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Internal Lobster à la Boîte à Bulles [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]
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| | | | Je risque de me lancer tenter... Hergé, c'est un amou... euh... je veux dire... une amitié de jeunesse... enfin... un auteur qui a compté dans mon enfance quoi... ahem... l'auteur qui m'a ouvert les portes de la bande dessinée quand même... Me faites pas dire ce que j'ai pas dit hein... Non parce que bon... Sans blague... merde...
(Non mais je suis content que ton projet voie le jour en fait. :o)) |
| | | | Merci à vous!
Mon annonce tient toujours. Berlin, la Mayenne ou l'Ile de France ça fait loin, mais si vous êtes de Bruxelles n'hésitez pas à me contacter.
colonnier.laurent(arobase)wanadoo.fr
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| | | | Bravo et keep it secret.
Dés fois que big moulinsart is watching you. |
| | Mael, 03.06.2011 à 17:32 | 338535 |
| | | | Il est encore trop tôt pour dire qui je suppose mais félicitation et pressé de voir ça ! |
| | effer, 03.06.2011 à 16:55 | 338533 |
| | | C'est une bonne nouvelle pour toi, bon courage pour l'album!
:-) |
| | | | J'ai finalement trouvé un éditeur pour "Georges & Tchang", ça sortira donc l'année prochaine.
J'en profite pour une annonce:
je cherche un Bruxellois sympa(de Schaerbeek même, ça serait plus simple) qui pourrait prendre quelques photos dans une rue précise, j'en aurais besoin comme documentation pour l'album que je suis en train de dessiner.
Si l'un d'entre vous avait un peu de temps à y consacrer, ça me rendrait vraiment service.
Merci de me contacter.
colonnier.laurent(arobase)wanadoo.fr
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| | | | J'ai vu ça et j'ai remercié DP, j'ai eu des contacts.
J'ai lu en effet le livre de Roger Faligot, le passage qui m'intéresse ne fait que 7 pages mais c'est extrèmement bien documenté. |
| | effer, 19.05.2011 à 16:53 | 338308 |
| | | InternalLobster : Je ne sais pas ce que cela va t'apporter mais "D.P." se lâche sur ton projet dans Actua BD: c'est là...
Au moins cela aura le mérite d'exposer des planches de ta BD.
Le lien vers l'article de Roger Faligot, sur les services secrets est très intéressant: sur AURACAN.
Mais tu as certainement lu son ouvrage pour te documenter.
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| | | | | InternalLobster : | | Cobalt 60 : | | 'tain ! Mais comment fait-on pour garder moral et confiance en soi en recevant tout ça ? |
On fait pas, on déprime, le plus difficile c'est de retrouver la motivation pour enquiller sur un nouveau projet (sachant qu'il sera également refusé unanimement). |
J'imagine en effet ! Je trouve que c'est une situation plus difficile à vivre qu'un refus sec sur une lettre de candidature ou un CV, bien qu'au final, l'impact soit le même sur le moral.
Quand il s'agit d'un projet artistique, on s'est déjà investi dessus en amont, on y a cru, on a beaucoup travaillé et réfléchi, passé du temps, mis de l'énergie et de l'enthousiasme. Voir tout cela balayé d'un revers de manche quand on voit ce qui se publie chaque année, franchement, il y a de quoi être dégoûté. |
| | | | | Cobalt 60 : | | 'tain ! Mais comment fait-on pour garder moral et confiance en soi en recevant tout ça ? |
On fait pas, on déprime, le plus difficile c'est de retrouver la motivation pour enquiller sur un nouveau projet (sachant qu'il sera également refusé unanimement). |
| | | | | Cela confirme définitivement mon impression selon laquelle il faut avoir un sacré aplomb et une sacrée confiance en soi pour faire éditeur, faut pas avoir peur de passer pour un salaud. C'est juste à cause de ça que j'ai plutôt choisi libraire, n'empêche. Trop pas la force d'assumer une position de "moi je dis que c'est ça et puis voilà". C'est digne d'un homme politique ce genre de statut, argh ! |
| | SydN, 12.05.2011 à 9:56 | 338194 |
| | | | InternalLobster : | | Il nous semble que nous ne serons pas capable de l’accueillir et de le défendre efficacement au sein de notre catalogue actuel. |
hmm
ca c'est énorme...
ils se mettent eux même apparement en position de faiblesse, en semblant dire -au 1er degré- que c'est leur faute s'ils ne parviennent pas à défendre le projet... Mais on final, en lisant entre les lignes, c'est plutot que le projet est tellement moins interessant que la globalité de leur catalogue, qu'il sera pour eux impossible de défendre un truc en deça de ce qu'ils ont déjà publié...
