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Il a rit Vanoli, d'être moelleux et doux. [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1
 | |  |  | Joli petit démarquage de Bartleby, mais ne peut rien être de plus par rapport à ce trop immense référent. |
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Une histoire sur un conteur d'histoires qui assume n'être qu'une histoire dans laquelle les gens sont guéris de la peste par des histoires. En gros. Avec une séquentialité disséminée dans des dessins pleine page qui vont très bien avec l'époque pseudo-médiévale décrite.
En fait j'adore Vanoli, de manière générale, mais j'oublie toujours de lire ses nouveaux livres quand ils sortent, alors j'en chope de temps en temps quand j'y pense. Là je voulais acheter la grimace, mais y avait pas dans les 2 librairies où je suis allé, alors j'ai pris celui-ci. D'ailleurs le fait de l'oublier un peu tout le temps me paraît assez représentatif de la place qu'il semble avoir dans l'imaginaire du "public indé" (ça ne veut rien dire, on est d'accord, mais bon): il est là depuis au moins 25 ans, sort des livres très régulièrement, mais toujours dans la discrétion, on n'en parle presque pas, on ne le cite pas dans les listes rapidement ébauchées des auteurs "représentatifs", etc.
Pourtant, chaque fois que j'en lis, je me rappelle à quel point Vanoli a une voix unique, une manière très particulière de mener ses récits (ceux de fiction en tout cas), comme dans celui-ci où des portraits de l'auteur et des personnages conscients d'être dans un récit (et non pas dans la vraie vie, si on veut).
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 | crepp, 31.05.2021 à 18:09 | 375288 |
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Vanoli se raconte dans la peau d'un adulte revivant ses souvenirs d'enfance.
C'est d'une grande tendresse. Sa représentation de la ville, des rues, des maisons (extérieurs comme intérieurs) fait la force de ce récit. Il y a une non-linéarité de l'histoire qui m'a tout de même un peu gêné, mais ça reste un bon Vanoli.
De plus l'univers me parle beaucoup, ayant connu ses descriptions sociales, mais dans le pas de calais pour moi.
4 briques |
 | |  |  |  même genre d'ambiance, même onsession pour les amours perdus et la lisière entre rêve et réalité, et en prime une dernière histoire qui semble presque être une méta-conclusion. Et, l'air de rien, c''est d'une férocité et d'un pessimisme rare. |
 | |  |  | ah oui, c'était pas mal bien que plutôt anecdotique. Une anecdote de vanoli vaudra quand même toujours mieux que beaucoup |
 | crepp, 22.03.2018 à 17:00 | 368620 |
|  |  | lanjingling : | Il y a quelques pages de démonstration sur bdgest...tout arrive. |
oui et c'est en la lisant que je me suis légèrement refroidi pour l'acheter. |
 | |  |  | crepp : | Un nouveau Vanoli est sorti il y a peu : "la femme d'argile", quelques avis ?
J'ai beaucoup aimé son avant dernier "Rocco et la toison" mais cette nouveauté m'intéresse moins sur le papier. |
J'ai eu du mal a entrer dans l'histoire.
Sinon c'est du Vanoli, toujours la même ambiance. |
 | |  |  | Il y a quelques pages de démonstration sur bdgest...tout arrive. |
 | crepp, 22.03.2018 à 14:28 | 368616 |
|  |  | Un nouveau Vanoli est sorti il y a peu : "la femme d'argile", quelques avis ?
J'ai beaucoup aimé son avant dernier "Rocco et la toison" mais cette nouveauté m'intéresse moins sur le papier. |
 | |  |  | du bon Vanoli, drôle mais proposant aussi une réflexion sur le rôle de l'histoire. |
 | |  |  | relecture de cet ancien livre de Vanoli, que je situais bien plus tôt dans sa bibliographie. Il est en fait le titre précédant l'Usine électrique, le titre qui m'a fait découvrir cet auteur si singulier.
Récit étrange qui s'attache à un "contrôleur de vérité". Il sillonne la ville, traquant le mensonge avec une frénésie inquiétante. Rien n'a plus de valeur pour lui que la vérité. Mais la vérité n'est pas la justice et son intégrisme va être mis à mal lorsque sa quête de la vérité va déboucher sur des actes inqualifiables.
