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Alejandro Jodorowsky

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1

Alcide Nikopol, 15.01.2022 à 12:57375981
Je pense que ça ne doit plus être un secret pour beaucoup, mais au cas où : l'Incal le film

lanjingling, 03.10.2020 à 9:30373940
P.S.: à l'instar de grands dessinateurs réalistes espagnols et italiens, le dessin de Bess est à géométrie variable. Ici, et c'est tout à fait bienvenu, il lorgne du côté d'Aldoma Puig.

lanjingling, 03.10.2020 à 9:15373939
Sexe, violence, grotesque, et sans limite, c'est du Jodo typique, on peut être rebuté, ou bien s'en lasser, selon notre connaissance de son œuvre, mais vu dans le contexte de l'Amérique latine, son histoire et ses sociétés violentes, dont viennent et Jodorowsy et le réalisme magique, lui aussi outrancier (mais souvent plus subtil que Jodorowsy, il faut bien le dire), cela donne un regard assez fascinant.

lanjingling, 03.10.2020 à 9:04373938

Scénariste et dessinateur maitrisent assez bien les confrontations, graphiques (vaisseaux modernes baroques contre paysages denudes, mystique contre technologie, vivant -cheval- contre mécanique) et narratives pour que le grandiloquent ne tombe pas dans le grotesque. Le livre s'étend complaisament (la complaisance n'est pas toujours un défaut chez Jodorowsky) sur le devoir du sacrifice, mais paradoxalement, ou par humour, les auteurs, eux ne sacrifient rien, utilisent toutes les ressources de couleurs, de mise en page, de longueur nécessaires pour traiter l'histoire.
Dans la mystique jodorowsyenne, le premier tome ayant été consacré à la puissance mâle, le second devait l'être à la puissance femelle. Le dessinateur prend plaisir à fréquenter les chemins pornos du scénaristes, les dialogues, relativement sobres dans le vocabulaire bien que grandiloquents dans le ton s'emplissent des néologismes venus de l'Incal, a connotations mystico-sexuelles (biocouilles, pouvoir endorgasmique). La voix du narrateur commentant les combats spaciaux permet de comprendre ceux-ci sans avoir à dechiffrer la mise en scène roccoco.
Le premier meta-baron est un dégénéré par rapport au baron originel, qui pronait le sacrifice de soi, pas celui d'innocents. Ainsi, ce Méta-Baronsacrifie un animal compagnon, au nom d'un devoir non precisé, censé passer avant l'amour, alors que c'est l'amour qui a permis à la prétresse d'avoir un fils. Une certaine contradiction entre le discours de l'œuvre et l'œuvre elle-même, qui donnait une force au premier tome, est moins assumée, et rend ce second tome moins bon.

lanjingling, 18.04.2020 à 17:16373326
Le Tibet, ses mystères religieux, la complexité de son histoire, sa situation géographique sur le toît du monde est le terrain idéal pour les épanchements scénaristiques de Jodorowsky, pleins de sacrifices, de rédemption, de souillures et de sauveurs. Mais la connaissance et l'affection qu'a Georges Bess pour cette région, ainsi que son talent de dessinateur et coloriste , tirent tout le suc de l'histoire de Jodorowsky tout en la canalisant suffisament pour ne pas déborder du mysticisme suffisament riche en lui-même de cette culture.

Thierry, 30.06.2016 à 10:16362656
Gantois :
Thierry :
finalement la surprise est pluôt bonne. Je n'y croyais pas trop, pourtant.


Effectivement, c'est pas mal du tout

chronique en attente de validation

Gantois, 30.06.2016 à 10:08362655
Thierry :
finalement la surprise est pluôt bonne. Je n'y croyais pas trop, pourtant.


Effectivement, c'est pas mal du tout

Thierry, 29.06.2016 à 10:45362644
finalement la surprise est pluôt bonne. Je n'y croyais pas trop, pourtant.