Ils sont fort quand même...
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| Il nous a semblé que votre projet oscillait trop entre deux genres, entre une approche classique de la bande dessinée d'aventure et un ton plus personnel, introspectif et contemplatif. |
ça aussi c'est pas mal... De l'intergenre? de l'originalité? Quelques chose qui utilise les codes du genre pur en faire un truc personnel?
Mon dieu, mais où va-t-on? Ca ne se vendra jamais! Les gens préfèrent lire des trucs prémachés qui ne les surprennent pas une seule seconde, voyons! |
| | | | | wandrille : | | C'est aussi une excellente réponse pour éviter de répondre "cher auteur, votre projet est tout pourri, et franchement, mes rétines se sont décollées quand j'ai lu les deux premières cases. Votre histoire est pourrie, vos dialogues à chier, |
A la limite je préfèrerais recevoir ce genre de retour, mais comme ça permettrait de "corriger" le projet pour leur reproposer, ils évitent.
Comme ça a l'air de vous plaire (bande de pervers) voilà d'autres refus reçus pour d'autres projets, vous verrez qu'il est difficile d'en tirer des enseignements:
"Votre amorce de récit est très sympa, très pro et votre univers cohérent, mais j'ai besoin de beaucoup plus aujourd'hui. D'être vraiment enthousiasmé à la découverte d'un projet. Enthousiasme qui peut-être soit d'ordre artistique pur (tout en connaissant la difficulté du marché par rapport à ces projets), soit d'ordre plus commercial (tout en connaissant la difficulté du marché aussi par rapport à ces projets). Et le votre ne m'apporte aucun de ces deux cas de figure."
"Nous n'avons pas été convaincus par ses chances de succès au sein de notre catalogue. Il nous a semblé que votre projet oscillait trop entre deux genres, entre une approche classique de la bande dessinée d'aventure et un ton plus personnel, introspectif et contemplatif. Dans les circonstances actuelles, nous craignons que cette absence de positionnement clair ne permette pas à votre série de rencontrer suffisamment le grand public.
Cette décision et cet avis un peu lapidaire n'enlèvent rien aux réelles qualités de votre dossier, tant au niveau graphique qu'à celui de l'écriture."
"Je suis au regret de vous annoncer que nous ne l’avons pas retenu pour une future publication. Il nous semble que nous ne serons pas capable de l’accueillir et de le défendre efficacement au sein de notre catalogue actuel.
Cette décision n’enlève toutefois rien aux grandes qualités de votre dossier : un graphisme très élégant, des dialogues enlevés et inspirés. L’ensemble donne un ton à la fois moderne et respectueux des codes du genre."
Et je ne parle pas des éditeurs qui nous conseillent d'adresser le projet à tel autre éditeur (qui généralement l'a déjà refusé).
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| | | | | SydN : | | Cobalt 60 : | | La palme de l'hypocrisie à mon sens revient à l'éditeur qui s'est documenté sur la supposée homosexualité d'Hergé. Comme si tu avais eu pour projet de révéler un scoop dans une enquête journalistique approfondie. N'importe quoi. |
j'ai pensé pareil :) |
Et encore vous n'avez pas la suite de l'histoire. Je lui ai répondu:
Vous extrapolez, il n'est pas question d'Hergé et il n'est pas question d'homosexualité.
Par ailleurs en 1934 Hergé et Tchang se sont vus chaque dimanche pendant plusieurs mois, vos experts sont des tocards.
Ce à quoi elle m'a répondu:
Je transmettrai donc.
J'espère ne plus vous lire,
M.
C'est pas beau ça?
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| | | | | Aba Sourdi : | | wandrille : | | "cher auteur, votre projet est tout pourri, et franchement, mes rétines se sont décollées quand j'ai lu les deux premières cases. Votre histoire est pourrie, vos dialogues à chier, et, sérieusement, je ne crois pas que Hitler soit un démon invoqué par l'Eglise pour anihiler la réforme" |
Bah oui mais justement, c'est plus utile de recevoir ce genre de réponse. |
Hum, disons que ça c'est pour la blague, mais bon, quand tu reçois de l'heroïc fantasy alors que tu fais plutôt de l'autobio, il n'y a que ça à repondre, si le mec il comprend pas, c'est que c'est vraiment une buse.
