordeaux. "Se battre contre les Australiens et les Californiens est une chose ; devenir de pâles imitateurs en est une autre", rappelle Time.
Les viticulteurs français consacrent leurs efforts à attirer davantage les consommateurs, avec une labellisation moins complexe, un marketing plus intelligent et des vins moins "snobs" aux yeux de la clientèle internationale. Le but est de réduire le nombre d'appellations et de faire le tri entre les châteaux. A la place, de nouvelles marques font leur apparition, beaucoup plus proches (d'esprit et de goût) des marques des nouveaux producteurs que des bordeaux traditionnels.
Certains viticulteurs pensent à introduire des techniques qu'ils ont longtemps méprisées, comme celle de mettre des copeaux de bois dans le vin pour le faire vieillir à moindre coût qu'en fûts de chêne. Les producteurs de la région, jusqu'à maintenant contraints de fabriquer exclusivement des vins AOC (appellation d'origine contrôlée), vont être autorisés à faire un vin de table, le vin de pays de l'Atlantique. "Ce qui a provoqué ces changements, c'est la conviction que le vin de Bordeaux possède toujours les qualités nécessaires pour être le roi des vins", résume Time.
courrier international , 2006
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| J-C, 01.09.2008 à 9:53 | 311974 |
| | | ce n'est pas Atlanta la capitale de la Georgie ? |
| effer, 24.08.2008 à 17:41 | 311669 |
| | | C'est une analyse très intéressante. |
| Pierre, 24.08.2008 à 11:49 | 311660 |
| | | Télérama - A QUOI JOUENT LES AMERICAINS EN GEORGIE ?
Le 22 août 2008 à 0h00.
Quelle est la part de responsabilité des États-Unis dans le déclenchement du conflit en Géorgie ? Le politologue Jean Radvanyi en est convaincu, Tbilissi n'aurait pas envahi l'Ossétie du Sud sans le feu vert de Washington. Entretien.
Dans leur obsession à poursuivre l'encerclement de la Russie, les Américains n'ont-ils pas poussé la Géorgie à la faute ? Jean Radvanyi, professeur à l'Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), historien et géopoliticien du Caucase, nous livre ses clés du conflit.
Vu de France, l'enjeu de cette guerre a d'abord paru microscopique. Certains ont même décrit l'Ossétie du Sud comme une enclave mafieuse créée par les services secrets de Poutine. Qu'en pensez-vous ?
Ça n'aide pas à comprendre la situation. Il est trop facile d'accuser les Russes. L'Ossétie du Sud et l'Abkhazie constituent des zones d'ombre, des trous noirs, avec des activités criminelles propres à leur situation : ce sont des territoires sécessionnistes, que l'Etat auquel ils sont censés appartenir ne contrôle pas. Lieu de passage, l'Ossétie du Sud a été un grand marché de contrebande pour tout le Caucase Sud dont ont largement profité Ossètes, Arméniens, Turcs et Russes, mais aussi Géorgiens, surtout sous la présidence de Chevardnadze, entre 1993 et 2003.
Et sous l'ère soviétique ?
C'était une région plutôt calme. Le statut d'autonomie de l'Ossétie du Sud au sein de la République socialiste de Géorgie, une autonomie très partielle, plus culturelle que politique, fonctionnait bien sous le contrôle de Moscou. Les Ossètes du Sud sont des chrétiens orthodoxes, il y avait beaucoup de familles mixtes. L'ossète est une langue persane, le géorgien une langue caucasienne, mais la plupart des Ossètes du Sud parlent géorgien. Il y avait une grande proximité culturelle, religieuse, familiale. C'est l'exacerbation du nationalisme géorgien qui a tout fait dérailler.
A quel moment ?
A partir de 1990, sous la première présidence de la Géorgie indépendante, celle de Zviad Gamsakhourdia. Cet ancien dissident soviétique a énoncé des positions nationalistes très fortes : les minorités devaient se plier à la volonté de Tbilissi, réapprendre le géorgien, devenir orthodoxes pour celles qui ne l'étaient pas, ou alors partir. Dès 1989, Gamsakhourdia avait organisé des marches musclées sur la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali, avec des autocars remplis de nationalistes. Moscou a évidemment attisé les peurs. Les Ossètes ont alors déclaré leur indépendance. En décembre 1990, Gamsakhourdia a dissous cette région autonome créée par Staline et envoyé l'armée pour reprendre son contrôle.
Comment expliquer cette poussée nationaliste ?
C'est fréquent lorsque les empires s'écroulent et cela s'était déjà produit à la fin de l'empire tsariste, en 1920, lors de la première indépendance géorgienne. Il s'agit d'un nationalisme très intégrateur : les Géorgiens ne conçoivent les populations de leur territoire que comme redevables, ce sont leurs « hôtes ». Or un tiers de la population n'est pas géorgienne, mais abkhaze, ossète, arménienne ou azérie. Les Occidentaux n'ont pas voulu voir ce problème, sauf les Grecs, parce qu'une importante communauté grecque de Géorgie a été contrainte à l'exil. Quant aux Ossètes du Sud, certains Géorgiens continuent d'affirmer, contre toute vérité historique, qu'ils ont été déplacés du nord par les Russes au XIXe siècle ou par Staline pour affaiblir la Géorgie. La chaîne du Caucase est haute, certes, il y a des cols très élevés, mais les peuples les ont toujours franchis pour s'implanter de part et d'autre !