Thierry, 22.04.2014 à 13:03354927
[final_incal3 : album sans vignette] tome final du final incal avant que Jodo ne déclare en vouloir trois de plus.
S'il vous plait, les Humanos.
Refusez.
Parce que, franchement, ce final incal, c'est n'importe quoi
Ce scénario est juste une catastrophe. Nous retournons dans les entrailles de Terra et voilà que Gorgo le sale et ses hordes se transforment en fremens qui vont lancer l'assaut sur la cité-puit, sous les ordres exaltés de Louz, qu'ils confondent avec leur déesse. Kill tête de chien réapparait d'on ne sait où, dans une première page qui semble un décalque de la couverture de l'homme du ciguri et dans les dernières planches, Ladronn tente de faire du Moebius dans l'élohim, avec cylindre phallique et tentacules vibrantes.
Et John Difool, Ah oui, on le croise temps en temps, sans trop savoir ce qu'il fout là (ni lui, ni nous).
Si le charme de l'Incal venait aussi de son côté foutraque, il ne reste plus que la précipitation de scènes empilées sans aucun souci de narration. A croire que Jodo avait un scénario de 120 pages et qu'il en a viré 80, en remontant comme il pouvait pour livrer un truc vaguement cohérent, laissant de tels trous qu'on ne peut parler de conclusion digne de ce nom. En fait, on a l'impression que la seule finalité de ce final incal est de permettre à Jodo de pouvoir vendre des tomes en plus parce qu'on ne peut quand même pas laisser un tel bordel.
Ben si, on peut.

Thierry, 28.03.2014 à 15:42354743
il regrette de ne pas en avoir connu le vertige...

Mr_Switch, 28.03.2014 à 14:02354741
Il ne s'est guère fait l'anoure.
Je suis.

Thierry, 28.03.2014 à 13:54354740
il n'avait pas pû les lècher avant?
je sors

Cobalt 60, 28.03.2014 à 11:51354735
Les crapauds ont été tués pour de vrai aux dires de Jean Giraud que cela avait beaucoup choqué.

Thierry, 28.03.2014 à 10:15354733


enfin rattrapé ce film mythique
je ne sais plus qui disait que pas mal de films des années 70 ne trouvaient leur justification que dans l'uasage abusif de drogues. Voilà ce qui en serait un parfait exemple.
C'est barré au possible, outrancier, hermétique, cru, délirant et je ne pense pas que Jodo puisse assurer qu'aucun animal n'a été maltraité pendant le tournage.
S'il y a une histoire, le film se présente plus comme une suite de séquences surréalistes qui s'articulent pour former une mosaïque psychédélique.
Je n'ai pas voulu imposer cela à ma chérie. je crois qu'elle m'en sera reconnaissante. Mais c'est quand même une expérience assez fascinante, et un vrai moment de cinéma pour initiés. C'est du midnight movie en plein. Et il y a de vrais moments de cinéma.
Je compte me refaire le film avec les commentaires de Jodo pour avoir une meilleure idée de ses intentions.
Et en bonus sur l'édition DVD, le premier film de Jodo: Fando & Lis. Je présume que le fait de le mettre en bonus laisse entendre que celui-là est tout simplement invendable :o)
Bientôt, je m'y colle.

effer, 12.07.2011 à 16:06338917
Thierry :
Jodorowsky semble vouloir combiner Avant l'Incal et l'Incal dans cette suite qui reste bancale dans sa structure. Les événements s'enchaînent sans trop de liant, et si la lecture est plaisante, elle est loin d'être inoubliable. On peut même faire l'impasse sur cette suite sans trop de regrets.

C'est bien ce que j'avais l'intention de faire...

Thierry, 12.07.2011 à 13:36338902
Jodorowsky semble vouloir combiner Avant l'Incal et l'Incal dans cette suite qui reste bancale dans sa structure. Les événements s'enchaînent sans trop de liant, et si la lecture est plaisante, elle est loin d'être inoubliable. On peut même faire l'impasse sur cette suite sans trop de regrets.

Allister Baudin, 20.06.2011 à 14:14338696
J'avais mal compris! Tout s'éclaire.
Je vais peut-être lire les Meta-barons alors, rien que pour le plaisir de voir comment Matashichi et Tahei sont devenus Tonto et Lothar par C3PO et R2D2 interposés.

Thierry, 20.06.2011 à 11:34338692
Allister Baudin :
Je ne pense pas que C3PO et R2D2 tiennent leurs racines chez Jodorowsky, mais plutôt chez Kurosawa: dans la Forteresse cachée, l'histoire des grands clans est vue à travers les yeux de deux paysans un peu rigolos, Matashichi et Tahei.

Je voulais dire que Jodorowsky avait sans doute piqué l'idée chez Lucas, justement

Allister Baudin, 20.06.2011 à 11:22338691
Je ne pense pas que C3PO et R2D2 tiennent leurs racines chez Jodorowsky, mais plutôt chez Kurosawa: dans la Forteresse cachée, l'histoire des grands clans est vue à travers les yeux de deux paysans un peu rigolos, Matashichi et Tahei.