En général, on répond à l'auteur qu'il ferait bien de consulter le catalogue...
| Aba Sourdi : |
Bah oui mais justement, c'est plus utile de recevoir ce genre de réponse. Personnellement j'ai toujours trouvé la lubie de la "ligne éditoriale" très insultante par son hypocrisie |
C'est pas hypocrythe, parfois, tu vois un bon projet, mais qui ne te correspond pas, certains savent dire exactement pourquoi, d'autres non.
| Aba Sourdi : | | vu qu'il y a des fois où le projet est manifestement dans cette ligne même s'il n'est pas abouti, or on nous ressort quand même la "ligne éditoriale", ce qui déboussole vraiment car on se demande "mais alors j'ai pas compris la ligne de cet éditeur alors que je lis ses livres depuis des années et que j'ai tout de suite pensé à lui en faisant mon projet". Au final on se sent complètement con, bien plus con que si on nous disait simplement "t'es pas bon mon gars". |
Moui, enfin, si tu admets que pour toi, un projet est "évident" pour tel éditeur, il est possible que celui-ci n'ait pas la même vision que toi sur son travail
D'autant que c'est pas forcément que tu n'es pas bon, c'est juste que le projet ne "croche" pas. Parfois il est trop redondant avec ce qui a déjà été édité aussi.
Il ne s'agit pas forcément d'un jugement de valeur sur le talent du mec qui envoie le projet. Un livre s'inscrit dans un catalogue, c'est normal de vouloir contrôler sa cohérence, même quand un mec qui a lu tout tes livres te dit "mais si, vous voyez bien, c'est tellement vous, ça !" |
| | | | | wandrille : | | C'est aussi une excellente réponse pour éviter de répondre "cher auteur, votre projet est tout pourri, et franchement, mes rétines se sont décollées quand j'ai lu les deux premières cases. Votre histoire est pourrie, vos dialogues à chier, et, sérieusement, je ne crois pas que Hitler soit un démon invoqué par l'Eglise pour anihiler la réforme" |
Bah oui mais justement, c'est plus utile de recevoir ce genre de réponse. Personnellement j'ai toujours trouvé la lubie de la "ligne éditoriale" très insultante par son hypocrisie, vu qu'il y a des fois où le projet est manifestement dans cette ligne même s'il n'est pas abouti, or on nous ressort quand même la "ligne éditoriale", ce qui déboussole vraiment car on se demande "mais alors j'ai pas compris la ligne de cet éditeur alors que je lis ses livres depuis des années et que j'ai tout de suite pensé à lui en faisant mon projet". Au final on se sent complètement con, bien plus con que si on nous disait simplement "t'es pas bon mon gars". |
| | | | | lanjingling : | | leconcept de "ligne éditoriale", le plus fumeux et efficace pretexte jamais créé pour refuser toute proposition semblant un peu risquée |
C'est aussi une excellente réponse pour éviter de répondre "cher auteur, votre projet est tout pourri, et franchement, mes rétines se sont décollées quand j'ai lu les deux premières cases. Votre histoire est pourrie, vos dialogues à chier, et, sérieusement, je ne crois pas que Hitler soit un démon invoqué par l'Eglise pour anihiler la réforme"
Bon, là, c'est pas le cas, hein.
Mais le concept de ligne éditoriale, c'est aussi ce qui fait que tu ne verras jamais un livre de Soleil édité chez Cornelius (ou l'inverse, d'ailleurs)
En revanche, c'est assez chaud à formuler au cas par cas. Quelle est la ligne éditoriale de tel ou tel éditeur. Il y a des auteurs qui font un projet pour un éditeur en particulier et, quand celui-ci n'en veut plus, le projet ne trouve plus où aller, parce qu'il a été formaté pour un éditeur en particulier (je parle un peu d'expérience là-dessus).
Bon dans le cas de ce projet-ci, ce n'est pas le cas, puisque ce projet a été fait en dehors de toute considération d'éditeur. Même s'il est évident que, pour le coup, c'est pour l'essentiel plus l'aspect juridique qui est le vrai moteur du refus de la plupart des éditeurs (je dis de "la plupart", il y a surement des éditeurs chez qui ce projet ne ressort tout simplement pas de la ligne éditoriale).
Et pourtant, du point de vue juridique, ça ne me parait pas si risqu" que cela, en effet, on ne peut accuser quelqu'un de diffamation s'il prétend qu'un personnage historique ou public a été homosexuel. ça voudrait dire qu'être homosexuel est diffamant et donc, ce serait discriminatoire.