Le président géorgien Saakachvili se lance dans l'invasion de l'Ossétie du Sud durant cette nuit du 8 au 9 août. Pourquoi ?
En profitant de la trêve olympique, avec son armée formée par les conseillers américains, il pense reprendre le contrôle de l'Ossétie sans que les Russes bougent. C'est une attaque massive, nocturne, sanglante. Les Géorgiens ont même attaqué la base des Casques bleus - russe, certes, mais force d'interposition avec une légitimité internationale reconnue. Or les conseillers américains de Saakachvili savaient évidemment ce qu'il préparait. S'ils l'ont laissé faire, c'est qu'ils pensaient que les Russes ne réagiraient pas. C'est une nouvelle erreur stratégique fondamentale des conservateurs américains. Car les Russes ne pouvaient pas ne pas réagir !
Pourquoi ?
Relisez le politologue américain Brzezinski : « il faut réduire l'influence russe ». Cette idéologie de l'après-guerre froide repose sur l'idée qu'une seule superpuissance peut redessiner la carte géopolitique du monde. Et cela fait vingt ans que, profitant de la faiblesse momentanée de la Russie, les Américains avancent des pions, élargissent l'Otan jusqu'aux Etats baltes et font maintenant pression sur les Européens pour inclure l'Ukraine et la Géorgie dans cette alliance militaire, et ainsi fermer la mer Noire, une des principales voies d'accès du commerce extérieur russe. Mais comment voulez-vous que les Russes ne réagissent pas !
Les Américains ne s'y attendaient vraiment pas ?
Les Russes les avaient prévenus : nous ne sommes plus faibles ! Le discours de Vladimir Poutine à Munich, c'était un avertissement : nous avons des intérêts dans cette région, et il n'y a pas de raison que vous fassiez autour de nos frontières des choses que vous n'accepteriez pas que nous fassions autour des vôtres.
C'est comparable à ce qu'avaient fait les Russes à Cuba à l'époque de Khrouchtchev ?
En tout cas, cela fait partie de cette géopolitique de la pression : on place des pions, on fait des coups. Et malheureusement, les Géorgiens se sont prêtés à ce jeu et sont devenus les pions des Américains dans la région. Saakachvili a reçu beaucoup d'équipements, son armée était en formation, mais ses meilleurs soldats étaient en Irak, les Américains les ont d'ailleurs rapatriés d'urgence avec leurs propres avions.
Pourquoi les Géorgiens se sont-ils laissé entraîner de manière aussi massive en Irak ?
Saakachvili voulait à tout prix montrer qu'il était l'allié le plus fidèle des Etats-Unis, il l'a répété dans un excellent anglais à longueur d'antenne, pour pouvoir entrer au plus vite dans l'Otan. Ce qu'ont refusé l'Allemagne et la France pour ne pas pousser à bout les Russes.
On n'entend plus beaucoup l'opposition géorgienne...
Les Géorgiens ont élu leurs trois présidents successifs, Gamsakhourdia, Chevardnadze, Saakachvili à des majorités écrasantes. Et ça a toujours mal tourné. Il ne faut pas oublier que la Géorgie à été le seul pays de l'ex-URSS qui a connu une véritable guerre civile, due à la politique aventureuse et nationaliste folle de Gamsakhourdia. Ils n'ont pas eu besoin des Russes pour s'entredéchirer. Une bonne partie des élites géorgiennes a fui, s'est exilée. Beaucoup de peintres et de cinéastes vivent aujourd'hui à l'étranger. Cet exode massif a d'abord été celui des plus jeunes, des plus actifs et des plus connus. On a cru un moment que Saakachvili, élu pour la première fois en 2004, allait renverser ce mouvement en essayant de faire revenir des jeunes formés dans des universités étrangères, mais c'était fragile, partiel, et ses dernières initiatives ne vont pas renforcer le courant.
L'échec de Saakachvili menace-t-il son pouvoir ?
Pas dans l'immédiat. Il existe une presse libre et diversifiée, mais Saakachvili a muselé la télévision. Et puis, les exilés manquent. J'étais en novembre 2007 à Tbilissi lors des manifestations de l'opposition. Ce qui m'a frappé, c'était leur très faible niveau politique, une sorte de forum incohérent sans programme ni personnalités. Les élites font défaut pour redresser ce pays.
Quelle serait la solution pour la Géorgie ?
Il faudrait d'abord que les Géorgiens arrêtent de se raconter des histoires. Ils ont de leur Histoire une lecture très mythifiée. Ils n'aiment pas qu'on leur rappelle que ce sont des princes géorgiens qui ont fait appel aux Russes à la fin du XVIIIe siècle pour conforter leur pouvoir et que beaucoup se sont accommodés de cette tutelle. Il faut espérer - peut-être cette crise accélérera-t-elle une prise de conscience - qu'il y aura un vrai débat sur la réalité de la Géorgie, sa population, ses minorités, son rapport au nationalisme.
La Géorgie doit aussi comprendre que l'intégration dans l'Otan n'est pas forcément la solution pour elle, qu'elle ne peut faire partie d'une alliance militaire contre son grand voisin. En poussant les Géorgiens dans cette idée, les Américains les ont menés dans une impasse. Il n'y a que l'Union européenne qui puisse garantir à la Géorgie de rester indépendante à la fois des Russes et des Américains, de discuter dans un autre contexte de son intégrité territoriale et de panser ses plaies.