Thierry, 20.06.2011 à 10:06338687
Si on se rappelle que l'Incal est né de la frustration de Jodorowsky de voir brisé son rêve d'adapter Dune au cinéma, cette "Caste des métabarons" apparait évidemment comme l'entrerpise la plus à même de donner une idée de ce à quoi aurait sans doute ressemblé ce film qui n'a jamais été.
D'ailleurs, dans les bonus du DVD de Dune, de David Lynch, il y est fait mention de plusieurs idées que Jodorwsky avait pour Dune qu'il a réintégré tel quel dans la caste.
Il est par contre ironique de constater que toute la série est narrée par les robots Tonto et Lothar. Une grande partie de l'équipe mise en place pour la réalisation du projet avorté de Dune se retrouvera sur un autre projet un peu fou: "Star Wars", dont toute l'histoire est contée à travers le destin de 2 robots...Tonto et Lothar comme pendant à C3PO et R2D2 ? Sans doute une manière pour Jodo pour reprendre symboliquement ce q'il estime lui avoir été volé.
Mais passons, la caste des Métabarons raconte l'origine et le destin des Métabarons, jusqu'au dernier Métabaron, qui joue un rôle central dans l'Incal. Profitant du dessin spectaculaire de Gimenes, Jodorowsky laisse libre court à son gout pour les intrigues baroques et tragiques. Space Opera théatral et excessif peuplé de personnages qui auraient tous bien besoin d'une bonne psychothérapie (en groupe et individuelle), c'est boursouflé et à la limite du grotesque, sauf que cela le fait, et même plutôt bien. Plus c'est énorme, mieux c'est. Il faut un sacré talent pour aller aussi loin dans l'excès sans tomber dans l'affligeant. Jodoroxsky est un des rares qui puisse se targuer d'en être.

Thierry, 06.06.2011 à 10:53338548
Faux départ pour la suite de l'Incal, dont on peut se demander si elle a d'ailleurs le moindre sens. Mais à relire ce faux départ dessiné par Moebius, je me dis qu'il y avait peut-être du potentiel. Seulement, Moebius a finalement jeté l'éponge et Jodo a recommencé de zéro avec Ladronn.
Mais, étrangement, les Humanos annoncent désormais une suite à cet "Après l'Incal", qui ne serait que la totalité du deuxième tome de "Final Incal" enrichi des dernières planches du Final Incal #1, qui allait un peu plus loin dans l'intrigue qu'Après l'Incal #1. Ainsi, ceux qui n'avait pas acheté Final Incal #1 pourraient reprendre le train en marche. Pourquoi pas ? Sauf que les deux séries sont très différentes, même si elle suivent plus ou moins le même canevas et la même histoire, à savoir la guerre entre bios et technos, et le pauvre Difool qui se retrouve seul espoir de l'univers, parce qu'il a connu l'amour véritable avec Louz de Garra.
Reste que ce qui frappe entre les versions de Moebius et de Ladronn, c'est que la version de Moebius était fortement marqué par l'empreinte de son dessinateur. Cette influence se fait surtout sentir à travers l'Elohim qui apparaît comme une entité en constante évolution. A chaque case, sa forme change du tout au tout, comme directement issue des carnets abstraits de son dessinateur. Mais d'une manière plus générale, la folie de Moebius est palpable à chaque case. La version de Ladronn est autrement plus classique, bien executée mais sans cette folie qui rendait Après l'Incal plus intéressant. Il lui manque la personnalité qui contrebalance la personnalité écrasante de Jodo. Même si, en refermant cet ambum, je me demande encore si cela avait le moindre sens de donner une suite à l'Incal. L'avenir nous le dira... peut-être puisque nous n'aurons que la suite sous le crayon de Ladronn, sans la folie de Moebius.
(et la mise en couleur est abominable, amha)

Thierry, 03.06.2011 à 9:37338522
en gros, ça pétarade tout du long sans qu'on sache trop ce qui se passe. Pourquoi donner une deuxième suite à l'Incal, après le faux départ de "Après l'Incal" ?
Le dessin de Ladronn est correst mais impossible dese faire une opinion sur l'histoire tellement il y en a peu à se mettre sous la dent dans ce premier tome.