La plainte en elle même serait irrecevale sur le critère de la discrimination sur l'orientation sexuelle, puisque, en France, il ne peut être fait reproche aux gens de cette orientation.
C'est aussi simple qu'une plainte pour diffamation si, au milieu du livre, tu disais que george mange des saucisses, alors qu'il n'aimait pas ça en réalité. Ce n'est pas insultant (ou ça ne devrait pas l'être).
En même temps, dans notre belle société actuelle, l'accélération des valeurs vers une veulerie hypocrite pose la question de l'état des lois dans un an. |
| | | | | et sandawe ou manolosanctis ne sont pas des options ? Je sais que ça paraît ridicule. Ca l'est peut-être, d'ailleurs. |
| | SydN, 11.05.2011 à 9:36 | 338176 |
| | | | Cobalt 60 : | | La palme de l'hypocrisie à mon sens revient à l'éditeur qui s'est documenté sur la supposée homosexualité d'Hergé. Comme si tu avais eu pour projet de révéler un scoop dans une enquête journalistique approfondie. N'importe quoi. |
j'ai pensé pareil :) |
| | | | 'tain ! Mais comment fait-on pour garder moral et confiance en soi en recevant tout ça ?
Cette histoire de ligne éditoriale me fait doucement rigoler. J'ai en effet un peu de mal à la voir chez la plupart des éditeurs.
La palme de l'hypocrisie à mon sens revient à l'éditeur qui s'est documenté sur la supposée homosexualité d'Hergé. Comme si tu avais eu pour projet de révéler un scoop dans une enquête journalistique approfondie. N'importe quoi.
Courage Laurent ! |
| | | | | Ce qui est fort, c'est de multiplier les projets qui, bien que différents, n'entrent jamais dans aucune "ligne éditoriale" d'aucun éditeur. |
| | | | | il parait que, chaque annee,en une place et date tenues secretes, les grands decideurs de la planete dans les domaines culturels font une ceremonie, avec force libations et sacrifices, en l'honneur du mysterieux inventeur du concept de "ligne éditoriale", le plus fumeux et efficace pretexte jamais créé pour refuser toute proposition semblant un peu risquée (pretexte, parce que lorsqu'il s'agit de lancer un album ou une collection opportunistes, ce concept disparait tout aussi soudainement qu'il aurait pu etre precedement invoqué ) |
| | | | Cher Cobalt, la plupart des éditeurs ne se fatiguent pas autre mesure et répondent ceci:
"j'ai bien reçu votre projet mais il ne correspond pas à notre ligne éditoriale."
"Nous avons bien lu attentivement votre projet de publication mais il ne correspond malheureusement pas à notre ligne éditoriale."
"nous avons bien reçu votre projet, qui a le mérite d'être original, mais par contre je ne crois pas que ce soit un projet pour nous, je ne vois pas trop ça chez ..."
"Votre projet est intrigant, mais nous ne sommes malheureusement pas intéressés pour le publier."
"Nous avons bien lu attentivement votre projet de publication mais il ne correspond malheureusement pas à notre ligne éditoriale."
"Votre projet, étudié avec attention, s'est révélé trop éloigné de la ligne éditoriale de nos collections. Il n'a donc pas été retenu."
"J'ai lu votre projet avec attention.
Malheureusement, je n'ai pas été convaincu par ce projet"
"Merci pour l'intérêt que vous nous avez porté en nous présentant votre travail, mais nous n'avons pas eu le coup de coeur pour votre projet et ne pouvons donc vous proposer de le produire."
"ce projet n’a pas été retenu, il n’est pas vraiment adapté à notre production éditoriale."
"bonjour,
pas pour mon catalogue, désolé."
"Votre projet « Georges et Tchang » a été examiné avec attention, mais malheureusement, il ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure de répondre favorablement à votre demande."
ou plus élaboré:
"Votre projet semble intéressant et votre trait tout classique qu'il est
ne manque pas de qualité.
Pour autant, c'est très loin de l'esprit de nos publications.
Nous ne sommes donc pas intéressés."