Propos recueillis par Vincent Remy
Télérama n° 3058
A lire:
De Jean Radvanyi : “La Nouvelle Russie”,éd. Armand Colin, 2007, 464 pages, 34 EUR.
“Les Etats postsoviétiques” (sous la direction de), éd. Armand Colin, 2004, 240 pages, 23 EUR.
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| | | | Putaiiiiiiin, j'ai honte... d'abord, qu'est-ce que ce connard fait a Pekin ? Il n'aurait pas du travail a faire ? Pour se bourrer la gueule et se couvrir de ridicule, il ferait mieux de la faire a domicile, au moins, on a l'habitude de ce gros plouc avine qui gere (?) nos liquidites.
Michel Daerden perturbe les Jeux
Rédaction en ligne
jeudi 14 août 2008, 07:53
Le ministre des Sports de la Communauté française, Michel Daerden, a été interpellé par le joueur de tennis argentin David Nalbandian lors de la rencontre de double qui opposait la paire Rochus-Darcis aux Argentins Nalbandian et Canas aux Jeux olympiques.
Michel Daerden perturbe les Jeux
Agacé par les cris du ministre, qui avait visiblement trop bu, selon plusieurs journaux flamands, le joueur lui a lancé : « Eh toi, là-bas, manifestement, tu n’y connais rien au tennis », rapportent jeudi La Capitale, La Meuse, La Nouvelle Gazette et Het Laatste Nieuws.
La presse flamande épingle également l’état « intéressant » dans lequel se trouvait le ministre lors d’un match de hockey.
« Vous pouvez me croire, Michel Daerden est un ivrogne », écrivait ainsi mercredi l’envoyé spécial du quotidien De Morgen. « A 10h30 du matin, il est au bar et commence la journée au champagne. Après, il passe au buffet… » Bert Anciaux, pris à témoin, a admis que son collègue francophone aurait bien un problème avec la boisson mais a ajouté qu’il « est loin d’être le seul dans ce cas en politique ».
(d’après Belga) |
| man, 13.08.2008 à 3:04 | 311393 |
| | | Ben voilà, c'est beaucoup mieux...
Bisous à tous |
| | | | man : | ...
Je me retiens parce que c'est mon boulot, mais quand je vois des messages pareils j'ai envie de frapper.
Si tu as lu les articles que j'écris | pas possible , je ne connais pas ton nom (enfin , maintenant , si , avec l'article de libe)man : | depuis trois ans sur Saakachvili et la Géorgie tu auras compris quel est mon point de vue sur lui. Si tu lis les articles que j'écris en ce moment tu comprendras mon analyse profonde de la situation, au-delà des réactions épidermiques (on est bien sur Tribune et défouloir non ?).
Je ne nie pas la responsabilité de Saakachvili comme des Géorgiens.
Mais il faut être aveugle pour ne pas voir que tout ça était planifié de longue date par la Russie et que son but ici n'est pas de défendre ses citoyens (quels citoyens ? ce sont des citoyens "minute", des Ossètes et des Abkhazes auxquels la Russie a distribué il y a quelques années des passeports de manière totalement illégale puisque c'était sur le territoire géorgien) mais bien de faire plier la Géorgie pour la faire revenir dans son giron.
Je n'ai ni le temps ni l'envie de polémiquer mais il faudra un jour que l'Europe se réveille et se rende compte des véritables ambitions de Moscou.
Et qu'on ne vienne pas me sortir l'exemple de l'Irak.
Oui les Russes ne sont pas les seuls à se comporter comme des brutes pour assouvir leurs intérêts. Est-ce que c'est une raison pour le justifier ?
Autre chose, ce papier ressemble mot pour mot à ce qu'on peut lire dans les agences russes. Pour ceux qui l'auraient oublié, les médias russes ne sont pas précisément indépendants, alors vous imaginez en temps de guerre...
Le journaliste n'avance pas un seul nom, pas une seule source. Tout est de la pseudo-analyse. Il avance des faits en Géorgie (l'opposition critique Saakachvili, etc.) qui ne sont pas vrais.
Enfin c'est quand même dingue : "Russia liberates Georgians from the folly of their unpopular president" ?? C'est la propagande russe mot pour mot ! | ca ressemble aussi a ce que les e.u.a. disaient au moment d'envahir l'irak
au dela de mon intention provocatrice en postant ce message , ce papier m'etonne d'une part parce que les articles d'atimes.com , meme s'ils ne sont pas absent parfois-surtout dans leurs editos-d'une volonte provocatrice , sont en general effectivement moins creux , mieux documentes; de plus , cet article est signe non par un russe , mais par un etatsunien ; ca m'a interloque...man : | Je peux vous assurer qu'ici les Géorgiens n'ont aucune envie d'être "libérés" par les Russes !!! Surtout à coup de canon !!
Tiens, je me fais ma propre pub puisque c'est ça : mon article du matin dans Libé.
Lisez aussi le papier de Lorraine Millot "ce que veut la Russie". Elle au moins prend la peine de donner le nom des politologues russes qu'elle cite, qu'ils soient pro-Kremlin ou non.[...]