Le copntrôleur de vérité est un super héros. D'ailleurs sa poitrine est ornée d'un V, à l'instar du S de Superman. Mais de grands pouvoirs entraînent de grandes responsabilités. c'est ce dur apprentissage que fait le héros de cette fable absurde et cruelle qui se clôt sur une note amère et désabusée.
Plutôt déçu à la relecture, ce livre ne trouve jamais son ton. Il hésite entre fable absurde et récit plus noir, sans jhamais trouver le bon équilibre. On sent un auteur qui se cherche encore. |
 | |  |  | Thierry : | Un bon Vanoli (Oh! un pléonasme) qui ne se livre pas si facilement. La route est sinueuse et s'attachnat alternativement à Hans, puis à Zorn "le singe". Si les circonstances se croisent, leur parcours semble aussi similaire: 2 personnages qui se retrouvent confrontés à la violence. Ils tentent de s'y soustraire mais elle réapparait sans cesse sur leur chemin. Si le destin de Hans se décline en pages de plus en plus denses, chargée de cases, celui de Zorn s'achèvent sur de magnifiques plaines pages. Faut-il y voir une illustration de fuite frénétique de Hans, à la manière de "The plot thickens" de Spiegelman (?), à l'opposé d'une trajectoire qui s'achève dans le calme et l'abandon, mais non dénué d'un certain désarroi ? Il y a probablment de ça.
Je vais faire mon bullesnob, mais je crois que ce genre d'approche est ce qui différencie la bande dessinée de la bd. Cette dernière "se contente" d'aligner les cases, sans utiliser pleinement les potentialités qu'apporte ses spécifictés narratives, alors que "La route de Montérias" tire intelligemment parti de l'unité narrative que représente la planche pour traduire simplement des sentiments complexes.
Et je vais me dédouaner de mon bullesnobisme pédantesque pour affirmer que derrière cette anerie sémantique que je viens d'énoncer péremptoirement: il n'y a pas plus de hiérarchisation entre bd et bande dessinée qu'entre film et cinéma (un bon film apporte infiniment plus de plaisir qu'un mauvais cinéma, bla, bla, bla...). Le "simple alignement de cases" (genre gauffrier) nous a offert des histoires magnifiques traduisant à merveille des sentiments complexes et de grands moments de plaisir, d'émotion, de rire... Desproges s'énervait justement contre un journaliste qui avait proféré une célèbre ânerie: "... qui n'a d'autre prétention que de faire rire". Mais je m'embrouille... pour faire court, amha, le medium offre des possibilités syntaxiques très vastes, mais dans la majorité des cas, il n'en est utilisé qu'une partie, un peu comme pour le langage. Manquerait plus qu'on se mette tous à parler en alexandrins avec des subjonctifs plus-que-parfait. Mais, parfois, on puise dans ce réservoir rarement utilisé et le résultat est superbe (et parfois imbitable, c'est selon).
J'ai été clair ? |
(et les mots les plus simples suffisent à dire les choses les plus belles... je me sens d'humeur lyrique... ce doit être le printemps) |
 | |  |  | Un bon Vanoli (Oh! un pléonasme) qui ne se livre pas si facilement. La route est sinueuse et s'attachnat alternativement à Hans, puis à Zorn "le singe". Si les circonstances se croisent, leur parcours semble aussi similaire: 2 personnages qui se retrouvent confrontés à la violence. Ils tentent de s'y soustraire mais elle réapparait sans cesse sur leur chemin. Si le destin de Hans se décline en pages de plus en plus denses, chargée de cases, celui de Zorn s'achèvent sur de magnifiques plaines pages. Faut-il y voir une illustration de fuite frénétique de Hans, à la manière de "The plot thickens" de Spiegelman (?), à l'opposé d'une trajectoire qui s'achève dans le calme et l'abandon, mais non dénué d'un certain désarroi ? Il y a probablment de ça.
Je vais faire mon bullesnob, mais je crois que ce genre d'approche est ce qui différencie la bande dessinée de la bd. Cette dernière "se contente" d'aligner les cases, sans utiliser pleinement les potentialités qu'apporte ses spécifictés narratives, alors que "La route de Montérias" tire intelligemment parti de l'unité narrative que représente la planche pour traduire simplement des sentiments complexes.