"A nouveau, je vous remercie de votre proposition de vouloir travailler avec moi. Malheureusement, le sujet de votre livre n'est pas pour moi. Pour avoir posé la question à des experts, sur une supposée homosexualité d'Hergé, les réponses sont que, même sous forme fictive, un tel récit n'est pas probant. Il semble que dans la réalité Hergé et Tchang se sont très peu vus dans les années 30 (un livre sur ce sujet est en cours de réalisation ) et ne permet pas de laisser entendre cette relation, malgré les "indices".
Je suis désolée car vos planches sont superbes."
"Bonjour,
J'ai lu votre projet. On pense à Hergé, Tintin et Tchang. Mais vous n'expliquez pas vos intentions par rapport à cette histoire? ce qui est bien embêtant surtout quand on utilise de telles références. Quel est votre but? Quelle est votre motivation? Où voulez-vous en venir? Fantasmez-vous sur la relation d'Hergé et de Tchang? Sans doute, mais alors il faut le dire car cela donnerait une perspective à votre projet.
Donc, vous l'aurez compris: ce n'est pas nous.
Mais j'espère que vous trouverez rapidement un éditeur.
Bien à vous,"
"Bonjour,
J’ai bien reçu votre nouveau projet et j’ai eu l’occasion d’en discuter notamment avec ... à qui vous l’aviez également adressé.
Je suis au regret de vous annoncer que nous ne l’avons pas retenu pour une future publication. Pour être honnête avec vous, la décision ne fut pas facile à prendre. Mais, du fait d’un planning très chargé, nous avons fait le choix de ne plus lancer de nouveaux projets dans l’immédiat, à quelques exceptions très spécifiques près. Dans ce contexte, je n’ai pas été en mesure de convaincre l’ensemble de notre petit comité éditorial quant aux chances de succès de « Georges et Tchang » au sein de notre catalogue.
A l’instar de votre projet précédent, cette décision ne remet pas en cause les qualités évidentes de votre dossier. Votre graphisme est très élégant, le thème choisi est aussi intéressant qu’original, et le traitement que vous souhaitiez en faire semble à la fois respectueux et engagé. Mais je me doute que ces considérations n’atténueront pas votre déception. Elles auront peut-être même l’effet inverse, ce dont je serais désolé.
Nous vous remercions en tout cas pour votre confiance. Et vous souhaitons les meilleures chances de succès pour voir aboutir ce projet."
Aucun ne fait allusion à d'éventuels problèmes juridiques, et le scénario serait très facilement validé par un juriste vu qu'à aucun moment je ne cite de noms et je ne prétend pas à la vérité historique.
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| | | | Monsieur Lobster, juste par curiosité, est-ce que les éditeurs motivent leur refus de ton projet dans une lettre d'accompagnement ?
Si oui évoquent-ils les problèmes qu'il peut générer avec Moulinsart ou donnent-ils une autre raison ?
Serais-tu prêt, par exemple, à faire valider ton scénario par un juriste si un éditeur te le demandait ? |
| | | | | Balance le projet à vraoum, je te garantis pas qu'on aura avoir plus de couilles, mais bon, ça vaut le coup d'examiner la chose. |
| | | | | Pas casse-gueule si on regarde où on met les pieds, mais chouette c'est vrai, d'ailleurs plusieurs éditeurs qui me l'ont refusé avaient très envie de le lire. |
| | | | | Dis donc, c'est drôlement chouette le projet avec Tchang et George. Drôlement casse-gueule aussi, mais tout de même drôlement chouette. |
| | | | | C'est vrai je l'ai remarqué aussi, mais cette partie n'est pas définitive (d'où l'absence de bande son) j'espère y remédier (même si je ne sais pas encore comment). Merci de ton intérêt. |
| | | | | C'est prometteur, j'aime plutôt cette technique d'animation. Un petit truc me gêne : dans la dernière scène, la vache couchée ne donne plus l'impression d'être immobile mais de glisser le long de la pente, quand elle arrive à gauche de la scène. |
| | | | Un aperçu d'un dessin animé Mister Ploploop en cours de réalisation.
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| | | | Pour l'émission télévisée tu auras la réponse par ici, vers les 12 minutes après le début.
http://www.ina.fr/
Et non, la Boîte à Bulles n'en veut pas.
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| | | | Ah ouais ! Le titre m'a fait peur, j'y ai vu une inutile provocation à l'encontre de Moulinsart. Mais après avoir lu le synopsis, je suis vraiment intéressé par le sujet intelligent et original. Et après avoir vu les premières planches, j'ai vraiment envie d'en lire davantage. (quoique la planche sur l'émission télévisée m'ait paru un peu confuse, je me suis parfois demandé qui parlait : c'est la retranscription d'une vraie interview ?)