Je n'ai ni le temps ni l'envie de polémiquer mais il faudra un jour que l'Europe se réveille et se rende compte des véritables ambitions de Moscou. | recuperer , au moins diplomatiquement ,les territoires perdus par l'urss ? a mon avis , beaucoup d'europeens (tu veux parler des responsables politiques de l'u.e., je suppose)s'en doutent , mais , comme ce serait plutot difficile de s'y opposer (faudrait reflechir, etre courageux, tout ca...), on fait semblant de rien , en elevant parfois la voix sur les droits de l'homme |
| cubik, 12.08.2008 à 8:49 | 311344 |
| | | ahhhh je me demande quand on allait t'entendre sur le sujet :) |
| man, 12.08.2008 à 8:30 | 311341 |
| | | ...
Je me retiens parce que c'est mon boulot, mais quand je vois des messages pareils j'ai envie de frapper.
Si tu as lu les articles que j'écris depuis trois ans sur Saakachvili et la Géorgie tu auras compris quel est mon point de vue sur lui. Si tu lis les articles que j'écris en ce moment tu comprendras mon analyse profonde de la situation, au-delà des réactions épidermiques (on est bien sur Tribune et défouloir non ?).
Je ne nie pas la responsabilité de Saakachvili comme des Géorgiens.
Mais il faut être aveugle pour ne pas voir que tout ça était planifié de longue date par la Russie et que son but ici n'est pas de défendre ses citoyens (quels citoyens ? ce sont des citoyens "minute", des Ossètes et des Abkhazes auxquels la Russie a distribué il y a quelques années des passeports de manière totalement illégale puisque c'était sur le territoire géorgien) mais bien de faire plier la Géorgie pour la faire revenir dans son giron.
Je n'ai ni le temps ni l'envie de polémiquer mais il faudra un jour que l'Europe se réveille et se rende compte des véritables ambitions de Moscou.
Et qu'on ne vienne pas me sortir l'exemple de l'Irak.
Oui les Russes ne sont pas les seuls à se comporter comme des brutes pour assouvir leurs intérêts. Est-ce que c'est une raison pour le justifier ?
Autre chose, ce papier ressemble mot pour mot à ce qu'on peut lire dans les agences russes. Pour ceux qui l'auraient oublié, les médias russes ne sont pas précisément indépendants, alors vous imaginez en temps de guerre...
Le journaliste n'avance pas un seul nom, pas une seule source. Tout est de la pseudo-analyse. Il avance des faits en Géorgie (l'opposition critique Saakachvili, etc.) qui ne sont pas vrais.
Enfin c'est quand même dingue : "Russia liberates Georgians from the folly of their unpopular president" ?? C'est la propagande russe mot pour mot ! Je peux vous assurer qu'ici les Géorgiens n'ont aucune envie d'être "libérés" par les Russes !!! Surtout à coup de canon !!
Tiens, je me fais ma propre pub puisque c'est ça : mon article du matin dans Libé.
Lisez aussi le papier de Lorraine Millot "ce que veut la Russie". Elle au moins prend la peine de donner le nom des politologues russes qu'elle cite, qu'ils soient pro-Kremlin ou non. |
| | | | man : | Putain d'enculés de Russes de leur mère ! |
ici , une point de vue different du manicheen Mikheil "revolution rose "Saakashvili=bon, Poutine/Medvedev=mechants |
| man, 11.08.2008 à 22:39 | 311332 |
| | | Putain d'enculés de Russes de leur mère ! |
| | | | une mediation chinoise, mongole ou nord-coreenne pour assurer qu'il n'y ait pas de parti-pris ou de favoritisme pour une communaute ou l'autre ?
A moins que Hugo Chavez n'en fasse un nouveau cheval de bataille ?
Le president Kabila serait pret a envoyer des forces de maintien de la paix (peut-etre des rwandais qui l'encombre depuis trop longtemps)
Si ca peut aider, les flamands possedent des armes de destructions massives (ou plutot, ont des armes de destructions massives en depot sur le sol, mais chuuuuut, c'esr un secret)
La Belgique a besoin d’une médiation internationale »
Rédaction en ligne
mercredi 30 juillet 2008, 14:19
Le sénateur MR Alain Destexhe est convaincu que la Belgique a besoin d’une médiation internationale pour sortir de la crise actuelle. Pour lui, cette solution offre la meilleure chance d’aboutir à un nouvel accord communautaire.
« La Belgique a besoin d’une médiation internationale »
Le sénateur MR rencontre ce mercredi après-midi le premier ministre Yves Leterme pour lui remettre son livre « Le mouvement flamand expliqué aux francophones ». A cette occasion, il lui fera part de son idée de recourir à un médiateur international pour sortir de la crise actuelle.
« La crise dure depuis plus d’un an et on ne voit pas comment on va en sortir. Nous sommes dans une situation où on demande au premier ministre d’être le concialiateur permettant d’aboutir à un grand compromis communautaire alors qu’il est aussi le leader du parti qui a le plus de revendications en matière institutionnelle. M. Leterme est donc dans une position d’échec permanent. Soit il réussit à faire un compromis et il se met son parti à dos, soit il garde sa position dans son parti et il échoue dans la recherche d’un compromis », a expliqué le sénateur à l’agence Belga.
Dans la situation actuelle, de toute façon, tout homme politique belge aurait de grandes difficultés à faire aboutir une négociation, dit encore Alain Destexhe. Il est dès lors d’avis que faire appel à un médiateur international donnerait plus de chances à la négociation qu’un premier ministre « a qui on demande de se suicider ».