Et je vais me dédouaner de mon bullesnobisme pédantesque pour affirmer que derrière cette anerie sémantique que je viens d'énoncer péremptoirement: il n'y a pas plus de hiérarchisation entre bd et bande dessinée qu'entre film et cinéma (un bon film apporte infiniment plus de plaisir qu'un mauvais cinéma, bla, bla, bla...). Le "simple alignement de cases" (genre gauffrier) nous a offert des histoires magnifiques traduisant à merveille des sentiments complexes et de grands moments de plaisir, d'émotion, de rire... Desproges s'énervait justement contre un journaliste qui avait proféré une célèbre ânerie: "... qui n'a d'autre prétention que de faire rire". Mais je m'embrouille... pour faire court, amha, le medium offre des possibilités syntaxiques très vastes, mais dans la majorité des cas, il n'en est utilisé qu'une partie, un peu comme pour le langage. Manquerait plus qu'on se mette tous à parler en alexandrins avec des subjonctifs plus-que-parfait. Mais, parfois, on puise dans ce réservoir rarement utilisé et le résultat est superbe (et parfois imbitable, c'est selon).
J'ai été clair ? |
 | NDZ, 19.09.2009 à 7:40 | 324827 |
|  |  | june : | grimmy : | Putain, il est doué, ce con. |
T'écoutes pas assez les gens... |
Oh, j'ai cru voir un June. |
 | june, 18.09.2009 à 23:18 | 324826 |
|  |  | grimmy : | Putain, il est doué, ce con. |
T'écoutes pas assez les gens... |
 | grimmy, 13.09.2009 à 18:04 | 324654 |
|  |  | Putain, il est doué, ce con. |
 | |  |  | Un divertissement d'après Boccace, nous dit-on. Alors qu'une épidémie de peste ravage Florence, une petit troupe s'est réfugiée dans la campagne toscane et se raconte des histoires pour se divertir. Elles sont tantôt drôles, tantôt cruelles, tantôt morales... Cette structure permet à Vanoli de varier les atmosphères. il y a de la légèreté, de la mélancolie, du cynisme dans ces petites histoires, magnifiquement illustrées et parsemées d'illustration en pleine page de toute beauté. Mais un sentiment de trop peu prédomine. On arrive au bout alors qu'on a l'impression de l'avoir à peine ouvert. |
 | THYUIG, 07.07.2009 à 13:19 | 322657 |
|  |  | même ressenti que toisur le Vanoli Thierry, autant la première partie m'a embarqué, autant la suite est inégale et ne coreespondait pas à ce que j'en attendais, une micro-décéption en somme. |
 | |  |  | NDZ : | 
Un beau récit, noir, effrayant, mystérieux et prenant. J'aime quand on laisse un telle liberté au ressenti et à l'interprétation, et pousse le lecteur à l'évasion constante... |
je retrouve ce don incroyable pour créer des ambiances étranges, à mi-chemin entre le cauchemar et la réalité. La première partie, relatant le trajet jusque la clinique, entretient ce climat d'une absurde logique, qui renvoye a Kafka ou Polanski. Mais une fois arrivé à la clinique, quelque chose se brise dans l'intrigue. Comme si Vanoli en montrait trop, ou trop peu. cette dernière partie me laisse sur ma faim. En la montrant trop, Vanoli rend la clinique trop palpable, lui faisant perdre sa dimension iréelle. Mais en n'y passant pas assez de temps, il ne lui donne pas assez de substance, elle en perd sa force évocative. Nous ne sommes plus en face d'un monstre étheré, effrayant par son mystère, mais pas encore face à une machine tangible. Trop long ou trop court, c'est selon. |
 | NDZ, 06.06.2009 à 14:13 | 321753 |
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Un beau récit, noir, effrayant, mystérieux et prenant. J'aime quand on laisse un telle liberté au ressenti et à l'interprétation, et pousse le lecteur à l'évasion constante... |
 | THYUIG, 05.06.2009 à 20:41 | 321746 |
|  |  | june : | grimmy : | Ben moi c'est mon premier Vanoli !! Chef d'oeuvre direct ! Quelle trait, quelle puissance. Dialogues minimalistes mais oh combien bien écrits, planches muettes d'une beauté foudroyante. Références multiples mais qui jamais ne surchargent le propos (Kafa of course, mais aussi Munch, Fritz Lang, Polanski, Picasso...) aux multiples interprétations. Magnifique. L'équivalant en bd de la sublime chanson de Leonard Cohen "Tower of song" (j'y ai pensé pendant toute ma lecture) |
Eh ben c'est pas faute de te l'avoir dit, que ca allait te plaire... Pffff, toute cette salive pour rien... Enfin, je me comprend... ;)
Il est très bien ce Vanoli. Il pose pendant des années un style absolument unique et il étend son univers sur des tonnes de pages, au gré de multiples bouquins posés ici ou là.