Je ne sais pas quel éditeur osera affronter une probable attaque en règle de Moulinsart SA en publiant cet album. Même la Boite à Bulles n'en a pas voulu pour le moment ? |
| | | | | Non, malheureusement ça n'intéresse aucun éditeur sur la trentaine à qui j'ai proposé le projet. |
| | effer, 25.04.2011 à 14:43 | 337967 |
| | | | Cobalt 60 : | Salut,
Ça m'a l'air intéressant comme projet, bien que risqué (rapport aux gardiens du temple). Mais je n'ai pas compris : tu as finalement trouvé un éditeur ou pas ? Je te le souhaite en tout cas.
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Moi aussi. |
| | | | Salut,
Ça m'a l'air intéressant comme projet, bien que risqué (rapport aux gardiens du temple). Mais je n'ai pas compris : tu as finalement trouvé un éditeur ou pas ? Je te le souhaite en tout cas.
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| | | | Oui, mais là il sagit d'un premier bouquin, avec une visibilité quasiment nulle, l'idée c'est de lui donner sa chance. La plupart des libraires ne l'ont pas pris, parfois il était en retour moins d'une semaine après la sortie, les Fnac n'ont pas joué le jeu non-plus bref il a peu de chance d'être un achat spontané, il faut plutôt le demander pour l'avoir sous les yeux, donc, j'accompagne le bouquin pour le faire exister. Comme la plupart des personnes qui l'ont lu ont aimé et que j'ai de bons retours de presse, je vous en fais profiter, ça peut éveiller la curiosité chez certains d'entre vous.
Dans la jungle des sorties BD, celles qui se trouvent en trois grosses piles à l'entrée des fnac entre deux PLV ont quand même beaucoup plus de chance de se vendre qu'un bouquin qu'ils n'ont pas et ne commandent qu'à la demande d'un lecteur potentiel.
Je ne manquerai pas l'occasion de repasser ici pour vous annoncer des séances de dédicace. |
| | | | | Cobalt 60 : | Heureusement que tous les auteurs ne font la même chose à chacune de leur parution.
Vous imaginez Tibet ou Lambil se livrant à cet exercice d'auto-satisfaction un peu pueril ? Un site entier n'y suffirait pas. |
Tibet, cela me ferait un peu peur si il s'y mettait. |
| | | | Heureusement que tous les auteurs ne font la même chose à chacune de leur parution.
Vous imaginez Tibet ou Lambil se livrant à cet exercice d'auto-satisfaction un peu pueril ? Un site entier n'y suffirait pas. |
| | effer, 13.06.2010 à 17:06 | 331794 |
| | | | J'en suis content pour toi... |
| | | | Une bonne critique d'Internal Lobster sur le site BDThèque!
Attention, chef d’oeuvre.!
Je ne connaissais Laurent Colonnier que par ses dessins de presse et ses pages dans Spirou quand j'étais jeune, et je le retrouve dans un style totalement différent, réaliste et sérieux.
Sur une soixantaine de pages, il nous dresse le portrait d’un homme détruit par un deuil. Paumé dans Tokio, un homme anonyme revit les moments clef de sa relation amoureuse. Monté comme un RubikCube dans le désordre, on va de la ville à la plage, du métro au supermarché où ont lieu des rencontres incongrues et surprenantes.
Internal Lobster se lit comme on assemble un puzzle. Au départ difficile de distinguer les différentes époques, mais l'histoire se dessine peu à peu, les pièces s’imbriquent, les figures se précisent, aidés en cela par la charte/couleurs, audacieuce, inédite et très belle, affectant à chaque époque un camaïeu différent.
Avec son trait vigoureux et frontal, parfois à la limite de l'abstraction, l’auteur mise plus sur la mise en scène que sur la précision des détails, entrainant le lecteur dans une rare expérience: vivre le mal être du héros à ses côtés, voire à sa place, en lecteur actif.
L’auteur ne nous mâche pas le travail, il préfère suggérer, jouer sur l’ellipse, le non-dit, le geste signifiant. C’est donc un bonheur d’avancer dans ce récit poignant, d’une grande intelligence, simple et juste, qui remue, fait sourire et pleurer. C’est rare, c’est beau, c’est indispensable. |
| | | | Bonjour! Pour infos, les critiques parues dans ZOO et BDNews sur Internal Lobster. On trouve encore le livre en librairies, FNAC, espaces culturels Leclerc etc... Alors si vous n'avez pas encore lu ce chef d'oeuvre, ne passez pas votre chance!