Un « facilitateur international » serait de l’intérêt de tous les Belges, ajoute le sénateur pour qui le recours à une personnalité extérieure n’a rien de déshonorant. Il cite le cas des Pays-Bas qui ont demandé à un économiste néerlandais, directeur à la Banque mondiale, Herman Wijffels, tout à fait extérieur au monde politique, de négocier la formation du gouvernement après les dernières élections. Il cite aussi le cas de l’Irlande du nord où le sénateur américain George Mitchell a mené la négociation qui a abouti aux accords du Vendredi saint qui ont été le début de la solution durable du conflit qui ensanglantait ce pays depuis des décennies. C’est aussi un médiateur américain qui est intervenu dans le conflit entre l’Espagne et le Maroc à propos de l’Ile du Persil.
Et M. Destexhe d’insister sur le fait qu’il existe des techniques de médiation. « Cela s’enseigne dans les écoles », dit-il. Le recours à ces techniques vaut mieux que de laisser l’émotionnel prendre en permanence le dessus. « Depuis plus d’un an nos hommes politiques cherchent la méthode pour négocier. La succession de médiateurs, explorateurs, négociateurs…
qu’on a connue n’a abouti à rien. On en est arrivé à une situation ridicule », dit encore le sénateur.
Il propose même un nom comme médiateur international, celui du Haut commissaire aux minorités nationales de l’OSCE, le norvégien Knut Vollebaek. « Je sais que le terme de minorité insupporte les Flamands. Mais cet homme est un diplomate professionnel qui a l’habitude de ce qu’on appelle chez nous des problèmes communautaires. En toute discrétion, il a par exemple obtenu de beaux succès dans les pays baltes qui connaissaient des problèmes avec la communauté russe installée en Lituanie, Lettonie et Estonie », dit encore M. Destexhe. |
| Pierre, 24.07.2008 à 8:26 | 310820 |
| | | Le point de vue de Siné, qui continue à semer sa zone. |
| Keyan, 21.07.2008 à 20:57 | 310766 |
| | | Faire passer Val pour un héros, faut oser, quand même... |
| Pierre, 21.07.2008 à 19:55 | 310764 |
| | | Le point de vue de la bien pensance:
SEMAINE DU JEUDI 17 Juillet 2008
Siné viré pour antisémitisme... Bal tragique à «Charlie»
On lui pardonnait tout. Ses saillies, ses outrances, ses diatribes. Parce que «c'est Siné», le vétéran sulfureux de l'hebdo satirique. Pas cette fois. Son dérapage a provoqué un tollé, et son refus de s'excuser a entraîné son départ du journal
Charlie Hebdo», antisémite ? Ca la fiche mal ! Ils n'arrivent pas à y croire, ce jeudi 10 juillet, les joyeux révoltés de l'hebdo satirique. La conférence de rédaction est une réunion de crise. La semaine dernière, «le vieux» a déconné : Siné, le vétéran sulfureux, a dérapé au milieu de sa chronique, tout au plaisir de faire du mal à Jean Sarkozy : «Il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera son chemin dans la vie, ce petit !» Un peu plus loin, Siné a épinglé «l'Express», qui vient de sortir un numéro sur l'islamisme, se demandant si le journal «aurait le même culot pour s'adresser aussi violemment aux juifs»...
A «Charlie», on se regarde. Un journaliste souffle : «Oui, mais c'est Siné...» C'est une antienne, à chaque énormité du vétéran. C'est Siné. Ca ne compte pas vraiment. De la déconnade Siné ! Mauvais coucheur de Paname depuis bientôt 80 berges. Anti-militariste, anti-clérical, antibourgeois, anti-tout et défourailleur universel... L'homme aux dessins faussement bâclés et aux chroniques écrites à la main, ses pattes de mouche vénéneuses, l'anar universel qui a lancé ses premières salves lors de la guerre d'Algérie... Malade, sous respirateur artificiel une bonne partie de son temps, mais n'en démordant pas ! L'autre jour, il s'en est pris aux musulmans : «J'avoue que, de plus en plus, les musulmans m'insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j'ai envie de leur botter violemment le *** !» Siné était encore dans son registre admis, l'ennemi personnel des bondieusards... Là, son texte joue avec les registres magiques de l'antisémitisme, l'image du juif favorisé, riche et puissant... On est dans la veine de Bruant, ce troubadour d'il y a un siècle qui aimait le populo mais vomissait les youpins. On est du côté de Céline, de l'antijudaïsme populacier... Dans un recoin obscur du patrimoine génétique des gauches... «Si ce n'est pas Siné, Siné que je connais, évidemment, sa phrase est antisémite», reconnaît Charb, dessinateur, rédacteur en chef adjoint à «Charlie» et ami du vieux.
Mais c'est Siné. «Siné sème sa zone», c'est le nom de sa rubrique. Tu parles ! A «Charlie», ils ont tous en tête une anecdote... La fois où il a insulté des anarchistes qui le tenaient pour un maître : «Vous me faites chier, vous êtes gris, vous êtes tristes !» Ou la fois où il a provoqué des convives à Jérusalem-Est - lui, le jusqu'au-boutiste de la Palestine ! «Les Palestiniens, vous êtes nuls, l'armée israélienne est extraordinaire», avait- il lancé, fin rond évidemment, un peu honteux le lendemain, «mais c'était pour foutre la merde»... C'est Siné !