Thierry, 05.05.2011 à 10:59338094
J'avais gardé un assez mauvais souvenir de cette série. Mais je l'ai relue parce qu'elle est essentielle à la compréhension d'"Après l'Incal" (pardon, "Final Incal", puisqu'après l'Incal a été sabordé par le départ de Moebius après avoir réalisé un tome).
Je ne m'attendais pas à grand chose mais ce n'était pas aussi catastrophique que dans mon souvenir.
Il faut dire que j'avais acheté la série lors de sa réédition en nouvelles couleurs et que ces dernières sont assez... épouvantables. En tout cas en ce qui concerne les premiers tomes (les premiers tomes sont colorisés par Dan Brown - avant le Da Vinci code ? - avant que Valérie Beltran ne reprenne les couleurs). Il faut reconnaître que l'histoire des couleurs de l4incal reste amusante. lors de la réédition d'Avant l'Incal, j'avais dit sur un forum concurrent et néanmoins ami qu'il était évident que le même traitement serait appliqué à l'Incal D'autant que les couleurs originales avaient tout pour faire fuir le lectorat US. Un employé d'Humanos avait prétendu que rien dans ce genre n'était prévu et que cela n'arriverait pas. Par la suite, il y a eu une nouvelle édition de l'Incal en couleur informatique, avec intégrale ('après une édition grand format), et pour l'instant, une nouvelle réédition en couleurs d'origine remasterisées, avec intégrale. Dans le genre "vache à lait", c'est gonflé.
Ensuite, il y avait un double décalage entre le dessin de Janjetov et celui de Moebius (en même temps, ce n'est guère étonnant, le pauvre Janjetov pouvait difficilement avoir tâche plus ingrate), et avec les couvertures de Ladronn (qui a succédé à Moebius sur Final Incal, avec un peu plus de bonheur). Avec le recul, Janjetov fait ce qu'il peut et ne s'en tire finalement pas trop mal, au regard du défi.
Autre point assez négatif lors de cette réédition, qui fut initiée en grande partie pour la publication sur le territoire américain, fur le rhabillage de certaines scènes où les femmes apparaissaient trop dénudées. Si, d'un côté, cela se révèle anecdotique, la raison profonde restait liée à une forme de conformisme hypocrite avec la marché américain. Finalement pas de quoi fouetter un chat, mais sur le principe, c'est discutable.
Quant au fond ? Il n'y a pas tromperie, cette série revient sur la vie de John Diffol avant qu'il ne soit transporté dans l'imbroglio ésotérico-cosmique de l'Incal. Nous y découvrons le fils d'une prostituée et d'un voleur qui se retrouve seul au monde. Il devint amis d'un robflikk mis au rebut qui l'éduque et avec qui il va mettre le doigt sur un scandale aux dimensions galactiques. Dans le même temps, il tombe amoureux d'une aristo, Louz de Garra. Amour impossible, mais John ne baisse pas les bras. En fait, les premiers tomes paraissent brouillon, et la série ne se défait jamais d'une verbosité agaçante. Jodo force trop le trait mais distille quelques bonnes idées, jusqu'au virage du tome 5 et un tome 6 qui sert de transition avec l'Incal, ce qui implique des pages expédiées sur la fin. D'un côté, les événements sont connus puisqu'expliqués dans la série-mère, mais le traitement des 10 dernières planches ressemble presque à un résumé succint. Sans doute pour éviter les redites, mais cette conclusion apparaît trop expédiée.
Et, sans vouloir spoiler, je me demande si Jodo avait déjà en tête "Final Incal" parce qu'avec le recul, la construction des 2 derniers tomes suggère que la connection entre les 3 série était déjà faite dans son esprit.

Thierry, 15.03.2011 à 9:43337146
Une série mythique de Moebius et Jodorowsky, qui fonctionne encire extrèmement bien. On y trouve des éléments qui rappellent Dune, . mais rien de plus normal puisque que l'Incal est né de la frustration de ne pouvoir mener à bien le projet d'adaptation de Dune au cinéma.
John Difool est un looser complet qui se retrouve au centre d'une quête auw ramifications galactiques dont dépend le sort de l'univers. Un argument vu et revu 100.000 fois, mais traité non sans humour et avec suffisamment de bonnes idées pour garantir une très bonne histoire, qui peut se diviser en 3 grandes parties: l'incal noir-incal lumière, construit comme une fuite, auqel continue ce qui est en haut-ce qui est en bas, chute et ascension, et les 2 tomes de la cionquème essence, intérieur et extérieur.
Les références au tarot sont aussi nombreuses, mais je n'y connais rien, à part le fait que Difool est le fou.