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| | | | Dans l'avis des Bulles de février une bonne critique d'Internal Lobster par Christelle BOUQUEY (bien qu'elle ait confondu la marionnette Tahei avec Frédéric Taddei)
Il a émigré au Japon par amour pour Yuki.
Depuis qu’elle l’a quitté, “Il” erre et essaie de
faire face à cette déferlante d’émotions qui le
submerge. Son meilleur ami, Taddei, essaie de
le raisonner et de le maintenir. Mais Taddei
n’est qu’une marionnette…
Laurent COLONNIER signe ici sa première bande dessinée. Le dessinateur de presse
n’avait jusqu’ici proposé que des récits courts. Pour ce baptême de feu, il nous
offre l’histoire d’un héros sans nom, happé par les affres du désespoir. Avec un
scénario habilement et audacieusement construit il nous amène petit à petit au
coeur des pensées et des émotions du personnage. Flash-back et réalité s’entremêlent,
s’entrechoquent et ne sont différenciés que par un code couleur facilement
repérable. Lorsque l’on a saisi cela, on comprend que certaines scènes ne
sont que le souvenir du drame qui a bouleversé la vie de cet homme à la dérive.
Nous amenant petit à petit au dénouement, l’auteur arrive par ce montage scénaristique
à accroître la tension dramatique. Ainsi, en situant le prologue à la place
de l’épilogue, il remet les pièces du puzzle en place, un peu comme dans le film
Usual Suspect, et donne toutes les clés au lecteur qui n’aura qu’une envie… reprendre
la lecture au début. Laurent COLONNIER excelle donc dans l’art de raconter
une histoire mais ne dépareille pas pour autant dans celui de la mettre en image.
Perspectives et mises en abîmes n’ont aucun secret pour lui et l’imprécision de
certains traits sont ici une vraie plus value. Du vrai bon travail !
Christelle BOUQUEY |
| | | | Voila un scan de la critique d'Internal Lobster paru dans le dBD n°40 de ce mois de Février. Achetez donc ce magnifique magazine, vous y trouverez un hommage à Tibet, un dossier sur Valérian avec interview des deux auteurs, un dossier sur Dany avec une interview croisée (et très drôle) de Dany et Arleston, et un dossier sur Docteur Poche la géniale BD du non moins génial Wasterlain qui sort prochainement en intégrale ( j'ai eu la chance de feuilleter l'ouvrage, c'est splendide).
Voilà, c'était une pub gratuite pour dBD puisque je me permets d'en mettre un extrait en ligne sans leur avoir demandé la permission.
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| | | | Laurent Colonnier sera présent à Angoulême Jeudi, vendredi et samedi matin sur le Stand de La Boîte à Bulles dans la bulle "le Nouveau Monde", place New York, juste à côté de l'entrée principale. Le stand est en commun avec les éditions Diantre! Il dédicacera son livre pour la plus grande joie des festivaliers en délire!
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| | | | | Quand c'est argumenté ça va, et cette critique n'est pas totalement négative. Internal Lobster est un livre particulier, je comprends qu'on puisse y être hermétique, ne pas accrocher, et c'est toujours intéressant pour l'auteur de savoir pour quelles raisons précises le livre n'a pas plu. |
| | | | | Mr_Switch : | | La note assez dure de Rohagus est argumentée sur un site concurrent (bouhhh) par Ro...hagus lui-même. |
Mais elle est surtout une affaire de goût. Objectivement, je n'ai que peu de reproches à faire à cet album si ce n'est que ce n'est pas ma came. |
| | | | | La note assez dure de Rohagus est argumentée sur un site concurrent (bouhhh) par Ro...hagus lui-même. |
| | | | Une critique d'Internal Lobster sur Scenario.com
http://www.sceneario.com/album_13268.html
Avis de Sceneario.com
(15 Janvier 2010)
Comme le personnage principal, perdu dans ses vertiges, on a tout d’abord du mal à trouver ses repères. Les premières planches sont en effet assez déroutantes, montrant des lieux très différents (un bord de mer qu’on devine européen et une métropole japonaise), et offrant à nos yeux des dessins aux décors soit très fournis, soit inexistants, et des couleurs vraiment étranges.
L’auteur joue sur ces effets pour traduire les vertiges de son héros et lui imposer comme interlocuteurs des entités toutes aussi absurdes les unes que les autres, en tout cas à première vue, ce qui participe à donner une grande incohérence au tout.