Alors, jeudi 10 juillet, Philippe Val, le directeur de «Charlie», se lance. «Le «c'est Siné», ça ne passe plus. On a un problème. Ou bien on le résout, ensemble, et la rédaction condamne ce texte... Ou bien, désormais, c'est sans moi...» Sans lui ? «Charlie» sans Val, l'homme qui a redonné vie au titre en 1992 (voir encadré) ? Il ne plaisante pas. Il en a connu, des crises, mais celle-ci touche à l'essentiel. Val est un personnage à part dans la gauche culturelle. Un autodidacte à la culture livresque, aux philippiques frémissantes, qui somatise les conflits... Il a été chanteur, chansonnier, écrivain, libertaire... Par moments, à gauche toute, lançant son journal dans la lutte contre les tests ADN. Par moments, à la limite de l'atlantisme, ami des intellectuels droits-de-l'hommistes et des dissidents de l'islam, aimé des «néoconservateurs» français, pourfendant le «fascisme islamiste» et ses complices français, «les rouges-bruns»... Pro-israélien dans un milieu où la Palestine est un totem... «On ne touche pas à l'Etat d'Israël», revendique-t- il. Lycéen, il s'est passionné pour l'affaire Dreyfus. La question juive est son tabou absolu. Et Siné, qui aime tant frôler la limite, est l'antimodèle de Val...
A part ça, courageux; ses combats contre l'islamisme lui valent des menaces récurrentes, et une protection policière... Et ouvert, malgré ses pulsions de maître à penser. Val accueille dans son journal toute une gauche artistique qui ne pense pas comme lui. Il subit des conflits récurrents, à géométrie variable. Quand il lance «Charlie» dans la bataille pour les caricatures de Mahomet, tout le monde approuve, au nom de l'anticléricalisme. Mais quand il milite pour le «oui» au référendum européen, il se prend des volées de bois vert... Et se fait lyncher en interne, quand il soutient les bombardements de l'Otan au Kosovo ! Il y a les pro-Val, les anti-Val. Ceux qui ont quitté «Charlie» pour dire du mal de lui. Ceux qui écrivent contre lui dans le journal. Parfois juste «pour le faire chier». Comme Siné. «Siné aime avoir un adversaire de la taille de Philippe», dit Charb... Il ne faut pas entrer dans les histoires de famille... On est presque gêné, ça ne regarde personne. Mais là, on est forcé. Car, au bout de cette histoire, Siné sera viré, et «Charlie» déchiré... Un dénouement inéluctable, puisque «Charlie» ne peut pas être antisémite, puisque Siné ne comprendra pas qu'il a eu tort et que sa diatrible pouvait détruire le journal.
Tout a commencé le jour du bouclage, lundi 30 juin. Comme d'habitude, Siné envoie sa chronique par fax. Quand le texte arrive, on le montre à Val. Il y jette un oeil. Il ne voit qu'une phrase : «Concernant l'édito- lynchage de Philippe Val sur Denis Robert, je me contenterai, prudemment, du blanc qui va suivre : autocensuré.» Val soupire. Siné le cherche ! La semaine précédente, Val a décidé de dire tout le mal qu'il pense du journaliste d'investigation Denis Robert, héros et victime de l'affaire Clearstream, icône de sa rédaction, mais dont lui, Val, pense qu'il est bidon... Siné veut défendre Robert ? Bon. «Il veut me taper, qu'il me tape», se dit Val. Il ne lit pas la suite. L'attaque contre Jean Sarkozy, la riche héritière juive... Ni la chute sur les juives religieuses «aux crânes rasés»... Le texte de Siné part dans le journal. La bombe est amorcée.
Etrangement, elle va mettre six jours à exploser. Manifestement, personne ne lit Siné. Il va falloir une lectrice incongrue pour que tout sorte. Madame Marie Culioli, maman de Jean Sarkozy... Elle est alertée; et peinée. Jean Sarkozy, évidemment, n'a jamais annoncé une quelconque conversion au judaïsme. Sa fiancée est désespérée de devenir un sujet de rumeurs. La famille est excédée. Que faire ? Porter plainte ? La colère de Jean Sarkozy est rapportée à des journalistes. L'affaire éclate sur RTL. Nous sommes mardi 8 juillet. Val est chez lui dans la Drôme. Il termine un livre contant «la complaisance d'une certaine gauche envers le terrorisme, depuis la guerre d'Algérie jusqu'à l'islamisme»... Son sujet. On l'a alerté sur Siné. Il est malade. Des années à transformer «Charlie» en un outil de combat, de pédagogie au sein de la gauche... Et se voir trahi ainsi ? L'horreur absolue, ce qu'il abhorre par-dessus tout, dans «son» «Charlie» ? «J'ai perdu !» Il veut en finir. Il va écrire contre Siné dans le journal. Et que Jean Sarkozy porte plainte, tant mieux ! «J'irai au tribunal et je plaiderai coupable...» Il voudrait virer Siné ? Même pas. Pas encore. C'est injouable, pense-t-il. On ne vire pas, à «Charlie», et certainement pas un Siné, père spirituel des talents les plus méchants de la rédaction... De Paris, Val reçoit de bonnes nouvelles. La rédaction réagit bien. Charb a appelé Siné. «Tu te rends compte que tu as déconné ?» L'autre résiste. «Ils sont cons. Ce que je dis, c'est que ce type est prêt à tout pour réussir !» Puis il se calme. Il a fait une connerie. Ouais ? «Ouais.»