Puis il hésite pas, tente des trucs, s'éloigne de son oeuvre souvent raccourcie à "une forme rappelant d'expresionnisme", pour donner dans le familial, le recueils de souvenirs, le carnet de moments volés outre-manche, et puis il repointe le bout de son nez en faisant comme "cimenter" une partie de son oeuvre séminale.
Comme si de rien n'était.
Ce mec est génial.
"La clinique" est une nouvelle démonstration du talent de ce type, quelle singularité ! |
Eh be nça fait plaisir de te lire toi, par contre je comprends rien à ta prose, le commerce de stupéfiant fonctionne on dirait ! :) |
 | grimmy, 05.06.2009 à 9:20 | 321724 |
|  |  | Juju !! Oh, mon Juju !! |
 | june, 05.06.2009 à 1:37 | 321722 |
|  |  | grimmy : | Ben moi c'est mon premier Vanoli !! Chef d'oeuvre direct ! Quelle trait, quelle puissance. Dialogues minimalistes mais oh combien bien écrits, planches muettes d'une beauté foudroyante. Références multiples mais qui jamais ne surchargent le propos (Kafa of course, mais aussi Munch, Fritz Lang, Polanski, Picasso...) aux multiples interprétations. Magnifique. L'équivalant en bd de la sublime chanson de Leonard Cohen "Tower of song" (j'y ai pensé pendant toute ma lecture) |
Eh ben c'est pas faute de te l'avoir dit, que ca allait te plaire... Pffff, toute cette salive pour rien... Enfin, je me comprend... ;)
Il est très bien ce Vanoli. Il pose pendant des années un style absolument unique et il étend son univers sur des tonnes de pages, au gré de multiples bouquins posés ici ou là.
Puis il hésite pas, tente des trucs, s'éloigne de son oeuvre souvent raccourcie à "une forme rappelant d'expresionnisme", pour donner dans le familial, le recueils de souvenirs, le carnet de moments volés outre-manche, et puis il repointe le bout de son nez en faisant comme "cimenter" une partie de son oeuvre séminale.
Comme si de rien n'était.
Ce mec est génial.
"La clinique" est une nouvelle démonstration du talent de ce type, quelle singularité ! |
 | grimmy, 29.05.2009 à 13:26 | 321528 |
|  |  | abasourdi : | Mon Vanoli préféré depuis bien longtemps ! J'ai toujours préféré le Vanoli bizarre des débuts au Vanoli romanesque plus classique des derniers livres, et là je trouve qu'il est revenu au bizarre donc ça me va bien. Un livre plein d'étrangeté et de non-dits, qui en rendra perplexe plus d'un, même si les références vanoliennes habituelles sont au rendez-vous, Kafka en tête. |
Ben moi c'est mon premier Vanoli !! Chef d'oeuvre direct ! Quelle trait, quelle puissance. Dialogues minimalistes mais oh combien bien écrits, planches muettes d'une beauté foudroyante. Références multiples mais qui jamais ne surchargent le propos (Kafa of course, mais aussi Munch, Fritz Lang, Polanski, Picasso...) aux multiples interprétations. Magnifique. L'équivalant en bd de la sublime chanson de Leonard Cohen "Tower of song" (j'y ai pensé pendant toute ma lecture) |
 | NDZ, 24.05.2009 à 14:49 | 321364 |
|  |  | abasourdi : | Mon Vanoli préféré depuis bien longtemps ! J'ai toujours préféré le Vanoli bizarre des débuts au Vanoli romanesque plus classique des derniers livres, et là je trouve qu'il est revenu au bizarre donc ça me va bien. Un livre plein d'étrangeté et de non-dits, qui en rendra perplexe plus d'un, même si les références vanoliennes habituelles sont au rendez-vous, Kafka en tête. |
Abahilésorti, jelemédesuitsurmalistdecourss. |