Et pourtant ! C’est avec un sens très maîtrisé de la narration, des flashbacks et des ellipses que Laurent Colonnier mène son récit. Et lorsque tout s’éclaire à nos yeux, lorsque la réponse à nos interrogations arrive, lorsque ce qui nous apparaissait incohérent prend enfin tout son sens, on mesure à quel point l’auteur a bien su nous faire ressentir ces états par lesquels est passé son personnage projeté « hors du concret » par le malheur qui s’est abattu sur lui.
Parler de ce qui peut se passer dans la tête de quelqu’un lorsqu’il perd un être cher est un exercice difficile. Et se raccrocher à l’onirique et au subjectif n’était pas la solution clé en main pour réussir à coup sûr son récit. Cependant, le dosage de leur utilisation et de leur implication dans l’histoire est parfait dans Internal Lobster : Laurent Colonnier a su nous faire perdre pied à nous aussi, il a su nous déstabiliser et nous embarquer dans cette complexe dimension interne qui est le noyau, l’univers de sa bande dessinée.
Bravo !
Par Sbuoro
source http://www.sceneario.com/album_13268.html
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| | Le PBE, 15.01.2010 à 9:32 | 328031 |
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| | | | Voilà une semaine que ce magnifique ouvrage est disponible en librairie, personne ne l'a lu?
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| | | | | Mr_Switch : | les 3 morceaux
le premier est très long
le second ultra court
et le troisème court ?
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En effet, le premier bien que long n'est pas évident à connaitre.
Le deuxième est un gimmick bien connu (déjà trouvé sur un autre forum).
Le troisième est l'intro d'une chanson.
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| | | | les 3 morceaux
le premier est très long
le second ultra court
et le troisème court ?
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| | | | Un petit jeu pour la sortie du livre, à gagner un dessin original couleur au premier qui me donnera les références des trois morceaux sonores qu'on entend dans la bande-annonce.
internallobster@live.fr
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| | | | C'est cette semaine que Internal lobster sort en librairie (jeudi même).
Fin janvier Laurent Colonnier sera en dédicace à Angoulême, il y aura peut-être d'autres dates pour des séances en librairie avant, je reviendrai vous en informer. |
| | | | La grosse différence c'est que Mister Ploploop c'est de la plume et de l'aquarelle alors que Internal lobster c'est surtout du pinceau et de la couleur à l'ordi. Le trait est donc différent, et Mister Ploploop c'était il y a plus de 10 ans déjà.
Abasourdi==> J'ai ré-utilisé les personnages de Fierrot le pou, tu peux voir les dessins dans cette galerie. |
| | | | Pour ceux qui n'auraient pas tilté sur Mister Ploploop, image :
Il me semble plutôt connu, de vue, ce personnage et son trait particulier (ainsi que sa mise en couleurs). |
| | | | | Rhalala les éditeurs... Quelle plaie... |
| | effer, 15.12.2009 à 15:07 | 327442 |
| | | | InternalLobster: il y a de très beaux projets sur ton site,dommage qu'ils n'aient pas trouvé d'éditeurs. |
| | | | Oui c'est bien moi.
Abasourdi,merci! Mon "trait si particulier et l'originalité qui vous plaisait" ne fait pas recette auprès des éditeurs. La preuve c'est que seul ce projet au style réaliste a reçu un accueil favorable d'un éditeur, je n'ai pas pour autant changé de style, et je réalise actuellement deux pages de bd dans un style plus proche de Mister Ploploop (pour un journal), pour Internal Lobster, c'est le propos qui induisait ce style réaliste.
Mr Switch, j'adore Bidouille et Violette aussi.
Pour les curieux, un ensemble de projet BD sur mon site.
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| | | | Est-ce Laurent Colonnier qui se cache derrière le pseudonyme InternalLobster ?
Le premier post étant impersonnel, on ne sait pas. Pour pouvoir parler du livre, ça serait bien de le savoir :) |
| | | | | Je suis moyennement convaincu par ce nouveau style, mais en tout cas vous avez marqué mon enfance avec "Mister Ploploop" et "Fierrot le pou", monsieur Colonnier ! Et j'ai toujours aimé votre trait si particulier, mais là justement je retrouve moins l'originalité qui me plaisait, même s'il y a encore de la loufoquerie dans l'esprit, apparemment. Ouf, c'est l'essentiel. :) |
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