Thaaphaed, 19.08.2010 à 11:00332904
Thaaphaed :
Carte blanche à Jodorowsky lors du prochain Étrange Festival de Paris (septembre au Forum des Images) ....


Voici le bon lien ...

Thaaphaed, 18.08.2010 à 0:09332873
Carte blanche à Jodorowsky lors du prochain Étrange Festival de Paris (septembre au Forum des Images) ....

Thierry, 11.02.2010 à 10:58329014
l'heure de la chute... Juan Solo se découvre pas mal de point commun avec Oedipe, à ceci prêt que Jocaste est une nympho insatiable. Et, évidemment, tout part en couille, et c'est le chute... jusqu'à ce que Juan, après être tombé plus bas que terre ne soit pris pour un saint par une communauté d'indiens. Et de trouver une chance de rédemption. Le troisième tome est racoleur au possible, et le dernier routinier. Du Jodo classique

Thierry, 10.02.2010 à 10:55328978
mescal, peyotl, red bull...

avant de descendre et s'écraser comme une grosse bouse, il faut monter. Juan Solo monte dans dans ce deuxième volume, en prenant la tête de la bande de garde du corps du premier ministre et en menant à bien de dangereuses missions. Mais il plonge de plus en plus bas dans la fange de l'âme humaine.

effer, 08.02.2010 à 15:51328911
El loco Jodo, pour moi ce type est dingue.
Il abuse des mutilations, du masochisme et du "saint frusquin" et se vautre trop là dedans pour que je pense préférer être dans ma tête que dans la sienne!
Que serait-il sans,
Moebius,
Boucq,
Bess,
et le regretté Arno, tous ses grands dessinateurs qui ont illustré ses "trips".
Que leur a-t-il fait boire pour qu'ils cèdent à ses folies?

Thierry, 08.02.2010 à 11:02328905
Suite de le redécouverte de ma bédéthèque, avec l'intégrale de Juan Solo. O, surprise ! En recherchant ce titre dans la bullebase, je découvre qu'une bullechronique existait déjà sur cette série, signée par rien moi que moi. Mon avis aurait-il évolué depuis la rédaction de cet avis ? Oui... et non. Jodo n'aime pas la finesse. Il fait dans le l'excessif, le paroxytique et si il peut en rejouter une couche, il ne s'en prive pas. Et il aurait tort. Juan Solo est donc une histoire de rédemtion, comme il les affectionne. Et, pour renaître, il faut d'abord toucher le fond, creuser encore un peu, se chier dessus, beugler des obséninités sur dieu, les curés et tout le saint frusquin et autres joyeusetés avant d'atteindre la transfiguration. "Fils de flingue" est le premier tome du'une série de 4, il y a donc encore de la place pour pas mal de mauvais tours de cette chienne de vie.
Juan Solo est du Jodorowski tout ce qu'il y a de plus classique. Il y a des jours ou je suis plus enclin à ma laisser porter par sa verve. C'est pourquoi je me suis plus amusé en relisant ce premier tome.

Thierry, 02.06.2009 à 10:12321629
Je profite de mon retour pour lancer un sujet sur Alejandro Jodorowsky.
Je viens de lire son roman "l'arbre du dieu pendu", qui raconte l'histoire de sa famille.



Il est évident qu'il ne fait pas espérer que Jodorowsky fasse subitement preuve de sobriété. Il prévient dès le départ, il ne va pas se géner pour donner à cette chronique familiale une dimension mystique, multipliant les péripéties les plus extravagantes. Car pour lui, le passé est une chose vivante qu'on peut tordre et sublimer pour lui donner plus de sens. il en profite évidemment pour introduire tous les tèmes qui lui sont chers: le tarot, l'androgyne, la figure christique, la rédemption, le parcours intiatique... et ne se prive pas de quelques scènes à l'érotisme ou à la violence outrancière.
Autrement dit, tout ce qui fait Jodorowsky se retrouve condensé dans ce roman bouillonnant.
On y retrouve son gout pour les personnages extrèmes, à la limite du mauvais goût





ses tendances iconoclastes





Son côté jusqu'au boutiste






son obstination






mais aussi sa manie de se répéter







Mais aussi et surtout son univers si particulier

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