 | |  |  | Mon Vanoli préféré depuis bien longtemps ! J'ai toujours préféré le Vanoli bizarre des débuts au Vanoli romanesque plus classique des derniers livres, et là je trouve qu'il est revenu au bizarre donc ça me va bien. Un livre plein d'étrangeté et de non-dits, qui en rendra perplexe plus d'un, même si les références vanoliennes habituelles sont au rendez-vous, Kafka en tête. |
 | |  |  | Ce délicieux recueil m'a rappelé que Vanoli était l'un de mes auteurs autobios préférés. Et j'ai lu ça comme un vieux carnet à souvenirs, non pas ceux de l'auteur mais les miens propres, vu que toutes ces histoires je les ai lues dans Lapin il y a de cela plusieurs années et qu'elles sont reliées à des lieux et des ambiances précis et qu'elles m'ont toutes autant marqué et permis de fonder mon jugement à la fois sensible et intellectuel sur la bande dessinée, qui est devenue grâce à cette revue mon art préféré. Donc c'est beau, non ? |
 | NDZ, 28.01.2009 à 20:52 | 318011 |
|  |  | abasourdi : | Quel gros délire ! Je conseille ce livre à tous ceux qui ne sauraient pas encore que Vanoli peut être très très drôle. |
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 | lyaze, 18.06.2008 à 11:59 | 309839 |
|  |  | Connaissez vous Les éditions de l'Arbre vengeur ?
Pas mal de beaux livres, mais surtout des livres illustrés par Vincent Vanoli.
« Erckmann-Chatrian ont enrichi la littérature française de nombreux écrits fantastiques, dans lesquels une malédiction héréditaire déploie ses dernières forces…
Leur aisance à créer une atmosphère de terreur est admirable et leurs contes portent la marque de l’horreur la plus grande. Certaines contiennent des abîmes sans fond de ténèbres et de mystères. » - H.P. Lovecraft
Les contes fantastiques d'Erckmann-Chatrian en 2 volumes abondamment illustrés par Vincent Vanoli :
 
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 | syl, 26.02.2008 à 12:28 | 304613 |
|  |  | NDZ : | Mon top, du meilleur au très bon :
L'usine électrique
La route des Monterias
Le décaméron
Le controleur de vérité
Brighton report
La chasse galerie
Pour une poignée de polenta
Simplismus
Panique à Saint-Pancréas
... |
ouich. J'ai souvent choisi l'Usine Electrique pour faire découvrir Vanoli, tout son univers est là, accessible (plus que Simplismus etc) dessin envoutant, thèmes et absurde, et le magnifique Décaméron. Je vote également pour la Chasse Galerie. Mes trois préférés parce qu'il faut choisir, mais c'est du tout bon.
J'aime Giboulées, la comète et le reste. A creuser les Lapins avec des BD qu'on ne trouvent pas en album, notamment je crois une adaptation d'une nouvelle de Bierce (Pont...).
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 | THYUIG, 19.02.2008 à 17:40 | 304235 |
|  |  | kayoo83 : | C'est cool d'avoir créé ce forum car je me demandais justement quoi lire de Vanoli et donc je note que l'attelage c'est vachement et qu'il faut que je le lise.
D'autres conseils sur the best of the best of Vanoli? |
je dirais L'usine electrique ou La route de Montérias. Les contes de la désolation sont particulièrement bons aussi. |
 | NDZ, 19.02.2008 à 17:14 | 304232 |
|  |  | Mon top, du meilleur au très bon :
L'usine électrique
La route des Monterias
Le décaméron
Le controleur de vérité
Brighton report
La chasse galerie
Pour une poignée de polenta
Simplismus
Panique à Saint-Pancréas
... |
 | Damlec, 19.02.2008 à 17:11 | 304230 |
|  |  | Pour l'instant ce que j'ai préféré de Vanoli reste sa série des "Contes de la Désolation". Il est vrai que je n'ai pas lu "L'Attelage" donc mon avis reste limité. |
 | |  |  | C'est cool d'avoir créé ce forum car je me demandais justement quoi lire de Vanoli et donc je note que l'attelage c'est vachement et qu'il faut que je le lise.