Mercredi 9 juillet, Val rentre de sa Drôme. Le lendemain, il arrive à la rédaction, déterminé... Il se rend compte qu'il n'y aura pas de drame. On se range à ses conditions. Oui, il faut sauver «Charlie» de la honte. Oui, la rédac va bouger contre un texte «ni acceptable, ni défendable». Charb appelle Siné, une nouvelle fois. Il lui passe Val. «Tu dois t'excuser.» Siné veut bien. «Tu dois présenter tes excuses à Jean Sarkozy.» Là, non. S'excuser auprès d'un Sarkozy, jamais ! Mais Siné présentera ses excuses à ceux que ses propos ont choqués. Un texte est concocté, dosé au mauvais poil près, où le vieux se désole d'un «raccourci honteux et condamnable». Et la rédaction fera un communiqué. Et Val emballera l'affaire dans son édito. Il prendra sur lui d'écrire, directement, au fils du président. «Charlie» s'excusant, Siné disant «désolé», ce sera une première ! Mais il faut bien cela pour retrouver son honneur. Val respire. «Charlie» est donc sauvé, de la tache comme de la déchirure...
Et puis patatras. Dimanche 13 juillet, Siné repart en guerre, convaincu d'avoir été piégé et humilié. Il envoie un mél à Val. L'autre le rappelle. Siné est dans un de ses grands jours. «Je ne m'excuse plus. Et je ne veux pas être désavoué par la rédaction.» Val s'arc- boute. «Siné, tu nous mets tous dans la merde. Je t'ai trouvé une sortie honorable pour que tu puisses continuer avec nous, tu avais accepté, et maintenant, tu la refuses...» Siné : «Je ne m'excuse pas. C'est toi qui me vires !» Après Val, ils seront quelques-uns à téléphoner à Siné, ce dimanche bête et méchant, pour qu'il sorte de sa bulle et se laisse aider... Mais Siné ne bougera plus. Et Val, secoué, soulagé, écoeuré, actera le départ du vieil insupportable. Finalement, il pouvait le virer. «Charlie» n'est plus antisémite, mais Siné n'est plus dans «Charlie».
Claude Askolovitch
Le Nouvel Observateur |
| | | | mais on vire pas des gens pasqu'ils sont "pas clair" ? si ? |
| man, 16.07.2008 à 20:57 | 310665 |
| | | Ah ouais. M'enfin, ça reste pas clair. |
| Pierre, 16.07.2008 à 18:17 | 310659 |
| | | A mon sens c'est l'opportunisme de la démarche de se convertir qui est mise en avant du genre "Darty vaut bien une messe". |
| man, 16.07.2008 à 17:57 | 310656 |
| | | Loin de moi l'idée de vouloir me mêler des polémiques internes de Charlie Hebdo :)
Pour la brève de Siné, elle pue quand même sur les bords. "Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme (...)"
Ce que je comprends pas c'est qu'il mette justement le judaïsme en avant. Ca veut dire quoi ? Qu'en plus d'être un délinquant impuni, il va, scandale, devenir juif ? Si le but était de se foutre de sa gueule, il suffisait de dire "et ce n'est pas fini : il va épouser une pourrie d'héritière". Ou est-ce qu'il veut dire que ç'aurait été mieux si elle était catholique, ou autre chose ? |
| | | | Dans ce cas, il fallait le virer pour ses liens avec Soral. Pas pour ce faux pretexte (ou alors qu'on m'explique ce qui est antisémite la dedans)
Sinon j'ai merdé, j'ai mélangé anticléricanisme (contre l'autorité religieuse) et sentiments antireligieux (contre les religions), mais ca ne change pas grand chose au problème. Historiquement Charlie était férocement antireligieux et ca ne posait pas de probleme (enfin, pas de probleme interne) |
| man, 16.07.2008 à 14:00 | 310642 |
| | | Heu... Je vois pas trop où est l'anticléricalisme... Par contre Siné antisémite, ça serait loin de m'étonner. Voir ses liens avec Alain Soral notamment. |
| | | | Siné se fait virer de Charlie Hebdo pour s'être foutu de la gueule de Jean Sarkozy qui se convertirait (c'est pas prouvé en fait) au judaïsme.
Il dit :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »
Franchement, je regrette pas de ne plus l'acheter depuis a peu près un an.
Sachant que Siné et Val se détestaient cordialement depuis des années, ca pue le prétexte ça...
Ce nase de Val est incapable de distinguer l'antisémitisme de l'anticléricanisme, et transforme petit à petit Charlie en une sorte de nouvel obs...
Et qui va remplacer Siné ? BHL ? Joffrin ? |
| | | | On le savait, en France aujourd'hui, "la chasse est ouverte"
Au-delà de l’abominable chasse à l’homme menée contre les sans-papiers, on peut constater une chasse contre toute forme de contestation, une chasse aux mouvements militants, une chasse à la culture alternative.
Dernier exemple en date, les événements entourant le concert de MAP au Balthazar de Marseille :
Avant de monter sur scène, nous avons vu débarquer dans notre loge des agents de police en civil venus opérer un «contrôle administratif» (sic).
Quelques minutes plus tard, la responsable de la salle était emmenée en garde à vue (elle aura passé la nuit au poste de police).
Par respect pour le public présent, et pour les organisateurs, nous avons, dans un premier temps, décidé de maintenir le concert.
Au bout de deux chansons, deux personnes ont demandé à prendre la parole pour nous informer qu’une trentaine de policiers étaient postés juste devant la salle.
Il devenait très compliqué pour nous, dans ces conditions, de continuer le concert, comme si de rien n’était.