D'autres conseils sur the best of the best of Vanoli? |
 | NDZ, 18.02.2008 à 12:20 | 304172 |
|  |  | Et je copie/colle mes derniers avis, pas qu'ils soient intéressants... mais c'est ce qu'il y a de plus récent :)
Un kaléidoscope qui mêle des tranche de vie, des expériences, des réflexions, des anecdotes... le tout avec un virtuosité incroyable (graphique-narrative). Il n'est jamais ennuyeux ce récit et c'est déjà une réussite, étant donné que c'est souvent le principal écueil à éviter dans ce genre (autobio : comment toucher à l'universalité de l'expérience propre ?). On peut lire ce livre en picorant ou d'une traite, on aura toujours une collection agréable d'émotions et de rêveries. Une autobio comme je les aime : sans prétention, spontannée et hétéroclite.
Une fiction très bien menée : la vie d'un bandit de grand chemin, qui frôle parfois le fantastique, qui fricote avec une Histoire fantasmée et retravaillée. Les épisodes s'enchaînent les uns aux autres dans une chevauchée endiablée qui nous berce (sans éviter les cahots et soubressauts) jusqu'à une fin irrémédiable (sans les cornes). On referme (rapidement?) le livre en restant imprégné des ambiances, des images et des mots. On a voyagé.
Un joli livre d'anecdotes autobios. Beaucoup de délicatesse dans le rythme du récit. Un joli "premier" essai de récit autobio, mais moins impressionant que Pour une poignée... ou Brighton report. Comparable au recueil d'histoires "Lapin" du Côté obscur... bien foutues mais pas inoubliables. |
 | NDZ, 18.02.2008 à 12:18 | 304171 |
|  |  | Sa biblio complète et fournie c'est ICI
En cliquant sur la plupart des titres, il y a des chroniques qui éclaire la travail de cet auteur de manière intéressante.
Et les avis sur son dernier bouquin c'est ci-dessous :
L'attelage
chrisB, le 31.07.2007 à 10:27
Qu'il est bien ce Vanoli !!! Un de mes preferrés.
Vanoli est sans doute une des plus belles plumes d'aujourd'hui, ca saute aux yeux dans ce magnifique album.
THYUIG, le 27.07.2007 à 9:33
bon, reste à convaincre que ce n'est pas simplement un énième Vanoli (et je vois pas pourquoi on s'en plaindrait, quand bien même il sortirait 18 albums par an), c'est un très très bon Vanoli, qui propose une ambiance étonnante, une longue fuite du héros, une errance sur la Lande rarement croisée en BD. A lire, surtout pour les blasés.
Thierry, le 27.07.2007 à 8:56
Ce nouveau Vanoli passerait-il inapercu ? il etait sur ma pile de livre en retard depuis pas loin d'un mois, entre l'integrale "Amer beton" et "Qui a tue Geronimo". Dans un style qui rappelle ses "Contes de la desolations" ou "L'usine electrique", Vanoli s'attache a un personnage enigmatique qui parcourt l'Angleterre avec son attelage. Qui est-il ? Que cherche-t-il ? Pas question de livrer de reponses faciles, mais plutot une suite de sequences etranges, a l'ambiance lourde, dont l'auteur a le secret.
Et une parole sage pour finir :
syl, le 27.07.2007 à 12:14
Il y a tellement de choses avec lesquelles on peut se prendre la tête, que la lecture de la BD ne devrait pas succiter d'angoisse :) Tu n'a plus envie, tu n'as plus envie. Ca reviendra.
(...)
La meilleure solution reste de se faire conseiller de bonnes BD parce que , quand on se sent blasé, on ne cherche même plus.
(...)
Bon je te conseille tout VANOLI |
 | NDZ, 18.02.2008 à 12:08 | 304169 |
|  |  | Voilà, et c'est parti pour délivrer ce formidable auteur du ghetto "Des bons titres à L'association ?" :) |
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