Nous avons simplement décidé d’interrompre le concert, le temps de «voir» ce qui passait «dehors»…
Effectivement une bonne trentaine de policiers étaient postés devant la salle. Une de leur voiture contenant deux chiens policiers bloquait la route.
Ils disaient qu’on leur avait «subtilisé les clés du véhicule», et qu’ils devaient rester là en attendant la dépanneuse.
Qu’est-ce que cette voiture venait faire là, devant la salle ? Pourquoi des chiens de policiers ? Pourquoi plus de trente policiers ? Autour de ce qui ne devait être qu’un banal spectacle musical dans une «petite» salle marseillaise…
Ce qui devait arriver arriva, l’incompréhension et les dialogues de sourds laissèrent assez vite la place à des altercations «musclées», les matraques, les flashball, les bombes lacrymogènes et les menottes étant de sortie !
Quelques dizaines de minutes plus tard, nous rentrions dans la salle invitant tous ceux qui voulaient éviter que cela ne dégénère plus encore à faire de même.
Un débat s’est alors improvisé sur l’opportunité ou non d’avoir interrompu le concert ; ainsi que sur la pertinence de reprendre ou non le concert.
Finalement, MAP a décidé de ne pas rejouer.
Peut-être que ceux qui avaient voulu perturber le concert avaient bel et bien gagné !? Une bonne partie des gens présents le pensaient et ont certainement eu du mal à comprendre notre décision.
Pour nous, ce soir-là, le temps était à la prise de conscience collective de cet état répressif, sans complexe et sans scrupules, ou toute forme de contestation, toute forme d’alternative doit être étouffée, discréditée, marginalisée…
MAP |
| | | | eXpelled, un documentaire qui a de quoi interpeller, d'autant qu'il a reussi a integrer le top 10 du box office aux USA, ce qui reste une performance pour un documentaire.
Sauf que le sujet sent definitivement le souffre. Le site consacre au film (pas eu le courage, ni le temps, de le parcourir en profondeur) ne laisse guere de doute sur l'entreprise, meme si les auteurs tentent de se justifier en mettant en avant la liberte d'expression et l'intolerance des scientifiques qui refusent la theorie du "Design Intelligent", qu'on pourrait resumer par "chasser le creationnisme, il revient par la fenetre". Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nouveau concept, cette theorie reconnait l'evolution, mais l'infeode a une "intelligence" qui la guide. Ce n'est pas du creationnisme dans sa perception la plus simpliste, mais cela y ressemble mechamment.
"Ben (Stein, humoriste americain, connu pour l'excellent jeu "Win Ben Stein's money") realizes that he has been "Expelled", and that educators and scientists are being ridiculed, denied tenure and even fired for the crime of merely believing that there might be evidence of design in nature, and that perhaps life is not just the result of accidental, random chance."
L'entreprise est ambigue. Des scientifiques ont ete humilies pour avoir ose defendre des theories loufoques, comme un certain G, suffisammment idiot pour avoir pretendu que la Terre tournait autour du Soleil (je pouffe), mais qui se revelerent finalement justes. Mais, en general, il s'agissait de persecutions dirigees par les instances religieuses contre les scientifiques. Cette fois, dans un interessant renversement des roles, ce sont des groupements religieux qui se presentent comme persecutes par la communaute scientifique. Je doute de l'honnetete intellectuelle de l'entrerpise, qui, sous couvert de denoncer certains dogmes, semblent vouloir imposer les leurs.
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| | | | lanjingling : | Thierry : | Des experts de l’ONU inquiets pour le Tibet
jeudi 10.04.2008, 10:18
Sept experts de l'ONU en matière de droits de l'homme ont fait part dans un communiqué commun de leur "profonde inquiétude" sur la répression au Tibet et demandé aux autorités chinoises un accès libre à la région pour les journalistes et observateurs indépendants.
Putain, ils sont vraiment sur le coup ! Je savais meme pas qu'il y avait un bleme au Tibet |
ben si , c'est meme tres grave : avec le rechauffement climatique, les glaciers sont en train de fondre, c'est pourquoi le gouvernement chinois y a recemment envoye des milliers de scientifiques (en uniforme, pour leur donner plus de poids) pour etudier le probleme , & qu'il se preoccupe de la securite des etrangers inconscients, qui voudraient s'y rendre malgre les dangereuses chutes de glaciers potentielles |
d'accooooooooord. Le gouvernement chinois, c'est comme Moulinsart. ils font tout bien, mais ils communiquent mal. Jacques Seguela devrait leur donner des cours. |
| | | | Thierry : | Des experts de l’ONU inquiets pour le Tibet
jeudi 10.04.2008, 10:18
Sept experts de l'ONU en matière de droits de l'homme ont fait part dans un communiqué commun de leur "profonde inquiétude" sur la répression au Tibet et demandé aux autorités chinoises un accès libre à la région pour les journalistes et observateurs indépendants.
Putain, ils sont vraiment sur le coup ! Je savais meme pas qu'il y avait un bleme au Tibet |
ben si , c'est meme tres grave : avec le rechauffement climatique, les glaciers sont en train de fondre, c'est pourquoi le gouvernement chinois y a recemment envoye des milliers de scientifiques (en uniforme, pour leur donner plus de poids) pour etudier le probleme , & qu'il se preoccupe de la securite des etrangers inconscients, qui voudraient s'y rendre malgre les dangereuses chutes de glaciers potentielles |
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